Aujourd’hui, on parle série.
Parce que oui, quand nous n’avons pas le nez plongé dans un livre où les hommes sont beaux et virils et les héroïnes gentilles et attentives, Chi-Chi et moi-même sommes de grandes adeptes des séries en tout genre.
En tout genre, exactement! On aime l’éclectisme et qu’elles soient américaines (How I met your mother, The Big Bang Theory, Grey’s Anatomy, Castle), française (Kaamelott) ou anglaises (Doctor Who, Dontown Abbey, North and South), la série est princesse dans notre monde où la romance est reine!
Ceci étant dit, passons à la série dont je veux vous parler aujourd’hui.
"Call the Midwife" (ou "SOS, sages-femmes" au Québec) (j’adore cette traduction d’ailleurs, ne me demandez pas pourquoi…) est une série de la BBC qui s’inspire d’une trilogie de mémoires écrits par Jennifer Worth (Call the Midwife, Shadows of the Workhouse, et Farewell to the East End) et raconte son quotidien de sage-femme dans le Londres populaire des années 50.
Articulé autour de la vie d’une communauté de sœurs et des patientes du district, on découvre la routine médicale de l’époque, on s’émerveille devant le fait que chaque histoire racontée est la retranscription de faits réels et on s’attache sans peine à nombre des personnages dont le portrait nous est brossé à travers la voix off de l’auteur et narratrice, Jenny.
Il y a les sœurs d’abord. Vous découvrirez Sister Evangelina, la bourrue et têtue comme une mule, Sister Monica Joan, à l’esprit excentrique bien que vieillissant, Sister Bernadette, à l’accent si charmant, et Sister Julienne, si terre à terre et pleine de sagesse.
Il y aura la fine équipe des sages-femme, avec Cynthia, si loyale et dévouée, Trixie, moderne et féminine, Chummy, maladroite et "hors-norme" et enfin Jenny, la narratrice, qui finit par se dévoiler au fils des épisodes.
Il y aura aussi les patientes, leurs enfants, les londoniens… Autant de personnages qui nous dévoilent une ville et une époque qui semble à la fois tellement proche et si révolue. Car au lendemain de la guerre, c’est un royaume en pleine transformation que nous découvrons, et si les costumes n’ont pas le glamour et le panache des costumes de Dontown Abbey, l’ambiance est emprunte d’une grande modernité en devenir.
Et l’amour dans tout cela me direz vous? Il y en a, sinon je n’oserais vous en parler ici… Mais vous en dévoiler trop ruinerait la surprise. Bon après, on pourra aussi me dire que c’est sans doute la "Pamplemoussïte" aiguë qui me touche ces derniers temps qui m’aura rendue sensible au sujet. Et vous n’aurez pas tout à fait tort. Mais croire que cela se résume à des histoires de naissance serait finalement triste. Or cette série vaut la peine d’être découverte, et comme je suis vraiment gentille, elle sera disponible en VF sur D8 cette saison (si ce n’est pas un appel au visionnage ça?).
En attendant, après avoir dévoré les 2 premières saisons, je m’en vais me procurer les 3 livres, en espérant que vous me raconterez très vite combien vous avez vous aussi aimé les aventures des sages-femmes londoniennes!
Bon mercredi,Tam-Tam