Wanted – Audiobooks

Mes chers sujets,

Aujourd’hui est un jour grave. Aujourd’hui est un jour de deuil. Je n’ai plus le temps de lire… Et par lire, comprendre « prendre ma liseuse et lire avec mes yeux ». Alors oui, je vous ai déjà fait le coup du « j’ai pas le temps, du coup j’ai demandé de l’aide ». Le problème étant que le temps que je n’avais pas en mai, je ne l’ai toujours pas… et le prévisionnel est mauvais (en terme de temps libre pour lire).

Du coup, je me suis tournée à nouveau vers mon « plan B », c’est à dire les audiobooks. So far, je suis en mode relecture, mon cerveau étant cuit lorsque vient le temps de se glisser au lit. Du coup, petite booklist aujourd’hui sur mes relecture et reflexion intense sur les « lecteurs » des-dits audiobooks:

White lies de Jayne Ann Krentz: l’alternance des deux voix fonctionne super bien. L’homme a la voix un soupçon velouté, un soupçon en mode « je suis un alpha, beware », un soupcon chocolatée, mais sans le petit truc qui me fait fondre (comme celle de Richard Armitage ou celle de Tom Hiddleston), la femme a une voix modulable (elle fait bien les voix différentes, c’est agréable à l’écoute), sans aigus fatiguant (vous savez, le genre de voix qui peut faire éclater les vitres!). Et globalement, ça aide beaucoup à rendre le livre super chouette à écouter.

10 things I love about you de Julia Quinn: J’adore ce livre, je n’aime pas beaucoup l’audiobook. La lectrice a une voix trop guidée, trop snob dans certaines inflexions… et puis son rendu des voix d’hommes… comment vous dire, c’est pas swoonant pour deux sous. C’est dommage parce que par moment, on sent que la lectrice a du talent (dans la narration notament), mais elle a dû avoir des consignes d’execution, et chez moi, ça marche pas…

-Mackensie’s pleasure de Linda Howard: parce que je sais que cette série est lu par un homme à la voix grave, et que je suis une gourgandine et les voix graves me font vibrer. D’ailleurs je m’étonne de ne pas vous avoir parler plus en détails de cette série un chouilla vintage, mais qui se laisse lire sans mal (pour peu qu’on ait des envies de male alpha howardien dans toute sa slendeur)

-Wicked widow d’Amanda Quick, un vieux AQ qui date de sa série sur la société Vanza… toute ma jeunesse (oui, laissez moi dans mon moment émotion) (première édition en 2000, en fait je suis jeeeeeeuuuunnnne). Bref, un début de Vintage qui me laisse un gout ambivalent. J’ai aimé, mais je ne suis pas emballée par la lectrice…

Malheureusement, les relectures ne durent qu’un temps, et j’ai des envies de nouveauté. J’en suis au stade ou j’hésite à acheter l’audiobook du dernier MacLean (alors que le livre m’attend dans ma liseuse… mais je ne suis pas sure de la voix… ahhhhh choix corneliennnnn…. C’est qu’à mesure que passe les audiobooks, je réalise à quel point mon appréciation du travail de l’auteur sera grandement affecté par la performance auditive, et je procrastine, je procrastine…

Bref, si vous avez des recommandations, je suis preneuse!

Bonne semaine,

T

Up and Down de Décembre

sapin-Xmas-origami

Parce que la professionnelle des booklists c’était Chi-Chi, que je n’ai lu que 2 novellas et qu’une booklist avec 2 livres, c’est un peu juste… J’ai décidé de faire un Up and Down, parce que la vie n’est pas la boite de chocolat que Forest veut nous vendre.

Ce sont les montagnes russes. Si vous avez de la chance, vous êtes bien attachés, et vous profitez du voyage, et parfois vous avez la sensation d’être en chute libre et qu’il faut regarder en haut et se concentrer sur les petites choses pour garder l’optimisme…

UP – Mon arbre de Noël en origami qui a trop la classe. Et oui, je me la ramène, mais je le trouve trop beau et j’assume complètement mon obsession du papier plié!

DOWN – L’humidité ambiante qui n’est même pas synonyme de neige. Du coup il fait froid, humide et brumeux. Alors comme Noël approche, je proteste parce que je veux de la neige… ou un soleil radieux… Voir en fait les deux combinés!

UP – Ninja at first sight de Penny Reid. Novella lu en début de mois qui raconte l’histoire de Fiona dans la série « Knitting in the city » et qui marque l’introduction du roman à suivre dans les prochains mois. C’est cute, c’est doux, c’est sweet et efficace. On couine et fantasme à mort sur Greg, et on rêve d’être une ancienne gymnaste avec un gout prononcé pour le sarcasme.

UP – J’ai quasi fini mes cadeaux de Noël. THE accomplissement de ce mois ci.

DOWN – Mon bébé a eu 2 ans. Laissez moi encaisser et qu’on me resserve du Champomy (l’arnaque total les goûter d’anniversaire de ce côté là!).

UP – Mon bébé a eu 2 ans. C’est le plus intelligent, le plus beau et il va conquérir le monde. Voilà.

UP – C’est moi qui reçoit à Noël et j’ai mon menu de fait, j’ai des idées pour la décoration (une histoire de papier plié), et j’ai préparé à Little B. une booklist de ouf à lire pendant ses vacances.

UP – J’ai une LC de prévue autour du premier tome de la nouvelle série historique de Courtney Milan. J’ai même fait un jeu de mot tellement pourri que j’en suis méga fière – Because Courtney is « Worth » it.

DOWN – All Fired Up de Vivian Arend et Elle Kennedy. Dear God ce que je me suis ennuyée. C’est là première fois que je trouve qu’une collaboration penalise le roman. On sent que c’est entrecoupé, ce n’est pas fluide, les personnage sont creux… Bref… Total Fail! Bilan, j’ai rien à liiiire!!!

UP – C’est la saison où manger des chocolats à toute heure de la journée est parfaitement acceptable. Je suis en joie, mon taux de magnésium se porte à merveille.

DOWN – C’est la saison où manger des chocolats à tout heure de la journée est parfaitement accceptable. Mes vêtements ont rétréci…

UP – Je viens de me finir le visionnage des 6 premières saisons de Parks and Recreation, je Love. Je veux plus de moustache Swansonienne dans ma vie, je veux du sarcasme Aprilien et de la bonne humeur Chrissienne… Et il me tarde de pouvoir regarder la saison 7!

DOWN – 2015 se finit, ça va être la fameuse heure des bilans, et je sens que cette année les bilans ne vont pas être que rose, paillettes et envolée de licornes…

UP – 2015 se finit, et j’ai prévu un méga voyage diplomatique dans mes contrées natales de l’est avec toute la famille Tam-Tam. Il me tarde.

Et vous, les montagnes russes sont comment ces temps ci?

Tam-Tam

Des Wallfowers oubliables

Oui, ça arrivent.

