The Duke’s tattoo

Voici encore un livre repéré sur Goodreads, ce temple de la tentation et le pire ennemi de mon budget. 

Le titre à lui tout seul m’a intriguée : The duke’s tattoo, Four horseman of the apocalypse 1
Le tatouage du Duc, Les quatre cavaliers de l’apocalypse 1
 
Jusque-là, rien que de très classique. 

Mais le sous-titre promettait quelque chose de plus drôle :
A regency novel of love and revenge, though not in that order, by Miranda Davis.
Une régence à propos d’amour et de vengeance, mais pas dans cet ordre-là.
 

Nettement plus intriguant ! (pas tellement la promesse de vengeance, mais l’humour qui pointe sur la formulation et qui change agréablement des promesses de drames, mélo et autres sentiments intenses et passionnés qui me fatiguent plus qu’autre chose – ce n’est jamais aussi bon que ce que l’on nous promet – autant ne pas faire de publicité mensongère et les hippopotames seront bien gardés !!!)
 
Pitchons donc :
Miss Prudence Haversham est pharmacienne à Bath. Depuis  10 ans, elle rumine sa vengeance contre le Duc d’Ainsworth, qui l’a compromise alors qu’elle avait à peine 16 ans, la condamnant à une vie en marge de la bonne société où elle est née. Et quand je dis rumine, je veux dire que Prudence a prévu un plan diabolique impliquant un enlèvement, une drogue puissante, un artiste tatoueur chinois et un dessin grivois. Un plan tout ce qu’il y a de plus simple, mais qu’elle ne comptait jamais mettre en œuvre. Jusqu’au soir fatidique où, en visite à Londres, son personnel de maison un peu trop zélé débarque dans son salon avec un Duc drogué sur l’épaule. Emportée (pas par la foule mais par l’émotion), le plan est rondement mené. Sauf que…
 
Sauf qu’il y a eu erreur sur l’identité et que le Duc en question, qui répond pourtant bien au nom d’Ainsworth, n’est pas l’homme dont Prudence se souvient !
 
Fort embarrassée de s’en rendre compte seulement après avoir mené à bien sa vengeance, celle-ci abandonne donc notre homme sur un banc et s’en retourne à ses petites affaires, à Bath. Puis, elle croise très fort les doigts pour que le Duc ne découvre jamais qui est responsable pour le tatouage qui décore désormais une partie fort délicate de son anatomie. Oui oui, vous avez bien compris, non contente de tatouer des hommes inconscients, Miss Prudence Haversham choisit ses emplacements avec un aplomb que n’aurait pas désavoué le plus hard-core de nos bad-boys tatoués, pour les décorer de dessins colorés à des endroits forts improbables. Souffrir par là où on a pêché, tout ça tout ça…
 
Je vous laisse imagine le bonheur du Duc quand il se réveille avec une sacré gueule de bois le lendemain matin, rasé de près là où il n’est pas supposé l’être et avec cette nouvelle décoration… pour le moins embarrassante ! 

Maintenant que Prudence a eu sa vengeance, c’est donc au tour du Duc. Et dans tout cela, pour l’amour, on verra plus tard !
 
Cette histoire m’a fait rire. Mais vraiment rire. Tout est à l’avenant. Du tatouage du Duc jusqu’à la manière dont il va (bien évidemment) retrouver la responsable, de la manière dont Prudence accueille les projets de vengeance de notre Duc, de la façon dont les fameux cavaliers de l’apocalypse sont persuadés de devoir voler à la rescousse même quand on ne leur a rien demandé, des employés qui ne sont jamais zélés quand il le faudrait, aux chiens qui n’impressionnent personne, tout est fait pour amuser la galerie… pardon, le lecteur.
 
Et ça marche ! Prudence est un personnage original, complètement anachronique, mais divertissante. On n’y croit pas une seconde, à cette pseudo-vieille fille à moitié pudique, comme une jeune fille de son temps mais capable d’imaginer une vengeance pareille, exerçant un métier d’homme et ayant des méthodes digne d’un médecin de notre siècle (vous ne trouvez pas cela merveilleux vous comme dans les romances, les héros sont toujours les seuls personnages de toute la société à avoir des idées très avancées sur la médecine, idées qui ne feront pourtant leur chemin que près d’un siècle plus tard, comme l’existence des microbes et leur mode de propagation ou les effets négatifs de la saignée ?) (j’ai toujours pensé que les personnages de romance étaient plus intelligents que le reste de la société dans laquelle ils évoluent).
 
