The Duchess War

… Ou comment je me suis fait un marathon Courtney Milan en un weekend!

 
Car après la série des Carhart et des Tuner, voici enfin venue la nouvelle série de l’auteur: les frères Sinister. Et je peux vous dire que si l’attente fut longue (pour une addict comme moi, l’attente est toujours trop longue avec les bons auteurs), la qualité fut au rendez-vous.
 
Tout a commencé par une nouvelle intitulé « The governess Affair ».
 
Notre livre s’ouvre sur une discussion animée entre le Duke de Clermont (un fiéffé s*****ard) et Hugo Marshall, son « conseiller financier » en quelque sorte. Il est question de la nouvelle femme du Duc, du fait que cette dernière n’est pas satisfaite par la tournure de son mariage, et que cette dernière tient aussi fermement les cordons de la bourse. Ce qui contrarie quelque peu les plans de son mari, qui se voyait bien dilapider sa fortune en femmes de mauvaise vie et autres idées de débauche… D’ailleurs en parlant de débauche, une jeune fille attend patiemment dans le vestibule pour faire entendre sa voix. Car, à trop se concentrer sur son plaisir, il semblerait que le Duc en ai oublié le sens du mot « NON », et Serena demande à présent réparation. Et comme à l’ordinaire, voilà Hugo chargé de « s’occuper du problème »…

 
S’ensuit bien entendu une nouvelle tout à fait délicieuse où notre « conseiller financier » va devoir faire face à bien plus qu’une simple gouvernante et faire des choix… compliqués.
 
Je ne vous en révèle pas plus, mais sachez qu’à la fin, nous découvrons le héros du premier tome de la nouvelle série et fils du Duc de Clermont.
 
Fort heureusement pour mon petit cœur qui aurait du lutter contre une violente envie de pulvériser de ma force herculéenne mon pauvre kindle (qui n’y aurait pas survécu), Clermont père n’est pas dans ce livre. Ou si, mais mangeant les pissenlits par la racine. Et dans « The duchess war », c’est Robert qui a désormais la lourde responsabilité du titre.
 
Très conscient de l’immonde ordure qu’était son père, ce dernier a réalisé il y a bien longtemps que son titre de Duc lui donnait la quasi-immunité. Sauf qu’au lieu de s’en servir pour être un égoïste patenté, il a décidé de redresser les torts commis par son papounet.
 
Ce qui explique sa présence dans le Leicester (cette fameuse contrée de l’Angleterre dont tout français écorche la prononciation au moins une fois) où son père avait une usine textile. Autant dire que les ouvriers ne nageaient pas dans la béatitude et le bonheur du travail bien fait.
 
Qu’à cela ne tienne, Robert les libérera du joug de l’oppresseur en attisant incognito le feu de la révolte chez les travailleurs (pour cette phrase, je m’inspire très largement des discours d’Arlette, aussi veuillez excuser mon ton enflammé, héhé). En plus comme il est Duc, jamais personne ne le soupçonnera.

Car Robert veut sauver
un peu le monde entier, mais il ne veut surtout pas blesser des innocents dans la foulée. Si bien que lorsque la jeune (enfin, plus si jeune que cela) Wilhelmina Pursling vient tempêter chez lui un beau jour en l’accusant de lui créer des ennuis avec ses activité révolutionnaires, il est surpris et reste quelque peu désarçonné par l’esprit de déduction de notre héroïne (il ne croyait pas être aussi transparent). 
Sous son déguisement de petite souris sans saveur qui vit chez ses grand-tantes, s’habille dans des tons sombres et porte d’épaisses lunettes, se cacherait une tout autre personne. Et au-delà du fait que Robert souhaite blanchir la réputation qu’il a entaché sans le vouloir, tout en continuant à lutter dans l’ombre pour la classe ouvrière, il est intriguée par Miss Pursling et son passé. Par le fait qu’en public, elle semble disparaitre alors qu’en privé, des éclairs lui sortent des yeux lorsqu’elle est contrariée…
Et j’aime bien quand un héros est intriguée par une jeune fille mystérieuse. On veut en savoir plus. Et ce que l’on veut surtout savoir, c’est comment nos héros vont gérer les multiples secrets dans lesquels ils sont impliqués. 
 
Ici, la gestion, c’est avec fracas qu’elle se fera. Les répliques fusent et mes éclats de rire ont fait hausser plus d’un sourcil. J’ai presque retrouvé les fous-rire que j’ai parfois avec Julia Quinn. Ce qui, sur une histoire aussi grave que celle-ci (il est quand même question de révolte ouvrière et d’arrestation arbitraire) est une grande réussite. Bien entendu, à force de croiser le fer verbalement, nos héros vont se découvrir (et plus si affinités…) et faire face ensemble aux conséquences de leurs actes passés (comment je ne vous dit rien et je vous appâte, je suis éblouie moi-même).
 
Le premier roman de la nouvelle série confirme que Courtney Milan maitrise son histoire à la perfection. Et en voyant apparaitre le mot fin, j’étais triste de voir partir mes héros.
 
J’ai soigné ma peine avec la dernière nouvelle sortie en date « A kiss for Midwinter », celle qui raconte l’histoire de Lydia Charingford, la meilleure amie de Miss Pursling, et d’un médecin qui a de la suite dans les idées…Fort heureusement, Courtney annonce la sortie du tome 2 de la série dans la première partie de l’année… Je vais retenir ma respiration jusque là.

 
Bonne lecture,
Tam-Tam
 

16 réflexions sur “The Duchess War

  1. j'ai déjà un Courtney Milan dans ma PAL donc je vais déjà commencer par le lire avant d'attaquer une autre série !

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  2. Tu me connais je lis ton article en diagonale pour ne pas me spoiler (dans le doute) mais tu m'as l'air bien exaltée par cette nouvelle série en tout cas! ;)

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  3. OUi, très bonne idée! Tu ne seras pas décue!! Je ne suis pour ma part jamais déçue des recommandations de Chi-Chi! ^^

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  4. Et à raison! C'est a croire qu'elle devient meilleure avec chaque série! Si tu savais comme j'ai ri!

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  5. Ca donne envie tout ça…comme d'habitude!

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  6. Et toussa comme d'habitude, tu vas le lire? ;-p

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  7. Je veux qu'on la traduise en français !!!!!!!

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  8. J'ai aimé Unveiled, j'ai eu plus de mal avec Unclaimed et j'ai carrément abandonné Unraveled en cours de route. Du coup je ne suis pas sûre de lire cette série, alors que j'ai adoré The Governess affair.

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  9. Mais moi aussi!! tellement!

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  10. Ah bon'est ce que tu n'avais pas aimé? Ca m'intrigue…

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  11. Pour Unraveled je ne suis jamais entrée dedans. Les personnages et les situations ne m'ont pas intéressée et c'est pour ça que j'ai fini par abandonner. Unclaimed est mieux mais j'ai trouvé l'ensemble sans grande envergure et assez basique malgré une certaine originalité dans les personnages.

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  12. Il faut vraiment que je lise Courtney Milan ! A chaque fois vos billets me font envie !

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