N’en déplaisent aux auteurs qui aiment à nous régaler des histoires de vilain petits canards des salles de bal, les wallflowers d’aujourd’hui sont clairement oubliables.

D’abord il y a eu « Diary of an accidental wallflower » par Jennifer McQuinston qui raconte l’histoire de Clare Westmore et de Dr. Daniel Merial.
Elle est jeune et populaire, quand soudainement, une cheville cassée la cantonne au fauteuil et l’éloigne du cercle de lumière des belles du bal. Alors que ses amies répandent des bêtises à son sujet pour favoriser leur avancement dans l’entreprise hyper concurrentielle que l’on appelle mariage, elle ronge son frein et reste stoïque (ou butée bornée) devant l’argumentaire de son médecin, le charmant Docteur Daniel Merial, qui ne voit pas bien l’intérêt de se faire passer pour une demeurée écervelée pour se marier.
Mais la demoiselle le snobe, qu’y connait-il lui, au grand monde? Parce que dans sa hiérarchie, Medecin, ce n’est guère mieux que valet de ferme.
As you wish ma chère, mais tu ne sais pas à côté de quoi tu passes. Daniel, c’est le médecin qui vendra sa chemise pour la donner à cette mère de famille nombreuse qui est tombée palace et qui n’a pas réussi a retrouver du travail.

Vous croyez que j’exagère. Que nenni. C’est bien ça le problème de ce livre. Les deux protagonistes ne vont pas ensemble. Et dans leurs extrêmes, ils sont l’un comme l’autre à frapper. Non mais elle, avec ses airs de madame je sais tout, il faut que je me marie à un duke et toi mets ton manteau dans la boue que je le piétine…

Et lui, qui fait des génuflexion et se laisse marcher dessus par ses patients en mode « je me dévoue pour la science, j’ai prêté serment, vous pouvez pas comprendre ». Et là, soudainement, miss caprice arrive et il devient Dr. mou du genoux… pff… décevant.

Ensuite, il y a eu « The Earl defiant’s wallflower » de Erica Ridley, qui s’ouvre au retour d’Olivier York, nouveau Earl de Carlisle. Le nouveau Earl a un problème. Il n’a plus de sous. Mais genre, la dèche intégrale, a faillite, la banqueroute, tout.
Une seule solution, il faut qu’il se trouve un porte monnaie vivant, une riche héritière qui viendra réalimenter la compta. Sauf que mère nature était de mèche avec sa copine destinée et qu’elles ont décidé que « Simple » n’était pas le chemin à prendre. A la place, Olivier se retrouve captivé par Grace Halton, une débutante sans le sou.

Grace de son côté a son lot de problèmes à gérer. Elle a laissé sa mère malade aux Etats-Unis (où elle a grandi) et se retrouve à la garde de ses grands-parents qui 1) n’ont pas pardonné à sa mère d’être partie et 2) la méprise fort vigoureusement.

Une équation qui faisait bien envie. Et qui fut somme toute agréable à lire, si cela n’avait été pour la fin précipité à coup de « on va résoudre toutes les problématiques sur 2 chapitres, et personne ne s’en rendra compte ». Erreur! Je m’en rend compte, oui. Je suis princesse moi madame, et on ne me la fait pas!

Enfin… Le nouveau historique de Lisa Kleypas est sorti il y a quelques jours, souhaitons qu’à l’heure où vous me lisez, je sois en train de couiner allègrement!

Bonne semaine,
Tam-Tam

De l’art de la recommandation…

2012-08-03 12.39.37

Je suis en plein dans cette période désagréable où j’alterne les livres médiocres et les mauvaises surprises, et tout m’énerve ! Du coup je vais partager, parce qu’il n’y a pas de raison que je sois la seule à souffrir… Je viens donc de lire successivement, tous des livres recommandés par des copines lectrices :

Hollywood dirt, d’Alessandra Torres

Lui est une superstar de Hollywood, elle est une nobody du fin fond de la Georgie. Il est en plein divorce sanglant, elle n’a aucune ambition, si ce n’est celle de quitter la petite ville où elle a grandi, et où il vient tourner son prochain film…

Le livre commence bien avec des accents de Ain’t she sweet ? et une héroïne qui n’a pas la langue dans sa poche. Malheureusement, très vite, tout part en vrille. Ils se détestent, sont odieux l’un envers l’autre, et cela dure… jusqu’à 85%! Et puis là, pouf, par magie, ils sont follement amoureux. Rajoutez à cela le fait qu’ils ne se parlent presque pas, interagissent à peine, les scènes de sexe sont à la limite du porno, en contradiction avec le ton de tout le reste, les raisons pour lesquelles toute la ville la traite en paria, je ne vous en parle même pas, il y a un délire sur les sacs en papier incompréhensible, et un bébé coq qui aurait pu être mignon sauf qu’il fait ressortir encore plus violemment l’absence totale de respect du héros envers son environnement.

Bref, une histoire qui pour moi n’évolue pas du tout  et tient à peine la route, et des personnages à peine sympathiques, en dépit d’une bonne idée et d’un début prometteur.

Une étoile.

The CEO buys in de Nancy Herkness

Lui est un multimillionnaire qui rêve de rencontrer l’amour (j’avoue j’apprécie le changement avec ceux qui ne veulent pas en entendre parler) et qui flashe sur elle, sa petite intérimaire (sa secrétaire à la grippe). Une histoire qui n’a rien révolutionné, et beaucoup beaucoup de sexe (pas toujours très à propos), mais pour finir, une histoire qui ne tient pas debout mais est charmante. J’ai passé un bon moment, j’ai ri un peu, je les ai trouvés touchants par moments et dans l’ensemble, pas trop bêtes !

Trois étoiles.

Caged in winter de Brighton Walsh

OMG les angoisses existentielles de ces deux-là!!!! Lui est orphelin, mais ne s’en sort pas trop mal grâce à l’héritage modeste de ses parents, il vit avec sa sœur et sa nièce, qu’il considère comme sa responsabilité (même si sa sœur, qui a eu un enfant à 17 ans, est plutôt responsable, qu’elle bosse et tout et tout), il a presque fini sa formation pour devenir chef, et est affligé d’un sérieux complexe du prince charmant (vous savez, celui qui veut toujours sauver la demoiselle en détresse, même si elle n’est pas d’accord) (cf sa sœur).

Elle est orpheline aussi, a grandi en foyer, se paye ses études toute seule en bossant comme une dingue dans un bar pourri où elle est obligée de porter un costume pour le moins léger. Et elle ne veut surtout accepter d’aide de personne, jamais, parce qu’elle est IN-DE-PEN-DAN-TE. Elle n’a pas d’amis, rien, personne, c’est un porc-épic, il ne faut pas l’approcher.

Et puis il arrive à la convaincre de sortir avec lui, ils sont ensemble, ça se passe bien, ils s’aiment bien, bref, des jeunes de 22 ans amoureux.

