De l’art de finir une série en beauté – Asa (Marked Men #6)

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Aujourd’hui, deux couvertures pour le prix d’une, pour une fois, je les ai trouvé toutes les deux aussi réussies et je n’ai pas eu envie de choisir!

Et je vous raconte l’histoire du livre qu’il aurait été dommage de ne pas lire.

Tout le monde ici se souvient de mon crush sur Rule de Jay Crownover. Crush qui m’a conduite à lire tous les tomes suivants de la série et à trépigner d’impatience en attendant chaque sortie. Tous ? Non en fait, pas tout à fait.

On récapitule. Dans la série Marked Men de Jay Crownover, il y a eu :

  1. Rule
  2. Jet
  3. Rome
  4. Nash
  5. Rowdy

et maintenant, last but not least, Asa…

Et de Rule à Rowdy, un intérêt décroissant de ma part. L’auteur s’est empêtrée dans ses histoires, devenues trop compliquées, trop clichées, ses héros toujours plus bad boy, toujours plus tatoués, toujours plus percés (aie mes pauvres yeux quand j’ai été faire des recherches…) (et puis là pour le coup, je vous préviens tout de suite, y’en a pas) (et tant mieux, je frôlais l’overdose).

Bref, c’est l’histoire d’une série que j’ai failli abandonner plus d’une fois.

Mais le souvenir de Rule… C’est quand même le livre qui m’a fait découvrir le genre. Donc je suis prête à être très patiente pour l’auteure.

Mais c’est aussi l’histoire d’une série que je lisais en duo avec La Petite Lady (une de nos guest-stars récurrentes pour ceux qui n’étaient pas là et donc mon binôme pour la lecture du jour) (tout le monde, dites bonjour La Petite Lady!), et quand elle m’a glissé, au coin d’un petit texto, qu’elle avait prévu de commencer à lire le tome 6, Asa donc, sorti en avril dernier, je me suis dit que je n’avais rien de mieux à faire ce soir-là (surtout pas mon ménage).

Quand je commence une série  ou une saga de livres que j’aime globalement bien, je n’abandonne jamais le train en route… Et à vrai dire, il n’y a que 2 ou 3 livres que j’ai commencé sans les terminer, malgré certains beaux navets que je me suis imposé. Pardon Mes Yeux, je sais que parfois c’est dur.

Dimanche, 18h30, 7%, premier message « Non mais c’est quoi cette pity party de la part de l’héroïne là ??? Je sens qu’elle va m’énerver… »

Disons qu’elle a tout de même quelques circonstances atténuantes : son partenaire professionnel qui est également son meilleur ami a été blessé très gravement alors qu’il était en mission et qu’elle devait assurer ses arrières. Donc elle s’en veut personnellement (bien que ce ne soit pas de sa faute). Elle s’en veut en mode « début d’autodestruction car c’est tout ce que je mérite et ce petit southy m’a l’air tout à fait appétissant ».

Dimanche, 22h, 35%, deuxième message « Bon en fait ça va, c’est pas mal »

Effectivement Royal n’est pas du genre à se complaire dans son malheur donc elle se rend compte assez rapidement qu’elle doit reprendre sa vie en main ! Lucky us ! Mais ça n’exclut pas inclure Asa dans sa vie malgré tout. Lucky him.

Lundi, 15h, 51%, troisième message « en fait je l’aime bien cette fille, elle est smart, elle ne se laisse pas faire, elle est bien équilibrée, ça fait plaisir une héroïne réussie. Lui y va un peu lourdement dans la méga culpabilité mais il a de quoi, ils marchent bien ensemble »

Ouais il a de QUOI. Mais on lui pardonne, parce qu’il a vraiment changé. Et c’est assez heureux que lui mette du temps tout de même à se pardonner… Disons que la première fois qu’il a fait un acte non egoïste dans sa vie c’est peut-être dans le tome Rome, ce qui en dit long sur sa vie d’avant.

Lundi, 21h, 63% « je kiffe de plus en plus, l’auteur n’a pas la main trop lourde sur le drama. Je vais dormir, on en reparle demain »

Et puis mardi, 0h52 « en fait j’ai fini, c’était super »

Là les mauvaises langues vont dire que les LC avec moi ce n’est pas drôle, mais je jure que je ne le fais pas exprès !!!

Alors pour résumer… Asa, c’est le méchant dans Jet, et puis, je ne vais pas vous refaire l’histoire mais vous prenez son tome 3 ans plus tard, il a bien changé, cela fait 3 livres que nous le voyons reconstruire sa vie un gravillon à la fois, pas facile facile mais il essaye.

Depuis Nash, on sent bien qu’il y a baleine sous gravillon avec Royal, la très très jolie voisine de Saint (cherchez pas, les prénoms dans cette série…).

Dinosaure sous grain de sable ! Cachalot sous goutte d’eau. NEZ AU MILIEU DE LA FIGURE.

