L’impulsive

impulsive

(Réédition du 22/09/15)

Le retour ce matin de notre chère Lady V qui a bien voulu prendre la relève en mon absence avec l’un de ses livres favoris !

Soyez bien gentils avec elle, et je reviens dès la semaine prochaine,

Chi-Chi

Quand Jeremy Trescott, comte de Kendall, est réveillé en pleine nuit par des coups à la porte de sa chambre, il ne s’attend pas à ce que Lucy, la petite sœur de son hôte et meilleur ami Henry et l’incarnation pour Jeremy des sept plaies d’Egypte, lui saute soudainement au cou et l’embrasse fougueusement!

Flashback : déjà orpheline de père avant même sa naissance, Lucy perd sa mère à l’âge de 11 ans et se retrouve sous la tutelle de son frère Henry, 20 ans. Ce dernier, un peu perdu, invite alors ses trois meilleurs amis depuis la pension à le rejoindre dans leur propriété pour la saison de chasse (en automne): Félix, gentil et calme (qui fait surtout de la figuration dans l’histoire mais passons), Jeremy, le plus riche et titré des quatre, mais aussi froid et sérieux qu’il cache un douloureux secret (il faut bien un peu de mystère dans l’histoire) et enfin Toby, sympathique et grand séducteur de la bonne société londonienne. Leur première partie de chasse tourne presque au drame quand Toby manque de tirer sur Lucy. Pas traumatisée pour deux sous, la fillette tombe éperdument amoureuse de lui.

Huit ans plus tard, Henry est marié, père d’une famille qui ne cesse de s’agrandir et débordé par la gestion du domaine a élevé Lucy sans autorité ni réel enthousiasme en suivant une règle implicite: elle peut faire ce qui lui chante, mais pas de larmes. Jamais. Pas de problème pour la jeune femme qui est devenue presque un garçon manqué, les cheveux mal coiffés, avec plus d’intérêt pour la chasse et la pêche que pour la couture et qui n’a jamais quitté la propriété où elle est née. En effet, son entrée dans la bonne société a déjà été repoussée deux fois.

Mais tout déraille le jour où Félix ramène non seulement sa toute jeune épouse à leur annuelle réunion, mais aussi Sophia, la parfaite petite sœur de celle-ci, dont Toby est tout de suite sous le charme. Lucy, désespérée à l’idée de voir celui qu’elle adore depuis si longtemps (ce dont tout le monde, y compris et surtout le principal intéressé se rend compte!) s’engager avec une autre, décide de tenter le tout pour le tout: séduire Toby et le forcer ainsi à l’épouser. Mais afin d’être un minimum préparée, elle décide de s’entraîner sur le seul disponible à proximité: Jeremy. Et tant pis s’ils passent l’essentiel de leur temps à s’envoyer des piques, elle est tout ce qui a de plus déterminé, même s’il est évidemment aux yeux de tout le monde que Toby ne l’a jamais vu et ne la verra jamais autrement que comme une petite sœur. Le jeu se complique encore plus quand Henry et Toby, qui veut attendre la fin du séjour pour demander Sophia en mariage, demandent à Jeremy de «distraire et occuper l’attention de Lucy». Ils ne se rendent alors pas compte qu’ils viennent de déclencher de très nombreux changements dans leur relation à tous et de bouleverser la vie de tous les invités…

«L’impulsive» est le premier d’une série de trois livres de Tessa Dare, chacun étant des points de vue des personnages principaux du roman. Le deuxième est narré par Sophia, que personnellement j’ai trouvé insupportable ( alors qu’elle apparaissait comme sympathique dans le premier) et est nettement moins drôle que l’histoire de Lucy. Car les tentatives absolument pas subtiles pour apparaitre plus ladylike et féminine aux yeux de Toby sont ridicules à souhait (et donc hilarantes) et les différents personnages ne manquent ni de répartie ni d’ironie. Enfin, on s’attache rapidement à tous ces personnages, loin d’être parfaits, jaloux, parfois égoïstes et immatures (Henry, Lucy et Toby en sont les plus beaux exemples) mais qui cachent une certaine fragilité et une affection les uns pour les autres (enfin certains plus que d’autres quand même, n’exagérons rien) et c’est justement ce qui les rendent si réalistes.

Bonne lecture,

Lady V.

PS : La série est actuellement en cours de traduction chez J’ai Lu sous le titre de Trois destinées (L’impulsive, L’aventurière et L’idéaliste)

Délicieuse Dépendance (ou pas) – Harlequin 100% Rugby

Délicieuse Dépendance

Bonjour à tous, c’est Min’ qui repasse par là !

Quand Chi-Chi m’a parlé d’une série de romances sur le rugby, je me suis vite portée volontaire pour en lire une (grand coeur, abnégation, sens du sacrifice, tout ça tout ça…).

Mais on se dévoue pour la cause, oui madame! On travaille d’arrache-pied chaque semaine à rester la plus objective sur les profils de rugbymen!!! ON effectue des recherches approfondies sur le sujet, toussa, toussa…

PS : c’est T.

Mon enthousiasme a été un peu tempéré quand j’ai compris qu’il s’agissait de nouvelles, mais j’avais déjà donné ma parole. (A qui le dis tu! Des nouvelles, le plan casse gueule franchement!) Comme je vous le disais la semaine dernière, je n’aime pas trop les nouvelles. De deux choses l’une: soit elles sont ratées (comme le dit si bien Tam-Tam, la nouvelle c’est une alchimie particulière), soit elles sont réussies et je suis toujours frustrée de ne pas pouvoir en savoir plus sur les personnages et leur histoire.

Bon après, une nouvelle qui donne envie de lire d’autres choses mais ne frustre pas, c’est plutôt une réussite. Mais clairement, les auteurs aiment explorer leur personnages et du coup, souvent, c’est périlleux la nouvelle en romance.

Bon mais qu’en est-il de cette Délicieuse Dépendance rubgystique (si si c’est un vrai mot) me direz vous ? Sous l’élégante accroche « Amour, rugby et erreur de plaquage », Eve Borelli nous parle d’Agathe, jeune médecin de campagne, et de son cœur brisé par Nicolas, véritable dieu du stade, qui l’a plaquée (ha ha) du jour au lendemain sur un bout de Sopalin. (un bout de Sopalin? Il n’avait plu d’enveloppe usagée? ou de vieux ticket de caisse? parce que globalement, il y a plus pratique que du Sopalin!) Plus d’un an après, Nicolas repasse avec son équipe par la petite ville où vit toujours Agathe, ce qui donne naturellement des vapeurs à cette dernière. Mais Agathe est en colère et blessée, que va-t-il donc se passer ???

Gros suspense donc… Moi je vois déjà plusieurs problème, les retrouvailles déjà. Et je ne parle même pas du fait que ce soit un truc que je n’affectionne que moyen. Mais qui dit retrouvailles dit bagage émotionnel à traiter. On est dans une nouvelle, pour être efficace, l’auteur vient de se rajouter un niveau de difficulté supplémentaire. Après je dis ça…

Je vous épargne le suspense, la seule raison pour laquelle je l’ai lue jusqu’au bout c’est que c’était une nouvelle, donc très court. Je ne vous fais pas une liste exhaustive mais malgré quelques tentatives d’humour pas trop mal réussies (j’ai bien aimé le concept de « la respiration de la loutre en trois temps » pour se vider la tête, ou quand Agathe compare son ex à « une ridicule paire d’escarpins synthétiques: brillants au premier abord, puants en un temps record. »), le style est plutôt moyen.

La respiration de loutre en trois temps? tu m’intrigues… ça consiste en quoi spécifiquement?

