Sitôt acheté, j’ai trouvé un coin tranquille dans la grande halle du Salon et me suis installée contre un pilier avec un café pour commencer ma lecture.
Si ce n’était pour les deux dernières dédicaces qui m’attendaient, j’aurais sans doute fini le livre dans l’après-midi. Mais ce n’était que partie remise car depuis, j’ai eu tout le temps nécessaire pour finir l’histoire d’Adelaïde et de Philéas.
L’histoire se passe à Paris. Je n’ai aucun mal à imaginer Adelaïde passant son badge Navigo sur la borne pour attraper son métro. J’imagine Philéas sur un scooter naviguant entre les voitures à l’heure de pointe ou passant au Franprix le soir pour acheter de quoi manger. J’imagine Adélaide et ses filles au marché le dimanche matin à Bastille… Légère et agréable à lire, j’ai aimé cette histoire où pour une fois toutes les références me sont familières.
Mais pourquoi le Théorème de Cupidon ? La définition de l’auteure: deux lignes parallèles ne se croisent jamais. Sauf si elles sont faites l’une pour l’autre.
Soit. Mais en pratique, cela donne quoi ?
Cela donne une histoire où les héros semblent se rater en permanence, où la tension monte, et où l’on attend avec impatience LE moment où enfin ils vont se rendre compte qu’ils sont faits l’un pour l’autre. Parce que nous, lecteurs, au fur et à mesure des chapitres, nous en avons la certitude. Adélaïde et Philéas sont les fameuses lignes droites dont l’auteur parle !
Si vous ne connaissez pas cette auteure, je vous invite à vous procurer un de ces livres. Vous aimerez son humour et ses dialogues acérés. Et enfin un livre où l’on peut crier « Cocorico ! »
Mais, car il faut toujours un « mais », si je n’ai qu’un regret à déplorer (pour l’intérêt de l’argument, quelques révélations sur le livre vont suivre)…
J’aurais aimé que l’histoire aille plus loin. J’ai l’impression d’être restée sur ma faim.
Que se passe-t-il après LA fameuse rencontre ! Une histoire d’amour ne peut se résumer à la rencontre entre deux individus, qu’ils soient faits l’un pour l’autre ou non…
J’ai donc refermé ce livre quelque peu frustrée. Ce qui était sans doute l’intention de l’auteure. Mais je grogne, je grogne… et me demande ce que font Philéas et Adélaïde en ce moment même…
Bonne lecture,
Tam-Tam