Et puis, je ne veux pas vous raconter leur histoire, mais simplement vous en dire deux-trois choses :

1. Je commence par le négatif : j’en ai tellement MARRE des auteurs (et accessoirement des personnages dans le livre du coup) qui trouvent que c’est normal et sexy de ne pas porter de sous-vêtements ! Une fois, nue sous le manteau pour surprendre ton mec, ok. Mais systématiquement, non ! Et lui, qui en fait une religion, non non jamais, même s’il trouve que le métal de sa braguette lui donne bien froid en hiver et qu’il ne serait pas contre un peu de protection supplémentaire. Ben alors, les boxers c’est pour les faibles c’est ça ??? Cela me dépasse.

Beurk beurk beurk beurk. Chacun fait ce qu’il veut certes mais un peu d’hygiène svp.

2. Ce tome est moins riche en drama que les autres et cela me convenait parfaitement. Oui il y a un conflit, et oui, on peut ne pas être 100% d’accord avec la manière dont ils vont le régler, mais j’ai trouvé intéressant que justement, cela ne se finisse pas d’une manière toute rose et parfaite, avec tous les problèmes nettement réglés et rangés dans des petites boites. Cela m’a surprise mais j’ai trouvé cela étrangement réaliste !

Effectivement le drama est intéressement géré… Ca change, même si effectivement cela surprends… Voir frustre un peu.  Vous nous direz ce que vous en pensez (voilà maintenant obligé de le lire).

3. J’ai vraiment aimé Royal. C’est une héroïne intelligente, et cela se voit dans son comportement. Elle ne se laisse pas faire mais n’en devient pas hystérique, elle est fine et parvient à ne pas se laisser manipuler, elle a du caractère et sait ce qu’elle veut dans la vie et est prête à se donner du mal pour l’obtenir. Rien que pour elle, cela vaut le coup de lire le livre.

En exclusivité notre grand top des héroïnes les plus stylées par ordre de préférence 1. Royal (voilà maintenant obligé de le lire) 2. Shaw (cool mais gnangan) 3. Ayden (cool mais s’invente des problèmes) 4. Cora (méga chouette mais pas crédible de A à Z) 5. Salem (une dure à cuire mais pas notre style) 6. Sainte (gentille mais trop mauviette)

4. Asa est un bad boy blond avec l’accent du sud. Et moi j’ai rêvé pendant tout le livre qu’il ressemblant à Wade dans Hart of Dixie. Si vous ne connaissez pas Wade, vous avez perdu quelque chose, précipitez-vous… (petit GIF pour la route)

wade

Oh la menteuuuuuuse. C’est ce dont J’AI rêvé et dans ma grande bonté, je t’ai fait partager mon kiffe. Le côté bad boy, bartender tout ça tout ça… SI TU M’ENTENDS WADE, I LOVE YOU.

Pour conclure, je crois qu’Asa est mon tome préféré de la série, ex aequo avec Rule ! Vous savez ce qu’il vous reste à faire,

Bonne lecture,

Chi-Chi

Et comme l’a très bien Lorde :
And we’ll never be royals (royals).
It don’t run in our blood,
That kind of luxe just ain’t for us.
We crave a different kind of buzz.
Let me be your ruler (ruler),
You can call me Petite Lady
And baby I’ll rule, I’ll rule, I’ll rule, I’ll rule.
Let me live that fantasy.

(désolée mais j’ai eu la chanson en tête pendant toute la lecture. En même temps, comme l’a dit Chi-Chi : C’est QUOI CES PRÉNOMS)

Contemporain plus ou moins inspiré

Pas de 4 mains aujourd’hui, j’ai envoyé T. prendre des vacances, pendant que je lis des contemporains à tour de bras, et qu’elle se met à jour en Eloisa James et Elizabeth Hoyt…

Huhuhu… chuuutt, ne dites rien, mais en fait je suis quand même là, en mode clandestin. Bon, il est évident qu’au moment où vous lisez ces lignes le pot-aux-roses a été révélé, mais à l’heure où j’écris ces lignes, je ricane.

Du coup j’ai pas mal de choses à rattraper, avec une petite booklist de bon et un peu moins bon. On attaque !

A Bollywood affair de Sonali Dev : recommandé à de multiples reprises et qui est bien à la hauteur de sa réputation, une histoire très tendre et touchante, avec une héroïne qui vit un tel décalage entre ses différents univers que l’on ne peut que comprendre ses réticences à lâcher prise sur son passé. Oui, le postulat de départ va nous paraitre incroyable, et oui, plus d’une situation est complètement tirée par les cheveux, mais cela fonctionne ! Le contraste entre Inde traditionnelle et moderne est bien amené, on comprend tout sans avoir l’impression que l’on nous fait la leçon, c’est un bonheur. Et puis le héros… *soupir* très très charmant…

Moui… moui… ma chère C., tu me connais, moi et le Bollywood. C’est juste Pas. Possible. Même en littérature, j’ai la musique aux accents stridents, le curry et les épices et les overdoses de couleur qui s’imposent dans mon esprit. 

