Un havre de paix

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La semaine dernière, j’ai eu une envie de comédie romantique américaine facile et guimauve pour compenser la pluie et la grisaille qui s’était emparées de mon quotidien.

Le hasard a voulu que mon choix se porte sur « Un havre de paix » (Safe Heaven en VO) avec Josh Duhamel (somme toute assez yummy) adaptée d’une histoire originale de Nicholas Sparks. Les dieux de la romance étaient avec moi ce jour là…

havre-paix2Voyez donc le synopsis:

Katie, une mystérieuse jeune femme (en fuite, si l’on en croit les quelques minutes du début)  arrive dans la petite ville côtière de Southport (le genre de ville qui vend du rêve, tout le monde se connait, tout le monde est adorable avec tout le monde). Après avoir trouvé du travail au bar/resto du coin, Katie loue un chalet perdu au milieu de la forêt (normal quand on est en fuite, on est rassuré par la solitude au milieu des bois) (clairement, Katie et moi n’avons pas la même vision de la sécurité, mais passons).

havre-paix3Elle se lie d’amitié avec Jo, sa voisine – tout est relatif dans ce terme hein, mais disons que s’il n’y a que deux maisons dans une forêt entière, on peut admettre que ces deux maisons sont voisines. Et alors qu’elle décide de repeindre le sol de sa cuisine en jaune (faut pas chercher, jaune c’est une « happy color »), elle fait la connaissance du beau, charmant et séduisant Alex (Josh, donc), père de deux enfants. Mais alors que nos deux héros se rapprochent doucement (comme la romance sait si bien le faire), le passé de Katie se rapproche aussi avec un policier qui suit sa piste…

2h environ plus tard, j’avais passé un très bon moment, j’avais frémis dans les bras de Josh, j’avais eu peur pour Katie, toussa toussa… Sauf que…

Sauf que mon cerveau a beau avoir l’allure d’un gruyère plein de trous ces derniers temps, je n’ai manqué de remarquer que la trame de ce film n’était pas sans me rappeler la trame d’un roman que j’ai lu l’année dernière: Running wild premier tome de la série « Men from Battle Ridge », où il est question de Carlin qui est en fuite elle aussi et qui rencontre Zeke dans un bled paumé où tout le monde se connait et tout le monde s’aime. La seule différence est que Katie, au moins à droit au littoral alors que Carlin se gèle le bout des oreilles au fin fond du Montana.

Alors je m’interroge… Qui a été influencé par qui?

Le Linda Howard & Linda Jones est sorti le 27 novembre 2012, le Nicholas Sparks quant à lui, est sorti le 14 septembre 2010.

Si j’imagine parfaitement Linda et Linda devant leur cheminées respective en train de lire le dernier Nicholas Sparks à l’époque de sa sortie, je les imagine mal se disant qu’elles allaient collaborer sur un livre qui reproduirait la trame presque à l’identique. Non vraiment, je vais spoiler un peu pour illustrer mon propos: nos deux héroïnes sont donc en fuite et il se trouve que dans les deux cas, le type qui leur colle aux basques est leur ex, policier, et psychopathe a ses heures. De quoi interpeller mon cerveau, même lorsque ce dernier est en mode fromage!

Mais alors que Chi-Chi voit des influences fenêtresques, je vois des jeunes filles esseulées qui fuient le grand méchant loup… Qu’en déduire me direz vous?

Quoiqu’il en soit, j’ai passé un très bon moment dans les deux cas (livre et roman). D’où ma question, ce schéma de la jeune femme qui fuit un ex peu recommendable (policer ou non) et se retrouve au milieu de nulle part, est-ce à ce point cliché que mon impression de déjà vu est mal placée?

Vous en voyez d’autres des histoires sur le même schéma?
Moi oui, à voir si nos pensée coincident, ou si je deviens parano (en plus de gruyère)!

Tam-Tam

14 réflexions sur “Un havre de paix

  1. je pense que c’est de plus en plus facile maintenant de trouver des films qui se ressemblent assez meme si c’est dommage. Pareil pour les romans… En tout cas merci pour ton avis, je ne connaissais pas celui ci.

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    • Il est sympa a regarder. Il y a la mer, le soleil et un héros miam!
      mais clairement, les thèmes ne sont pas non plus infinis en romance. c’est malheureux hein?

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  2. là de suite je pense à Une femme sous la menace de Nora Roberts qui doit dater d’il y a 2 ou 3 ans! Même si c’est pas son ex qui lui court après on a encore une damoiselle en détresse qui fuit et se cache dans un bled pommé !

    Par contre, pour ce qui est du film, si je l’air egardé jusqu’à la fin ce n’est que grâce au beau Josh, sinon je me suis ennuyée comme pas possible😦

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    • Oui! il y en a plein d’autres (mais je suis nulle en titres) .

      quant au film, j’avoue que je ne faisais pas « que » regarder! je tricotais et je m’occupais de sa majesté… j’imagine que du coup, j’ai eu moins le temps de m’ennuyer?

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  3. Oh ben, je viens de récupérer le film. Mais si tu as été déçue Melwasul, je sens que moi aussi. Mais comme il y a Josh, je donne une chance au film. Je suis rarement déçue des adaptations de Nicholas Sparks.

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    • C’est de la bluette facile… moi ca m’a suffit sur le moment, mais clairement, je ne regarderai pas à nouveau (vive la VOD)

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  4. C’est un shéma déjà vu. Je ne sais plus où car je n’ai pas lu le Linda Howard ni vu le film, mais ça disait quelque chose. J’ai lu un harlequin prelud qui avait la même trame mais l’ex était le maire de la ville et avait tout les droits (la pauvre se faisait martyriser par la police). Bref, une ficelle qui est régulièrement utilisée…

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    • Ca donne tellement confiance dans la police hein?
      heureusement que pour chaque histoire ou le méchant de l’histoire est flic, il y a plusieurs romance ou le héros est dans les forces de l’ordre! ca rétablit l’équilibre de la sexytude! hihi

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  5. Il y en a plein des histoires avec l’ex-flic qui harcele sa femme et elle que personne ne croit parce que justement il est flic. J’avais lu un Kathleen Eagle je crois avec ce pitch aussi. Et plusieurs telefilms de M6!😉

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  6. Tiens en lisant ça, j’ai pensé à vous😀

    Le silence de la peur de Karen Rose:

    Cela fait sept ans que Mary Grace Winters vit sous une fausse identité à Chicago avec son fils Tom. Sept ans que chaque matin, elle redoute que son secret ne soit dévoilé et que son mari, un policier violent qui la maltraitait avant qu’elle ne prenne la fuite avec son petit garçon, la retrouve.

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