Yours for the taking

Réédition du 16/06/2011
Lecteurs, j’ai une grande nouvelle!
Je crois avoir mis le doigt sur une nouvelle tendance de la romance, un nouveau sous-genre qui devrait faire fureur sans tarder si vous voulez mon avis.
J’ai nommé, les héros fées du logis…
Mais si, vous savez, ce héros doué de ses dix doigts (et je ne veux pas dire seulement sous une couverture – encore que ce soit utile). Celui qui cuisine comme un chef, aime passer l’aspirateur, manie le fer à repasser avec art et pense à faire les carreaux une fois par an. Comment-ça, une fois par an cela ne suffit pas??!
Ce héros, vous pensiez qu’il n’existait pas. Vous pensiez que vous devriez engager une femme de ménage ou adopter Cendrillon (mais cela vous couterait cher en graines à oiseaux et fromage à souris)… Eh bien, ce héros est né, sous la plume de Robin Kaye! Après Roméo, Roméo, voici Yours for the taking…
Ben est, comme Nick avant lui, un maitre ès arts ménagers. Mais un maitre avec un gros problème… Son grand-père, un magnat (on ne sait pas trop de quoi, mais il est riche, ça c’est sur), son grand-père donc le menace de ne pas le laisser hériter du ranch où il a grandit et auquel il est attaché plus que tout, si Ben ne se dépêche pas de se marier.
En bon héros de romance qui se respecte, Ben se met donc en tête de faire un mariage moyennant finances (oui, il est riche aussi, ce n’est pas drôle sinon). Non non, il ne cherche même pas à trouver une fille qu’il pourrait supporter, il ne se dit pas non plus qu’il pourrait envoyer balader son grand-père (qui n’est pas un monstre du tout, juste un vieillard trop gâté à qui personne ne dit jamais non), Ben se dit qu’il va conclure un contrat avec une femme pour l’épouser et divorcer après un an.
Après avoir proposé sans succès à une ou deux de ses amies, en tout bien tout honneur, il se met en tête que Gina, qu’il a rencontré une fois, est la candidate idéale. Gina, qui n’est autre que la collègue de Rosalie, héroïne de Roméo, Roméo! Laquelle Rosalie est amie avec Anabelle, l’associée de Ben… Vous avez bien suivi les liens? Ben a du talent je dois admettre, car, de toutes les femmes de New-York, il trouve le moyen de tomber sur son héroïne avec un plan aussi ridicule que ça!
Et Gina, pour des raisons assez complexes et que j’ai trouvé, somme toute assez valables, accepte la proposition de Ben. Les voilà donc mariés… Je dois avouer, c’est plus fort que moi, j’aime bien les livres où les héros sont mariés (ou en tout cas obligés de vivre ensembles/voyager ensembles/se supporter) assez rapidement. C’est un ressort de l’histoire peu crédible, j’en suis consciente, mais j’aime voir les personnages obligés d’apprendre à communiquer, faute de pouvoir s’ignorer…
Une fois mariés évidemment, l’histoire commence! Car Gina et Ben vont apprendre à se connaître, et on retrouve exactement la patte de Robin Kaye : galerie de personnages secondaires pittoresques, humour pétillant, quelques moments d’émotions et de jolis retournements de situation… Ben est une fée du logis comme j’aimerais bien en avoir une à domicile, et Gina est une petite boule d’énergie, piquante et acide, un personnage à l’évolution fort intéressante…
Je note cependant que Roméo, Roméo et Your’s for the taking m’ont été prêtés par une amie qui ne me veut pas que du bien (non, ce n’est pas Tam-Tam), puisqu’elle a omis de préciser qu’entre ces deux livres, il en existe deux autres de la même série : Too hot to handle et Breakfast in bed.
Je vous laisse, je vais essayer de mettre la main dessus de ce pas!
Bonne lecture,
Chi-Chi

Roméo, Roméo


(Réédition du 16/12/2010)

Le retour des arts ménagers… Après The undomestic goddess, voici encore une histoire de fée du logis, mais au masculin cette fois, avec Romeo, Romeo, de Robin Kaye!
 

