La lecture de cette semaine est le résultats de plusieurs facteurs:
1) J’ai réalisé que j’avais du mal à lire autrement que sur ma liseuse le soir. Sans doute une histoire de lumière dans la nuit et de main qui n’a pas a sortir de la chaleur pour tenir le livre papier.
2) J’ai réalisé qu’il faisait froid (cf. les mains du premier point) et que les histoires « de noël » commencaient à sérieusement me faire envie.
3) J’ai du mal à résister à une bonne promo.
Vous combinez les trois, et vous m’avez moi, au fond du lit un soir de novembre, en train de me procurer « Coming in from the cold » de Sarina Bowen en pensant « Him était génial, avec un peu de chance celui là sera très bien aussi ».
Comme je me voulais aventurière j’avais grave du mal à me réchauffer (une histoire d’oubli de fenêtre lors de l’aération quotidienne des pièces), je n’ai même pas lu le synopsis avant de le commencer. Je me suis juste dis que le titre était d’actualité, et que cela me changerait les idées.
Epic Fail! J’ai soufflé à de nombreuses reprises, j’ai pesté et levé les yeux au ciel. Ainsi chers lecteurs, si vous avez pour projet de lire ce livre sans spoilers, n’allez pas plus loin car je ne donne pas cher de ma volonté à ne pas vous spoiler… A bon entendeur………..
Notre histoire commence par une nuit de blizzard comme il y en a souvent dans le Vermont. En revenant du magasin de nourriture pour poules (oui, c’est un magasin en vogue dans le Vermont), Willow apercoit trop tard un véhicule devant elle sur la route, et en un coup de volant, voilà les deux héros bloqués dans la tempête.
Parce que bien entendu dans ces circonstances il faut que Murphy s’en mèle, il n’y a pas de réseau. Et parce que Destinée est aussi de la partie, Dane invite Willow dans son pick-up pour attendre le passage du chasse-neige (Murphy et Destinée, les deux meilleurs marieurs de la planète romance).
Du fond de l’habitacle, Dane et Willow se disent que pour tromper l’ennui, ils se sauteraient bien dessus sauvagement (sur un malentendu, c’est une technique de drague qui peut marcher…).
J’avoue, je n’ai rien contre un « meet-cute » un peu steamy-bouillant. Je comprends parfaitement qu’un contexte de situation perilleuse peut rapprocher les êtres (il n’y a qu’à voir les héros de romance thriller), mais là, dans un contexte où clairement notre héros déclare qu’ils ne risquent rien parce que, et je cite « seuls ceux qui sortent de leur voiture meurent », il n’y a même pas cette excuse de l’urgence qui porterait nos deux héros à s’en remettre à leurs instincts primaires, mais passons…
Une explosion sensuelle et deux passages de chasse-neige plus tard, les voilà qui transfèrent leur libido au domicile de Willow (jusque là, finalement rien de surprenant) et qui découvrent qu’il n’y a plus de préservatifs (Tsoin-tsoin-tsoinoinoinnnnnn).
A ce moment de l’histoire (quelque part autour de 15%), une sueur froide a coulé dans mon dos, alors même que j’étais au fond du lit, au chaud sous la couette et le couvre lit « Bagheera » (oui, j’ai un couvre lit qui a un nom, deal with it). J’ai secoué la tête, comme pour nier l’inévitable, alors qu’inéluctablement Willow et Dane se « laissaient aller à leur passion ».
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Non! Juste non!
Et là, je ne vous ai pas encore dit le pire.
Dane a UNE règle, UNE! Zéro attachement. ZE-RO. Il a toute un protocole afuté au millième prés:
-ne jamais dormir avec une femme
-ne jamais sortir avec une femme
– et TOUJOURS, TOU-JOURS porter un préservatif (qu’il fournit lui-meme), de la même marque (oui, promis, c’est précisé!).
Et là, une nuit dans le froid avec une inconnue, et BAM, on jette toutes les règles par la fenêtre juste parce qu’elle a dit qu’elle prenait la pilule (je me retiens de ne pas remettre des emojis, vous n’avez pas idée!).
Alors forcément, ce qui doit arriver arrive. Les nageurs super-champions de Dane trouvent l’oeuf refroidi de Willow, l’oeuf en question est une fille facile, un des nageurs conclu, l’affaire est pliée en une fécondation.
Et alors que notre héroïne se demande comment elle va bien pouvoir annoncer THE nouvelle, les allusions pas si subtiles au fait que notre héros a une raison secrète pour ne pas vouloir s’attacher deviennent de plus en plus lourdes. Je vous laisse imaginer à quel point Dane nous fait un flip international à l’annonce de la grossesse…
Alors forcément, on devine, à demi mot, parce que l’on est des êtres articulés et que l’on se dit que c’est soit une MST, soit une maladie héréditaire. Comme il avait un peu déclaré qu’il était clean, on se dit que sur un malentendu, il a été franc sur ce point là, et on commence à faire la liste des maladies génétiques qui pourraient le faire flipper à ce point (oui, parce que clairement, l’idée de transmettre le daltonisme ne procurent pas le même genre de sueurs froides que Huntington) (et oui, j’ai spoilé à mort, mais je vous avais prévenu).
Notre histoire continu donc sur Dane qui se fait tester par la meilleure amie de Willow, qui de son côté surfe sur les hormones du bonheur (vaste arnaque, il en va de mon devoir de vous dire que la romance vous ment sur la grossesse) (comment ça je fais aigrie en disant ça?).
Pim Pam Poum… le resultat arrive, une révélation plus tard, Dane avoue son amour. Comme ça. Sorti de nul part.
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*Grognements de douleur*
Le mot fin arrive. Je soupire. Voilà… faut pas que je fasse mon aventurière.
Dans une tentative de voir le bon côté des choses, à force de grogner et souffler, à la fin de la lecture, je n’avais plus froid!
A mardi prochain pour, je l’espère, une meilleure lecture!
T.