Passé/Présent ep.3 : Judith McNaught

Réédition de la première saga de l’été: 12/09/2011

Judith McNaught à l’honneur aujourd’hui après une série qui vous aura tenu en haleine pratiquement un mois. Un mois pour étudier avec sérieux ces auteurs qui naviguent entre le passé et le présent, ces auteurs qui savent aussi bien manier le corset et les jupons, que les téléphones portables et les voitures à gros cylindres.Mais à l’origine de cette étude, il y avait une auteur, et un livre dans lequel je m’étais plongée alors que les derniers jours de l’été sonnaient. Judith McNaugh et son « Until You ». C’est étrange parfois comme certains livres semblent avoir été placés sur votre chemin. « Until You » fut de ceux-là, déniché lors dufameux voyage diplomatique qui vous aura permis de passer un mois entier en présence de nos guest-stars.

Mais revenons à « Until You ». Romance historique écrite par une auteur découverte dans le contemporain, ce dernier raconte l’histoire de Sheridan Bromleigh et de Stephen David Elliott Westmoreland Comte de Langford (à vos souhaits !).

L’honnêteté me pousse à vous révéler un fait des plus critiques : j’ai lu ce roman dans sa version française il y a une dizaine d’années (à l’époque où j’ai découvert l’auteur), mais ma mémoire étant des plus faillibles, j’ai complètement oublié le-dit roman, jusqu’à la relecture de celui-ci, quand, arrivée à la page 57, j’ai eu une vague impression de déjà-vu. Mon incapacité à retenir les noms sera ma perte, c’est dit!Vous me direz, ceci en dit peut-être long sur le roman en question, mais pas du tout !

L’histoire entre Stephen et Sheridan est plutôt bien menée. La jeune fille a été élevée aux États-Unis, de manière peu conventionnelle, suite au décès de sa mère. Elle sait monter un cheval comme une écuyère de cirque, enfile un pantalon comme d’autres enfilent des corsets et possède un répertoire d’injures qui ferait honneur au capitaine Haddock.Fort heureusement, elle sait aussi être un portrait de convenance, grâce aux enseignements de sa tante. Tout irait pour le mieux si, à son arrivée en Grande Bretagne, notre héroïne ne perdait pas la mémoire…

Coup de chance pour elle, et pour notre histoire, ce malencontreux accident survient alors que notre héros Stephen Du nom à Ralonge se trouve à ses côtés. Un petit coup de pouce du destin, ou une chute de cargaison (tout dépend du point de vue), mais voilà donc nos héros en présence l’un de l’autre.

Alors que Sheridan tente de retrouver les bribes de son passé, elle découvre Stephen. Ce dernier est un héros historique comme on les aime : beau, charmant, noble mais enclin aux propositions indécentes, arrogant et réticent à admettre ses erreurs. Bref, un héros un peu « rake » sur les bords.

J’ai fait l’erreur de m’attendre à une histoire d’amnésie assez « traditionnelle » et finalement quelque peu sans saveur : héros rencontre héroïne, héroïne perd mémoire, couple tombe follement amoureux, héroïne retrouve mémoire, héroïne n’est pas de son rang, héros fait proposition indécente, etc…

Mais je suis heureuse de vous annoncer que Judith, dans son infinie sagesse, a su trouver les éléments nécessaires pour perturber ce schéma éculé. Elle a su créer une folle équipe de personnages secondaires et de situations parallèles qui donne de la profondeur à ce roman, pour le rendre très bon.

Si bon, que je ne m’explique pas vraiment cette amnésie partielle de ma part, car si j’avais complètement oublié « Garçon Manqué » (titre français), je garde un très beau souvenir de « Séduction » (Remember When)… Peut être ai-je été frappée du même mal que l’héroïne ?

Mais penchons nous donc sur ce fameux contemporain : « Séduction ». Diana Foster, Cole Harrison et son ambiance texane. Il me suffît de voir la couverture pour me remémorer certaines scènes empruntes de sensualité, de chaleur, et de haute société sudiste.

Cole Harrison est un businessman accompli. Bien des années ont passées depuis le temps où il travaillait dans les écuries Foster pour payer ces études. C’est dans ces mêmes écuries que Diana Foster est tombée amoureuse de lui. Bien des années plus tard, les voilà de nouveaux réunis.
A l’époque la jeune fille était une riche héritière, mais un revers du destin l’a forcée à travailler dur pour sauver sa famille de la ruine. Aujourd’hui, elle aussi est à la tête d’une entreprise florissante. Deux travailleurs hors du commun, à la volonté de fer qui décident de s’unir. Non, ce ne sera pas un mariage sous le signe de l’amour, mais chacun à quelque chose à tirer de cette situation : Cole donne satisfaction à son grand-père qui lui a posé un ultimatum « tu te maries, ou c’est la ruine », et Diana sauve son image du scandale (lequel, je vous laisse découvrir).Encore un scénario cousu de fil blanc ? Que nenni ! Judith a plus d’un tour dans son sac, et sa plume m’a enchanté encore une fois de rebondissements imprévus, de personnages plus subtils que les apparences ne le laissent entendre… Un réel plaisir de lecture !

Comment les départager alors? Pour les besoins de cette chronique, j’ai été farfouiller dans la vie de l’auteur, pour savoir si elle était comme AQ/JAK, et que ce va-et-vient entre historiques et contemporains était une habitude ou si, comme Lisa Kleypas, elle ne s’était tournée vers le contemporain que récemment…

Et bien figurez vous qu’elle a commencé par l’historique, mais voyant que de plus en plus d’auteurs débarquaient sur ce même marché, elle s’est réinventée auteur de contemporain et n’a plus vraiment changé depuis.

Si une partie de moi se dit que c’est peut-être dommage, je préfère qu’elle se concentre sur un genre et qu’elle y excelle, une déception est si dure à gérer !

Je referme à présent cette série Passé/Présent, je n’écarte pas l’idée d’y revenir un jour… Mais en attendant, vous avez de la lecture devant vous !

Tam-Tam

NB: Sur la photo vous pouvez apercevoir « Once and Always », autre roman historique de Judith McNaught, il est désormais dans ma PAC (Pile à Chroniquer), mais si vous voulez prendre de l’avance, c’est un bon cru de l’auteur!

2 réflexions sur “Passé/Présent ep.3 : Judith McNaught

  1. Il me semble avoir lu les deux, mais ça fait un bail… et je n’ai aucun souvenir ! Les ai-je gardés ? Il faudra que je fasse des fouilles…
    Bonne fin de semaine

    Répondre

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