How to romance a rake

Il y a des matins pourris où se réveiller est un effort qui demande toute l’énergie dont nous sommes capables. Que ce soit parce que il n’y a plus de café/thé/chicorée dans le placard, ou parce que votre pull préféré porte le souvenir de la sauce bolognaise de la veille, ces matins sont horribles.

Fort heureusement, il n’y a pas de fatalité dans ces matins là. Car il suffit d’une chose pour vous amener le sourire aux lèvres et illuminer votre journée.

J’ai vécu un de ces matins fin juin. Je me suis réveillée, il pleuvait. J’ai tiré ma carcasse hors du confort de mon lit, et il n’y avait plus de céréales. Et laissez moi vous dire qu’une princesse en hypoglycémie ce n’est pas beau à voir. Ce n’est pas encore le stade Gremlins, mais on n’est pas loin.

Mais en revenant du supermarché local (le majordome était en vacances) avec ma boite de corn-flakes, j’ai ouvert ma boîte aux lettres… et j’y ai trouvé… un colis amazon !

Alors c’était peut-être le manque de sucres dans mon système, ou de la sénilité précoce, mais en observant ce paquet, j’ai pris conscience que je n’avais aucun souvenir d’un achat…

Prise d’une excitation soudaine, je suis rentrée précipitamment, j’ai presque jeté mes céréales dans la cuisine et me suis concentrée sur le colis.

J’ai trouvé à l’intérieur ‘’How to romance a rake’’, une romance régence de Manda Collins. Et le nom de ma bénéfactrice : Pirouette !

Ce qu’il faut savoir à propos de Pirouette, c’est qu’elle est très difficile en matière de romance historique, voire impossible à satisfaire. Si bien qu’elle reste souvent une lectrice fidèle des contemporains de tous poils, et nous laisse le soin de faire vivre la planète historique sans elle.

Alors recevoir une régence de sa part, c’était à la fois adorable et l’assurance d’une romance de qualité exceptionnelle.

Et je n’ai pas été déçue, voyez donc…

How to romance a rake est le second opus de la série des ‘’Ugly Ducklings’’ (les vilains petits canards, en français) qui raconte l’histoire de trois cousines. Notre opus du jour se concentre sur Juliet Shelby, de prime abord bien sous tous rapports, charmante, séduisante… mais affublée d’un boitement qui la rend invisible aux meilleurs partis du marché et la cible de moqueries de la part des pestes en tout genre qui peuplent les bals londoniens.

Et c’est dans un salon de musique, à l’occasion d’un de ces bals, que notre histoire commence.

Fatiguée par la foule, Juliet s’est réfugiée là en espérant sans doute pouvoir profiter de quelques instants de quiétude en compagnie de son instrument fétiche. 
C’était sans compter sur l’arrivée des deux pestes en chef de la saison.

Juliet a juste le temps de se cacher derrière un paravent avant d’assister à une conversation dont elle est le sujet… malheureusement. Nos deux pestes dissertent allègrement sur les différents défauts dont sont affublés notre héroïne et ses cousines. Et bien entendu, elles sont loin d’être délicates sur le sujet (opération hippopotame dans un magasin de porcelaine, ON!).

Juliet se demande combien de temps la torture va encore durer quand le Vicomte Alec Deveril, hôte de la soirée, fait son apparition dans la pièce et abrège la souffrance de notre jeune éclopée.

Mais alors que Juliet pensait s’en sortir sa dignité intacte, Alec l’invite à sortir de sa cachette, révélant ainsi sa connaissance totale de la situation…

Fort heureusement, notre héros est un homme bien, qui a passé sa vie à tenter de racheter la réputation catastrophique que sa famille avait par le passé dans la bonne société, et il réconforte Juliet comme il peut.

De cette rencontre nait une amitié… etc (sous entendre, il se marièrent et eurent plein de spendides enfants aux joues roses). Mais qu’importe la destination en romance, c’est le chemin emprunté qui importe. Et le chemin ici, c’est le paradis!