L’amour est dans le foin d’Angela Morelli : c’est la Picardie sous le soleil, déjà, ensuite c’est une héroïne qui manie la truelle et la scie sauteuse sans sourciller, et cela me plait, vous n’avez pas idée ! Ouste, dehors les héroïnes fragiles qui pleurnichent dès qu’elles se cassent un ongle, ici Louise n’a pas BESOIN d’un homme pour assurer dans sa vie. Elle en a envie, et c’est là toute la différence. Son histoire est vaaaaaguement inspirée de P&P – pour ma plus grande joie – et le héros (chut il ne faut pas dire son nom) est délicieusement réel. Et touchant… Miam.

Celui là, il faut que je le lise. Vraiment.
Faudrait juste que les étoiles s’alignent de nouveau pour que la lecture d’un contemporain soit possible. Mais pour moi qui ais la peur panique de la scie ou tout outil qui pourrait me priver d’un membre, je ne suis que respect devant Louise. 

Rise de Karina Bliss : Zander est un personnage secondaire récurrent de l’auteur, et depuis What the librarian did (où il joue quand même le méchant de l’histoire), j’attendais d’en savoir plus sur lui. Malheureusement, si le livre est agréable, il n’est pas à la hauteur de mes attentes. Nous retrouvons le big bad boy du rock and roll complétement transformé, se débattant encore avec quelques démons mais à peine. Toute la transformation s’est faite loin de notre regard, et nous n’en saurons pas grand-chose. Alors oui, c’est chou, oui, son héroïne est bien car elle ne se laisse pas marcher sur les pieds, oui, ils m’ont donné des papillons tous les deux. Mais quand même, c’était un peu dommage.

Je ne suis plus si bad boy que cela. C’est mal?
Par contre, si tu me vends du rake, je soupire et je couine… Va comprendre!

The greatest love story of all times de Lucy Robinson : je continue ma découverte de l’auteur parce qu’elle me parle de ma ville… Son héroïne est complétement barrée, je ne vois pas comment ou pourrait le dire autrement ! C’est aussi une anglaise très typique, avec son sens du style particulier et son amour pour le gin tonic. Quant à la fameuse histoire d’amour, elle est secondaire pour moi. Ici c’est l’histoire de Fran, de comment elle grandit, prend sa vie en main, évolue et à la fin, retrouve l’amour. C’est super choupi trognon, si l’on fait abstraction du rôle que ses amis jouent (ou ne jouent pas) dans l’histoire. RAH frustration !!!! Mais il y a aussi une amourette en bonus choupi trognonne elle aussi alors cela fait passer le temps…

J’ai comme la sensation que ma ville actuelle te ferai vachement moins rêver…
Brive, son clocher, ses ruelles… et ses habitantes pas du tout excentriquement anglaise…
Par contre, on a des rugbymen dans le coin, ça peut vendre tu crois le mollet d’un rugbyman?

Deep de Kylie Scott : le tome 4 de Stage Dive, le volet de transition avec la série suivante, que tout le monde se rassure, l’auteur n’en a pas fini avec ses rockeurs ! Ben oui parce qu’au passage, on rencontre plein de nouveaux personnages secondaires qui sont juste des énormes appâts pour les livres suivants (celles qui l’ont lu, suivez mon regard, les autres je reste digne et silencieuse). Bon, vous l’aurez senti, pas de coup de foudre pour ce livre. Ben y est complétement absent, c’est presque un personnage secondaire de sa propre histoire ! Nous n’apprenons presque rien sur lui, il ne parle pas, il interagit à peine avec Lizzie (en dehors des textos, qui eux sont hyper cute), bref, c’est un pâle reflet de ce que devrait être un héros. Ceci dit, bon, on revoit les autres membres du groupe, en particulier Mal, alors j’ai couiné. Mais pas sur les héros…

Quoi, on serait obligé d’être le personnage principal de sa propre histoire? Tu en demandes beaucoup non? C’est un peu comme demander à être l’acteur de sa propre vie, ou maîtriser sa capacité à rougir et à frissonner à la lecture d’une belle histoire avec un héros couinant…
Franchement, ce que tu demandes aux auteurs parfois…

Almost like love d’Abigail Strom : J’aime bien l’auteur, je sais que c’est du Harlequin pur sucre, et j’ai eu exactement ce que je voulais. Une romance mignonnette, avec un héros qui est plus compliqué que les premières apparences ne le laissent penser et surtout, surtout, une héroïne geek ! Il y a une telle pénurie de femmes geeks en romance (et en général d’ailleurs), que j’ai sautillé partout en découvrant que son chat s’appelle Gallifrey ! (les initiés comprendront) Pour moi, un vrai chouette moment de lecture, tout en douceur et familiarité.

Gniiii!!!!!!! Gallifrey!!! Je valide à mort! et puis je veux un poisson rouge qui s’appellerait Chewie!!
Tu crois qu’elle porte une écharpe à rayures?

