Mi-aout, alors que j’étais en vacances sous le soleil des tropiques du bassin d’Arcachon, je me suis plongée avec délice dans cette petite Novella de Katharine Ashe. Et quand je dis « plongée », je parle presque au littéral, puisque c’est entre deux ploufs en compagnie des princes (héritier et pas si charmant, son vénéré père) que j’ai découvert les malheurs de Gabrielle, employée de l’imprimerie qui publie les pamphlets de Lady Justice (une féministe dont l’objectif de vie est de dénoncer et protester les injustices) (elle a du taf, on est bien d’accord) et Anthony Masinter, capitaine de la Royale Navy, héro de guerre et supposément un Scoundrel.
Pour une raison que je ne vous révèlerai pas (parce que c’est une novella et que moins je vous en dit, mieux c’est), notre romance s’articule autour d’un ehéros en mode « sauvons la demoiselle en détresse » et d’une héroine en mode « je ne dois compter que sur moi-même ».
Et je dois admettre, au delà du fait que l’histoire décolle un peu trop doucement pour moi, elle prend bien de la vitesse à mesure que l’auteur use avec talent les ressors de ce genre de schéma.
L’alchimie marche (cela me change des duos improbables qui ne me font aucun effet), les héros se parlent (et on entend un Halleluia dans le fond??), et on frisonne un peu avec eux…
Et je pourrais partir dans des envolées lyriques, mais non, je m’en remets à votre jugement.
Bonne lecture,
T.
PS: petit bonus de cette novella, elle est une excellente mise en bouche de « The Earl » qui sort à l’automne (et il me tarde).