J’ai dévoré cette régence en moins de 24h. Entre l’histoire absolument délicieuse et les personnages sweet à souhait, je n’ai pas pu m’arrêter.

Juliet est criante de vérité avec ses insécurités, sa mère absolument horrible, qui veut la marier (de force) à un déplaisant lord, son père absent, trop occupé par sa carrière de diplomate, et le mystère entourant son infirmité.

Quant à Alec, il a beau être un rake, séduisant, charmeur et irrésistible, il a lui aussi beaucoup à faire avec son passé familial : une mère dépressive, un père sans aucun respect pour la gente féminine (qui quand elle dit non, veut dire oui…) ou pour le travail des autres (payer les artisans ? vraiment ?). Ce qui a laissé Alec avec un profond sens du devoir, et quelques problèmes de confiance…

C’est le grand pouvoir de ce livre, un mix d’humour, de personnages attachants et beaucoup de cohérence dans leur histoire.

Et ce moment de swoonage intense, je le dois à Pirouette… Un grand MERCI !!!
 

Je m’en vais à présent rattraper mon retard de lecture des livres de cette auteur.
 
 


Bonne lecture,
Tam-Tam

 

20 réflexions sur “How to romance a rake

  1. wouaouhhhh! Ça donne absolument envie de le lire et de lire TOUTE la série!

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  2. Ça a l'air vraiment chouette ! Je note. Je crois en effet me rappeler que Pirouette avait cité cette auteure comme à découvrir… :)

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  3. Il donne envie !!!!

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  4. ça a l'air chouette ! J'en ai plein dans ma PAL en ce moment, mais j'ose pas les sortir pour les lire au boulot… faut vraiment que je me fasse un truc pour recouvrir la couverture, parce que sinon c'est la honte assurée !

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  5. Oh la la! Est ce que ce livre est disponible en français?! Vague espour qui va surement être vite arrêter. EN tout cas, super chronique comme d'habitude. A bientôt Princesse.

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  6. :D je crois que c'était le but!

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  7. Et on sait toutes que si Pirouette recommande un historique… ;)

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  8. ^_^ je vais le lire cette semaine! (oui je me vante)

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  9. Avec T., quand on était hôtesses et qu'on passait bcp de temps a s’échanger des livres (avant l’ère des ebooks donc), on s'était fabriqué une collection de sur-couvertures avec juste un papier cartonné plié. Cela fonctionne parfaitement! :)

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  10. Hélas non, Manda Collins n'est pas une auteur traduite… :/

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  11. Hiiiiiii !!!!Je DOIS le lire !!! Et tous les autres de la série !Je ne connaissais pas Manda Collins…Merci !

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  12. Manda est un auteur tout nouvellement publié cette année, donc pas encore traduit, en effet. Ses livres sont pourtant déjà en audio, ce qui est un signe en soi, je trouve. Elle a un style très joli et léger avec un Anglais très recherché mais pas difficile à lire, je trouve. Les personnages sont assez modernes, des femmes qui revendiquent leur indépendance et des hommes qui les soutiennent. Je pense que c'est pour ça que j'arrive à les lire :D D'ailleurs le premier de sa nouvelle série est sorti le 31 juillet, Why Dukes Say I Do. J'ai hate de le lire…

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  13. je me retiens… histoire d'avoir des titres en réserves quand je n'ai "rien a lire"

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  14. Ca arrive tellement souvent qu'on peut y aller les yeux fermés!

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  15. n'est ce pas? Je pense craquer sur d'autres titres de l'auteur d'ici septembre

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  16. mais si on travailler toutes ensemble pour faire un lobby, qui sait… les éditeurs français pourraient entendre notre appel?

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  17. moi non, plus avant que pirouette ne m'en fasse le cadeau!comme c'est le tome 2, je vais voir si je passe directement a une série différente (pour laisser un peu de temps) ou si je craque sur le 1 et le 3 direct

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  18. J'ai vu… j'adore avoir des livres de retard chez une auteur! ca me laisse des histoire en stock héhé!

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  19. Pingback: Une PAL en souffrance | In need of prince charming

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