Les personnages et l’intrigue ne sont pas du tout convaincants: Agathe et Nico vivent une histoire d’amour intense, elle est convaincue qu’il est l’homme de sa vie, il lui a déclaré son amour éternel, et quand il la quitte par essuie-tout interposé elle ne lui passe même pas un coup de fil pour essayer de comprendre ? Et je ne vous parle même pas de la raison pour laquelle lui est parti comme ça.

Mouahahahaha… Non mais tu pensais vraiment qu’il y  aurait de la communication? Malheureuse, ce serait espérer un raisonnement cortiqué de la part d’une héroïne qui est en proie à ses hormones!

En plus Agathe, la pauvre, est clairement nymphomane : l’histoire commence sur une scène « torride » avec Nico qu’elle est en train de revivre dans son imagination. Soit. Sauf qu’en fait, elle est complètement obsédée et ne peut plus fonctionner normalement parce que ce genre de scène lui envahit l’esprit tous les quart d’heure, y compris en pleine consultation médicale d’un rat répugnant (non non, elle n’est pas vétérinaire, elle se laisse juste harceler par Louis, l’ancien entraîneur de Nicolas, et son rat tricolore). Personnellement vous me mettez un gros pervers et un rat agressif sous le nez, je peux vous dire que ça calme mes fantasmes rapido, dieu du stade ou pas…

C’est le genre de meuf qui doit se faire des films au rayons saucissons du supermarché et qui a des vapeurs devant un concombre.

Donc entre les scènes sexy imaginaires un peu clichés toutes les 2 pages, les personnages stéréotypés (James, son collègue médecin gay londonien), le surnom douteux que lui donnait Nicolas (« cul » – oui, il l’appelle affectueusement « cul ») (Mouahahahahahahan juste là, mouahahahahaha. Juste pour rire, ce soir, je tente le sobriquet avec le prince, juste pour voir la réaction d’une personne normale, et je vous tiens au jus), c’était mal parti. Tout ça pour finir sur des retrouvailles parfaites alors que dans toute la nouvelle les héros passent en tout à peu près 15 minutes ensemble – et que quand Nicolas essaye de s’expliquer, Agathe lui saute dessus et déclare que ce n’est pas nécessaire, passons tout de suite au sexe et aux projets de mariage – moi je dis merci mais non merci.

J’imagine la scène, petite musique d’Ennio Morricone en fond (Le Professionnel, parce que ça fait toujours un peu royal canin), elle et lui qui court dans une prairie en se déshabillant… pour finalement se sauter dessus en parfaite synchronisation…. explosion de paillettes hallucinogènes (c’est nouveau sur le marché, très efficace!)… Et BAM, happy end. Je me trompe?

Après la chronique de Tam-Tam de la semaine dernière, je crois que je vais plutôt me contenter de regarder les rugbymen jouer dans le stade et de me plonger dans une bonne romance historique… ou steampunk tiens !

Moi je n’ai pas envie de lire en ce moment, j’ai la troisième saison de Miss Fisher qui m’attend! (et la lecture assidue de Pierre Lapin aussi, mais c’est dans un autre registre!)

Bonne journée à vous et peut-être à bientôt !

Min’

Et Tam-Tam

A un stade du plaisir – Harlequin 100% Rugby

a-un-stade-du-plaisir

Harlequin s’est mis aux couleurs de la coupe du monde, et comme 1) je n’ai pas eu la chance d’aller admirer les Gallois se faire ratatiner par les Irlandais et que 2) il faut bien quelqu’un pour se dévouer pour la science, j’ai lu ce weekend « A un stade du plaisir » de Valéry K. Baran dans la collection 100% Rugby de Harlequin.

De la romance et du rugby, ça promet de réchauffer nos soirées d’automne ça ! *se lèche subrepticement les babines* (Au fait bonjour, c’est Min, je passe juste pour le thé)

Bilan: extrêmement mitigé. Un peu comme un match des All Blacks où ces derniers ne marqueraient qu’après presque une heure de match… Une question de rythme qui ne colle pas.

Inimaginable pour les All Blacks ! Quoique, s’ils pouvaient faire ça contre les Bleus… En attendant ça s’annonce mal pour les soirées lecture romance-rugby…

Le pitch? Josh, rugbyman en proie à une colère sourde, a été sélectionné pour jouer dans l’équipe des bleuets (ce qui pour les non rugbysants veut dire qu’il est dans l’équipe de France des moins de 20 ans). Dans son équipe se trouve Damien. Damien, ses muscles, son aura, sa vitesse, sa puissance, sa testostérone et son sourire perturbent Josh et ses hormones (d’où la colère).

Des muscles, de l’aura, de la puissance, de la testostérone, un beau sourire… Moi ça me plaît déjà ! *se re-lèche subrepticement les babines*

Josh réussira-t-il à y voir clair dans le magma de sensations et sentiments qui l’habite? Damien saura-t-il lui montrer le chemin?

Oh oui Damien, montre nous le chemin !

La réponse? Oui, bien évidemment. Mais c’est le comment qui est intéressant en romance. D’où l’amour sans frontières que je porte à ce genre de la littérature. Ainsi, c’est avec tristesse que je suis au regret de vous annoncer que les sentiments qui m’agitaient à la fin de la lecture de cette nouvelle n’étaient pas chatoyants de couleurs et de paillettes. Je suis mitigée.

NOOON on veut des paillettes ! Moi je ne suis pas mitigée: « sans paillettes, nouvelle ne vaut que poubelle ». C’est une nouvelle vérité universelle de la romance, je le déclare solennellement ! Là !

Si il y a des très bon passages (du genre de ceux qui donnent chaud), le rythme est « off », des retours en arrière pour expliquer d’où viennent les personnages, beaucoup de débat intérieur, et au final, pas tant d’échanges entre les deux héros… Mais le format nouvelle est complexe, il faut en dire suffisamment mais pas trop. Il faut de l’efficacité. Le background des personnages est compliqué à aborder, parce que s’il faut que les héros aient de la matière et de la profondeur, il ne faut pas que cela se fasse au détriment de l’action elle même et de l’histoire.

Bon je dois vous avouer 2 choses : 1) Je n’aime pas trop les nouvelles et 2) Nous on a vu les Gallois jouer pour de vrai dans leur magnifique stade ce weekend et ça, ça tient bien chaud en hiver (oui, à Galles c’est déjà l’hiver).

Lorsque le mot fin est arrivé, j’avais l’impression que l’auteur en avait encore tellement à nous dire et qu’il n’avait que gratté la surface, sauf que c’est ma lecture qui en a pâti. Grrrrr… pourquooiiiiiiii?????

Bon ce n’était pas un échec total au moins, si ton sentiment à la fin était l’envie d’en savoir plus et pas le soulagement que ce soit terminé. Mais je ne la mets quand même pas dans ma PàL…

Merci pour le thé et à très bientôt ;)

Tam-Tam

Et Min

Ces couples que je ne saurais voir

Réédition du 25/07/2011
Pour conclure notre « mois de la guest-star », notre invitée mystère, la toute première des invitées sur notre blog, j’ai nommé Lady V. Voila déjà un an qu’elle prenait la plume pour vous faire part de ses Conseils à l’intention des novices en romance, nous la retrouvons aujourd’hui pour parler de science de la romance de nouveau!