Et puis la catastrophe, elle perd son job à 5 semaines des examens finaux, et là, il a l’audace de suggérer qu’elle s’installe avec lui et sa sœur pour économiser le prix d’un loyer et se concentrer sur ses examens pendant quelques semaines, et elle le largue parce que non merci, elle ne dépend de personne. Et tous ses potes à lui lui disent que c’est de sa faute parce qu’il aurait dû se rendre compte qu’avec son passif, elle prendrait peur.

Argh. La première moitié n’est tout de même pas trop mal, avec la manière dont ils tombent amoureux, c’est chou. Mais tout est gâché après, comme si l’auteur s’était dit que pour être intéressante, elle devait artificiellement multiplier toutes les émotions par 347 à chaque fois. Epuisant.

Deux étoiles.

Plain Jayne de Laura Drewry

Pffff. Ils sont amis depuis la maternelle, elle avait quitté la petite ville où ils ont grandi tandis que lui s’y est marié, a monté sa boite, puis est devenu veuf. Elle revient à la faveur d’un héritage, ils sont toujours amis mais en fait elle est amoureuse de lui depuis toujours, persuadée que cela n’arrivera jamais (j’avoue, après 25 ans…). C’est une histoire mignonne, qui ne casse pas trois pattes à un canard, mais c’est trop long. Pendant 70% du livre, il fréquente une autre femme, puis quand il la quitte parce qu’il a compris qu’il avait des sentiments pour l’autre, il ne dit rien pendant encore presque 10%… C’est long, c’est long, c’est long. Et pendant ce temps, eh bien il ne se passe rien, ils sont amis, mais leur relation n’évolue pas.

Deux étoiles.

A Bollywood Bride de Sonali Dev

Oh la la, la catastrophe totale.

J’avais vraiment aimé le 1er livre de l’auteur, A Bollywood Affair.

Mais là… Ce livre m’a mise en colère, comme cela m’arrive rarement. Probablement parce que j’attendais mieux, tellement mieux, comparé au précédent.

Elle est une superstar de Bollywood, et revient dans sa famille après 10 ans d’absence, pour le mariage de son cousin adoré. Là, elle retrouve son premier amour, qu’elle a quitté brutalement et dans des conditions mystérieuses, 10 ans auparavant. Quand j’ai enfin compris ses raisons, j’ai failli ne jamais terminer le livre. C’est ridicule, cela n’a pas de sens, c’est juste totalement incompréhensible et franchement, inexcusable. Je n’ai qu’une chose à dire de l’héroïne : elle a besoin d’une thérapie. Une loooongue thérapie, elle est frappée. Elle est supposée être mystérieuse, glaciale, tourmentée, mais elle est juste frappée, et incohérente. L’histoire est lente aussi, on passe un temps fou sur le mariage du cousin, dans ses moindres détails, sans que cela n’apporte quoi que ce soit à l’évolution de la relation. La voix du héros est totalement absente de l’histoire, ses souvenirs, ses sentiments ne sont jamais explorés. D’une manière générale, on ne retrouve dans ce livre ni la légèreté, ni la tendresse qui m’avaient tant plu dans le livre précédent, c’est une histoire compliquée alors qu’il s’y passe très peu de choses, tourmentée (alors qu’elle n’avait franchement pas de raison de l’être) et entièrement racontée du point de vue d’une héroïne névrosée.

Une étoile.

Et maintenant, je lis quoi ?

Bonne semaine,

Chi-Chi (déprimée)

PAL estivale

photo 5-2

Tam-Tam Land, par une chaude soirée de juin.
Intérieur appartement, lumière sur le lit.
Une princesse s’y trouve allongée, férocement occupée à taper sur son ordinateur…
Un téléphone sonne, la princesse décroche et un gémissement se fait entendre…
« J’ai rien à liiiiiire……….. »

Je ne sais pas qui n’a rien à lire, mais je vous jure que ce gémissement n’a pas ma voix…

Je n’ai jamais rien à lire. C’est le grand problème de ma vie, et ce problème se trouve accentué quand je sais que je vais m’éloigner d’une connexion internet et partir en voyage diplomatique pendant 2 semaines (pour ceux qui n’ont pas suivi, c’est ICI pour la remise à niveau des aventures d’Ariel).

Mais heureusement, j’ai une Chi-Chi dans ma vie. Et Chi-Chi, c’est un peu le couteau suisse de la romance, le scout de la lecture, elle est toujours prête (et en plus elle a des cookies!). 2 heures plus tard, Super Chi-Chi, la super princesse aux supers pouvoirs de la romance m’avait concocté une PAL estivale ambitieuse et swoonante comme il se doit. La princesse esseulée que j’étais pouvais enfin gémir sur autre chose que la lecture (sa valise par exemple)…

Chi-Chi, toujours prête! (surtout pour les cookies, mais pas téléphone, ça passe moyen…) (je suis aussi experte en valise, j’en ai fait un challenge personnel, voyager toujours plus léger – du genre 15 jours au Brésil avec un bagage cabine) (et donc, challenge PAL de l’été, accepted!)

Je suis rentrée de voyage diplomatique, nous sommes début août, où en suis-je de ma super PAL?
Voyez donc:

LUS:
-Landline de Rainbow Rowell:
Georgie est mariée à Neal, ils ont deux adorables filles. Mais le couple va mal. Georgie a un boulot prenant (elle écrit des sitcoms) et alors que nous sommes 4 jours avant Noël, Georgie travaille tandis que sa famille est allé réveillonner sans elle…
Bon clairement, l’intérêt de cette histoire est plus dans la justesse des sentiments qui agite Georgie lors de sa crise existentielle que dans le swoonant. C’est archi pertinent, et ça démontre une fois de plus combien la communication est nécessaire…

C’est bien, je lui recommande des trucs que je n’ai pas lu, comme ça elle vérifie pour moi que c’est bien!

-Within Reach de Sarah Mayberry
Mickeal a perdu sa femme, le laissant avec 2 enfants à élever seul. Angie a perdu sa meilleure amie, et en un sens, celle qui était sa famille…
L’histoire est très joliment traitée. Le deuil, les sentiments que la perte d’un être cher peuvent provoquer sont pertinent, évoqué avec beaucoup de sensibilité et de pudeur.

Une histoire qui m’a beaucoup émue, comme Sarah Mayberry sait les faire quand elle s’y met… 

-About last Night de Ruthie Knox
Cath rencontre Nev. Cath et Nev font des étincelles, mais Cath ne veut pas retomber dans les travers de son passé. 
L’histoire est très physique, très vite. Si bien que la construction de la relation semble parfois un peu superficielle et téléportée. C’était dommage, parce que Cath et Nev avaient du potentiel!