On n’y croit pas une seconde, à ce Duc qui, de retour de Waterloo à deux doigts de l’amputation du bras, se réveille un matin avec un drôle de tatouage et reste étonnement calme, qui finit par guérir en à peine quelques semaines sous les doigts experts de notre pharmacienne (je vous l’ai dit, méthodes médicales révolutionnaires), qui planifie sa vengeance pour ne jamais la mettre en œuvre (elle n’implique pas de tatouage mais des méthodes bien plus traditionnelles), et qui est pathologiquement incapable de dire ce qu’il pense de façon claire, donnant lieu à une série de quiproquos tous plus sots les uns que les autres.
 
On ne croit pas non plus une seconde au style de l’auteur, ampoulé jusqu’à devenir illisible par moments, utilisant un vocabulaire passé et complexe, qui m’a obligé à aller chercher des informations dans le dictionnaire (la honte, cela ne m’était pas arrivé depuis des années) (mais autant vous dire tout de suite que si vous n’êtes pas très bons en anglais vous allez souffrir).
 
On n’y croit pas une seconde mais on s’amuse.
 
A ce point d’ailleurs que je ne pense pas que l’auteur se soit prise au sérieux en écrivant son histoire. Elle semble avoir voulu au contraire écrire une parodie de la romance régence par excellence, empilant les clichés les uns sur les autres pour mieux nous amuser et noyant le lecteur dans une prose fleurie old-school comme on n’en trouve plus beaucoup de nos jours !
 
Alors, sans vraiment pouvoir dire que j’ai adoré ce livre, je vous propose d’y jeter un œil, vous pourriez vous aussi vous surprendre à aimer et à rire de cette romance improbable et décalée, qui vous fera passer un bon moment !
 
 
Bonne lecture,
Chi-Chi

 

La mélodie du bonheur

En presque 3 ans de blog (l’anniversaire est au coin de la rue), vous avez appris plein de choses sur la romance. Et, effet secondaire désiré ou pas, vous en avez appris aussi beaucoup sur nous. 


Lundi, j’ai reçu un message surprise d’une amie (et lectrice du blog) se demandant si j’avais vraiment eu du mal à retenir le prénom du Prince. J’ai alors réalisé deux choses :
1) j’en dévoile quand même beaucoup (même si il y a fort à parier que vous ne puissiez pas me reconnaitre dans la rue pour certaines)
2) oui, je suis pathétiquement atteinte d’une mémoire de poisson rouge en ce qui concerne les noms (et dates, à une moindre échelle).

Mais ma mémoire, vicieuse entité de ma personne va plus loin dans sa névrose. Elle est capable de retenir les paroles de presque toutes les chansons que j’ai aimé (ou aime encore), même celles dont j’ai oublié les interprètes et les titres. 
Si bien qu’il y a 6 ans, lorsque j’ai acheté le DVD de « La mélodie du bonheur » (hasard d’une promo) j’ai réalisé que je me souvenais de toutes les paroles, alors que je n’avais pas vu ce film depuis…… mes 10 ans (à vous de faire des conjecture quant au temps qui s’est écoulé entre le dernière visionnage et la redécouverte il y a 6 ans).

La « mélodie du bonheur » (The Sound of Music) est le premier film que j’ai vu en VO avant de le voir en VF, en VHS, sans sous-titres. C’est dire à quel point l’impression que ce film a fait sur moi. Mais que voulez-vous, il faut croire qu’entendre Julie Andrews chanter, ça vous influence une vie.