Il est de ces personnages qui représentent, selon certains « la plus belle histoire d’amour du monde ». Le cinéma nous a donné Jack et Rose, la télévision Ross et Rachel, la bande dessinée Tintin et le capitaine Haddock. La littérature a donné à nos pauvres cœurs de romantiques des couples mythiques qui nous font rêver. Enfin officiellement. Pessimiste (ou réaliste) assumée, je veux vous expliquer pourquoi je déteste certains de ces couples que Hollywood et les éditeurs essayent encore de nous faire passer pour une destinée merveilleuse. Non, parce que j’ai vérifié, en vrai, la petite sirène ne finit pas avec le prince Eric. Nous avons donc :

1) Roméo et Juliette, les amants maudits :

LE couple romantique par excellence. Parce que c’est bien connu, épouser un type rencontré quelques jours plus tôt, à 13 ans, c’est vraiment l’idée du siècle. Surtout à quelques jours de son mariage arrangé. En plus, Roméo tue le cousin de Juliette (histoire d’amorcer une réconciliation avec la belle-famille), doit fuir et revient pour découvrir le cadavre de sa femme. Au lieu de se donner un temps pour se remettre, il se suicide! Juju finit par se réveiller (en fait cela faisait partie d’un plan génial pour s’enfuir avec son mari. Où? Comment? Avec quel argent? Question futile enfin, elle suit son coeuuuuuur) et se tue aussi. Ils ont donc dû passer environ 48h à la suite ensemble et se marient.

Comment ça finirait en vrai : Après s’être enfuis tous les deux, Roméo se rend compte que Juju, du haut de ses 13 ans, n’est rien d’autre qu’une petite blonde et qu’ils n’ont rien en commun. En plus, la vie dans la forêt, ça va deux minutes, mais il y a une fête chez Benvolio samedi soir. Il quitte sa femme pour sa nourrice, et Juliette n’a plus qu’à faire comme toutes les filles de l’époque ayant péché : direction le couvent.

2) Les hauts de Hurlevent, l’égoïsme à l’état pur :

Alors là, j’avoue, je n’ai pas lu le livre. Le film, le résumé, la bande-annonce, les fiches de lecture m’ont largement suffi. L’histoire? Heathcliff, une brute épaisse maltraitée dans son enfance par son frère adoptif, tombe amoureux de Cathy, sa sœur adoptive (déjà c’est limite incestueux, mais personne ne dit rien), laquelle, pour une raison obscure lui retourne ses sentiments. Mais elle en épouse un autre (qui l’adore malgré le fait qu’elle crève d’amour pour son presque-frère) et Heathcliff jure de se venger, entre autres en épousant la belle-sœur de Cathy, innocente dans l’affaire, et en la maltraitant. Cathy meurt en donnant naissance à sa fille, ce qui n’empêche pas Heathcliff de poursuivre sa revanche sur la fille de Cathy, son propre fils et le fils de son frère adoptif. Ou comment ruiner les générations futures à cause de deux personnes qui s’aiment et se haïssent. J’ai du mal à voir pourquoi cette histoire plait tant.

Comment ça finirait en vrai : Le mari de Cathy a la bonne idée de déménager (parce qu’habiter en face de chez Heathcliff, ça n’aide pas vraiment à tourner la page), cette dernière devient alcoolique, tout comme l’amour de sa vie, qui fait une faveur à tout le monde en allant rencontrer Freud qui, au bout d’une heure de thérapie, trouve en lui l’inspiration pour l’ensemble de son œuvre.

3) Twilight, la possession, une nouvelle forme d’amour :

Plus besoin de raconter l’histoire, Twilight représente 97 000 résultats sur Youtube, 125209 sur Fanfiction.net et 46700000 pages sur Google. Bella et Edward, qui pense qu’espionner une camarade de classe en train de dormir, c’est romantique. Perso, moi j’appelle le 17 et je n’accepte pas sa bague de fiançailles, surtout quand ce qu’il préfère  chez moi, c’est mon odeur et mon sang. Mais c’est une question de goût… Les vampires plus vieux que l’Arc de Triomphe, qui m’interdisent de voir mes amis et dont la famille essaye de me manger comme un BigMac, ça ne me donne pas trop envie de m’effondrer lamentablement et ne plus sortir de ma chambre pendant 5 mois parce qu’il a déménagé sans laisser d’adresse. Heureusement qu’il y a un loup-garou bodybuildé à proximité pour enchainer! Simone de Beauvoir doit s’en retourner dans sa tombe.

Comment ça finirait en vrai : Edward tue Bella pour notre plus grand soulagement, la rédaction de Lire respire à nouveau, et Edward meurt bêtement lors d’une partie de balle au prisonnier avec ses frères (toujours puceau, il s‘agit d‘un livre mormon, rien en dehors du mariage). Au moins Shakespeare savait écrire, lui (oui, Stephenie Meyer s’est paraît-il inspirée de Romeo et Juju pour son chef d’œuvre)!

4) Les quatre filles du docteur March, « mais restons potes, hein? » :

On a toutes lu ce livre, on a toutes craqué pour Laurie (malgré son nom de chanteuse), on a toutes cru qu’il finirait avec Jo, son meilleur pote, son mousquetaire, le Joey de son Chandler (elle était un peu facile celle- là) qui, malgré son nom, est une fille. Mais Louisa May Alcott a brisé bien des cœurs (et reçu bien des lettres de fans en colère dans les années 1860) en casant Laurie avec Amy et Jo avec un prof allemand, après que Jo ait refusé d’épouser Laurie car elle ne l’aimait pas, et qu’elle ne montre aucun signe de jalousie quand il revient avec sa petite sœur à son bras.

Comment ça finirait en vrai : de la même façon, avec deux couples bien assortis, une amitié sauvée et une maison pleine de garçons pour Jo. Ça s’appelle tourner la page avec classe et maturité.

Il y a bien sûr bien d’autres couples, mais je ne m’occuperais que de ces quatre-là aujourd’hui… J’aurais pu par exemple écrire sur Papa Longues-Jambes, mais ce sera pour une autre fois. En attendant, dites-moi, vous, quelles histoires d’amour vous avez adoré détester ?

PS : Par pitié, fans de Twilight, que je sais animées d’une passion violente et rare, épargnez moi !

Lady V.

Ensemble c’est tout

Réédition du 18/07/2011
Aujourd’hui : lumière sur « Ensemble c’est tout », roman écrit par Anna Gavalda et publié en 2005. Comme vous le savez sûrement, ce bouquin a été adapté au cinéma deux ans plus tard par Claude Berri. Le passage de livre à film est un phénomène récurrent de nos jours qui suscite deux types de réaction : ceux qui apprécient de voir l’histoire prendre vie à l’écran et ceux qui ne jurent que par les livres et condamnent toutes adaptations cinématographiques.
Personnellement, je n’appartiens à aucun de ces deux groupes. En fait, j’appartiens à un sous-groupe de gens incultes qui va voir les films avant de lire les livres. Ce petit défaut est plus du à mon ignorance qu’à ma paresse puisque, en l’occurrence, je n’avais aucune idée que « Ensemble c’est tout » était adapté d’un roman en allant le voir au cinéma. Or, j’en suis tombée amoureuse – Qui ne craquerait pas pour Guillaume Canet dans la peau de Frank Lestafier, je vous le demande ?- et j’ai donc dévoré le bouquin par la suite. Toujours est-il qu’en procédant dans ce sens, on est rarement déçu. En effet, on redécouvre l’histoire que l’on sait aimer déjà, avec des nouvelles scènes, des détails supplémentaires sur la vie, la personnalité, le passé, la famille de nos protagonistes… Bref que du plaisir !