Mais c’est chaud, tout à fait dans le thème de votre été (pas du mien parce que j’attend encore de voir arriver la canicule – totalement absente sur mon île – j’ai froid et pas encore rangé mon imper et mes bottes – j’en pleure – d’où l’utilité des livres qui donnent chaud)

-Tempting de Hope Tarr (audiobook)
Simon aspire à devenir membre du gouvernement et se doit d’avoir une vie irréprochable, aussi est-il le premier surpris lorsqu’il déroge à toutes les règles en sauvant Christine de la prison. Prête à tout pour remercier son sauveur, Christine accepte de travailler à devenir une jeune lady qui connait les bonne manières. Mais les passés respectifs de nos deux héros sauront se rappeler à leur bon souvenirs…
Plus j’écoute des audiobooks, plus je réalise à quel point la performance du « lecteur » va conditionner mon expérience et mon ressenti sur le livre. Par exemple, j’ai écouté récemment un JQ que j’adore en version papier et clairement, je l’ai trouvé bof.
Le livre de Hope Tarr est un excellent audiobook, les accents sont hilarants, le rythme cohérent, sans trop de longueurs. Toutefois, avec le recul, je trouve que l’histoire n’est pas sans énormes défauts (la crédibilité de certains personnages et situations) et je me demande si mon jugement n’aurait pas été plus cassant si je l’avais lu en version papier.

Alors pour les audios je ne peux rien dire, je suis totalement hermétique au charme de la voix… 

PREVUS POUR AOUT:
Et je suis aventureuse, je me refuse à lire les 4eme de couvertures. Je lis à l’aveugle ^^

-Suddenly one summer de Julie James (en cours de lecture)
-Une héroïne américaine de Bénédicte Jourgeaud
-Seven Nights in a Rogue’s Bed de Anna Campbell
-La trilogie Elements of Chemistry de Penny Reid
-Breath of Magic et Touch of Enchantement de Teresa Medeiros

Une douzaine de livres pour l’été. Vous pensez que je vais la finir?

Mais ouiiiii tu peux le faire, easy! De mon coté, je bêta-read le livre d’une copine, une romance dans l’Angleterre des années 50 avec meurtres et universitaires, c’est un grand bonheur de lire un historique d’une période qui change!  La suite au prochain épisode… 

Chi-Chi

Et votre PAL estivale, elle ressemble à quoi?

Tam-Tam

L’histoire d’une lecture

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Ce que j’aime dans le duo que nous formons avec Chi-Chi, c’est que nous faisons ressortir le meilleur l’une de l’autre. Non, sans rire, ce n’est pas juste une ligne dégoulinante de guimauve d’un mauvais film romantique. C’est vrai.

Mwahahahaaa si vous saviez… En dépit des apparence, je pars en courant au premier signe de guimauve dans la vraie vie. T. a bien de la chance de pouvoir écrire un truc pareil sans que je ne la censure!!! (ceci dit, niveau lecture, c’est pas faux comme dirait l’autre)

J’en veux pour preuve récente votre engouement récent de nos articles à 4 mains.

Et, hier, alors que je racontais à ma comparse mes déboires de la journée, nous voilà en train de dériver sur les livres, et d’embrayer sur une discussion enfiévrée sur quelle allait pouvoir être ma prochaine lecture…

Discussion qui revient en moyenne tous les trois jours parce que j’essaye de convaincre T. de lire la même chose que moi (aka du contemporain) et qu’elle fait de la résistance. Mais je l’aurais à l’usure…

Ma condition chronique d’amnésie nominative me rend en effet complètement tributaire de la sagesse de Chi-Chi lorsqu’il s’agit d’avoir l’oreille pour les nouveaux auteurs prometteurs.

Ce que je préfère c’est quand elle me demande si elle a lu tel ou tel livre. Parfois des livres qui dateraient d’avant que l’on se rencontre d’ailleurs. Normal. Ne cherchez pas, je ne me souviens jamais des dates d’anniversaires, mais je me souviens à 99% de ce que j’ai lu et de ce que j’ai fait lire aux gens. Ou comment se retrouver « mémoire nominative » (j’aime bien quand T. invente des expressions comme ça) pour 5 ou 6 personnes à la fois!

C’est ainsi qu’hier, entre deux ramassages de doudou, Chi-Chi me conseillait The Duke’s Disaster de Grace Burrowes. Avec une histoire de « Duke » planté à l’autel par sa fiancée qui se rabat sur la demoiselle de compagnie de la fiancée en fuite. Mais je voulais du « Rake », et le pauvre « Duke » et son mariage arrangé a laissé sa place à…

Je suis hyper vexée parce qu’il me faisait super envie de livre – enfin il me faisait super envie pour dire à T. de le lire parce que je suis au milieu d’une série NA avec des joueurs de hockey et que l’on ne peut pas tout faire. Mais je n’ai pas dit mon dernier mot. Qui sait, pour un futur article en commun?

My Fair Lily, de Meara Platt.
Oui, parce que Chi-Chi me connait, elle sait que si un miracle de la lecture contemporaine est possible, je suis encore bien confortablement installée dans ma phase historique. C’est ainsi qu’elle m’a proposé ce livre où il est question d’un highlander ronchon qui veut honorer sa promesse et un bas-bleu qui a une jumelle et des prétentions à entrer à la Royal Society.
Ce à quoi j’ai répondu que cela faisait beaucoup (trop) pour un seul livre.

Tssss, depuis quand on se laisse impressionner par le manque de réalisme dans une romance hein??! Et puis le titre me faisait rire, il y a du gros potentiel là dedans.

Mais Chi-Chi n’avait pas dit son dernier mot. C’était juste l’échauffement.
J’avais repoussé un Duc, un écossais, tout n’était pas perdu. Car le destin œuvrait en douce dans les coulisses tandis qu’elle me proposait Mistress Firebrand de Donna Thorland. Une romance historique sous fond de guerre avec des amants contrariés par les évènements, des identités secrètes, de la passion… bref. Le mélange qui m’a grave fait envie.

C’est marrant parce qu’en lui lisant le résumé au téléphone, je me disais à chaque phrase que vraiment, ce livre là, jamais de la vie pour moi – la guerre, les contrariétés, NON! Mais il faut croire que mon subconscient connait bien T. puisque je suis certaine qu’elle va le lire un jour…

Mais là, c’est mon banquier qui n’était pas d’accord. Il me mène la vie dure ce cher monsieur. Un budget ferme et inextensible mensuel sur la lecture. Sinon, la PAL devient tentaculaire et colonise tous les recoins de notre palais.

Ahem. (se cache dans un coin en tentant de ne pas penser au volume de sa PAL numérique…)

Et alors que je me lamentais sur mes envies plafonnées par un budget qui va en se réduisant (la majesté à facilement entamée de 40% mon budget mensuel) et sur la lenteur de mon réseau internet (j’en étais quand même à chanter les 4 saisons au téléphone en attendant que les pages s’affichent) (ce qui me fait encore un peu ricaner je dois avouer), Chi-Chi m’a sorti Think of England.