Rosalie vit à Brooklyn, et elle est dotée d’une famille italienne légèrement envahissante, qui n’attend qu’une chose : la voir accomplir le but ultime dans la vie de toute personne de souche italienne, c’est-à-dire se marier et faire des bébés, plein de bébés italiens, que toute la famille pourra gâter outrageusement, pendant que la mamma (qui aura renoncé à toute activité professionnelle pour s’occuper de la maison) fera la cuisine pour 12. Trois fois par jour. Jusqu’à ce que mort s’ensuive. En tout cas, c’est la vision qu’en a Rosalie!
Seulement voilà, Rosalie est plus intéressée par sa carrière que par le projet que ses parents ont conçu pour elle. D’autant qu’elle n’a pas trop les talents nécessaires pour devenir la parfaite femme d’intérieur. Elle est plutôt du genre à ranger ses chaussures sous la table de la salle à manger, ses sous-vêtements sur la tringle de la douche, et ses provisions dans le four!
De son coté, Nick a beaucoup de succès avec les femmes. Mais il à un grave problème : son compte en banque aurait tendance à inciter les femmes qu’il fréquente à parler mariage très vite. Or, Nick n’a aucune envie de se marier! Ah l’éternel dilemme de l’homme riche qui n’est jamais sur que l’on l’aime pour lui-même et non pour son argent…
Quand Nick et Rosalie se rencontrent, on pourrait donc croire qu’ils sont faits l’un pour l’autre : dès leur premier rendez-vous, il est décidé que ce sera une relation sans engagement, qui prendra fin dès que l’un des deux ne s’amusera plus. Et vu les étincelles qu’ils font, cela doit être très très amusant…
Nick est tout ce que Rosalie n’est pas, à commencer par un cordon-bleu/maniaque de l’aspirateur. Aspirateur qu’il achète d’ailleurs lui-même pour Rosalie, puisqu’elle n’en a pas (dans mes bras ma fille, toi et moi, nous étions faites pour nous entendre!!!). Et aspirateur qui, non content d’être violet, est spécialement étudié pour les gens qui ont des animaux, car il aspire mieux les poils de chiens et chats!!!
Quelqu’un peut m’indiquer où trouver un tel phénomène? Mon appartement a justement besoin d’un grand ménage de printemps! Oui, j’ai pris un peu de retard sur le programme…
Évidemment, l’histoire ne serait pas drôle sans quelques soucis qui viendront entraver le déroulement parfait de la destinée de nos héros : une dissimulation d’identité, une pneumonie, un passé de délinquant, un mafioso de pacotille…
A défaut de drame shakespearien, voici une comédie romantique bien enlevée, dynamique, un de ces livres qui se lisent tout seuls… Et puis un homme qui apporte le petit déjeuner au lit, cela ne se refuse pas!
Et ça tombe bien, je n’ai encore rien demandé au Père Noël, voila qui sera très joli sur ma liste…
Bonne lecture,
Chi-Chi

Booklist de printemps (je fais le ménage de mes étagères)

En ce moment, je n’ai envie que d’une chose, des lectures super légères et pas prises de tête. Contrairement à T., j’ai envie de héros simples des Bêtas faciles à vivre et rassurants… Parce que l’on peut me dire ce que l’on veut, la vie quotidienne avec un mâle ténébreux et dominateur, cela ne doit tout de même pas être simple tous les jours ! Étrangement, des bêtas, on n’en trouve pas beaucoup dans les historiques… Mais si vous avez quelques recommandations pour moi, je suis toute ouïe. 

Donc, une booklist de printemps exclusivement contemporaine, en vrac et sans aucun détail, ce que j’ai lu ces derniers mois qui vaut la peine d’être mentionné ici… 

(et oui, photo qui n’a rien à voir, encore une fois… Mais je trouvais que Julia Quinn, Sally MacKenzie et Katarina Mazetti étaient en belles compagnie, entre Salinger, Dostoievski et Poe dans les rayonnages de la librairie!)