    Mais je m’égare, l’idée n’est pas de démarrer un débat sur le sujet mais simplement de vous expliquer pourquoi l’histoire m’a tant plu. En fait, l’auteur aborde avec justesse plusieurs thèmes qui me parlent beaucoup, notamment…

… l’amitié. Certes, ce n’est pas foudroyant d’originalité mais il s’agit d’une amitié particulière, une amitié qui se tisse entre des personnes si diamétralement opposées qu’elles ne se seraient jamais intéressé les unes aux autres dans un contexte habituel. Tout sépare nos personnages que ce soit leur personnalité, leur vécu, leurs passions et pourtant ils vont être amenés à vivre ensemble. C’est d’ailleurs le seul lien qu’ils aient, leur situation géographique. C’est comme si on vous plantait avec deux autres personnes totalement inconnues sur une île déserte. Eh bien, vous finissez par faire l’effort de franchir l’immense mur pour les connaître, par accepter vos différences et vous adapter les uns aux autres. Camille est une artiste désillusionnée, Frank un cuisinier un peu rustre, Philibert un aristocrate décalé et maladivement timide. Pourtant, ils vont se découvrir et s’apprivoiser.

… l’espoir. Dit comme cela, c’est certain, cela parait niais ! Mais dans le bouquin, laissez-moi vous dire que c’est renversant de beauté et d’émotion ! ^_^ En fait, les personnages sont tous baignés dans une triste solitude au départ, mais pas pour les mêmes raisons. Camille est hantée par ses actes passés, démoralisée par sa mère, et reste donc cachée sous une carapace de peur et de souffrance que personne ne sait briser. Frank est seul aussi, à cause de son rythme de travail infernal et de la fatigue qui l’accompagne, à cause aussi du souci qu’il se fait pour la santé de sa grand-mère chérie, le seul lien affectif qui lui reste. Quant à Philibert, avec ses tocs et sa grande timidité qui l’inhibent complètement, il se renferme sur lui-même, incapable de sociabiliser. C’est donc quand va se créer cette amitié entre eux, que petit à petit ils vont émerger de cette solitude, lutter contre leurs démons et s’épanouir. Camille qui avait rangé toiles et pinceaux, va se remettre à dessiner. Philibert va surmonter son bégaiement en se rendant à des cours de théâtre. Pas besoin de chercher à rentrer dans le moule de la société, juste à s’ouvrir aux autres pour que la vie soit plus facile.

… les choix. A un moment dans une vie, il faut oser se lancer, prendre des risques. Que ce soit Camille, Philibert ou Frank, tous sont amenés à prendre des décisions importantes tout au long du livre qui vont remettre en cause l’équilibre fragile de leur existence, leur apprendre à assumer des responsabilités et finalement les aider à se relever, à grandir et à s’épanouir.

… et l’amour bien entendu.

En somme, être ensemble c’est tout ce qui fait la différence.

Lady D.

Vous avez dit vampire?

Réédition du 14/07/11

Hello tout le monde ! Je m’appelle Belette et je vais vous parler aujourd’hui des héros à canines (non je ne parle pas de chats…)… J’ai nommé les Vampires !

Quand Chi-Chi et Tam-Tam sont venues me proposer d’écrire un article sur ce sujet,  « toi la spécialiste des Vampires », je me suis dit « whouah », pourquoi pas ? Même si j’avoue que je ne pensais pas être THE spécialiste, mais ça fait toujours plaisir

Du coup, je me suis replongée dans mes souvenirs et ai cherché quel avait été mon tout premier roman avec un vampire. Je vais faire dans le très classique mais c’est l’excellent « Dracula » de Bram Stoker. J’étais toute jeune à l’époque, je dirais une douzaine d’années et je me souviens encore de ce qui m’a le plus marquée à l’époque : le « serviteur » de Dracula, vous savez, celui qui mange des insectes ! Ce livre a d’ailleurs très bien été adapté par Francis Ford Coppola avec l’excellentissime Gary Oldman en Prince des Ténèbres…

Pour une génération plus récente, quand on dit vampire, on pense … Buffy !

Hé oui, pour beaucoup (enfin je l’espère), la série de Joss Whedon est LA référence en matière de vampires. Et comme ça, je peux vous parler de mon chouchou entre tous. Si c’est pas beau ça !

Pour résumer, pour celles et ceux qui auraient hiberné ces dernières années, Buffy est la Tueuse de Vampires de sa génération. Là ou ça va coincer, c’est qu’elle va tomber amoureuse d’un gentil vampire (non, ce n’est pas lui mon préféré !) à qui des bohémiens ont rendu son âme pour le punir d’avoir tué leur fille… S’en suivront de nombreux épisodes de tergiversations et… non je ne vais pas spoiler, regardez la série ! En début de seconde saison arrivera d’ailleurs le personnage que je préfère… SPIKE !

Lui, c’est un vampire bien bien méchant ! Un vrai bad boy qui a déjà deux Tueuses à son actif et qui compte bien ajouter Buffy à son tableau de chasse… Mais les choses sont bien compliquées et, je trouve qu’en sept saisons, il est l’un des personnages qui évoluera le plus. Et puis l’acteur qui joue Spike est plutôt beau garçon, ce qui ne gâche rien !

Pour revenir à la littérature, sachez que Buffy est également une longue série de romans, novélisations d’épisodes ou autres aventures indépendantes. Un tome spécial sur Spike et Drusilla a également été édité, le tout chez Fleuve Noir.

Mais, me direz vous à raison, il n’y a pas vraiment de romance là dedans ? J’y viens justement. Parce que bon, il serait quand même temps de rentrer dans le vif du sujet !

Les vampires dans la romance sont à la mode en ce moment, c’est un fait. Mais alors, comment s’y retrouver parmi tous les auteurs différents ? Eh bien je dirais que, comme certaines personnes aiment leur viande saignante ou même crue, d’autres la préfère à point, et là, c’est pareil… Il y en a pour tous les goûts !

Pour ma part, autant que je me souvienne, tout a commencé avec la série de Sherrilyn Kenyon, les Dark Hunters. Ce groupe de vampires créé par Artemis et chapeauté par le ténébreux Acheron m’a tout de suite plu, et j’ai été entrainée dans son univers. Ah, combien de mois d’attente avant la sortie du tome suivant pour avoir sa dose de frisson?

Pourtant, c’était encore à l’époque un genre de la romance assez confidentiel. Et même si je suis la première à dire que Twilight a plus fait du mal qu’autre chose au mythe des vampires, il faut reconnaitre que, grâce à l’engouement provoqué par ces livres, nous avons pu voir enfin traduits des auteurs que l’on n’espérait plus !

Chez les vampires, les hommes au sang chaud, ce n’est visiblement pas ça qui manque ! Que ce soit chez JR Ward et ses guerriers de la Confrérie de la Dague Noire, chez Charlaine Harris qui passe beaucoup de temps à conter les amours de Sookie dans la moite Louisiane (Ahh… Eric !), ou chez Laurell K. Hamilton et son Anita Blake très… libérée … Bref des livres à ne pas mettre entre toutes les mains et surtout des plus jeunes !

Celles-ci pourront toujours se rabattre sur des auteurs comme Michelle Rowen et MaryJanice Davidson, qui mêlent deux genres que je ne pensais pas lire en même temps un jour, la chick-lit et la romance paranormale !

Enfin, après la vague Twilight, sont arrivées dans les rayons de nombreuses nouvelles séries avec nos amis aux dents pointues. Pour en citer quelques-unes, parmi les plus connues, le « Journal d’un Vampire » de LJ Smith ou « Vampire Academy » de Richelle Mead..

Je vous quitte ici, j’ai justement l’un de nos amis à canines proéminentes qui m’attend !