Anticipation de Sarah Mayberry : un héros qui donne toutes les apparences d’un playboy – surtout si vous avez lu Satisfaction – et qui se révèle littéralement ! Il est top, patient, compréhensif, amoureux, un vrai régal ! Blue est une héroïne complexe et il se montre vraiment à la hauteur. Du coup, je n’ai rien de plus à dire si ce n’est que Sarah et moi, on va devenir copines de chaussures, car elle offre à Blue pour son anniversaire des bottes Fiorentini and Baker qui sont juste les motardes de mes rêves les plus fous !

Conseil de princesse: ne jamais se mettre en Chi-Chi et une paire de chaussures ^^

Bonnes lectures,

Chi-Chi

Et T. en sous-marin

Play with Nash (ou pas)

Yeah, enfin un coup de cœur en 2014 !

La boulimie de lecture, c’est bien joli, on pourrait croire que je découvre plein de nouveaux auteurs sympas, mais en fait pas tant que ça.

Et ce livre-là, je ne l’aurais pas lu si on ne me l’avait pas mais sous le nez. Comprenez, Cess a encore frappé. Elle m’avait fait lire Lick, le tome 1 de Stage Dive de Kylie Scott, sympa mais pas un coup de foudre non plus. Et elle s’est rappelée à mon bon souvenir pour le tome 2, Play.

Alors on va faire vite, parce que c’est lundi, que je suis occupée et que vous aussi, et que vous avez mieux à faire que de me lire :
Play, c’est une fois de plus l’histoire d’une rock-star (le batteur du groupe), qui tombe amoureux de mademoiselle tout le monde. Légèrement plus crédible que le tome 1 puisque cette fois, mademoiselle est une copine de Eve (héroïne du tome 1) et cela explique la rencontre.
Cela explique moins la relation totalement hilarante et improbable qui s’installe entre Anne et Mal.

Mais comme disent certaines personnes, le réalisme est largement surestimé. Surtout quand cela résulte en une histoire choupinette, drôle (comment ça je l’ai déjà dit), sexy (parce que dans la vraie vie, qui casse son lit dans un élan d’enthousiasme, je vous le demande) (et si vous pensez savoir de quoi je parle, attendez d’avoir lu le livre pour revenir m’en parler), et surtout, SURTOUT, une histoire qui ne se perd pas dans des malentendus pénibles et puériles.

Et comme dans la foulée, j’ai lu Nash (tome 4 des Marked man de Jay Crownover), je peux confirmer que c’est 1) rare et 2) appréciable.

Oui parce qu’aujourd’hui, article deux en un, je vous recommande aussi de ne pas lire la suite de la série. Rome était déjà un peu limite mais avec Nash on s’ennuie, on tire en longueur une histoire poussive avec une héroïne tête-à-claque soi-disant traumatisée dans l’adolescence parce qu’elle a subi… ben ce qu’ont subi a peu près 95 % des ados, c’est-à-dire des remarques cruelles, des moqueries et un certain manque de confiance en elle. Ce qui en fait une pouffe à qui j’ai cherché des excuses pendant environ 80% du bouquin, avant de rendre les armes. Non, Saint (oui en plus elle a un prénom ridicule) n’est pas mignonne et touchante et fragile, elle est juste pénible, va voir un psy et fiche nous la paix, tu ne mérites pas un gars gentil et patient comme Nash ! Non mais oh !

Je suis triste de vous annoncer ça, mais je crois qu’entre les Marked man et moi, c’est terminé… Je n’en peux plus d’entendre parler de leurs tatouages à tous les coins de phrases (et pourtant, Dieu sait que j’aime les tatouages), et puis le mec qui vit en marcel/casquette de baseball/sweat à capuche, je ne trouve pas ça sexy du tout, donc je serais très reconnaissante à l’auteur d’arrêter de m’infliger les descriptions de ses tenues en permanence. Rule et Jet étaient rock/gothique badass sexy, Rome assurait déjà moins, mais Nash… Je l’aime vraiment bien mais il ne m’a pas fait rêver.

Il manque à leur histoire toute l’intensité qui nous avait fait aimer les précédents – intensité que j’ai retrouvé dans Play, avec Mal le batteur sexy (cheveux longs et tatouages – oui c’est le thème récurrent du moment – compris). Mais intensité qui ne fait pas la confusion avec prise de tête ou angoisse existentielle, et cela fait tellement plaisir à voir !!!

En résumé, si vous avez aimé Rule, vous aimerez Play… Mais si vous avez aimé Rule, ne vous gâchez pas le souvenir en lisant Nash !

Et gros gros coup de coeur pour Play, vous l’avez compris, tous à votre lecture !

Love,

Chi-Chi

Rome

Today, c’est le retour de la Petite Lady pour nous reparler de Jay Crownover et de sa série Marked Men, option le tome 3 avec un peu de retard et en préparation de la sortie du tome 4 (Nash) en avril !

Ce livre est à la suite de Rule et de Jet. L’histoire se passe toujours dans le quotidien de notre bande de potes tatoueurs-perceurs tatoués- percés, autour duquel gravitent (littéralement) les filles attirées inéluctablement par leur éclatante beauté, leur insolente assurance, leur sex-appeal quoi… (Oui je suis un peu ironique car je suis toujours fascinée par la perfection qui émane de ces caractères masculins… je veux dire OU SONT CES HOMMES DANS MA VIE A MOI ??!).