    • Breakfast in bed de Robin Kaye : Dans la ligne habituelle de la série (lue allègrement dans le désordre, aucun souci), sympa, rigolo, léger, mais un héros cliché d’homme dont la maman lui fait encore sa lessive qui aimerait apprendre à se débrouiller pour récupérer son ex. Manque de chance, il met le feu à son appart en apprenant à faire la lessive et colle de la mayonnaise sur le saumon pour le faire cuire (dans le livre c’est délicieux mais pour moi, beurk!). Ce n’est pas un Domestic God au début mais il apprend vite, je vous rassure, et heureusement sinon j’aurais crié à l’arnaque (et j’aime parce que l’ex n’est évidemment pas l’héroïne) !
    • Sisterhood everlasting de Ann Brashares : On a tellement parlé de la suite de Quatre filles et un jean sur la blogo quand il est sorti que j’ai longuement hésité à le lire… Et puis par fidélité aux trois premiers tomes que j’avais adoré plus jeune, je me suis lancée.  J’ai été choquée par « l’évènement », et par le ton du livre qui ne s’adresse clairement plus à des ados mais finalement j’ai dévoré le livre en trois jours. Malgré une fin trop parfaite pour être honnête j’ai aimé retrouver tous les personnages de la série, et la fin est assez heureuse pour justifier sa place en ces lieux où le happy-end est obligatoire…
    • An act of persuasion de Stéphanie Doyle : La suite de One final step, mon coup de cœur du début d’année. Anna et Ben sont des amis de Madeleine et j’attendais leur histoire avec impatience. Hélas, j’avoue une petite déception car Anna n’est pas Madeleine (qui en plus, à mon grand désespoir n’apparait pas du tout dans le livre – au moins pas besoin de les lire dans l’ordre). Entre ces deux-là, il y a tout de même un assez lourd passif d’enfant abandonné d’un côté et d’ex-espion de l’autre, de grossesse surprise, de différence d’âge importante, bref, un peu trop pour une histoire qui, même si elle est finement menée, reste trop courte pour bien traiter tous ces sujets .
    • Into your arms d’Abigail Strom : La suite de la série Landry, un Harlequin chou et facile à lire, une plume légère et des personnages sympathiques.  Le tome 1 (A millionnaire’s wish) est sorti en VF sous le titre Un troublant rendez-vous… Ne vous laissez pas avoir par la couverture over-kitsch ! 
    • English lord, ordinary lady de Fiona Harper : Là, passez votre chemin. Un businessman américain hérite de son grand-oncle anglais un manoir perdu dans la champagne, et entreprend de le restaurer et l’ouvrir aux visiteurs avec l’aide de la jeune fille qui tenait le salon de thé, une (très) jeune mère célibataire aux cheveux roses. Cliché mais sans assez d’humour ou de tendresse pour pardonner le manque de profondeur des personnages…
    • The other side of us de Sarah Mayberry :  Une lecture un peu plus intense, avec deux héros abimés par la vie et des sentiments qui prennent à la gorge. Oliver est en plein divorce, Mac se remet péniblement d’un grave accident de voiture, et tous deux doivent reconstruire leur vie. Au milieu de toutes ces incertitudes, ils se raccrochent l’un à l’autre et prennent le temps de s’apprivoiser, et l’auteur réussit son coup…
    • All he ever dreamed et All he ever desired de Shannon Stacey : La suite de mes Kowalski chéris, là aussi on passe chez les cousins (les frères de Sean et Mitch en fait) et on passe un super moment. Si, comme T., vous êtes perdues dans l’arbre généalogique, vous pouvez faire un petit tour ici pour éclaircir la question de l’ordre… Ryan et  Josh sont fidèles au modèle de base, mâles, butés, et complètement gâteux de leurs femmes. Rien que pour le plaisir de retrouver le reste de la famille… Mais attention à ne pas enchainer les tomes sous peine de lassitude. Et petit rappel, le tome 1 (La fille du New Hampshire) est sorti en VF, la suite ne saurait tarder !
    • The sea of tranquility de Katja Millay : Une recommandation de Cess, et un super moment de lecture. Je n’accroche en général pas trop au Young adult mais j’ai fait une exception que je ne regrette pas pour cette belle histoire entre deux ados à l’aube de l’âge adulte, forcés de grandir trop vite et d’affronter des épreuves qui les isolent de leurs proches et les rapprochent l’un de l’autre. Et vous me connaissez, ici, entre Natsya et Josh, tout finit bien ! Traduction prévue pour l’an prochain chez Territoires (Fleuve noir)…
    • Boomerang Bride de Fiona Lowe : Le RITA de la meilleure romance contemporaine 2012 (les Oscars de la romance en quelque sorte). L’héroïne, australienne, débarque au fin fond du middle-west et découvre que son fiancé lui a volé ses économies avant de disparaitre. Coincée par une tempête de neige, elle trouve refuge dans une petite ville et décide de rester. Après tout, c’est le moment de vivre une aventure ! Le choc des cultures est mis en avant de façon amusante, le héros est un peu trop buté pour être parfait mais la lecture est charmante. L’auteur est prometteuse et je vais garder l’œil ouvert pour vous !