Belette

Une odeur de gingembre

Réédition du 11/07/2014

Une odeur de gingembre est un livre qui m’a été offert pour mon anniversaire par ma petite cousine. Ce qui pour moi, est déjà en soi un gage certain de qualité. Car ma cousine est brillante et extrêmement intelligente ; elle lit et comprends des ouvrages qui ne seront jamais à ma portée. Elle est étudiante à l’ENS quoi…
J’avais donc déjà un apriori plutôt positif.Dans un deuxième temps, j’ai été séduite par la couverture. Oui, le marketing fonctionne sur moi et je suis très sensible au packaging : une peinture d’une femme en kimono fleuri se promenant avec une ombrelle sous le soleil… Un appel au voyage…
Je retourne donc le livre et m’empresse de lire le résumé. Il n’y a plus de doute possible : ce roman va me plaire.Avant d’aller plus loin dans la présentation, je vais mettre un énorme « WARNING » rouge clignotant.Mesdames, Mesdemoiselles, ceci n’est pas un livre « sweet  and cute » où les Petits Poneys vivent en paix et harmonie avec les Petits Malins et invitent les Bisounours à prendre le thé. Non.
Mary Mackenzie, l’« héroïne », ne vit pas dans un monde rose à paillette.

Ceux qui veulent une histoire façon Amélie Poulain peuvent donc arrêter la lecture ici…

Attention, SPOILERS!  
L’histoire de Mary Mackenzie se passe au début du 20ème siècle (plus précisément débute le 9 janvier 1903).
Mary a tout juste 20 ans, est écossaise et embarque pour la Chine où elle doit épouser Richard (un attaché militaire britannique qu’elle a rencontré en Ecosse mais qu’elle connait très peu au final). Au travers de son journal et de lettres, elle raconte son long voyage en bateau en compagnie d’un chaperon qu’elle supporte difficilement,  son arrivée en Chine et la vie avec un homme qu’elle ne connait pas et dont elle s’aperçoit qu’il n’est pas aussi « bien » qu’elle le croyait…
A Pékin, Mary est seule. Richard est souvent en mission pendant plusieurs jours –voire plusieurs mois  – elle ne parle pas chinois et n’arrive pas à communiquer avec ses domestiques et se sent donc inutile dans cette maison qu’elle n’a pas choisi et qui n’est pas à son goût. La vie avec les autres femmes de militaires ne l’intéresse pas plus que ça et elle a dû mal à s’intégrer. D’autant plus que Mary est intelligente et fait preuve d’une curiosité d’esprit rapidement désapprouvée par la communauté européenne. Cette partie est vraiment résumée parce que le roman est riche et on m’a dit d’écrire une ou deux pages…
Délaissée par Richard, Mary part en vacances (dans un monastère quelque part en Chine) avec sa seule amie, Marie de Chamonpierre, et le mari de cette dernière, premier secrétaire de la légation française.
Et là, c’est le drame… (petite musique angoissante en fond sonore)
Au milieu de toute cette nature, Mary ne rencontre pas le Petit Prince des collines mais, Kentaro (le prénom est assez sexy d’ailleurs je trouve) un officier Japonais qu’elle a eu l’occasion de rencontrer quelques fois lors de diners.
Et Mary tombe amoureuse de Kentaro et commet l’irréparable… Cette petite aventure extra conjugale aurait pu rester leur petit secret à eux et aux Chamonpierre (ben oui parce qu’ils ne sont pas bêtes les Chamonpierre. Ils ont bien compris le petit manège de Mary qui part toute la journée on ne sait pas trop où alors que le seul voisin à proximité, et ben c’est Kentaro… Un homme + une femme =… Ils ont vite fait le calcul le couple français… )
Bref le problème c’est que Mary tombe enceinte. Et là pour faire passer la pilule à Richard ça va être compliqué parce que :1-Richard est en mission depuis plusieurs mois au fin fond de la Chine ; donc Mary n’a pas pu être très intime avec lui…2-Mettons que Richard soit revenu une fois en coup de vent à Pékin quelques jours parce que Mary lui manquait trop et qu’il y ait eu des rapprochements un peu charnels, je vous rappelle juste pour mémoire que Kentaro  n’est pas blond et n’a pas les yeux bleus…

Donc pour résumer la situation, Mary est un peu dans une sale situation…

Forcément Richard l’apprend –enfin façon de parler. Richard rentre de mission et découvre Mary et son ventre proéminent. Il est gentil mais pas con… Donc vite fait bien fait il vire Mary de la maison sans lui laisser le temps de dire au revoir à Jane, sa petite fille d’un an et lui paye un billet de retour pour l’Ecosse.

Mais Mary ne va pas rentrer en Europe parce que Kentaro est un gentleman (enfin à ce stade de l’histoire c’est ce qu’on croit) et il va assumer ses responsabilités en bon Japonais qu’il est. Il fait chercher sa maitresse dans l’hôtel où elle attend avant de prendre le bateau et la fait venir au Japon. Là il l’installe dans une maison avec des domestiques et l’entretien. Elle se fait une raison quant à son statut de maîtresse mais se dit que de toute façon elle n’a rien à perdre vu qu’elle est déjà au bas de l’échelle sociale pour avoir couché avec un Japonais. Mary accouche ; elle est un peu sur un petit nuage et ne voit pas la catastrophe arriver. Son bébé, Tomo, lui est enlevé par Kentaro pour être donné à adopter. Petite explication : Tomo n’a pas l’air occidental et Kentaro appartient à une dynastie haut placée. L’idée est donc de donner son fils à adopter par une famille ayant déjà une fille. Le fils et la fille seront mariés ensemble et ainsi il y aura du sang Kurihama dans la famille. Youpi !

Donc quand elle comprend que c’est son amant qui a kidnappé son fils, Mary s’enfuit.Je vous laisse donc imaginer à quel point sa vie au Japon ne va pas être facile. C’est une femme occidentale dans un pays largement misogyne, au début du 20ème siècle…L’histoire ne vire pas au mélodrame. Mary est intelligente et courageuse. Elle va apprendre le japonais, trouver un emploi, et au final va s’avérer être une femme d’affaires brillante.

Ce roman est riche. J’aime que l’histoire de fond soit ancrée dans un contexte historique (la révolte des Boxers en Chine, la première et la seconde Guerre Mondiale). J’aime l’aspect féministe et donc moderne de l’histoire : Mary Mackenzie se prend en main et s’en sort toute seule. C’est une femme forte et moderne qui s’assume et se débrouille seule et ne craint pas le regard des autres.

Une odeur de gingembre n’est pas qu’un simple «  livre de filles », mais un livre qui traite avec finesse de la situation féminine au début du 20ème siècle et présente l’histoire d’une jeune femme qui va gagner son indépendance. Un peu comme un roman de Jane Austen avec une pointe d’exotisme.

Mais le mieux c’est de le lire et de se faire se propre opinion.

Arwen

Orgueil et Préjugés

Réédition du 07/07/2011

Qui n’a jamais rêvé de vivre au XIXe siècle, de se rendre à des bals, de rencontrer des gentlemen ? Si tel est votre rêve, plongez-vous dans ce livre ! Son incipit ? « It is a truth universally acknowledged that a single man in possession of a good fortune must be in want of a wife ». L’arrivé d’un tel homme dans la région excite cette chère Mrs Bennet dont le seul intérêt dans la vie est de marier ces cinq filles (Jane, Elizabeth, Mary, Kitty et Lydia). Alors forcément quand Mr. Bingley débarque avec son ami Mr. Darcy, et sachant que Bingley a un revenu à hauteur de 4 000 ou 5 000 £ (voire même plus !) et que Darcy a 10 000 £ par an, c’est juste magnifique ! Bon, le problème c’est que Darcy est profondément hautain et désagréable… Mrs. Bennet jette donc son dévolu sur Mr. Bingley et, la vie étant vraiment trop bien faite au XIXe siècle, Bingley a l’air de s’intéresser à Jane, qui le lui rend bien (mais ne le montre pas vraiment).

