Bonjour!
Charlotte de nouveau au micro cette semaine, pour vous parler du livre que je recommande à tout le monde en ce moment.
Avec 1 an de retard, mais tout de même.
Du retard? Ça dépend du référentiel… Il y a des gens qui m’ont recommandé Jane Austen, George Sand, ou encore Lucy Maud Montgomery… Il n’a jamais été question de retard. Donc je déclare aujourd’hui que c’est le jour « verre à moitié plein » et sur l’échelle de la romance, tu es grave large (surtout si je décide que l’échelle de la romance est identique à l’échelle géologique! (Je vous ai déjà raconté que je voulais être géologue?)
Parlons de « Je peux très bien me passer de toi » (La princesse que je suis remercie la Mano Negra de bien vouloir quitter son esprit, parce que ça va pas être possible de vous avoir en tête toute la semaine) de Marie Vareille, que j’ai adoré. Un coup de cœur avec les papillons dans l’estomac et les frissons de plaisir et le petit soupir de satisfaction qui fait bien à la fin.
Le même soupir que quand je parle de Jamie ou quand Chi-Chi évoque les Colin?
Comme je suis assez paresseuse (parce qu’on est vendredi, que j’ai une dead-line à tenir au boulot et que je n’ai pas beaucoup dormi et que je ferais mieux de m’y mettre au lieu de rédiger cette chronique), je vous laisse lire la 4ème de couverture…
Chloé et Constance sont bonnes copines, bien qu’elles n’aient en commun que leurs vies sentimentales catastrophiques. Chloé écume les boîtes de nuit et enchaîne les histoires d’un soir, Constance, éternelle romantique et perpétuelle célibataire, lit Jane Austen en attendant que le Prince Charmant ne tombe du ciel. Mais rien ne tombe du ciel, si ce n’est les tuiles, et les deux jeunes femmes décident de prendre leur vie en main en concluant un pacte. Chloé, Parisienne jusqu’au bout des ongles, devra s’exiler avec ses talons aiguilles en pleine campagne avec interdiction d’approcher un homme pendant six mois. Constance s’engagera à coucher le premier soir avec un parfait inconnu.
Humour, amour et grands voyages seront au rendez-vous : des vignobles du Sauternais à Londres en passant par Paris, cet étrange pacte entraînera les deux amies bien plus loin que prévu…
Alors clairement, il y a pas mal d’identification dans ce livre… Pour moi, j’étais complètement Chloé ! La page que l’on n’arrive pas à tourner, les préjugés de la citadine, les chaussures pas adaptées, tout ce qu’il faut. En plus, il y a une Charlotte là-dedans. Qui ne me ressemble pas du tout ! Le premier qui dit que c’est normal vu que Charlotte est un pseudo pour moi s’expose à des représailles… ;)
Non, non, promis, je ne dirais rien. Mais je tiens à souligner que 1) je n’ai jamais vu un prince voler (donc pour tomber du ciel faudra repasser) et 2) tu n’arriveras pas à me convertir à la boite de nuit (oui, parce que je la vois venir la Miss Charlotte).
Et comme Chloé, j’ai un peu le fantasme de la vie à la campagne – même si tous mes amis se liguent pour affirmer que je pourrais m’y ennuyer comme un rat mort. Je ne les crois pas.
*essuie son clavier qui vient d’être aspergé par le café que T. sirotait en commentant*
Mouahahahahahahahahahahahahaha. Attendez, Charlotte, à la campagne. C’est pire que mes « JAMAIS » ça !
NDLA- j’ai la fâcheuse habitude d’être trop catégorique sur certains sujets et je suis connue pour avoir eu l’audace (et le malheur) de dire « jamais » en quelques circonstances qui ont fini par très ironiquement se réaliser – comprendre « jamais je ne me marierai » (le prince se marre à chaque fois), « jamais je n’habiterai dans cette petite ville ridicule » (qui est donc mon lieu de résidence), etc, etc…
Ce livre, ce sont donc deux histoires en parallèle, celles de deux copines qui ne se ressemblent pas tellement et qui, à travers ce challenge qu’elles se lancent, essayent de sortir de l’impasse dans laquelle leur vie se trouve et de devenir elles-mêmes. C’est beau, c’est philosophique, c’est spirituel. C’est surtout hyper charmant.
C’est un peu le voyage initiatique. Jésus est parti 40 jours dans le désert, Chloé part à la campagne et Constance « en » campagne… C’est ça?
Il ne me manque plus que le château près de Bordeaux pour trouver enfin une bonne raison de quitter la ville. Je prends mon prince charmant sous le bras et on ira planter de choux, ou je ne sais quoi d’autre que l’on fait quand on ne vit pas entre deux tours d’immeubles. Regarder les étoiles, respirer à plein poumons (sans ventoline) et manger les fruits cueillis à même l’arbre. Quand je vous disais que j’ai bien réfléchi à la question… Identification totale !
Moi je suis plus « bord de mer », « les éléments se déchaînent », « les embruns ». Parce que respirer à plein poumons à la campagne, c’est oublier que c’est PollenLand la campagne (comment ça je « pleuvois » sur ta « parade »?)
Ceci dit, vous n’êtes donc pas là pour m’écouter raconter ma vie, je reprends :
C’est un livre adorable, mignon comme tout, drôle tout en finesse. Qui parle plutôt bien d’émotions, de la vie moderne pas toujours simple. Ce n’est pas torturé, ce n’est pas dramatique, et c’est exactement ce dont j’avais besoin en ce moment.
C’est plein de bonne humeur, de joues rosies par le soleil et de repas en famille, ça se promène dans les vignes du bordelais, Paris et à Londres. C’est un super compagnon de voyage, de sieste au soleil, de plage, de métro, d’après-midi pluvieuse et de nuit blanche.
En résumé, c’est joliment romantique et tendre,et vous devriez tous aller le lire si ce n’est pas déjà fait !
Non pas encore. Mais qui sait, quand j’aurais trois minutes et l’envie d’un contemporain, je note.
Bonne lecture,
Mic drops! (Genre j’ai quand même attendu tout l’article pour faire ma blague pourrie, admirez) (oui, parce que je trépigne depuis la première phrase avec l’allusion au micro) (faut que j’arrête le snif de paillettes…)
Charlotte
Et T.
J’ai tellement adoré ce roman, une vraie comédie romantique feel good book. C’est drôle, touchant, couinant, bref, un de mes tops du genre !
Je l’ai lu il y a quelques mois et j’ai adoré ! C’est absolument tordant. Et moi c’est en Constance que je me suis pas mal retrouvée