Mais cette fois notre protagoniste masculin n’est ni tatoué, ni percé, mais non moins diablement beau et sexy. Ce n’est autre que le grand frère de Rule, reformé de l’armée après 10 ans de service, qui retourne donc vivre auprès de son frère (oui, il ne parle pas à ses parents, cf. drame des tomes précédents… mais ceci n’est pas important pour l’histoire).

Après le happy ending de Rule, le frère dépravé, après le happy ending de Jet, le rockeur au cœur tendre, le happy ending de Rome, le frère protecteur bien propre-sur-lui (de réputation) : la BEAUTE réincarnée en homme (a.k.a. Rome) rencontre la Fée Clochette dans la version emo-gothique du dessin animé (Cora) (c’est fou ce lien avec les Disney).

Ils se crêpent le chignon (2 minutes) car notre BEAUTE n’est pas l’amabilité réincarnée en homme et notre Tink’, qui elle n’a pas sa langue dans sa poche (elle l’a à pleins d’autres endroits par la suite… oupsss *censuré*), ne supporte pas ce rabat-joie même si c’est une BEAUTE. Puis ils couchent ensemble (évidement). – Et là SPOILER SPOILER.

No safe sex = baby. Mini-dispute due à un manque de communication (mais aucunement due au bébé parce que bien sûr, cela ne semble pas les gêner outre-mesure)… Et puis rebondissements dans tous les sens et happy-ending.

Bon trêve de plaisanteries, et trêves de parenthèses à tout-va, j’ai quand même bien aimé l’histoire globalement.

On est attendri par leur amour. Cora, le cœur en bouillie charpie depuis sa dernière relation, attends Monsieur Parfait, le prince charmant par excellence… qui remplit une liste de critère assez longue et irréaliste. Elle attend donc depuis longtemps et si vous voulez mon humble avis, elle n’est pas prête de trouver… Elle tombe finalement sur Rome et s’empêche un peu de l’aimer officiellement (pendant deux minutes) car il n’est pas p-a-r-f-a-i-t (et qui l’en blâmerait me direz-vous).

Rome est un peu (beaucoup) traumatisé par sa vie de l’armée. Il ne sait plus trop comment gérer sa vie une fois rentré. Heureusement il tombe également sur le patron d’un bar qui le prend sous son aile et lui redonne le sens du travail etc… Et il trouve Cora pour lui redonner gout à la vie même si évidement il s’empêche de trop lui montrer son affection (pendant deux minutes) car comprenez-vous Monsieur n’est pas un mec bien, Monsieur a des blessures intérieurs, qu’il pense pouvoir gérer seul… Et qu’évidement il ne peut PAS gérer seul.

Très vite (un peu trop vite) Rome fait moult déclarations d’amour à Cora qui résiste un peu à lui déclarer ses sentiments en retour : vous comprenez elle attends l’homme PARFAIT….

De fil en aiguille, ils finissent par être sur la même longueur d’onde et ils sont prêts à être des parents tout à fait rock-n-roll. Et ça se finit sur la promesse d’un nouveau tome qui m’a l’air bien prometteur !!!!

MAIS, et il y a un GROS mais : à mon avis, il manque un chapitre….

Il manque clairement le chapitre où Cora et son supposé caractère haut-en-couleur légendaire viennent littéralement démonter Rome et son côté « tranquille, prenons la vie comme elle vient ».

Non mais je vous explique, quand on est supposée ne pas avoir sa langue dans sa poche et accessoirement ne pas supporter le futur père de l’enfant qu’on porte et encore plus accessoirement avoir couché avec le dit-père une seule fois dans notre vie alors qu’on se réserve depuis des années pour le prince charmant, notre première réaction à chaud est rarement uniquement un discours du style : « Okay, alors il va falloir que je réorganise ma vie pour faire en sorte que le petit bébé qui pousse dans mon ventre soit heureux. Allez hop, c’est parti ! »
Je pense qu’il manque le moment où Cora va voir Rome, le pousse contre un mur (David contre Goliath) et le toise de haut en bas en lui disant avec plein de mépris :

  • Y’a pas de « C’est génial qui tienne, on se connaît à peine, je ne t’aime pas, tu es tout sauf parfait, t’es même pas tatoué*, tu débarques de NULLE PART dans ma vie, et tu crois que je vais accepter comme ça D’AVOIR UN BEBE AVEC TOI…. Alors NON JE NE SUIS PAS ZEN ET NON ON VA PAS DEAL WITH IT COMME SI ON VENAIT D’ACHETER UNE PLANTE VERTE. Tu viens, tu gâches ma vie et tu CROIS qu’on va jouer au papa et à la maman toi et moi !!!! NON MAIS TU REVEEEEEEEEEEEEEEEEEEES ! T’es complètement abruti mon pauvre, t’as trop fumé, l’armée t’as pris tous tes neurones ou t’en as jamais EU !!!!!! Mais qu’est ce qui nous a PRIS !!!!!!!!!!!!!!!!!! Et surtout ne dis rien, juste TAIS TOI tu ne ferais qu’empirer les choses avec tes « on va gérer ça », mais déjà JE vais gérer ça, toi tu vas aller acheter de quoi te protéger et vite FAIT. Tu aurais mieux fait de JAMAIS DEBARQUER ICI « CAP’TAINE JE NE SAIS PAS RIGOLER » **. Ne t’avises pas de m’approcher de nouveau ou je te ferai regretter d’être né !!!!