    Voilà pour aujourd’hui, et je reviens bientôt avec une nouvelle chronique ! 
       
      
    Bonne lecture,
    Chi-Chi
     

    Call me wild

    Me voilà de retour avec un peu de contemporain, et une super comédie qui serait parfaite adaptée en film ! Sans oublier of course quelques chansons d’Abba pour la bande originale !

    C’est donc le livre que j’ai emmené avec moi à Londres et qui m’a fait rigoler comme une baleine à tel point que la copine qui m’hébergeait est partie se l’acheter dès lundi matin…

    Après, moi, je dis ça… Vous êtes surs que vous avez besoin de plus de détails ?

    Bon, bon, d’accord…

    Call me wild de Robin Kaye est le tome cinq de sa série sur les fées du logis (je ne suis pas sûre qu’il y ait un titre « officiel » alors j’ai décidé de l’appeler comme ça !), série dont je vous ai déjà chroniqué les tomes un et quatre

    On retrouve ici les classiques : Jessie est journaliste sportive pour le New York Times, elle adore son job et à un toooout petit peu de mal à bien vivre le fait de se faire virer par email… Vous comprenez ma brave dame, l’économie, tout ça tout ça…

    Sur les bons conseils de son meilleur ami Andrew, Jessie sous-loue son appart et part pour Boise, Idaho, où elle a comme projet d’écrire une romance, tout en bossant au Starbucks du coin pour se nourrir, le temps de retomber sur ses pieds et de relancer sa carrière.

    Pourquoi une romance me direz-vous ? Eh bien Jessie n’en a jamais vraiment lu, mais elle se dit qu’après tout, cela ne doit pas être trop difficile à écrire, que le marché se porte bien (c’est vrai, c’est le seul secteur de l’édition en expansion actuellement), et que cela lui permettra de se faire de l’argent facilement. A ce stade, lecteur, j’aime bien Jessie mais j’espère qu’elle va sérieusement se rétamer, tellement ce cliché de la romance comme de la sous-littérature m’énerve. Bon, ok, on sent un tout petit peu que l’auteur s’est amusée à mettre ces mots dans la bouche de Jessie pour rétablir un peu la vérité sur la romance. Sauf qu’elle fait ça dans une romance, qui ne sera lue que par des lectrices de romances et qui donc, elles, sont déjà au courant. Enfin je l’espère.

    Mais passons, les clichés que Jessie se fait sur la romance m’ont bien fait rire, et heureusement pour elle, elle finit par revenir dessus. D’autant que Fisher, notre héros, lui, a lu des romances. Et il n’a même pas honte de le dire ! A Jessie. Lors de leur première date.

    Fisher, je t’aime, épouse moi (malgré ton nom ridicule) !

    Fisher, c’est l’homme parfait. Enfin surtout physiquement. Il ressemble à Sawyer dans Lost, mais en version plus propre (quoique, perso, notez bien que je ne me plains pas de la barbe de Sawyer…). Le seul souci avec Fisher, c’est qu’il passe ses journées à ne rien faire (forcément, puisqu’il passe au Starbucks à 11h du matin) et qu’il vit avec sa mère (forcément puisque sa maison est nickel chrome impeccable, CQFD !). Enfin, ça, c’est bien sûr ce que croit Jessie, qui ne va pas manquer d’avoir la surprise de sa vie ! (et non Fisher n’est pas agent de la CIA…)

    Le problème entre ces deux-là (outre un statut peu enviable de chômeur vivant avec sa mère, aussi connu sous le nom tant redouté de Grand Malentendu) ? Jessie ne croit pas en l’amour. Mais genre vraiment pas hein ! En mode « c’est un mythe inventé pour que les femmes puissent mieux endurer le mariage quand elles ne travaillaient pas et étaient obligées de se trouver un homme pour subvenir à leurs besoins » ! Rigolez donc un peu, miss-je-ne-crois-pas-en-l’amour qui veut écrire une romance !!!