Alors 1) T. fait « divinement » la musique d’ascenseur, 2) sa majesté serait bien aimable de s’acheter ses livres tout seul à son age et 3) je suis vraiment allé le pêcher dans les recoins les plus sombres de ma mémoire celui-là!!!

Et là, je n’ai même pas eu besoin de charger la page sur internet, ni qu’elle me redonne le nom de l’auteur, le synopsis. Non. Étrangement, celui là, je m’en souviens bien.
Pourquoi? Parce qu’il a été mentionné en commentaire par l’une d’entre vous lors de mon compte rendu de ma plongée dans le monde étrange de la romance M/M!!!

Et voila. Le livre (auteur K. J. Charles pour info) se passe en 1900 – on se rapproche petit à petit du contemporain, je tiens le bon bout! En attendant on vous laisse avec des idées, si vous connaissez l’un de ces livres, faites nous signe.

Et donc voilà, depuis hier, je pense à l’Angleterre… Mais pas comme d’habitude…

Affaire à suivre…

Tam-Tam

Et Chi-Chi qui s’en retourne à ses joueurs de hockey (suspens, suspens)

Contemporain plus ou moins inspiré

Pas de 4 mains aujourd’hui, j’ai envoyé T. prendre des vacances, pendant que je lis des contemporains à tour de bras, et qu’elle se met à jour en Eloisa James et Elizabeth Hoyt…

Huhuhu… chuuutt, ne dites rien, mais en fait je suis quand même là, en mode clandestin. Bon, il est évident qu’au moment où vous lisez ces lignes le pot-aux-roses a été révélé, mais à l’heure où j’écris ces lignes, je ricane.

Du coup j’ai pas mal de choses à rattraper, avec une petite booklist de bon et un peu moins bon. On attaque !

A Bollywood affair de Sonali Dev : recommandé à de multiples reprises et qui est bien à la hauteur de sa réputation, une histoire très tendre et touchante, avec une héroïne qui vit un tel décalage entre ses différents univers que l’on ne peut que comprendre ses réticences à lâcher prise sur son passé. Oui, le postulat de départ va nous paraitre incroyable, et oui, plus d’une situation est complètement tirée par les cheveux, mais cela fonctionne ! Le contraste entre Inde traditionnelle et moderne est bien amené, on comprend tout sans avoir l’impression que l’on nous fait la leçon, c’est un bonheur. Et puis le héros… *soupir* très très charmant…

Moui… moui… ma chère C., tu me connais, moi et le Bollywood. C’est juste Pas. Possible. Même en littérature, j’ai la musique aux accents stridents, le curry et les épices et les overdoses de couleur qui s’imposent dans mon esprit. 

L’amour est dans le foin d’Angela Morelli : c’est la Picardie sous le soleil, déjà, ensuite c’est une héroïne qui manie la truelle et la scie sauteuse sans sourciller, et cela me plait, vous n’avez pas idée ! Ouste, dehors les héroïnes fragiles qui pleurnichent dès qu’elles se cassent un ongle, ici Louise n’a pas BESOIN d’un homme pour assurer dans sa vie. Elle en a envie, et c’est là toute la différence. Son histoire est vaaaaaguement inspirée de P&P – pour ma plus grande joie – et le héros (chut il ne faut pas dire son nom) est délicieusement réel. Et touchant… Miam.

Celui là, il faut que je le lise. Vraiment.
Faudrait juste que les étoiles s’alignent de nouveau pour que la lecture d’un contemporain soit possible. Mais pour moi qui ais la peur panique de la scie ou tout outil qui pourrait me priver d’un membre, je ne suis que respect devant Louise. 

Rise de Karina Bliss : Zander est un personnage secondaire récurrent de l’auteur, et depuis What the librarian did (où il joue quand même le méchant de l’histoire), j’attendais d’en savoir plus sur lui. Malheureusement, si le livre est agréable, il n’est pas à la hauteur de mes attentes. Nous retrouvons le big bad boy du rock and roll complétement transformé, se débattant encore avec quelques démons mais à peine. Toute la transformation s’est faite loin de notre regard, et nous n’en saurons pas grand-chose. Alors oui, c’est chou, oui, son héroïne est bien car elle ne se laisse pas marcher sur les pieds, oui, ils m’ont donné des papillons tous les deux. Mais quand même, c’était un peu dommage.

Je ne suis plus si bad boy que cela. C’est mal?
Par contre, si tu me vends du rake, je soupire et je couine… Va comprendre!

The greatest love story of all times de Lucy Robinson : je continue ma découverte de l’auteur parce qu’elle me parle de ma ville… Son héroïne est complétement barrée, je ne vois pas comment ou pourrait le dire autrement ! C’est aussi une anglaise très typique, avec son sens du style particulier et son amour pour le gin tonic. Quant à la fameuse histoire d’amour, elle est secondaire pour moi. Ici c’est l’histoire de Fran, de comment elle grandit, prend sa vie en main, évolue et à la fin, retrouve l’amour. C’est super choupi trognon, si l’on fait abstraction du rôle que ses amis jouent (ou ne jouent pas) dans l’histoire. RAH frustration !!!! Mais il y a aussi une amourette en bonus choupi trognonne elle aussi alors cela fait passer le temps…

J’ai comme la sensation que ma ville actuelle te ferai vachement moins rêver…
Brive, son clocher, ses ruelles… et ses habitantes pas du tout excentriquement anglaise…
Par contre, on a des rugbymen dans le coin, ça peut vendre tu crois le mollet d’un rugbyman?

Deep de Kylie Scott : le tome 4 de Stage Dive, le volet de transition avec la série suivante, que tout le monde se rassure, l’auteur n’en a pas fini avec ses rockeurs ! Ben oui parce qu’au passage, on rencontre plein de nouveaux personnages secondaires qui sont juste des énormes appâts pour les livres suivants (celles qui l’ont lu, suivez mon regard, les autres je reste digne et silencieuse). Bon, vous l’aurez senti, pas de coup de foudre pour ce livre. Ben y est complétement absent, c’est presque un personnage secondaire de sa propre histoire ! Nous n’apprenons presque rien sur lui, il ne parle pas, il interagit à peine avec Lizzie (en dehors des textos, qui eux sont hyper cute), bref, c’est un pâle reflet de ce que devrait être un héros. Ceci dit, bon, on revoit les autres membres du groupe, en particulier Mal, alors j’ai couiné. Mais pas sur les héros…

Quoi, on serait obligé d’être le personnage principal de sa propre histoire? Tu en demandes beaucoup non? C’est un peu comme demander à être l’acteur de sa propre vie, ou maîtriser sa capacité à rougir et à frissonner à la lecture d’une belle histoire avec un héros couinant…
Franchement, ce que tu demandes aux auteurs parfois…

Almost like love d’Abigail Strom : J’aime bien l’auteur, je sais que c’est du Harlequin pur sucre, et j’ai eu exactement ce que je voulais. Une romance mignonnette, avec un héros qui est plus compliqué que les premières apparences ne le laissent penser et surtout, surtout, une héroïne geek ! Il y a une telle pénurie de femmes geeks en romance (et en général d’ailleurs), que j’ai sautillé partout en découvrant que son chat s’appelle Gallifrey ! (les initiés comprendront) Pour moi, un vrai chouette moment de lecture, tout en douceur et familiarité.

