Animal Magnetism


(Réédition du 25/04/2011)
Le miracle pascal a eu lieu. J’ai réussi à finir un livre ce weekend.

Par contre, je dois faire face à un dilemme intérieur… Comment vais-je trouver un lien avec Pâques ? Gros challenge en perspective…

Oui, parce que Animal Magnetism de Jill Shalvis nous affiche un synopsis qui ne laisse pas sous-entendre de lien avec la livraison des cloches ou le passage du lapin de Pâques…

De passage dans la petite ville de Sunshine, Idaho, Brady Millet est en visite chez Adam et Dell, vétérinaires au grand cœur, et « frères de cœur » de cet appétissant  futur ex-militaire.

Comment vous décrire Brady… Voyons, il est superbement bâti. Un monstre de masculinité et de virilité – c’est un militaire qui inspire le respect… bla, bla, bla… Le héros transpire de testostérone. Il a un passé sombre peuplé de familles d’accueil, d’enfance volée et de racines transportables. Bilan, ce cher monsieur à la phobie de l’engagement.

J’ouvre une parenthèse, la phobie de l’engagement, pour une personne qui s’est « engagée » dans l’armée, je trouve ça délicieusement ironique. Refermons la parenthèse et revenons-en à Brady et à son physique de protecteur. Adam et Dell l’on fait venir par un procédé que les membres de famille nombreuse connaissent bien, la « culpabilité ». C’est étonnant comme ce sentiment peut bouger des montagnes lorsqu’il est utilisé avec talent.

Nous avons donc Brady… Et pour lui faire face, nous avons Lilah Young, propriétaire du refuge pour animaux local mais qui lutte un peu pour joindre les deux bouts. Car entre une propriété dont elle a hérité et qui est un gouffre financier, le refuge qui ne rapporte pas autant qu’il ne coûte, et ses cours du soir, la jeune Lilah est en flux tendu sur bien des plans. La plomberie laisse à désirer, la toiture est dangereusement vieillissante… Bref, l’héroïne se classe dans la catégorie « je suis une pette chose qui se débrouille comme une grande et qui se bat contre une mauvaise fortune congénitale. Je suis indépendante, je n’accepte pas la pitié des autres, mais j’inspire chez le mâle alpha des pulsions protectrices ».

Ajoutons au passage que la jeune Lilah est jolie comme un cœur et qu’elle est d’une sensualité affolante.

A ce stade de mon article, vous vous dîtes… C’est quoi ce livre pourri ? Je viens de découvrir le héros et j’ai envie de le secouer, et l’héroïne me donne des envies de meurtre…

Et bien, c’est un livre qui travaille les détails.

L’histoire est assez binaire. Brady rencontre Lilah. Lilah pose son regard sur Brady. Les hormones font pratiquement le reste.

Lilah est indépendante, elle veut un truc sans attaches. Brady est un phobique, cela lui convient parfaitement.

Lilah et Brady ensemble, c’est une machine à scènes coquines.

Et là où le bât blesse, et où ironiquement, j’ai trouvé ma source principale de fou-rires, c’est dans les détails des-dites scènes!

En avant-première pour vous aujourd’hui, un florilège :

–       Brady ne porte pas de sous-vêtements. Il va dans la vie « commando ». J’aime ce sens de la classe innée chez ce type. Et j’aime cette capacité qu’ont certains auteur à nous faire croire que c’est sexy… Perso, je trouve ça vraiment bof. Et en l’occurrence ici, cela arrive un peu comme un cheveux sur la soupe.

–       Lilah est tout le temps « érotiquement chargée ». Elle a autant d’hormones qu’une classe d’adolescents boutonneux qui découvrent les joie du corps… Autant dire, pour quelqu’un qui a 3 jobs dans la vraie vie, mission impossible.

–       Brady a autant de volonté et de résistance qu’un diabétique dans une pâtisserie. Non, non, je dois résister… Non, non, elle est trop irrésistible… Non, non, je ne peux que succomber… Non, non, ce n’est pas de ma faute… Mais. Bien. Sûr !

–       Lilah a un corps de bombasse. Je la hais la bougresse ! En plus elle se nourrit de Twinkies, qui doivent être la sucrerie la plus calorique qu’il ne m’ait jamais été donné de voir. Et ce corps, il va sans dire qu’elle sait l’utiliser…

Livre assez creux je dois dire. Mais que j’ai réussi à finir… Sans doute parce qu’au-delà des nombreux détails qui tuent, les scènes sexy qui peuplent le livre sont assez bien écrites et qu’entre deux chocolats, elles se lisent sans modération.

Petite déception, je n’ai pas trouvé de lien avec Pâques, car bien que peuplé de chats, chiens et autres petites bêtes poilues et mignonnes à souhait, il n’y avait dans cette histoire, ni lapin, ni cloches…

Bonne lecture,

Tam-Tam

5 réflexions sur “Animal Magnetism

  1. Rien que devant la couv’ j’ai envie de glousser tellement c’est cliché ^^

    Bon sinon merci pour le fou rire mais je vais m’en tenir à sa série de Lucky Harbor (si on a la suite un jour …)

    Répondre

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