Mais bon je l’imagine très fort et je m’en contenterai.

En bref, à lire parce qu’il y a pleins de moments chouettes, et essayer juste de ne pas trop grincer des dents quand Cora la dure à cuire devient un gentil agneau en cinq secondes…

*optionnel

** traduction libre du « captain no fun », surnom de Rome par Cora

Bonne lecture,
La petite Lady !

Jet, enfin!!!

Comme quoi, il suffisait de demander! Voyez-vous, La Petite Lady devait nous écrire un article, c’est chose faite, et elle est en forme!

(Juste, pardon les gars mais c’est QUOI cette couverture trop moche d’un type qui fait peur là? C’est supposé me faire rêver?? Raté… pas vous?) Enfin bon, passons, on sait déjà que la couverture de romance est un art mystérieux que personne ne maitrise et que ce n’est certainement pas ça qui va me faire acheter un livre! (surtout vu le regard halluciné du jeune homme qui me fixe, vaguement vitreux. Je ne veux pas savoir ce qu’il a pris pour ressembler à ça!)

Enfin bon, c’est les vacances (c’est l’été en tout cas), installez-vous confortablement, prenez un verre bien frais, et venez lire son (long) article à pleurer de rire avec de la science de la romance dedans… 


Chi-Chi

Bonjour, je prendrais bien un Jet (27).

Si jamais je n’avais pas peur du courroux de Chi-Chi, je pense que je m’arrêterai là parce qu’en soit ça résume bien mon sentiment général post-lecture.

Hihihi #paillettes #groupie #lovetatooboys
(non je ne suis pas sur Tweeter mais je gazouille quand même si je veux !)

Mais j’ai bien trop de respect pour Chi-Chi pour lui infliger cet affront, d’autant qu’elle attend relativement patiemment (le fait que je sois en Outre-Mer aide peut-être) cet article depuis une semaine (note de Chi-Chi: UNE SEMAINE??!!! Dis plutôt un mois!). A ma décharge, je dirais que j’ai voulu faire les choses bien: j’ai relu le livre plusieurs fois afin d’en faire la critique la plus juste et la plus fidèle (et récolter quelques citations sympathiques pour agrémenter le tout).

Tout d’abord, braves gens, damoiselles et damoiseaux (rayez la mention inutile), laissez-moi vous faire une confession: je suis une novice totale en matière de romance, mes lectures de prédilections étant plutôt dans le thème polar/héroiquo-fantastique avec histoire d’amour en arrière-plan. J’ai bien lu quelques romances dites classiques (Marc Darcy si tu m’entends), mais avec Rule, je lisais ma première romance directement approuvée/conseillée/validée par les princesses. Fraichement armée d’un Kindle (avec lequel je vous annonce mes fiançailles sous peu, on passe notre vie ensemble faut dire), j’ai décidé de me laisser tenter par Rule (petit prix mais maxi plaisir). Ayant beaucoup aimé Rule, j’ai décidé de continuer sur ma lancée avec Jet.

FAUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUX, pour éviter de mettre Kholer en colère (comment ça elle n’est pas inédite cette blague !?)

Je dois vous avouer: Rule n’était pas ma première romance. Chi-Chi m’avait prêté il y a quelques années le premier tome de la Confrérie de la Dague Noir un jour que je lui vantais en long en large et en travers les mérites de Damon et autres vampires de série (je précise que c’est une des rares fois où j’ai prêté quelque chose que je n’avais pas aimé, mais je n’avais rien d’autre sous la main – C.). J’ai donc lu L’amant Ténébreux et en français s’il vous plait… Je trhemble enchore devant le thalck pour bhébhé, c’est vous dire.
NB: désolée pour les fans de J.R. Ward et pour celles qui ne comprennent pas la blague, mais la confrérie et moi on a clairement pas accroché.

Bref, tout ça pour dire que j’ai lu Jet. (Format ebook / anglais facile) et que je le conseillerai à toutes celles qui ont aimé Rule. Nul besoin d’avoir lu Rule pour lire et comprendre Jet, mais c’est tout bonus pour mieux y apprécier l’histoire sachant que ça se passe après.

