Maintenant et toujours

Lundi est une fois de plus de retour. C’est un jour un peu ingrat le lundi. Pour pratiquement tout le monde il sonne le glas du weekend, il annonce le début d’une nouvelle semaine avec ses interminables journées de labeur…
Mais, alors que vous vous lamentez d’avoir de nouveau toute une semaine à attendre avant de pouvoir vous prélasser sous la couette, alors que la morsure de froid vous rappelle que sous ladite couverture, il faisait si bon; une nouvelle chronique vient ensoleiller votre matinée.
Une chronique le lundi, c’est un peu comme un bon chocolat chaud le dimanche en rentrant d’une longue balade, c’est un café bien chaud le matin au réveil, c’est la cuillère en bois couverte de chocolat, c’est un happy-end avant d’aller se coucher…
Et ce lundi, j’ai une envie démesurée de vous ensoleiller la matinée (oui, en plus des fleurs sous lesquelles je vais bientôt être ensevelie, et vous avec)!
Le rayon de soleil passera par un vieux livre, sur une échelle toute relative hein, parce que le livre ne date quand même pas de l’invention de l’imprimerie, mais juste de la fin des années 80.
Un vieux livre donc, d’une auteur qui n’a plus vraiment à faire ses preuves et que l’on avait déjà rencontré lors de ma dissertation « passé, présent, telle est la question » : Judith McNaught et son « Once and Always » (L’amant de l’ombre pour la traduction française) (parce que le dernier rayon de soleil litteraire que j’ai lu a déjà été chroniqué – Kristan Higgins, c’est le mal pour les gens qui ont un planning serré !).
Mais je m’égare. « Once and Always donc ». Victoria vs. Jason. La spontanéité vs. la noblesse.
Notre histoire s’ouvre sur Victoria et sa douce sœur peu de temps après la perte de leur cher papa. Elles sont ce que l’on appelle dans le jargon de jeunes orphelines en proie à un revers de fortune ! En pratique, elles ont zéro famille en Amérique et se voient dans l’obligation de rentrer « au pays ».
Grand-maman a accepté de recevoir la benjamine, quand à la plus grande, c’est le Duc d’Atherton qui a accepté de s’y coller.
Un petit voyage en bateau plus tard, les voilà en perfide Albion, séparées…
Durant cet opus, c’est Victoria que nous allons suivre. Victoria est à l’image de sa ravissante mère, qui à son époque, avant de s’enfuir avec un docteur aux Etats Unis, était la « belle de la saison ». Notre héroine ne comprend pas vraiment l’intérêt pour toutes ces règles d’étiquette, toutes ces interdictions… Et pour tout vous dire, je serais un peu encline à être carrément d’accord avec la ravissante Victoria, Tory pour les intimes.
De son côté le Duc, ou « oncle Charles » est ravi de l’arrivée de la jeune fille puisqu’il s’est mis en tête de la marier avec Jason, son neveu.
Je vous rassure, cette dernière déclaration n’est pas un spoiler, puisque oncle Charles, comme tous les méchants de James Bond, dévoile la totalité de son plan au-dit Jason qui n’est absolument pas d’accord.

Que voulez vous, Jason a un passif lourd coté mariage. Et là, je ne vous en dévoilerait pas plus, mais disons simplement que Jason et Victoria, c’est un scénario qui n’aurait jamais pu arriver sans tous les personnages secondaires que l’auteur nous présente. « Once and Always » est l’une de ces histoires d’amour où vraiment, on voyait les deux ensemble dès le début, alors que eux… pas du tout ! Tory a un prétendant de l’autre côté de l’Amérique, Jason un passé torturé et une considération pour la gente féminine plus que restreinte (c’est un goujat, sachez-le).

Mais Victoria et Jason, c’est quand même une histoire super sweet, un petit rayon de soleil en ce début d’hiver, et un classique.
Bon par contre, la traduction française du titre m’échappe toujours… Je préfère ma version, non?
Bonne lecture,
Tam-Tam

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