La princesse au petit pois (Il était une fois – 3)

The Duke is mine, le nouveau Eloisa James, tout beau, tout neuf, tout frais sorti de l’imprimeur le 27 décembre était dans mes souliers le matin de Noël ! (enfin presque… un bon pour… tout pareil !)Pour l’occasion, j’ai refait lecture commune avec Pimpi (dont vous trouverez l’article ici), bien décidées que nous étions à ne pas rester sur nos deux précédentes mauvaises expériences ! Et en prime, l’article de Fashion, qui l’a lu en même temps que nous…

The Duke is mine est donc le 3ème opus de la série d’Eloisa sur les contes de fées (et comme je ne recule devant aucun sacrifice, je vous ai déjà parlé des tomes Un et Deux), et il s’articule avec une nouvelle parue en e-book, Winning the wallflower. Et comme j’aime faire les choses dans l’ordre (et parce que je m’impatientais) j’ai lu la nouvelle le mois dernier, en préparation du roman.

Alors voilà, pour la nouvelle, c’était super sympa, mais terriblement trop court. Une jeune fille fiancée par convenance à un homme qu’elle connait à peine, un héritage bienvenu (pour elle) qui lui permettent de rompre lesdites fiançailles et un fiancé pas du tout décidé à se laisser quitter. La mise en place de la relation entre héros et héroïne est charmante, l’idée me plait (devoir reconquérir ce que l’on pensait acquis est un bon ressort de romance) mais tout s’accélère trop vite, et l’héroïne accepte d’épouser le héros après quelques jours à peine. Trop rapide, pour moi. Mais c’est une nouvelle, donc c’est normal. Je n’adore pas les nouvelles pour ça, même quand je les aime, je suis frustrée.

De toute façon, Winning the wallflower n’existe qu’en e-book alors je ne voudrais pas éveiller la frustration chez certaines. Sachez simplement que l’héroïne est la meilleure amie d’Olivia, que nous retrouvons dans The Duke is mine…

Et pour cette romance, je suis perplexe.

Eloisa a choisi comme thème La princesse au petit pois… Je ne vous rappelle pas l’histoire, une princesse qui prouve qu’elle est vraiment une princesse en étant capable de sentir un petit pois à travers l’épaisseur de cinq, vingt ou cent matelas (selon les versions). Ce n’est pas mon conte préféré, loin de là… Je n’ai jamais bien compris où était l’élément magique de l’histoire, et la préciosité de la princesse à la peau si fragile m’a toujours parue terriblement superficielle. De plus, j’avoue avoir eu du mal à imaginer comment Eloisa pourrait le transposer. Je vous rassure, c’est chose faite. Avec le talent habituel d’Eloisa, avec humour et d’une manière originale. A deux reprises. Donc, pas de souci de ce coté-là, le quota conte de fée est bien respecté !

Olivia a été élevée dans un seul objectif : devenir une Duchesse parfaite pour son fiancé de toujours, le jeune Rupert. Mais ce futur Duc, qui a cinq ans de moins qu’elle, est aussi un peu naïf. Ce qui est un euphémisme. Il est naïf comme le serait un enfant de dix ans, ou comme le serait un bébé qui ne respirait pas à la naissance et que l’on a cru mort. Et Rupert s’est récemment mis en tête que, pour la gloire de son nom, il devait partir combattre cet affreux Napoléon sur le continent (oui, dans une romance régence, il y a toujours de vilains français à aller combattre). Ce qui ne risque pas d’arranger les affaires d’Olivia, éternelle fiancée approchant de l’âge canonique de vingt-trois ans.

Olivia a aussi une sœur jumelle Georgiana, qui a subi le même programme de « duchessification » qu’elle. Mais si cette éducation particulière était une bonne idée pour Olivia, déjà assurée d’être une Duchesse (encore que le succès de l’opération n’ait pas été le même sur les deux sœurs), les effets sont beaucoup moins heureux pour Georgie. La famille est de petite noblesse et la « duchessification » a plutôt tendance à faire fuir les prétendants de ce niveau. Georgie, trop posée, trop raffinée, trop cultivée, fait donc tapisserie dans les soirées chics, tandis qu’Olivia profite de sa relative liberté de fiancée pour divertir la galerie de bons mots osés.

Mais quand l’opportunité de rencontrer le Duc de Sconce, Tarquin (Quin de son petit nom) se présente, Georgie est extatique. Un vrai Duc, non marié, qui saura apprécier les multiples talents que l’on lui a inculqué? Et en prime, le spécimen rare a chargé sa mère de lui choisir une nouvelle épouse, n’est-ce pas merveilleux?

Voilà donc Olivia et Georgie en visite chez le Duc, avec en guest-star la future belle-mère qui a écrit un livre culte sur les bonnes manières chez les jeunes filles (je vous laisse imaginer la pression), le neveu original (qui répond au doux nom de Sir Justin Fievbre) et une dénommée Lucy qui ne manque pas d’attirer l’attention de tous. Et, of course, un héros absolument dreamy, swoonesque, chevaleresque… Les mots me manquent !

Et, comme dans tout conte de fée, ce qui devait arriver arriva… ou pas.

Le conte déraille un peu, les surprises apparaissent et rien n’est à sa place, pour le plus grand bonheur du lecteur ! Encore une fois, Eloisa réussit son coup. The Duke is mine est une romance magnifique, pleine d’obstacles entre nos amoureux (et pas des moindres), et surtout des références à n’en plus finir. Comme ne pas adorer une romance qui réussit à combiner Le mouron rouge et la Bieber fever ?

Vous ne comprenez pas ce que je veux dire ? Une seule solution, lisez The Duke is mine !

(oui, on dirait une pub… Juré, je ne suis pas payée pour dire ça ! )

Bonne lecture,

Chi-Chi

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