Ah, j’allais oublier le pavé dans la mare… Mr. Collins, le pasteur, cousin de la famille, qui va hériter de la propriété des Bennet (oui, parce que dans ce monde profondément sexiste, pas d’héritage pour les filles donc c’est le cousin qui profite étant donné que les Bennet n’ont pas de fils…), débarque et fait comprendre à toute la petite famille qu’il se marierait bien avec l’une des sœurs. Jane est sauvée car Mrs Bennet fait comprendre à Collins qu’il y a quelqu’un dans la place, mais la pauvre Elizabeth plait bien à ce cher Collins… Et croyez-moi, pour vouloir de lui il faut vraiment être désespérée (ou alors une sainte, ou alors les deux) ! Vous en saurez plus en lisant… Il faut également savoir que Collins habite et officie près de la propriété de Lady Catherine de Burgh qui est la tante de Darcy (oui, le monde est très petit au XIXe siècle). Pour le moment on s’en fiche car Darcy, rappelez-vous, est hautain et désagréable, mais Lady Catherine aura son importance… Ah cette chère Catoche, pas facile à vivre !

Donc, vous avez été brièvement introduit à la famille Bennet, Bingley, Darcy, Lady Catherine et Collins. Reste Mr. Wickham, ce charmant jeune officier dont Elizabeth ferait bien son goûter et qui lui raconte à quel point Mr. Darcy est un mauvais, un gros méchant. Grosso modo, ils ont été élevé ensemble et ensuite Darcy a mené la vie dure à Wickham (ahlala ce Mr. Darcy il est vraiment pas cool). Wickham le gentil et Darcy le méchant.

Enfin, mentionnons les Gardener, oncle et tante des sœurs Bennet, sans qui beaucoup de choses n’auraient pu se passer, mais aussi la chère Charlotte, amie très proche d’Elizabeth, le genre de fille dont on dirait aujourd’hui qu’elle est « bien brave » mais c’est comme la fraicheur de Kiss Cool, ce n’est pas grave, d’autant qu’elle va débarrasser Elizabeth d’un énorme boulet…

Après cette brève présentation, vous devez vous demander pourquoi lire ce livre ? On a déjà tout compris, Jane et Bingley vont finir ensemble et puis Elizabeth va séduire Wickham et ils vécurent heureux et eurent beaucoup d’enfant (en effet, il n’y a pas grand-chose d’autre à faire au XIXe siècle, sauf peut-être la chasse pour ces messieurs et le piano et la danse pour ces dames). Mais ce serait beaucoup trop simple et Jane Austen a beaucoup trop de talent pour s’enfermer dans un roman à l’eau de rose sans aucun intérêt. Bingley va partir et ne plus donner de nouvelles, Wickham va également s’éloigner et va ensuite s’enfuir avec Lydia ! Darcy saura-t-il de son côté évoluer ? Que vont devenir ces sœurs sans fortune ?

Jane Austen laisse le lecteur plonger dans les différents types de relations que peuvent avoir les gens entre eux : l’amitié d’Elizabeth et de Charlotte, les relations entre sœurs qui sont parfois très proches comme Jane et Elizabeth, mais les ainées sont de temps à autres les secondes mères des plus jeunes, notamment de Lydia et Kitty. Les couples sont formés de personnes tout à fait opposées comme les Bennet ou alors de gens proches comme les Gardener qui sont très attachés l’un à l’autre. Il y a aussi les relations mères-filles mais surtout les relations entre les hommes : rivaux (Darcy-Wickham) ou meilleurs amis (Darcy-Bingley).

Jane Austen nous emmène dans ce monde impitoyable où se mêlent séduction, tendresse, infidélité, tromperie, fugue amoureuse, entraide et amitié. Elle nous permet de traverser les plus beaux paysages anglais, notamment en passant par Pemberley. Elle nous conduit, à travers ses personnages, à détester, à adorer, à être peinés et à angoisser. Vous allez aimer vous rendre à ces bals où l’on a l’impression qu’une vie peut se jouer, vous allez rire aux idioties des jeunes Bennet, être exaspérés de leur mère, souffrir pour leur père, être peinés pour les aînés mais surtout vous allez savourez cette histoire passionnante à laquelle, malgré l’époque qui y est dépeinte, nous pouvons tous nous identifier…

Duchess Virginia

Post Scriptum : ce roman a été adapté au cinéma. Si je puis me permettre, ne regardez pas la version courte avec Keira Knightley mais préférez la version longue, BBC, avec Colin Firth et Jennifer Ehle (qui se sont retrouvés 14 ans après dans Le Discours d’un Roi). Pour info, c’est en voyant cette version BBC qu’Helen Fielding a imaginé un des passages de Bridget Jones 2 : l’âge de raison, lorsque Mr… Darcy (joué par Colin Firth !) tombe dans l’eau d’une fontaine…

De l’art de finir une série en beauté – Asa (Marked Men #6)

asa_jay_crownover

Aujourd’hui, deux couvertures pour le prix d’une, pour une fois, je les ai trouvé toutes les deux aussi réussies et je n’ai pas eu envie de choisir!

Et je vous raconte l’histoire du livre qu’il aurait été dommage de ne pas lire.

Tout le monde ici se souvient de mon crush sur Rule de Jay Crownover. Crush qui m’a conduite à lire tous les tomes suivants de la série et à trépigner d’impatience en attendant chaque sortie. Tous ? Non en fait, pas tout à fait.

On récapitule. Dans la série Marked Men de Jay Crownover, il y a eu :

  1. Rule
  2. Jet
  3. Rome
  4. Nash
  5. Rowdy

et maintenant, last but not least, Asa…

Et de Rule à Rowdy, un intérêt décroissant de ma part. L’auteur s’est empêtrée dans ses histoires, devenues trop compliquées, trop clichées, ses héros toujours plus bad boy, toujours plus tatoués, toujours plus percés (aie mes pauvres yeux quand j’ai été faire des recherches…) (et puis là pour le coup, je vous préviens tout de suite, y’en a pas) (et tant mieux, je frôlais l’overdose).

Bref, c’est l’histoire d’une série que j’ai failli abandonner plus d’une fois.

Mais le souvenir de Rule… C’est quand même le livre qui m’a fait découvrir le genre. Donc je suis prête à être très patiente pour l’auteure.

Mais c’est aussi l’histoire d’une série que je lisais en duo avec La Petite Lady (une de nos guest-stars récurrentes pour ceux qui n’étaient pas là et donc mon binôme pour la lecture du jour) (tout le monde, dites bonjour La Petite Lady!), et quand elle m’a glissé, au coin d’un petit texto, qu’elle avait prévu de commencer à lire le tome 6, Asa donc, sorti en avril dernier, je me suis dit que je n’avais rien de mieux à faire ce soir-là (surtout pas mon ménage).

Quand je commence une série  ou une saga de livres que j’aime globalement bien, je n’abandonne jamais le train en route… Et à vrai dire, il n’y a que 2 ou 3 livres que j’ai commencé sans les terminer, malgré certains beaux navets que je me suis imposé. Pardon Mes Yeux, je sais que parfois c’est dur.