    Heureusement que notre héros, noble et dévoué, va réussir avec classe et patience (et un aspirateur, n’oublions pas que c’est une fée du logis) à persuader notre héroïne du contraire, sous nos yeux ébahis et pour notre plus grand bonheur…

    Je disais donc, Call me wild est une romance très sympa, toute légère et douce, super rigolote, où l’on retrouve en filigrane les personnages précédents de la série ! (pas de panique, vous pouvez aussi le lire tout seul, vous ne manquerez aucune information essentielle)

    Et maintenant, comme disent les juristes, dont acte.
    Je vous dis que ce livre est super, et vous, vous lisez !

      
    Bon vendredi et bonne lecture,
    Chi-Chi
     

    Le retour de la fée du logis

    Lecteurs, j’ai une grande nouvelle!
     
    Je crois avoir mis le doigt sur une nouvelle tendance de la romance, un nouveau sous-genre qui devrait faire fureur sans tarder si vous voulez mon avis. 
     
    J’ai nommé, les héros fées du logis…
      
    Mais si, vous savez, ce héros doué de ses dix doigts (et je ne veux pas dire seulement sous une couverture – encore que ce soit utile). Celui qui cuisine comme un chef, aime passer l’aspirateur, manie le fer à repasser avec art et pense à faire les carreaux une fois par an. Comment-ça, une fois par an cela ne suffit pas??!
      
    Ce héros, vous pensiez qu’il n’existait pas. Vous pensiez que vous devriez engager une femme de ménage ou adopter Cendrillon (mais cela vous couterait cher en graines à oiseaux et fromage à souris)… Eh bien, ce héros est né, sous la plume de Robin Kaye! Après Roméo, Roméo, voici Yours for the taking…
    Ben est, comme Nick avant lui, un maitre ès arts ménagers. Mais un maitre avec un gros problème… Son grand-père, un magnat (on ne sait pas trop de quoi, mais il est riche, ça c’est sur), son grand-père donc le menace de ne pas le laisser hériter du ranch où il a grandit et auquel il est attaché plus que tout, si Ben ne se dépêche pas de se marier.
      
    En bon héros de romance qui se respecte, Ben se met donc en tête de faire un mariage moyennant finances (oui, il est riche aussi, ce n’est pas drôle sinon). Non non, il ne cherche même pas à trouver une fille qu’il pourrait supporter, il ne se dit pas non plus qu’il pourrait envoyer balader son grand-père (qui n’est pas un monstre du tout, juste un vieillard trop gâté à qui personne ne dit jamais non), Ben se dit qu’il va conclure un contrat avec une femme pour l’épouser et divorcer après un an. 
      
    Après avoir proposé sans succès à une ou deux de ses amies, en tout bien tout honneur, il se met en tête que Gina, qu’il a rencontré une fois, est la candidate idéale. Gina, qui n’est autre que la collègue de Rosalie, héroïne de Roméo, Roméo! Laquelle Rosalie est amie avec Anabelle, l’associée de Ben… Vous avez bien suivi les liens? Ben a du talent je dois admettre, car, de toutes les femmes de New-York, il trouve le moyen de tomber sur son héroïne avec un plan aussi ridicule que ça! 
      
