Lorsque l’on parle de sentiments, le postulat général veut que la logique reste à la porte. Le cœur a ses raisons, bla bla bla… Blaise Pascal n’était peut être pas fleur bleue, mais l’idée était là. J’ai eu une version personnelle et adaptée de cet adage : Je suis pragmatique, l’amour ce n’est pas pour moi. Comme si le fait d’être logique et raisonnée allait en contradiction avec le sentiment amoureux.
Mais on parle de tomber amoureux, et s’il y a bien quelque chose que nous ne prévoyons pas dans notre vie, c’est la chute. L’amour représente alors un sentiment que l’on ne peut expliquer, qui n’obéit à aucun raisonnement et qui reste incompréhensible au plus brillant des intellects. L’amour serait pour les esprits lâchant prise, se laissant aller aux sentiments en oubliant leur raison.
Et puis un jour, au fil des lectures, j’ai réalisé que l’on y cherchait des explications à l’amour qui nait entre les hommes. Il y aura toujours quelqu’un pour expliquer la relation entre x et y, pour donner une raison à leur attraction : les hormones, la survie de l’espèce, l’attirance naturelle de l’homme, la sensualité féline de la femme…
On a tous entendu les théories fumeuses de l’attraction : Qui se ressemble s’assemble, les opposés s’attirent, ils ont les mêmes objectifs de vie…
Nous prétendons que l’amour n’est pas logique, mais nous passons notre vie à essayer de l’expliquer, avec plus ou moins de réussite.
Patrick Cauvin pousse la théorie plus loin. Dans « e=mc2, mon amour » et « Pythagore, je t’adore », il nous dévoile l’histoire de Daniel et Lauren.
Daniel est français, habite en banlieue parisienne, connaît le dictionnaire du cinéma par cœur et pourrait sans doute monter un réacteur nucléaire avec un bout de ficelle et un chewing-gum usagé.
Lauren est américaine, parle en alexandrins et peut vous expliquer tout Kant et Nietzche depuis l’âge de 3 ans.
Avec un cerveau pareil, difficile de se sentir à sa place dans la société. Plus vraiment un enfant, pas encore un adulte, mais définitivement très solitaire. Les vies de nos héros vont entrer en collision le jour de leur rencontre, chacun trouve en l’autre une âme sœur. Ils se ressemblent, et pourtant tout les oppose : il est un peu voyou, un peu branleur, elle est un peu coincée, un peu hautaine, mais l’auteur saura les réunir.
Le charme de ces deux romans est d’avoir rendu possible ce qui dans mon esprit était impossible. Ces deux prodiges sont d’une logique implacable, les rouages de leur cerveau leur font envisager des possibilités qui nous dépassent, nous, simples mortels, et pourtant, ils « lâchent prise » et « tombent » amoureux.
On peut donc être pragmatique ET amoureux ? Une révolution s’opère dans mon esprit…
Nous aurons deux livres pour découvrir leurs aventures. Ils vont grandir et passer de l’enfance à l’adolescence, tenter de s’émanciper. Ils vont nous émouvoir avec leurs problèmes d’adultes et leur énergie d’enfants. Comme ils ont pu me faire rire avec leurs plans invraisemblablement brillants qui m’ont fait envisager un instant que la conquête du monde était possible, ils réussiront même à réconcilier les plus allergiques aux mathématiques !
Après lecture de ces deux opus, mon envie oscille entre faire une équation du troisième degré, déterminer l’intégrale de la fonction f(x), ou aller me pelotonner devant un film de Franck Capra dans lequel Cary Grant déploierait tout son charme.
Bonne lecture,
Tam-Tam
et tu as choisi quoi finalement? ou le petit prince a du te rappeler qu’il était là 😉
a ton avis?
oui mais il est tellement mignon 🙂
MERCI de faire un post sur cet auteur que j’aime beaucoup et qui, je le déplore, est passé un peu de mode… j’espère que ces romans vont en tenter plus d’une!
J’avais aussi lu « Monsieur Papa » de lui, mais moins aimé… Peut etre que tous ses livres ne vieillissent pas aussi bien…
Mais ces livres sont pour moi ! je note, je note, je note !
QÔÔAAAAAAA?????
tu ne les avais pas encore découvert!!!!!
mais c’est ZE livres pour amoureux des maths ca hihi!
J’ai adoré ces 2 livres que j’avais dévoré il y a déjà quelques temps.
J’ai une petite préférence pour le premier qui m’avait fait beaucoup rire et qui est très tendre.
Le premier? E=Mc2, mon amour (premier dans la série) ou Pythagore, je t’adore (2ème de la série mais premier sur l’image)?
E = MC2 mon amour 🙂
Le premier de la série ! J’avais été enchantée de découvrir qu’il y avait une suite, mais je trouve le 1er meilleur 🙂
Encore un livre qu’on aimait avant de se connaitre… Le destin my dear! 😉
j’aime bien aussi la théorie de Pirouette ^^