Gniiii!!!!!!! Gallifrey!!! Je valide à mort! et puis je veux un poisson rouge qui s’appellerait Chewie!!
Tu crois qu’elle porte une écharpe à rayures?

Anticipation de Sarah Mayberry : un héros qui donne toutes les apparences d’un playboy – surtout si vous avez lu Satisfaction – et qui se révèle littéralement ! Il est top, patient, compréhensif, amoureux, un vrai régal ! Blue est une héroïne complexe et il se montre vraiment à la hauteur. Du coup, je n’ai rien de plus à dire si ce n’est que Sarah et moi, on va devenir copines de chaussures, car elle offre à Blue pour son anniversaire des bottes Fiorentini and Baker qui sont juste les motardes de mes rêves les plus fous !

Conseil de princesse: ne jamais se mettre en Chi-Chi et une paire de chaussures ^^

Bonnes lectures,

Chi-Chi

Et T. en sous-marin

Le vrac des trucs pas terribles (ou comment vous faire rêver)

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Je caressais vaguement l’espoir d’avoir le courage de vous écrire un article pendant mes vacances (entre deux chi-chi et trois cocktails)

Le seul souci, c’est que je pars sans mon ordinateur. Imaginez-moi en train de rédiger ce post sur mon téléphone (que je compte laisser éteint) ou pire, sur une feuille de papier !!!

Alors, au lieu de dormir en attendant mon taxi au milieu de la nuit, je me suis dit que j’allais prendre de l’avance pour le meilleur article de tous les temps (et prévenir votre désespoir du lundi matin) : celui où je vous fais la liste de tout ce que j’ai lu ces derniers temps et qui n’a pas mérité que je lui consacre un article, et qui mérite en fait à peine que je vous fasse un mini pitch de trois lignes dessus.

Comprendre, des livres assez acceptables (ou pas) pour que j’arrive à les finir mais pas assez acceptables pour que je vous encourage à les lire, sauf si vous être sur une ile déserte et que bon, la bronzette, ça va bien cinq minutes mais on s’ennuie vite !

Pie girls, Lauren Clark
C’est mignon, on me l’a vendu comme une héroïne qui n’attend pas que tout lui tombe tout cuit dans le bec. Ok, la publicité n’a pas menti. Mais après 10 ans à ne rien faire, à la seconde où elle se réveille, elle s’excite comme une puce et sa vie entière se transforme comme par magie. Trop facile. Mignon mais trop facile.

Dear Mr Knightley, Katherine Reay
Une réécriture de Daddy Long-legs que j’adore, recommandée par Eloisa James. Ben je me suis ennuyée, et j’ai trouvé la voix de l’auteur très moralisatrice. Enquête menée, c’est une mormone qui écrit pour faire passer ses idées, ceci expliquant sans doute cela. Mais du coup, bof bof pour cette romance peu crédible et bien en dessous de son inspiration.

After Math, Denise Grover Swank
Mouais. Rien de plus à dire, je me suis ennuyée.

Venus in blue jeans, Meg Benjamin
Ça se présente comme une small town romance et en fait il y a des meurtres et des kidnappings! C’est mignon mais pas inoubliable. L’héroïne est agaçante et monte facilement sur ses grands chevaux…

Picture perfect, Alessandra Thomas
Euh… une super idée sur l’acceptation de soi et de son corps, et puis en fait non, pouf, tout sera résolu par la magie de l’amooooour. Pffff. Vu, vu et revu, je n’ai plus la patience pour cela.

A little something different, Sandy Hall
Idée super mignonne et bien menée, mais des personnages qui passent plus de temps séparés qu’ensemble et un roman qui est à peine plus long qu’une nouvelle. Comprendre, trop court. Mais des héros super cute qui valent l’effort.

Playing the part, Darcy Daniel
OMG !!!! Une héroïne tête à claque, un héros aveugle QUI EST FERMIER. Et qui vit seul dans l’outback australien. Je ne veux même pas en dire plus, ça serait trop facile de s’acharner sur la bêtise absolue de cette histoire. A éviter à tout prix.

#nerd, Cambria Hebert
Meh. C’est mignon, le héros n’est pas le c*** absolu qu’il semble être au premier abord, mais globalement, assez neutre. Je n’ai rien de plus à en dire, en positif ou en négatif !

The Do-over, MK Schiller
Mitigé. Une héroïne qui a du mordant, et a su me surprendre, un héros qui fait un virage à 180° bien trop rapidement, pas mal d’humour et des réparties drôles entre eux. Mais ils tombent amoureux pour des raisons qui restent totalement mystérieuses à mes yeux, et surtout, les scènes sexy sont écrites de manière clinique, rien de sexy là-dedans !

Ride with me, Ruthie Knox
Comme le 1er livre que j’ai lu de l’auteur, c’est très sexy, c’est mignon mais l’histoire est sous-développée.

Mai tai’d up, Alice Clayton
Je persévère avec l’auteur, avec plus ou moins de succès. Ici, carrément moins. Les personnages m’ont laissée de marbre. Princesse Barbie largue son fiancé pour découvrir qui elle est, et BIEN EVIDEMMENT le 1er gars par lequel elle est attiré est beau comme un dieu (encore on pourrait la comprendre), intelligent, drôle, et intéressé lui aussi. Et BIEN EVIDEMMENT ils finiront ensemble. J’aurais aimé être un peu plus surprise, et que son soi-disant chemin de découverte personnelle prenne un peu plus que 5 secondes et un job qui lui tombe tout cuit dans le bec, suivi du mec parfait !

Deeper, Robin York (Ruthie Knox)
AHA on finit par le pire (pour moi). Sujet d’actualité, la malheureuse héroïne est victime de revenge-porn. C’est un YA, cela colle bien avec l’idée que la romance sert aussi parfois à éduquer les foules. Et même si je ne suis pas d’accord avec tout ce qui est dit, au moins l’auteur ne la présente pas comme une trainée. MAIS. Mais ce livre est en réalité le tome 1 d’une série de 2. Et les héros se séparent à la fin ! Et moi, cela me met en rage, quand ce n’est pas précisé. Je ne l’aurais pas lu si j’avais si, je fuis les suites comme la peste. Trop souvent, les personnages ne sont pas consistants d’un tome à l’autre. Et tout ce que j’ai pu lire sur le tome 2 me fait douter, pour l’instant je n’ai pas eu le courage d’aller lire la suite. Donc, pas contente.

Sur ces bonnes paroles, je vous souhaite une bonne lecture, ou pas, selon votre humeur.

