The Heiress Effect

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Encore de l’historique s’écrieront certaines ici. En effet, après « Le duc de minuit » d’Elizabeth Hoyt, après « No good duke goes unpunished » de Sarah MacLean, voici l’avant dernier né de Courtney Milan.

De toutes les manières, si Lisa Kleypas avait ressorti un historique, vous y auriez sans doute droit dans 15 jours. Vous me direz, il manque le dernier Julia Quinn et le dernier Eloisa James. Mais si Eloisa est dans ma PAL, mon petit doigt m’a dit que le dernier JQ était très très décevant. Alors ça sera pas pour tout de suite (et puis c’est pas comme si la VF n’avait pas 5 cagettes de JQ à publier avant).

Mais revenons à Courtney et la suite de sa série des frères Sinister qui arrive en VF très très prochainement!! (Victoire, paillettes et cotillons!). Je vous ai parlé des 3 premiers il y a un an maintenant (une éternité!!) et aujourd’hui, je mets enfin à l’honneur les frères suivants.

Aujourd’hui, Oliver Marshall dans « The Heiress Effect« .

Pour vous resituer le personnage (pour les retardataires qui n’auraient pas encore sauté sauvagement sur les tomes précédents), Oliver, c’est le demi-frère de Robert (héros de « La duchesse guerrière »-« The duchess War ») qui a été élevé par les héros de la nouvelle d’ouverture « La gouvernante insoumise » (The governess affair en VO), Serena et Hugo.

Notre héros rouquin à lunettes a donc été élevé dans la chaleur d’un foyer aimant en dépit de son origine troublée (il est le fils illégitime du précédent Duc de Clermont et de la gouvernante, soit le demi-frère de Robert) (il faut suivre). Mais en dépit de l’amour qui lui a été prodigué, il n’en reste pas moins qu’il se trouve dans une position bancale: pas tout a fait plébéien, ni vraiment patricien… Son élégant séant coincé entre deux bergères (les fauteuils hein!).

Jane Fairfield est elle aussi une fille illégitime. Le mot bâtarde est vraiment moche, mais c’est ce qui se murmure dans son dos dans les salons de la bonne société. D’autant que sa situation n’est pas plus confortable que celle d’Oliver (voire même plus complexe, puisqu’elle est femme). En effet, elle est héritière d’une fortune qui lui vient de ce père biologique mais se voit obligée de se plier aux demandes d’un oncle qui la méprise et voit en elle l’incarnation de la débauche. C’est bien connu, si bon sang ne saurait mentir, que dire du « mauvais »?

Et notre chère Jane, pour couronner le tout, ne veux pas se marier (elle a ses raisons, mais je vous laisse les découvrir). Ainsi, elle a mis au point une technique imparable pour décourager l’aspirant mari: elle parle fort, dit ce qu’il ne faut pas, s’habille comme il ne faut pas (une vrai indigestion de tulle, de broderies et de sequins, mes yeux saignent d’y repenser).

Oliver a passé sa vie à se faire discret pour accumuler du pouvoir. Il fait « tout bien comme il faut » pour assouvir son ambition, si bien que lorsque l’un des membres de la chambre des lords lui promet son vote et celui de son groupe de potes s’il humilie Jane… Il envisage…

Mais sa conscience est tiraillée, parce que si le reste de Londres croit que Jane est juste une idiote écervelée, Oliver a percé à jour son secret… Mais chut, je n’en dis pas plus parce que ce tome est magnifique et je ne voudrais pas ruiner votre plaisir.

Mais puisqu’il faut vous persuader, déjà je héros est roux. Et il est sexy-roux comme Jamie Fraser l’est. Pas « n’a-pas-d’âme-roux », ou « orange-fluo-roux » et il est hyper crédible dans ses tiraillements entre ce pourquoi il s’est battu toute sa vie et sa conscience de ce qui est juste et bien.

En face, Jane est un flamand rose maladroit dans une volière de colombes. En gros. Mais elle a ses raisons, et sa technique pour éviter le mariage change de la méthode « tapisserie » qui semble être favorisée d’ordinaire.

Parfois en romance, on a la sensation que les décisions sont vraiment faciles à prendre, que la morale ou la justice vont toujours de soi. Mais dans la vraie vie, il en est souvent bien autrement. Et les questionnements et tâtonnements de notre héros sont très habilement rendus par l’auteur.

En effet, il est question de « savoir où est sa place » quand on a un pied entre le monde de la noblesse et des communs. La romance avec comme arrière plan un fond de débat social, c’est périlleux comme exercice. Car donner dans la différence de classe peut, dans le cadre d’une romance, donner lieu a une utilisation trop poussée du cliché. Car la romance reste toujours la trame principale, et le traitement de la lutte sociale doit se faire avec beaucoup de talent et de délicatesse. Ici, c’est une vraie réussite et on y croit. Les puristes et doctorants en théorie hurleront sans doute au scandale. Mais j’ai aimé Oliver et Jane, et j’ai cru en leur fraicheur et leur tourments.

A lire, vraiment!
Tam-Tam

20 réflexions sur “The Heiress Effect

  1. Oooooooh ! Je n’ai pas lu le 1er tome de cette série, je sens que je vais me jeter dessus ! Merciiii

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  2. C’est noté (je ne connais pas cette série :-s)

    PS : Et je compte sur vous pour allumer un gyrophare géant si Lisa Kleypas publie un nouveau historique… ;-)

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  3. Série déjà notée dans un coin mais du coup vous savez quand est-ce qu’il sort et chez qui?

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    • C’est auto édité. Ca sortira en ebook sur amazon, et en papier un chouilla plus cher…
      mais je vous tiens au courant!!!
      tu penses, une nouvelle comme ca, on est sur le coup avec Chi-Chi!

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  4. J’ai commencé le tome suivant. Commencé. Il y a 3 semaines… :/ J’y aime moins les persos que ce que j’en avais vu dans les tomes précédents hélas…

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    • Oui, j’ai l’ai lu dans la foulée de celui ci, et je préfère de loin le rouquin ^^

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  5. Vendu !! un héro roux (comme mon cher et tendre :-)) et une héroine pas bête. Je suis preneuse.
    A bientôt dans mon kindazon.

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    • hihi!!! le potentiel de sexytude du rouquin est souvent sous estimé hein?
      heureusement il y a le dieu Jamie Fraser ;-)

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  9. Je n’ai toujours pas lu le tome 1. J’avais lu le préquel et beaucoup apprécié le style de l’auteure. Je réessaye ce soir, ce serait dommage de louper celui-ci.

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