    Et Gina, pour des raisons assez complexes et que j’ai trouvé, somme toute assez valables, accepte la proposition de Ben. Les voilà donc mariés… Je dois avouer, c’est plus fort que moi, j’aime bien les livres où les héros sont mariés (ou en tout cas obligés de vivre ensembles/voyager ensembles/se supporter) assez rapidement. C’est un ressort de l’histoire peu crédible, j’en suis consciente, mais j’aime voir les personnages obligés d’apprendre à communiquer, faute de pouvoir s’ignorer…
      
    Une fois mariés évidemment, l’histoire commence! Car Gina et Ben vont apprendre à se connaître, et on retrouve exactement la patte de Robin Kaye : galerie de personnages secondaires pittoresques, humour pétillant, quelques moments d’émotions et de jolis retournements de situation… Ben est une fée du logis comme j’aimerais bien en avoir une à domicile, et Gina est une petite boule d’énergie, piquante et acide, un personnage à l’évolution fort intéressante… 
      
    Je note cependant que Roméo, Roméo et Your’s for the taking m’ont été prêtés par une amie qui ne me veut pas que du bien (non, ce n’est pas Tam-Tam), puisqu’elle a omis de préciser qu’entre ces deux livres, il en existe deux autres de la même série : Too hot to handle et Breakfast in bed.
      
    Je vous laisse, je vais essayer de mettre la main dessus de ce pas! 
     
     
    Bonne lecture,
    Chi-Chi
     

    Ô Roméo! Roméo!

    Le retour des arts ménagers… Après The undomestic goddess, voici encore une histoire de fée du logis, mais au masculin cette fois, avec Romeo, Romeo, de Robin Kaye!
    Rosalie vit à Brooklyn, et elle est dotée d’une famille italienne légèrement envahissante, qui n’attend qu’une chose : la voir accomplir le but ultime dans la vie de toute personne de souche italienne, c’est-à-dire se marier et faire des bébés, plein de bébés italiens, que toute la famille pourra gâter outrageusement, pendant que la mamma (qui aura renoncé à toute activité professionnelle pour s’occuper de la maison) fera la cuisine pour 12. Trois fois par jour. Jusqu’à ce que mort s’ensuive. En tout cas, c’est la vision qu’en a Rosalie!
    Seulement voilà, Rosalie est plus intéressée par sa carrière que par le projet que ses parents ont conçu pour elle. D’autant qu’elle n’a pas trop les talents nécessaires pour devenir la parfaite femme d’intérieur. Elle est plutôt du genre à ranger ses chaussures sous la table de la salle à manger, ses sous-vêtements sur la tringle de la douche, et ses provisions dans le four!
    De son coté, Nick a beaucoup de succès avec les femmes. Mais il à un grave problème : son compte en banque aurait tendance à inciter les femmes qu’il fréquente à parler mariage très vite. Or, Nick n’a aucune envie de se marier! Ah l’éternel dilemme de l’homme riche qui n’est jamais sur que l’on l’aime pour lui-même et non pour son argent…
    Quand Nick et Rosalie se rencontrent, on pourrait donc croire qu’ils sont faits l’un pour l’autre : dès leur premier rendez-vous, il est décidé que ce sera une relation sans engagement, qui prendra fin dès que l’un des deux ne s’amusera plus. Et vu les étincelles qu’ils font, cela doit être très très amusant…
    Nick est tout ce que Rosalie n’est pas, à commencer par un cordon-bleu/maniaque de l’aspirateur. Aspirateur qu’il achète d’ailleurs lui-même pour Rosalie, puisqu’elle n’en a pas (dans mes bras ma fille, toi et moi, nous étions faites pour nous entendre!!!). Et aspirateur qui, non content d’être violet, est spécialement étudié pour les gens qui ont des animaux, car il aspire mieux les poils de chiens et chats!!!
    Quelqu’un peut m’indiquer où trouver un tel phénomène? Mon appartement a justement besoin d’un grand ménage de printemps! Oui, j’ai pris un peu de retard sur le programme…
    Évidemment, l’histoire ne serait pas drôle sans quelques soucis qui viendront entraver le déroulement parfait de la destinée de nos héros : une dissimulation d’identité, une pneumonie, un passé de délinquant, un mafioso de pacotille…
    A défaut de drame shakespearien, voici une comédie romantique bien enlevée, dynamique, un de ces livres qui se lisent tout seuls… Et puis un homme qui apporte le petit déjeuner au lit, cela ne se refuse pas!
    Et ça tombe bien, je n’ai encore rien demandé au Père Noël, voila qui sera très joli sur ma liste…

    Bonne lecture, 
    Chi-Chi