Chi-Chi

Alessandra Thomas, Alice Clayton, , Cambria Hebert, Darcy Daniel, Denise Grover Swank, Katherine Reay, Lauen Clark, Meg Benjamin, MK Schiller, Robin York, , Ruthie Knox, Sandy Hall 4 Commentaires

Des livres en vrac

Puisque je n’ai pas fait de chronique lundi, pour la peine, un petit « vrac » de ce que je peux vous recommander sans avoir pris le temps d’écrire dessus… (j’aime bien ce mot, « vrac », je trouve que l’on ne l’utilise pas assez souvent !)

Le mot d’ordre du jour va être « léger et mignon », à la rigueur un peu « sexy », et sans plus. Si l’un de ces qualificatifs vous fait fuir, je vous conseille de ne pas aller plus loin !

Miranda’s big mistake, Jill Mansell : une chick-lit dans les règles de l’art, qui évite pourtant l’écueil du soufflé trop sucré. Il y a plus de choses à découvrir dans ce livre que la 4eme ne le laisse penser, et c’est pour le mieux.

Falling for Max, Shannon Stacey : toujours les Kowalski, toujours dans la droite ligne de la série, c’est chou, cela se lit vit et facilement, et avec grand plaisir. Petit bémol avec le personnage de Max qui apparait comme bien différent de ses apparitions dans les tomes précédents… et que j’aimais plus comme perso secondaire que comme héros hélas…

The lucky charm, Beth Bolden : romance sportive (genre que j’aime bien si l’auteur me fait le plaisir de ne pas en profiter pour donner un cours en la matière), rondement menée, avec une héroïne pour qui le journalisme sportif, c’est un peu le bagne, mais bien déterminée à ne pas se laisser faire et à assurer en toutes circonstances. C’est drôle et tendre à la fois, et les personnages sont cohérents du début à la fin.

The honeymoon hotel, Hester Browne : plus de la chick-lit que de la romance (qui est assez secondaire finalement), mais cela se passe à Londres, il y est question d’organisation de mariage, et l’héroïne est charmante dans le genre « bonne copine dont on rêve toutes ».

A negotiated marriage, Noelle Adams : mignon, mariage arrange et pour une fois, arrangé entre les participants de leur plein gré et ils le vivent bien. Et oui, c’est un contemporain. C’est sexy aussi. Aurait mérité d’avoir une bonne centaine de pages en plus pour approfondir les personnages et leurs motivations, un chouette moment de lecture malgré tout.

About last night, Ruthie Knox : aloooors… C’est mignon, c’est aussi très très sexy. Genre tellement que cela laisse assez peu de place à l’histoire… Mais c’est bien ficelé, une jolie histoire et des personnages intéressants. Là aussi, trop court du coup !

Screwdrivered, Alice Clayton : dans la série, je demande la fille tatouée-piercée-casse-cou-mais-quand-meme-génie-informatique-et-artiste-non-assumée. J’aime bien mais en fait non, c’est juste TROP FACILE !!! Bon, il y a Clark, le bibliothécaire sexy. Du coup, c’est sympa, et j’ai apprécié, mais à des années-lumière de coup de cœur de Wallbanger

The unfinished symphony of you and me, Lucy Robinson : un livre qui se déroule à deux époques en parallèle, maintenant et il y a un an. Un secret qui se devine finalement assez vite. Un héros qui est adorable, et très loin de la perfection standard des héros de romance. Des personnages profondément humains, et une très jolie histoire d’amour. J’aurais juste voulu avoir plus de temps dans le présent…

Bonne fin de semaine et bonne lecture!

Chi-Chi

Et si on se glissait sous les couvertures?

En littérature féminine, la couverture est un sujet vaste qui fait débat. Il y a ceux qui assument les couvertures rose bonbon avec des hommes au torse musclé luisant dans le soleil couchant. Et puis il y a ceux qui déclarent « plutôt mourir que de me laisser surprendre un tel livre à la main ! ». Déchainer les passions de cette manière, cela donne à réfléchir.

J’aimerais vous dire que cette réputation n’est pas fondée et  qu’il s’agit d’une conspiration visant à discréditer le genre, mais ce serait malheureusement mentir. A la vision de certaines couvertures, je ne peux parfois que me demander si le graphiste daltonien n’a pas été victime d’une intoxication alimentaire au moment de la création tant la couverture rassemble toutes les conditions pour faire tourner de l’œil les lecteurs les plus aguerris. Et je ne parle même pas des couvertures sirupeuses des années 80, 90… A croire que parfois, la couverture semble dire « surtout n’essaye pas ce livre ! ».

Heureusement pour le genre, l’histoire n’est pas fonction de la couverture, et bien des diamants ont été découverts sous une couche de kitch saupoudrée de mauvais goût – il n’y a pas si longtemps, sur les couvertures de l’éditeur J’ai Lu, le héros portait invariablement un mulet et tenait l’héroïne dans une position que même une doctorante en gymnastique avec option contorsion ne pourrait tenir plus d’un ¼ de seconde.

Pour parfaire mon argumentaire, je vous propose de vous glisser sous cinq couvertures sélectionnées par mes blanches mains dans la pile de livres que j’ai lu ces derniers jours. Les histoires seront-elles à la hauteur de la couverture ? Aurais-je dû fuir à la vision de l’œuvre graphique se présentant à moi ?


La couverture de « This Duchess of Mine » d’Eloisa James nous présente l’élégante main et le décolleté avantageux de l’héroïne, Jemma. Le corsage de la robe ne laisse aucun doute quant à la nature de l’histoire. Il s’agit d’un historique. Jusque là, l’histoire tient les promesses de la couverture. Dans certains livres en VO, la sur-couverture, celle qui se présente à nous au moment de l’achat, n’est qu’un leurre qui dissimule souvent une scène bien plus osée. Ici, vous pourrez découvrir le couple à demi-nu s’enlaçant lascivement sur la première de couverture. L’homme est beau, la femme sensuelle. Mais voyons à présent si toutes les informations rassemblées seront confirmées par la lecture…

Après plusieurs années passées en France, Jemma, Duchesse de Beaumont est de retour à Londres. Elijah, son mari, a besoin d’un héritier, mais elle n’acceptera de l’accueillir dans le lit conjugal qu’à la condition qu’il la séduise. Le Duc est un homme aux responsabilités considérables. Figure de proue de la chambre des Lords, il prend son rôle et sa position très au sérieux. Défendre la cause des plus humbles, rallier la majorité à sa cause, il sait faire. Mais lorsqu’il ne s’agit plus de politique, mais d’affaires de cœur, cela se complique.

Pour une première couverture, c’est une réussite. L’histoire est très élégamment écrite, l’héroïne a du cran et du style. Comme toujours chez Eloisa, l’intrigue est finement menée, et la relation entre les personnages se travaille. Un très bon moment passé avec le Duc et la Duchesse de Beaumont.