Basiquement, c’est un peu le même schéma que Rule et Shaw (le bad-boy et la perfect girl): vous prenez un beau tatoué aux pantalons hyper-slim qui fait de la musique, une belle fille intelligente avec bottes de cow-boys au passé un peu mystérieux qui veut toujours être maitresse de son destin, vous rajoutez des parents totalement honteux qui vous font perdre foi en l’Amour, un frère beau en faire damner un saint voire des seins (jeu de mot honteux mais totalement adapté selon le contexte). Vous saupoudrez le tout d’une attraction physique tellement palpable que nos deux protagonistes sont bien les derniers à se rendre compte qu’ils veulent être naked together” (ce n’est pas moi qui le dit, c’est Ruuuule). Vous rajoutez des bagues et un drame avec un grand D et hop ça fait une Love Story.

Globalement Ayden m’a un peu saoulé mais heureusement Jet était là pour relever le niveau  Donc je plussoie l’alternance des points de vue!


Ce que j’avais envie de dire à Ayden pour la secouer et la sortir de sa torpeur:
  • Quand Ayden dit “There were too many boys for too many bad reasons” a.k.a “J’ai honte de mon passé parce que j’ai fait pleins de galipettes pour de mauvaises raisons, mais surtout pour aider mon frère en fait”, et qu’elle pense que ça justifie le fait qu’elle doive s’éloigner de Jet. Alloooooo, tu parles de JET, le mec qui a enchainé les conquêtes d’un soir pendant des années …Qui est-t-il pour te juger là-dessus non mais sérieusement !!! T’es un peu crétine de croire que ça va changer quoi que ce soit, ça va peut-être lui éviter de croire que tu es une petite fleur innocente (cf. la suite), ce qui t’énerve.
  • Quand Ayden a ses pseudo-crises de culpabilités à base de « bouhou si mes amis savaient qui j’étais avant, ils me mépriseraient, bouhou il faut donc que je continue à leur mentir ». Allooooo mais apprends ce que ça veut dire le mot AMI. Et puis tu ne parles pas de Mr et Mme Parfaitsoustouteslescoutures, tu parles quand même d’un groupe de hard rock, de tatoueurs professionnels avec un passé… Alors si eux te tournent le dos quand ce ne sont clairement pas des enfants de cœur, ça sera PAS pour ton passé.
  • Et je m’arrêterai là pour éviter les spoilers… mais je peux vous dire que j’ai eu de nombreuses fois un monologue avec Ayden pour qu’elle arrête de se prendre pour ce qu’elle n’est pas. Non Ayden, tu n ‘est pas indigne de l’amour des gens et ce n’est pas parce que tu n’as pas été un ange dans ton adolescence que toute ta vie les gens vont te tourner le dos!
Jet, Jet, je n’ai pas grand-chose à te dire… Tu es un personnage attachant, assez cohérent de bout en bout et cela malgré des parents complétement indignes !

Puisque ce sont bientôt les résultats du bac de Français (enfin ça l’était quand l’article a été écrit la semaine dernière – C.), je me propose de vous démontrer par a+b pourquoi lire des romances est bénéfique pour la culture stylistique et des champs sémantiques. Cela peut toujours servir si vous arrivez à bout d’argument sur les bienfaits de la lecture de romance… Mais je doute que vous y arrivez un jour.

DE L’ART DES FIGURES DE STYLE AVEC JAY CROWNOVER:

« He tasted like whiskey and the sweetest kind of temptation there was. »
Il avait le goût du whiskey et de la plus douce des tentations qu’il puisse exister.
« She tasted like wine and invitation. »
Elle sentait le vin et le parfum enivrant d’une invitation. (Et c’est comme ça que les drames traductionnels commencent)

Ceci sont de magnifiques zeugmas : le zeugma est une figure de style qui consiste à lier syntaxiquement deux termes à un verbe (ou adjectif). Ces deux termes sont quant à eux incompatibles et entretiennent un rapport différent avec le dit terme-lien.

Application : poésie réussie avec Jay Crownover.
Grand manitou du genre : feu Pierre Desproges !

« I couldn’t forget that he thought I was just some innocent little flower who shouldn’t be touched by dirty hands. »
Je ne pouvais oublier qu’il pensait que je n’étais qu’une innocente petite fleur qui ne devait pas être touchée par des mains moins innocentes.
Ceci est un parfait exemple de la très célèbre figure de style qu’est la métaphore, une figure de style qui associe quelque chose (ici Ayden) à un autre champ sémantique (ici la fleur) afin de traduire/d’illustrer une idée/un sentiment (ici quelque chose de beau, pure et naturel qui ne demande qu’à être protégé).

Quoi que je me questionne encore sur le choix du terme fleur avec l’adjectif innocente, serait-ce un oxymore ironique dissimulé pour véhiculer une toute autre idée, bien moins pure ?


Notons l’euphémisme dans ma traduction.

« This was a kiss that was filled with promise, filled with all the things that had been hot and heavy between us for so long. »
C’était un baiser qui était rempli de promesses, remplies avec toutes les choses qui avaient été brulantes et étouffantes entre nous pendant si longtemps.
Ceci est une métaphore filée. La même chose qu’une métaphore mais avec encore plus de mots des champs sémantiques imagés.