Dimanche, 18h30, 7%, premier message « Non mais c’est quoi cette pity party de la part de l’héroïne là ??? Je sens qu’elle va m’énerver… »

Disons qu’elle a tout de même quelques circonstances atténuantes : son partenaire professionnel qui est également son meilleur ami a été blessé très gravement alors qu’il était en mission et qu’elle devait assurer ses arrières. Donc elle s’en veut personnellement (bien que ce ne soit pas de sa faute). Elle s’en veut en mode « début d’autodestruction car c’est tout ce que je mérite et ce petit southy m’a l’air tout à fait appétissant ».

Dimanche, 22h, 35%, deuxième message « Bon en fait ça va, c’est pas mal »

Effectivement Royal n’est pas du genre à se complaire dans son malheur donc elle se rend compte assez rapidement qu’elle doit reprendre sa vie en main ! Lucky us ! Mais ça n’exclut pas inclure Asa dans sa vie malgré tout. Lucky him.

Lundi, 15h, 51%, troisième message « en fait je l’aime bien cette fille, elle est smart, elle ne se laisse pas faire, elle est bien équilibrée, ça fait plaisir une héroïne réussie. Lui y va un peu lourdement dans la méga culpabilité mais il a de quoi, ils marchent bien ensemble »

Ouais il a de QUOI. Mais on lui pardonne, parce qu’il a vraiment changé. Et c’est assez heureux que lui mette du temps tout de même à se pardonner… Disons que la première fois qu’il a fait un acte non egoïste dans sa vie c’est peut-être dans le tome Rome, ce qui en dit long sur sa vie d’avant.

Lundi, 21h, 63% « je kiffe de plus en plus, l’auteur n’a pas la main trop lourde sur le drama. Je vais dormir, on en reparle demain »

Et puis mardi, 0h52 « en fait j’ai fini, c’était super »

Là les mauvaises langues vont dire que les LC avec moi ce n’est pas drôle, mais je jure que je ne le fais pas exprès !!!

Alors pour résumer… Asa, c’est le méchant dans Jet, et puis, je ne vais pas vous refaire l’histoire mais vous prenez son tome 3 ans plus tard, il a bien changé, cela fait 3 livres que nous le voyons reconstruire sa vie un gravillon à la fois, pas facile facile mais il essaye.

Depuis Nash, on sent bien qu’il y a baleine sous gravillon avec Royal, la très très jolie voisine de Saint (cherchez pas, les prénoms dans cette série…).

Dinosaure sous grain de sable ! Cachalot sous goutte d’eau. NEZ AU MILIEU DE LA FIGURE.

Et puis, je ne veux pas vous raconter leur histoire, mais simplement vous en dire deux-trois choses :

1. Je commence par le négatif : j’en ai tellement MARRE des auteurs (et accessoirement des personnages dans le livre du coup) qui trouvent que c’est normal et sexy de ne pas porter de sous-vêtements ! Une fois, nue sous le manteau pour surprendre ton mec, ok. Mais systématiquement, non ! Et lui, qui en fait une religion, non non jamais, même s’il trouve que le métal de sa braguette lui donne bien froid en hiver et qu’il ne serait pas contre un peu de protection supplémentaire. Ben alors, les boxers c’est pour les faibles c’est ça ??? Cela me dépasse.

Beurk beurk beurk beurk. Chacun fait ce qu’il veut certes mais un peu d’hygiène svp.

2. Ce tome est moins riche en drama que les autres et cela me convenait parfaitement. Oui il y a un conflit, et oui, on peut ne pas être 100% d’accord avec la manière dont ils vont le régler, mais j’ai trouvé intéressant que justement, cela ne se finisse pas d’une manière toute rose et parfaite, avec tous les problèmes nettement réglés et rangés dans des petites boites. Cela m’a surprise mais j’ai trouvé cela étrangement réaliste !

Effectivement le drama est intéressement géré… Ca change, même si effectivement cela surprends… Voir frustre un peu.  Vous nous direz ce que vous en pensez (voilà maintenant obligé de le lire).

3. J’ai vraiment aimé Royal. C’est une héroïne intelligente, et cela se voit dans son comportement. Elle ne se laisse pas faire mais n’en devient pas hystérique, elle est fine et parvient à ne pas se laisser manipuler, elle a du caractère et sait ce qu’elle veut dans la vie et est prête à se donner du mal pour l’obtenir. Rien que pour elle, cela vaut le coup de lire le livre.

En exclusivité notre grand top des héroïnes les plus stylées par ordre de préférence 1. Royal (voilà maintenant obligé de le lire) 2. Shaw (cool mais gnangan) 3. Ayden (cool mais s’invente des problèmes) 4. Cora (méga chouette mais pas crédible de A à Z) 5. Salem (une dure à cuire mais pas notre style) 6. Sainte (gentille mais trop mauviette)

4. Asa est un bad boy blond avec l’accent du sud. Et moi j’ai rêvé pendant tout le livre qu’il ressemblant à Wade dans Hart of Dixie. Si vous ne connaissez pas Wade, vous avez perdu quelque chose, précipitez-vous… (petit GIF pour la route)

wade

Oh la menteuuuuuuse. C’est ce dont J’AI rêvé et dans ma grande bonté, je t’ai fait partager mon kiffe. Le côté bad boy, bartender tout ça tout ça… SI TU M’ENTENDS WADE, I LOVE YOU.

Pour conclure, je crois qu’Asa est mon tome préféré de la série, ex aequo avec Rule ! Vous savez ce qu’il vous reste à faire,

Bonne lecture,

Chi-Chi

Et comme l’a très bien Lorde :
And we’ll never be royals (royals).
It don’t run in our blood,
That kind of luxe just ain’t for us.
We crave a different kind of buzz.
Let me be your ruler (ruler),
You can call me Petite Lady
And baby I’ll rule, I’ll rule, I’ll rule, I’ll rule.
Let me live that fantasy.

(désolée mais j’ai eu la chanson en tête pendant toute la lecture. En même temps, comme l’a dit Chi-Chi : C’est QUOI CES PRÉNOMS)

The Mistake (Off-Campus 2)

Chi-Chi : Puisque The Deal était la grande exception qui avait convaincu T. de lire du contemporain (enfin !!!), il était bien évident que nous allions lire The mistake, le tome 2. Et je vous l’annonce tout de suite, il y aura un tome 3 (et probablement un tome 4).

Guest : O joie dans les chaumières. (Je suis le grand dragon de pierre)

Chi-Chi : Et pour l’occasion, on s’est un peu enflammées et on a décidé de réinviter l’une de nos guests (qui se font trop rares ces derniers temps je trouve). Welcome donc à la Petite Lady !

Guest qui s’est crue incognito : (Est-ce que je vous ai dit que j’étais le grand dragon de pierre ? Oui bon ok, j’ai menti : ici la Petite Lady)

La Petite Lady fait une fixette sur Mushu et Mulan, il ne faut pas lui en vouloir ! (C’est T.)

Chi-Chi : Revenons à nos moutons. Logan (le héros) est le BFF de Garrett (tome 1 donc), et il a un problème. Ce problème s’appelle Hannah.

Eh oui, fini le bon temps où les BFF étaient jaloux parce que la nouvelle copine occupait trop l’emploi du temps du héros. Souvenez-vous, dans l’épisode précédent (cela se lit vraiment dans la continuité de l’autre), Logan n’est pas triste parce qu’il a perdu son wingman, le Goose de son Maverick (vous gagnez un chocolat si vous avez la référence), non non il est tout malheureux parce qu’il a un crush atroce sur la nouvelle copine en question.

Bref.

Logan est amoureux d’Hannah, il dépérit, il ne mange plus, il ne dort plus, et surtout, il ne joue plus au hockey. Non je plaisante.