Cohérence de la couverture avec l’histoire : 4/5 (parce que sur la première de couverture, l’héroïne a un balayage californien dans les cheveux quand même !)


Passons au deuxième livre, A Rake’s Guide to Pleasure de Victoria Dahl. Sur la couverture, un couple s’enlace dans une surabondance de satin violet. Mes yeux ont mal, mais l’idée générale (confortée par le titre lui-même) est qu’en lisant ce livre, je découvrirais l’éveil des sens de l’héroïne.

L’histoire raconte la rencontre entre Emma Jensen, alias Lady Denmore, jeune femme sans le sou élevée par un père à la réputation plus que douteuse, et du Duc de Somerhart, dit Hart pour les intimes, « rake » notoire. Emma doit rassembler suffisamment de fonds pour s’assurer un avenir confortable à la campagne. En bonne héritière de son joueur de père, elle décide de gagner son argent au jeu et se fait passer pour une scandaleuse veuve tandis qu’elle dépouille les jeunes aristocrates qui ont le malheur de parier avec elle. Hart est intrigué, et décide de poursuivre de ses assiduités la jeune fille. Cette dernière veut garder son secret pour elle, mais l’attraction qu’elle éprouve pour le Duc lui fait prendre des risques…

En commençant ce livre, j’imaginais que j’aurais le droit à de la sensualité, à des scène coquines écrites avec art. C’est ce que la couverture me promettait du moins. Du satin violet, quelle décadence… Malheureusement, l’histoire n’est pas aussi sexy que la couverture. J’en attendais plus.


Cohérence : 2/5


Contrairement à l’histoire précédente, où la couverture me laisse sur ma faim, Wicked Intentions, d’Elizabeth Hoyt, affiche une couverture assez sobre (sur l’échelle de la romance, elle n’est pas non plus d’une classe folle, nous sommes d’accord). Une femme s’enfuit dans une rue éclairée par un lampadaire. Vêtue d’une robe satinée dorée (les graphistes ont un truc avec le satiné, décidément) et d’une longue cape à capuche. On la sent « aux abois », tentant de fuir en gardant son identité secrète. 
Mon imagination est très fertile. C’est fou, je sais.

Rien ne laisse présager la sensualité qui va se dégager de la relation entre les deux héros. A part peut être la première de couverture, où la robe dorée se voit remontée jusqu’à la taille, dévoilant une longue jambe satinée qu’un homme à la carrure imposante explore pour prendre possession du corps alangui de l’héroïne… Et pourtant, entre Lazarus Huntigton et Temperance Dews, les étincelles vont crépiter. Elizabeth Hoyt est d’ailleurs une coutumière du fait. Le côté sombre du héros, l’héroïne avec la tête sur les épaules, la rencontre, le meurtrier à démasquer… Un cocktail de sensualité qui n’est finalement suggéré que dans le titre.

Une couverture qui au premier abord ne m’a pas fait spécialement envie, mais une auteur que je connais. L’histoire est la première de la série « Maiden Lane ». Il va sans dire que les autres tomes trouveront le chemin de ma bibliothèque, couple enlacé sur un fond rose dragée ou pas…
Cohérence : 3/5 (mais un livre tellement bon…)


Passons au quatrième, et abordons un peu le contemporain avec Something about you (Mon ange gardien) de Julie James. Un couple est présenté sur la couverture. L’homme en costume pose une main possessive sur la chute de rein de la femme mise en valeur par une robe fuchsia au décolleté dorsal très avantageux. Après une étude plus approfondie, la femme a une french manucure et porte des bijoux couteux, l’homme est en costume gris souris à fines rayures blanches.

Voyons à présent ce que l’histoire nous révèle… Cameron Lynde, assistante au bureau du procureur de Chicago, se retrouve bien malgré elle témoin d’un meurtre alors qu’elle passe la nuit à l’hôtel. Le FBI est sur l’affaire et l’agent en charge est Jack Pallas. Ils se connaissent, et entre ces deux là, ce n’est pas l’amour fou. Il y a 5 ans, un différent entre les deux a abouti à la mutation disciplinaire de Jack. Ce dernier a la mémoire longue (et de belles œillères si vos voulez mon avis…), mais rien de tel qu’un meurtrier pour vous donner le sens des perspectives.

Donc si j’ai bien compris, la femme qui sur la couverture ressemble à une actrice le jour d’une première « red carpet » serait Cameron ??? A d’autres !!! La couverture crie au couple glamour d’une romance contemporaine, pas au couple qui se forme sur la brèche d’une arrestation de meurtrier. Après, le roman se lit facilement, Julie James nous offre comme toujours des dialogues délicieux à l’humour acéré. Mais une fois encore, sous la couverture, ce n’est pas ce qui m’avait été promis…

Cohérence : 3/5

PS: ce dernier vient d’être édité aux édition j’ai lu, et je dois avouer que j’aime particulièrement la couverture française, voyez donc…


Finissons en beauté avec The Kept Woman de Susan Donovan. Voilà typiquement un livre que j’ai acheté pour la couverture. C’est assez rare pour que je me permette de le souligner. De longues jambes sexy qui sortent d’une baignoire, une main qui tient une Margarita avec désinvolture. Un fond bleu avec des bulles. Une illustration pétillante qui annonce « comédie romantique contemporaine ». Et sous la couverture, c’est exactement ce que l’on trouve.

Samantha est épuisée. Depuis que son mari l’a quitté en lui laissant toutes ses dettes à payer, elle n’a plus une minute pour elle avec son travail et ses 3 enfants (dont l’un d’entre eux en plein apprentissage de la propreté). De son côté, Sam est un politicien dans le vent qui souhaite rassurer ses électeurs et afficher une image plus responsable et adoucir sa réputation de play-boy. Le plan? Samantha et ses enfants poseront comme la nouvelle famille du politicien, le temps de gagner l’élection au Sénat qui se profile. En contrepartie, les soucis financiers de Samantha seront résolus et elle pourra enfin prendre 3 minutes pour se détendre. Comme tous les plans bien calculés, ce dernier ne prévoit pas le facteur humain, pour le plus grand bonheur du lecteur.

Une romance pleine de légèreté et d’humour, facile à lire un dimanche pluvieux. Et avec le mois de février qui s’annonce, vous n’aurez pas trop d’un livre remplissant ses critères!

Cohérence 5/5

Bilan de mon expérience, sur 5 livres, j’en conseillerais seulement 4. Pourtant, seulement 2 couvertures semblent réellement remplir leur office. 
J’ai appris avec les années à ne plus faire attention à la couverture des romances, pourtant une part infime de moi-même y reste sensible. Si je fais parfois abstraction du kitch et du satiné, je ne peux que me désoler à la vision des désastres graphiques sortant encore de l’imagination des responsables de collection.

Un jour je vous parlerais des perles des collections françaises, mais en attendant, bonne lecture!

Tam-Tam