The Player and The Pixie

Un an après cet article, et une chronique plutôt mitigée sur le tome 1, me voici de retour pour le tome 2 de la série « Rugbymen » – écrite à 4 mains entre Penny Reid et L.H. Cosway.
J’attaquais ce livre avec une grande méfiance. D’abord, parce que je ne lis presque pas en ce moment. Presque pas et encore moins de romance. J’ai déserté les pages de ce blog, à mon grand regret, mais voici enfin quelque chose qui méritait que je le partage avec vous !

The player and the pixie, c’est donc l’histoire de Sean et Lucy. Sean, c’est le méchant dans le tome 1. La tête brulée de l’équipe qui n’a qu’une idée en tête, faire virer le héros précédent, qui ne vit que pour le provoquer et qui règle tous les problèmes de sa vie en jetant de l’argent dessus d’un grand geste. Autant dire, un gars bien, un mec qui fait rêver. Sauf que Sean est, je viens de le dire riche, sportif (donc bien foutu), célèbre, et accessoirement, n’a pas encore les oreilles en chou-fleur du joueur de rugby qui a trop vécu. Sean est un ultra-méga beau-gosse.

Et Sean est aussi un très très très, mais alors vraiment très mauvais coup.

Du genre à ne pas savoir où se trouve les parties intéressantes, et à faire un bruit d’aspirateur aux moments les plus inopportuns. Du genre qui dure 12 secondes et laisse ses partnaires admirer les fissures du plafond (et 12 secondes c’est déjà trop long dans ces circonstances).

La loose totale.

D’autant plus que Sean sait qu’il est nul, nul, archi-nul. Et qu’il ne le vit pas hyper bien. Ce qui le rend encore plus charmant. Comprenez, il se comporte encore plus comme un idiot.

Entre en scène Lucy.

Lucy c’est la sœur du héros du tome 1, donc la fille qui a toutes les raisons du monde de détester Sean, pour ce qu’il a fait à son frère. Lucy a les cheveux arc-en-ciel, une mère tarée qui zappe toute sa confiance en elle, et une volonté de se libérer de cette emprise. Lucy vient donc de déménager à New-York pour mettre de la distance entre sa mère et elle, elle pratique la méditation et le yoga, bref, Lucy est une fille qui traine quelques casseroles mais qui est globalement saine et surtout, sympa. Avant même d’avoir connaissance des petits problèmes de Sean, elle essaye d’être sympa. Parce qu’il faut toujours être sympa avec tout le monde.

Pauvre Lucy qui n’imaginait pas ce qu’elle allait déclencher!

Et c’est là que se joue la meilleure partie de ce livre : enfin, Penny Reid a écrit (avec l’aide non négligeable de L.H. Cosway je n’en doute pas) une héroïne différente. Lucy n’est pas une originale excentrique (à part les cheveux), elle fait plaisir à lire.

Pour l’histoire ? Eh bien Sean et Lucy font des étincelles, Sean est nul, Lucy est sympa, ils font du yoga et du toilettage de chien, la mère est insupportable, le grand frère pète les plombs en apprenant la nouvelle, l’histoire est hyper mignonne, et prend bien son temps pour évoluer et développer les sentiments de tout le monde (y compris ceux du lecteur), et enfin, c’est drôle et enlevé.

Pour conclure, je dois vous avouer que j’ai très sérieusement hésité à donner 5 étoiles à ce livre sur Goodreads. Il me manque un minuscule je-ne-sais-quoi pour l’adoration totale et l’entrée dans mon Panthéon des livres inoubliables, mais depuis le temps vous me connaissez, vous savez qu’il n’y a guère qu’une quinzaine de livres de tous les temps dans ce classement !

Excellente lecture,

Chi-Chi (en coup de vent)

PS de Tam-Tam (qui a lu la chronique en amont): Arrrgggg, j’aurais pas dû lire la chronique alors que j’avais plein de boulot. Je viens de passer mon après-midi à lire d’une traite. Super bon moment. Et moi aussi, j’ai failli mettre 5 étoiles, mais je trouve qu’il y a quelques questionnements qui restent sans résponses concernant le héros (et moi j’aime bien qu’on réponde à toutes mes questions)(j’étais madame Pourquoi)(j’assume). Mais sinon, very very good indeed!!!!!
 

2 réflexions sur “The Player and The Pixie

  1. J’ai pris du retard dans ma lecture des livres de Penny. Il faut que j’y remédie tout de suite!!

    Répondre
  2. Quel plaisir de te lire de nouveau Chi-chi !
    Après Beauty ans the Mustache qui reste ma romance préférée du monde entier de l’univers , j’ai été déçue de manière inversement proportionnelle par les livres suivants de Penny Reid (voire même zappe certains). Avant que je me lance dans une tentative de la dernière chance avec ce livre, peux tu me dire s’il y a du bondage soft comme dans le 1er opus de la série ?

    Répondre

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