Because of Miss Bridgerton

Ce qu’il faut savoir avant de lire cette chronique, c’est que le nouveau livre de Julia Quinn est au centre de nos conversations depuis plus de 2 mois. C’est bien simple, depuis le lancement des #8WeeksOfBridgertons, il ne se passe pas un jour sans que d’une manière ou d’une autre, JQ, ses Bridgerton ou même ses autres livres ne fassent une apparition éclair dans nos conversations. Et par « Nos », comprendre, au sein des conversations de toutes les grandes addictes de la romance, historique ou non. Je crois même que le prince pas si charmant pourrait répondre à certains quizz, et il est bien évident que l’initiation de l’héritier a commencé par le biais des audiobooks que j’écoute en voiture (même si la collection complète Bridgerton ne semble pas encore être disponible à la vente).

J’avoue, je n’ai pas vraiment participé à l’engouement des #8WeeksOfBridgertons, sinon par le biais de mises à jour de la page Facebook de Julia Quinn. Ce qui m’a amené à quand même m’intéresser au nouvel opus. Donc, quand même un peu, oui ? OK, confession intime : j’avais peiné à finir les deux premiers livres de son quatuor Smythe-Smith, et à l’heure de la lecture de Miss Bridgerton, j’avais même fait l’impasse sur le reste du quatuor. Trop de déception, trop d’ennui… 
Et après avoir passé toutes ces semaines en compagnie des Bridgerton, quel délice de découvrir enfin l’histoire de Billie et George. 

(Dites bonjour à Cat, venue me prêter main forte pour cette chronique à 4 mains!!) (et comme je suis en vadrouille, impossible d’avoir les options complètes de mise en page, donc italique, c’est Cat, le reste, môaaaa)

Dès les premières pages, j’ai tout de suite senti ce petit frisson d’anticipation qui m’avait tant fait défaut depuis Ten Things I Love About You. Et alors quoi, si on est ici à l’ère des perruques poudrées et du brocard doré ? 

Notre histoire se passe un peu avant l’ère de la tribu. Du temps où Edmund était encore un ado et où Billie Bridgerton n’était pas mariée. Bon, elle se marierait sans doute un jour avec Edward ou Andrew Rockesby, les enfants des voisins et compagnons de jeu depuis l’enfance, mais pas George.

Deuxième confession, j’avais un peu zappé le fait qu’il s’agissait des aïeux (trop méchant ?) Bridgerton, donc ça m’a pris un petit temps avant que la lumière ne se fasse. 

Non, George est la croix de son existence, toujours le sourcil froncé et désapprobateur, toujours critique, jamais fun et affectueux…

Toujours gentleman, toujours là quand on en a besoin… dès la première scène du point de vue de George, j’ai commencé à fondre. Que voulez-vous, j’ai un faible pour les intellos sérieux aux sentiments profonds et à l’humour subtil !
A moins que…
Le feu sous la glace ! 

JQ nous signe une très très belle histoire entre deux personnages qui ne sont pas des héros aux passés sombre et mystérieux, qui ne sont pas des enfants batards vendus et fouettés pendant 3 hivers consécutifs avant de faire pour les colonies, qui ne sont que George, héritier du titre et conscient de sa responsabilité et de poids que cela représente, qui ne sont que Billie, fille aînée encore célibataire, un tantinet excentrique sur les bords, mais profondément gentille et aimante.

J’ai beaucoup aimé le fait que malgré son comportement garçon manqué et son indépendance, Billie est très bien placée dans son contexte historique. Elle a parfaitement conscience de ce qu’elle doit à sa famille, des privilèges de son rang, et elle aussi prend ses responsabilités au sérieux (il y a quelques scènes très poignantes entre elle et sa mère qui illustrent bien cette facette). Trop souvent le côté historique de la romance ne sert que de décor de pacotille à des héroïnes qui font fi de toutes conventions et comme par magie tout se résout sans qu’elles ne doivent faire face aux conséquences de leurs actions. Et George… sûr de lui, mais pas arrogant. Conscient de ses lourdes responsabilités mais dénué d’amertume. Aux premiers abords sérieux mais cachant un humour subtil et jubilatoire. Gentleman in the streets, rake in the sheets ! Je craque !

Une histoire où les héros couleraient presque de source.

J’ai parfois du mal avec les trames où les héros ont grandi ensemble comme frère et sœur. Mais là, c’était très bien amené. Ils se connaissent bien sans vraiment se considérer comme frangins (beurk !), au contraire des frères de George. Même s’ils sont très différents en surface, il est très vite évident qu’ils ont des valeurs communes et un sens des responsabilités très similaire, ce qui rend la partie « ever after » de leur « happily ever after » très plausible.

Un JQ qui a su faire naître chez mes comparses des lectures communes des réactions dithyrambiques proches de l’envolée de poney arc-en-ciel accompagné du cantique des angelots.

Chez moi, plus une aura rose, un cocon de tendresse… comme un air de douce nostalgie.


 
Mais un JQ qui selon moi est très bon, mais pas de l’excellence de mes chouchous chez les Bridgertons ou encore de mon derniers coup de cœur de l’auteur en date 10 things I love about you (qui commence à dater…)

Pour tout avouer, je pense que mon engouement a été en grande partie influencé par ma déception suite à la série Smythe-Smith. Franchement j’avais presque fait une croix sur Julia Quinn. Quand j’ai commencé l’histoire de Billie, j’ai enfin retrouvé cette étincelle qui a fait de JQ une de mes auteures phares. 

Pourquoi? Sans doute parce que c’est trop normal que ça en deviendrait presque suspect. J’aime avoir un peu de suspense, et j’ai senti venir les choses sur ce dernier tiers. Et j’ai déjà vu plus d’alchimie chez des héros.

Après la combinaison d’ennui et d’humour over the top/qui tombe à plat des Smythe-Smith (ce que j’en ai lu), avoir une belle histoire toute en douceur, à l’humour équilibré (Mallet of Death !) avec des héros attachants, tout ça de la plume d’une Julia Quinn en pleine forme, je n’ai vraiment pas tiqué sur le côté prévisible du roman. 

Mais je me veux l’avocate du diable, comme vous pouvez le voir, car Cat ici est une inconditionnelle de ce premier opus.

Je recommande sans réserve !

Alors il ne nous reste plus qu’à vous inviter à découvrir ce livre pour savoir si vous êtes enthousiastes, très enthousiastes, fan, uber-fan, poney-paillettes-chantilly-arc-en-ciel-en amour de ce livre.

L’éventail de possibilité s’offre à vous!

Bonne lecture, T. & Cat

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