Petite Lady : Oui clairement Chi-Chi exagère. Disons qu’avoir un big crush sur la copine de ton meilleur pote,  ce n’est jamais agréable. D’autant que ce n’est pas comme si les 2 en questions n’étaient pas en mode tourtereaux à gogo. Donc, Logan se fait violence pour essayer d’oublier Hannah, mais finalement à part les éviter en tête-à-tête, il n’a pas trouvé grand-chose de bien utile.

Tam-Tam : Si voyons, d’enchainer les conquêtes, de se noyer un tantinet dans l’alcool et de prétendre à qui voudra l’entendre que Tout. Va. Bien. La technique de l’autruche qui se transmet entre mâles depuis des millénaires.

Chi-Chi : Mais Logan n’est pas au top de sa forme, et si l’on rajoute à l’équation quelques histoires de famille de derrière les fagots, avec un frère (que je ne trouvais pas des plus sympathiques au début mais en fait il est plutôt pas mal, il n’a juste pas la vie facile facile) et surtout un père qui lui demandent beaucoup (trop) d’attention, on comprend qu’il cherche à se changer les idées.

Petite Lady : Je pense que l’auteur a un faible pour les pères qui ne concourent pas dans la catégorie meilleur papa de l’année… Entre Garrett et lui, ils ne sont pas gâtés.

Tam-Tam : Notez que les mère ne sont pas non plus hyper présentes. C’est à croire que les mec sexy et yummy, ça pousse tout seul !

Chi-Chi : Grace (l’héroïne donc) de son coté, est top comme distraction. Et, attendez, tenez-vous à votre clavier, vous n’allez pas en revenir, Grace kiffe les films d’action !

Petite Lady : Je trouve ça un raccourci un peu réducteur (comme la couverture vous me direz…mais ça Chi-Chi nous en parle plus tard) : Avant d’être une distraction pour Logan, Grace est surtout une fille qui est bien décidée à profiter de sa vie d’étudiante, à prendre plus de risques …Bref à kiffer la vibe. Ils sont mutuellement des distractions l’un pour l’autre. Le bât blesse quand Logan dit le mot « distraction » de façon explicite… Ca pique un peu les oreilles en même de s’entendre dire ça, on peut comprendre que Grâce n’y ait pas vu un compliment.

Chi-Chi : En vrai je trouve ça super cool. Mais cela m’agace !

Petite Lady : Et oui il s’avère que Logan et Grace se retrouvent devant un film d’action qui leur donne envie de faire tous pleins d’actions eux-mêmes.

Et oui, il est vrai que Logan est trop charmé par le fait que Grâce aime les films d’actions… Mais je pense que cela vient du fait que Logan ne fréquente pas la gente féminine d’ordinaire, Logan flirte avec la gente féminine, grosse nuance. (Et encore je suis polie). Donc à mon avis, il ne connait jamais suffisamment bien une demoiselle pour connaître son film préféré…

Tam-Tam : Note pour les prétendants de la Petite Lady : le sien, c’est MULAN ! Pour charmer la belle, apprendre les répliques par cœur et promettre fidélité à Mushu.

Chi-Chi : Attendez, sérieusement, dans quel monde vivent les auteurs de romances américaines, pour croire qu’une fille qui aime les films d’action soit aussi rare qu’un mouton à cinq pattes ? Ou c’est juste moi et mes quatre frères qui ait été bien éduquée ? En tout cas, je peux vous dire que cela ne m’a jamais rendu irrésistiblement séduisante aux yeux du sexe opposé, ce gout bizarre que j’ai pour Bruce Willis. Mais passons.

Petite Lady : Oui moi non plus. Ni ma passion pour les Disney vous me direz.

Tam-Tam : Alors…
1) Bruce power <3 et 2) Disney Forever <3

Chi-Chi : J’ai deux choses importantes à vous dire sur ce livre :

D’abord, la 4ème de couverture est complètement fausse. Mais genre, vraiment, elle a été écrite par un stagiaire de 15 ans qui n’avais pas lu le livre et s’est pris pour Shakespeare. Ce n’est pas du tout ça !

Petite Lady : CLAIREMENT. Et encore je me demande comment on peut en ayant lu le livre écrire un tel 4ème de couverture. Je vous propose des variantes (tout aussi réaliste) spoiler free mais 100% véridique.

Logan est amoureux de Hannah. Or Hannah est la copine de son meilleur pote et ils filent le parfait amour. Si Logan était une femme (attirée par les hommes), il épouserait Garrett sur le champ, c’est vous dire son amour pour son meilleur pote. Va-t-il leur proposer de faire ménage à 3 ?

Ou encore : Grâce rencontre Logan dans une soirée alors que ce dernier sortait des toilettes. Elle se teint en blonde. Va-t-il la reconnaître alors qu’il fait un jogging ?

Ou encore : Grâce n’y connaît rien en hockey alors lorsqu’elle tombe sous le charme de Logan. Ce dernier va-t-il réussir à lui faire aimer ce sport de glisse ?

Bref vous l’aurez compris, le résumé n’est vraiment pas à l’image du livre.

Tam-Tam : J’ai une hypothèse à émettre (je me sens l’âme d’un chevalier venu sauver le stagiaire en détresse) : peut être que la 4ème a été écrite avant la conclusion du livre ? Peut être que l’auteur s’est amusé à réécrire 4 fois son opus sur Logan pour qu’il fonctionne bien ?

Après, je suis optimiste aujourd’hui, j’ai mangé ma bouillie de riz qui sourit !

Chi-Chi : Je ne vous en dis pas plus, mais faites-moi confiance. Ce n’est pas un triangle amoureux (Cess angoissait à mort sur le sujet et elle a fini par reconnaitre qu’effectivement non), et ce ne sont pas non plus des retrouvailles (et là vous savez que c’est moi que cela fait fuir).

Et par ailleurs, si j’ai aimé ce livre, que je l’ai lu en une nuit (blanche) et que je l’ai trouvé mignon et tout et tout, j’exprime une petite pointe de déception car, contrairement à ce qui avait rendu le tome 1 si exceptionnel, l’auteur se perd un peu dans du drama adolescent inutile, sur deux ou trois moments. Et c’est dommage. Mais pas du tout assez dommage pour ne pas donner à The Mistake 4 étoiles bien franches au classement.

Petite Lady : Mmmh je réfute les accusations faites. Je trouve qu’au contraire dans The Deal c’est le coup classique d’un  élément extérieur suivi d’un manque de communication entre eux qui les sépare et non pas le fait qu’il doute de leur sentiment alors que dans The Mistake les péripéties sont dues à leurs propres décisions et leurs propres réflexions… Du coup je trouve ça plus réaliste…et surtout moins « facile » pour l’auteur à traiter. Parce que dans The Deal la fin reste quand même un peu facile à mon goût. («  Ah mais tu aurais dû me le dire en fait parce que TADAAAA je t’aurai dit que TADAAAAA on est sauvé »). Enfin The Mistake a aussi son lot de résolutions de problèmes un peu faciles, mais vous verrez par vous-même puisque vous allez lire le livre !

Thèse, antithèse… Tam-Tam à la synthèse alors ?

J’ai lové certains détails de celui là (j’aime les listes)(comprendront les initiés). J’ai beaucoup ri de certains dialogues.
J’ai aimé. Je suis moins fan de Grace que je ne l’étais de Hannah. Et j’ai préféré le 1 au 2.

Chi-Chi : Sur ces bonnes paroles, bonne lecture !

Petite Lady : PS : non mais faut quand même dire que Grâce elle rock ! Et que Logan est attendrissant finalement.  Et que je plussoie les 4 étoiles. Et vivement le tome 3, ça va envoyer des étincelles ! Raaaouu…