On remplit rarement un baiser avec quelque chose de concret. Certes, une fois j’ai rempli ma bouche avec des pâtes, beaucoup de pâtes, vraiment beaucoup de pâtes (Lady D. peut en témoigner) mais m’est avis que personne n’aurait voulu remplir avec moi un baiser. (On ferait beaucoup de choses pour gagner un concours, même ressembler à un hamster).

« You really think I’m about to let you guys roam around this city unsupervised? The female population of Denver would never survive it. »
Tu pensais vraiment que j’allais vous laisser parcourir la ville sans surveillance? La population féminine de Denver n’y survivrait jamais.
Nous avons là une hyperbole, figure de style qui met en relief une idée au moyen d’une expression exagérée. Les filles de Denver y survivraient mais leurs nuits seraient surement très occupées.

« Look, I don’t know about love but I am infatuated with him. He makes me smile just being in the same room… [18 lignes] I might be in love with him, but I can’t be. »
Écoute, je ne sais pas ce qu’est l’Amour mais je suis sous le charme. Il me fait sourire juste en étant dans la même pièce [AydenesttropamoureusedeJet] Il se pourrait peut-être que je sois amoureuse de lui mais je n’ai pas le droit.
Nous avons là un bon gros mensonge de Ayden. (cf. ce que j’ai dit plus haut) et accessoirement une petite litote (bien qu’elle veuille nous faire croire le contraire) car on sait tous que dans le fond elle veut juste dire: Je suis complétement raide dingue folle amoureuse de lui et je ne peux imaginer ma vie sans lui, mais non elle se contente de dire “Il se pourrait que je sois amoureuse”.

La litote est effet une figure de style qui en dit quelque chose sous une forme atténuée pour finalement en dire plus.

Ayden nous a juste fait la version moderne du célèbre “Va, je ne te hais point”.
NB: Si on poussait plus loin l’analyse, on pourrait presque dire qu’Ayden utilise une sorte de prétérition, figure de style qui consiste à dire que l’on passe sous silence quelque chose alors que finalement on ne fait qu’en parler. Ayden veut nous faire croire qu’elle ignore tout de l’amour… Alors pourquoi nous en donne-t-elle une définition de 18 lignes ? Mais bon, je pousserai Mémé dans les orties en disant ça.

Et c’est loin d’être fini, il y a tout plein de jolies figures de styles utilisées dans la romance. (On me dit dans l’oreillette qu’il y a aussi des moins poétiques, notamment chez J.R. Ward mais ce sont les aléas du style, Hit or Miss), mais c’est tout pour le moment (Lady D. c’est pour toi  aussi).


Je dois avouer que j’aime beaucoup le zeugma et la prétérition. J’aime jouer sur les mots avec le zeugma et ne pas parler des choses tout en parlant avec la prétérition.

Et vous quelle est votre figure de style préférée avec exemple à l’appui tiré d’une romance ?

Dernier point qui m’a un peu chiffonnée… Les descriptions de Jay Crownover sont parfois un peu trop facile à base de :

  • N’importe quel garçon avec des cheveux roses comme les siens aurait l’air ridicule, mais non Rule était magnifique.
  • N’importe quel garçon portant des pantalons si slim aurait l’air ridicule, mais non Jet était SO sexy.
C’est un peu facile, moi aussi je peux le faire :
  • N’importe quelle table avec une telle nappe aurait eu l’air de mauvais goût, mais non, le jaune caca d’oie donnait à cette table un côté irrésistible!
Pour finir, je dirais que nos deux tourtereaux ont souffert non pas des situations complexes dans lesquelles ils ont été amenés à vivre (cambriolage, hospitalisation, tribunal, rupture familiale etc.), mais plutôt d’un manque de quelque chose entre eux… un truc qui commence par un grand C majuscule.

Je parle évidement de Communication !!!

J’ai vraiment l’impression qu’ils se seraient évité pas mal d’ennuis et de rebondissements si Ayden avait été plus honnête … (ouais franchement je trouve que c’est “tout de sa faute”, mais ne vous méprenez pas hein, je l’aime bien dans le fond Ayden, elle a ce côté dure-à-cuire je-veux-régler-mes-problèmes-toute-seule  que je comprends même si souvent ça ne lui réussit pas)

Donc les ami(e)s, bien que Ursula (la vilaine pieuvre qui torture Ariel, aka moi donc – .C) nous ait dit de pas sous-estimer l’importance du langage du coooorps (ce que nos deux tourtereaux n’ont pas sous-estimé croyez-moi), il faut encore moins sous-estimer importance du langage tout court dans les romances mais dans la vie aussi… C’est la MORALE de notre histoire.

Comme quoi tout est bon à prendre dans cette romance!

A VENIR L’HISTOIRE ENTRE LA DELICIEUSE CORA ET LE NON MOINS DELICIEUX ROME (schéma inversé cette fois, youpi, la bad girl et l’ex-soldat)
#tattoenformedecoeur
  

  
La Petite Lady