PS, I love you

Réédition du 05/05/2011

Parlons film…

Comment ça, un film??! Tam-Tam doit déjà être en train de froncer les sourcils, la main sur le téléphone pour me faire part de son désaccord…

Oui car, vous apprendrez mes chers lecteurs, qu’en ouvrant ce blog avec Tam-Tam, nous avons établi des règles. Et l’une de ces règles, c’est qu’ici, nous parlons de livres, et seulement de livres ! Seule exception, le film adapté d’un livre…

Ouf, le film d’aujourd’hui est aussi un livre. Alors pourquoi dire que je vais parler de film ? Eh bien parce que c’est grâce au film que le livre a été connu. Pas par moi, pensez bien, je suis au-dessus de telles trivialités, c’est évident que je connaissais le livre bien avant le film, mais tout le monde ne peut pas être aussi extraordinaire que moi, et c’est donc le film qui a rendu le livre célèbre.

Enfin, assez de bla-bla, je sais que le suspense est insoutenable pour vous (ce n’est pas comme si j’avais mis une photo avec le titre du livre en tête de page, n’est-ce pas), je veux donc parler de PS, I love you.
Pourquoi celui-là ? Parce qu’hier, assise dans un parc avec une amie, nous faisions la liste de nos films romantiques fétiches, et la comparaison de nos dvdthèques respectives,  et que PS, I love you est venu en tête du peloton pour toutes les deux.

Lou, ce post est pour toi ! (oui, parfaitement, je romps la règle sacrée de l’anonymat et en plus je fais une dédicace spéciale !) (ne fuyez pas, c’est un peu pour vous aussi quand même, qui que vous soyez, ô lecteurs anonymes)

(Tiens, c’est marrant, je me rends compte que les posts livre/film ont tendance à me faire faire beaucoup de parenthèses… je vais essayer de me contrôler ! )
Donc, PS, I love you, premier roman de l’irlandaise Cecelia Ahern…

Notre héroïne, Holly, est mariée avec l’homme de sa vie, Gerry. Ils sont scandaleusement heureux. Pas un peu, pas beaucoup, à la folie HEU-REUX ! Genre le couple d’amis que vous détestez tant ils sont beaux ensembles, drôles, talentueux, et en plus ils osent être sympathiques, bref, le cliché de carte postale pour vous vanter les mérites du mariage.

Mais voilà, Gerry tombe malade, et, en quelques mois, est emporté par la maladie.
Comment ça, un livre où le héros meurt, mais qu’est-ce que c’est que cette arnaque ??! Eh bien en fait, PS, I love you est certes une romance, mais une romance sans héros véritablement déterminé, une romance centrée autour de Holly et de l’amour en général. Ce que l’on appelle communément un roman féminin.

Holly est désespérée, personne autour d’elle ne parvient plus vraiment à l’atteindre, car son meilleur ami, le seul qui aurait pu la sortir de là, est mort. Pourtant, c’est bien Gerry qui va aider Holly à s’en sortir, la ramener à la vie. Et pour cela, elle va recevoir, dans les mois qui suivent l’enterrement, 10 lettres, écrites par Gerry, pour la soutenir, la guider et l’aider à se reconstruire. Ces lettres sont pleines de messages, de défis que Gerry lui lance, de choses qu’il lui demande de faire, et qui l’envoient à l’aventure. Pas des aventures très exotiques certes, mais suffisantes pour obliger Holly à sortir de sa carapace et littéralement la ramener à la vie.

Gerry, sans réellement quitter sa femme, l’amène à comprendre que, s’il n’a pas voulu l’abandonner, la vie continue pourtant, et au fil des lettres, toutes signées d’un PS, I love you, ce sont de véritables leçons de vie qu’il lui transmet.

En une phrase, PS, I love you, c’est l’histoire de Holly et de comment l’amour de Gerry la ramène à la vie après sa mort. Voilà donc pour le livre…Quant au film, me direz-vous ? Eh bien le film est légèrement différent du livre : quelques détails techniques, Holly est américaine et vit à New York avec Gerry (qui lui est bien irlandais), au lieu d’être irlandaise et de vivre en Irlande… Dans le livre, elle vient d’une famille nombreuse, dans le film elle n’a qu’une sœur. Le voyage dans le livre ne se déroule également pas au même endroit… Des détails donc, qui changent légèrement l’ambiance du roman mais restent assez fidèles à la trame de l’histoire.

A un détail (beaucoup moins anodin) près, William… C’est un bel irlandais que Holly rencontre dans le film, et c’est, selon moi un élément romantique qui ne fait pas du tout de tort à l’histoire ! Le film devient ainsi une véritable romance dans toute sa splendeur, et je n’en dirais pas plus…

En résumé, je vous recommande de lire PS, I love you, pour son histoire emprunte de délicatesse et de sensibilité, pour le personnage de Holly, forte et pleine de caractère, toute en nuances. Et je vous recommande également de voir le film, qui raconte une histoire d’amour charmante, avec une musique charmante, des paysages irlandais charmants et un héros non moins charmant ! (ce qui fait beaucoup de charmant, avouez que cela vous fait envie!)C’est tout pour aujourd’hui (je suis très fière, presque pas de parenthèses),

Bonne lecture/bon film,

Chi-Chi

5 réflexions sur “PS, I love you

  1. C’est amusant, j’ai failli acheté le livre hier mais en lisant la quatrième de couverture découvert que le héros décédait, ce qui m’a fait renoncer…
    J’ai besoin de paillettes et de HEA en ce moment…
    Je le lirai peut-être plus tard :)

    Répondre
    • AcheteR… J’ai decouvert
      Je pleure de dépit de voir ces fautes…

      Répondre
      • Ouh la la, c’est normal, il est tot, tout ca, tout ca!!!
        Ceci dit, oui, le livre est charmant mais pas poney paillettes… Tente le Chloé Duval tu verras c’est plus doudou! ;)

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