The Texan’s wager

texan wager

Lors de la réflexion sur les titres à chroniquer le temps de la saga, Chi-Chi et moi-même essayons d’être un maximum justes. Certes, nous allons lire des livres qui nous font plaisir, mais nous tachons d’être variées dans les genres, les styles et les auteurs. Ne serait-ce que parce que l’argumentaire sur la thématique n’en est que renforcé, mais aussi parce que nous pensons à vous!

En nous éloignant ainsi des sentiers battus de nos habitudes, nous tombons parfois sur de très bonnes surprises (ou très mauvaises). Et le livre du jour est une vraiment très très bonne surprise! J’ajouterais que sa lecture a été bouclée en 24h, ce qui, compte tenu du rythme imposé par sa majesté l’empereur âgé de 7 mois, vous laisse imaginer que j’en étais au stade où je donnais à manger, je suspendais le linge et je berçais avec le livre à la main tant je voulais le lire.

Notre histoire s’ouvre sur la présentation de Bailee Moore. Rejetée par son père car elle aurait supposément tué le fils du patron (je vous laisse imaginer pourquoi la demoiselle s’est soudainement senti obligée de frapper l’énergumène avec un objet contondant), la voilà de nouveau inculpée de meurtre dans le grand ouest parce qu’une fois encore, un homme a voulu profiter d’elle et de ses deux amies (j’ai bien envie de faire un trait d’humour pourri sur « everything is bigger in texas », mais je n’ose pas, alors je m’en remets à votre imagination).

Voilà donc nos trois amies en prison avec une alternative à la potence: participer à une « wife lottery » (littéralement une vente aux enchères de leur personne) afin que leur « mari » paye l’amende qui pourra les sauver. Trois petits coups de marteau plus tard, Bailee s’en va avec Carter, rancher aux tendances d’ermite qui habite dans les parages.

Et quand je parle de tendance ermite, comprendre introverti à mort, qui parle peu voir pas (c’est à dire 3 mots environ, quand il n’y a aucune autre alternative). Mais notre ami Carter est un personnage dense et complexe qui souffre d’un trauma d’enfance, et clairement est encore sous le coup d’un bon PTSD. Il n’y a qu’à voir son besoin psychotique de « sécurité ». Si bien que dans ce livre, si la virginité n’est pas déclaré « publiquement », elle est un peu l’éléphant rose qui porte un stetson et manie le revolver; autant dire, absolument inratable et inévitable!

Mais heureusement, notre ermite a décidé de se marier! Et vous le savez, les mariages arrangés, dans ces murs, on adore. Surtout lorsque comme ici ils sont bien faits.

Car pour pallier au taciturne de Carter et à la méfiance de Bailee, l’auteur nous transforme en témoins de leurs monologues intérieurs et on assiste à un rapprochement aussi naturel que couinant! Cerise sur le gâteau, une intrigue (ayant à un rapport avec le vilain du début, le deuxième) vient se greffer au tout et pimente le livre en ajoutant un sentiment d’urgence… C’est encore meilleur!

Ça se voit que j’ai aimé hein? J’ai même tant adoré que je me suis jetée sur la suite (je suis en pleine lecture du dernier), replongeant avec délices dans cette atmosphère qui n’est pas sans me rappeler « Chercheuse d’or » (ou mes premiers émois de romance). Les héros sont cohérents et l’histoire monte en intensité…

Seul bémol (il en faut un) malgré des scènes de baisers de plus en plus « wouah mon éventail » (Chi-Chi, c’est Australia, en version écrite), il faut vraiment attendre la fin pour qu’ils « concluent »…. Mais je ne suis pas de nature patiente, que voulez-vous!

Bonne lecture,
Tam-Tam

15 réflexions sur “The Texan’s wager

    • C’est une série, avec l’histoire de deux amies qui sont elles aussi passées par la « wife lottery » pour échapper à la sentence!

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  1. Ben voilà, celui-là serait parfait pour me plonger dans la lecture en VO : le temps qu’ils concluent, j’aurais le temps d’assimiler tranquillement le vocabulaire amoureux (j’ai déjà tenté de lire une scène d’amour en VO : devoir traduire tous les 3 mots, ça casse complètement côté érotique de la chose…!!!!). En plus, je n’ai pas encore lu de romance avec un cow-boy (ben oui, en général, les cow-boys, ça ne se lave pas tous les jours, donc forcément, moi, ça me tente moins. Idem pour les Vikings. Les Highlanders, eux, c’est pas pareil : ils n’ont pas peur de se baigner dans les eux glacées des loch – avec ou sans kilt, c’est-comme-on-veut-on-choise! – donc ils sont tout propres, y’a plus qu’à les réchauffer avant la prochaine attaque du clan ennemi!!!)

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    • rhhhaaa…. maintenant je revasse a des histoires de kilt… pffff… je suis si prévisible hihi!

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  2. Zètes pas des princesses, zètes des sorcières!!! Nuit écourtée et j’ai pas pu finir le bouquin, j’enrage :D Il est vraiment bien, un ton différent, sans paillettes mais rudement efficace! J’aime cette sobriété. Vivement ce soir que je ne me couche pas :D

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  3. C’est une histoire déjà maintes et maintes fois utilisées dans la romance… mais avec ton article, je me laisserais bien tenter :p

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  4. Je l’ai commencé et j’ai commis l’erreur fatale de le mettre sur l’ipad plutot que le téléphone – du coup je l’ai abandonné juste après la vente, sur le chemin du ranch. Il FAUT que je le reprenne!

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  5. Pingback: Wife lottery, tome 2 et 3 | In need of prince charming

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