Si vous n’avez jamais vu ce film et que vous n’avez rien contre les « musicals » (ces films où les acteurs chantent), laissez-moi vous faire envie.
Il était une fois…
Maria, jeune novice dans un couvent autrichien au cœur des Alpes, qui quitte son couvent sur ordre de la Mère supérieure et endosse le rôle de gouvernante pour les 7 enfants du capitaine Von Trapp, un aristocrate strict dont la demeure manque cruellement de gaité et de fantaisie.
Parce que c’est une romance, La mélodie du bonheur, oui, oui oui! Mais pas que. L’histoire se déroule en 1938, à l’aube de l’Anschluss dont le capitaine est un fervent opposant. Et les acteurs et la critique s’accordent pour dire que ce film est une bulle d’optimisme et d’espoir. Et dans ma PAL, il y a depuis quelques mois « The Story of the Trapp Family Singers » par Maria Von Trapp.
Car, vous avez bien lu, le film est basé sur des faits historiques, et malgré le lissage hollywoodien, dès que j’entends les première mesures d’une de ces chansons, un sourire vient éclairer mon visage et je dois réfréner mon envie de chanter à tue tête.

Je vous laisse avec un flashmob qui date un peu, mais je suis en retard, que voulez-vous. Trop de lectures sans doute!



Bon mercredi,
Tam-Tam

Episode 2 : L’habit ne fait pas l’homme

De retour pour mon épisode 2…

Que mes mésaventures puissent servir la planète romance me fait plaisir en un sens. Je vous évite des déconvenues, et je me décharge de ce trop plein de frustration accumulé après une série noire.

Pour les retardataires, petit rappel des faits :
Acte 1, Scène 1, intérieur librairie. Vous n’avez plus rien à lire – comprendre les 35 livres qui vous attendent sur votre table de nuit ne sont pas à votre goût en ce samedi après-midi ensoleillé (oui, je rêve que la météo soit en adéquation avec la date), alors vous avez attrapé votre sac à main, mis vos lunettes de soleil sur le bout de votre nez (toujours dans cet espoir de faire sortir le soleil) et vous êtes à présent entre deux rayonnages, à chercher LA perle qui saura éclairer votre soirée… 
Lors de la sélection d’un livre, votre œil averti commencera théoriquement par la couverture – même pour ces dames dont l’habitude d’achat a changé avec l’arrivé de la liseuse puisque  sur le site de votre revendeur préféré, une couverture vous sera présentée.

La sagesse vous fera souvent oublier certains éléments de la couverture (sous peine parfois de devenir aveugle), et votre regard s’attardera sur la 4ème. Sur le résumé de ce livre qui déteint peut-être la clé d’une soirée réussie.

Mais l’art du synopsis est maitrisé par les éditeurs, et à l’instar de la publicité, les 4ème nous vendent parfois des livres à 2000 lieues de l’histoire qu’ils contiennent. La semaine dernière, je vous montrais un premier exemple tiré de « Billionaire prince, pregnant mistress », et cette semaine, je vous en remets une couche avec « Nerd in shining armor »  (L’habit ne fait pas l’homme) de Vicki Lewis Thomson (littéralement « Le nerd en armure étincelante », en référence aux princes des contes de fées)
Une fois n’est pas coutume ce n’est pas le titre qui a motivé mon choix. C’est Chi-Chi (et là, vous poussez un cri d’effroi) Comment? Chi-Chi m’aurait recommandé un livre qui n’aurait su trouver grâce à mes yeux? Neige-t-il sur le Sahara?

Dans un soucis de transparence, il me faut vous raconter les circonstances de ce conseil :

Je prévois d’écrire ma désormais traditionnelle « Saga de l’été » sur les pirates. Après le passé/présent et les espions, je me suis dis que c’était un thème porteur, glamour et qui était suffisamment traditionnel en romance pour mériter une série d’articles sur le sujet. 

Et parce que je suis un tantinet obsessionnelle sur les bords, à chaque saga que je vous concocte, je me plonge à corps perdue dans TOUTES les romances qui traitent de près ou de loin du sujet. Avant de m’arrêter sur une sélection pertinente. 

Comme je ne suis pas très « douée en noms » (comprendre, le prénom du prince, j’ai eu du mal à le retenir), j’ai heureusement une coéquipière bien plus douée que moi. Et c’est elle qui retrouve les titres et les auteurs. 

Elle a bien du mérite, parce que trouver un titre relève du talent pur quand on sait que mes descriptions ressemblent à ça : c’est une histoire d’espion historique, le héros a une mèche blanche, il cherche sa sœur. Avouez que c’est impressionnant!

Et donc dans le cadre de mon projet « Pirates », j’avais des idées pour des pirates historiques, mais je faisais chou-blanc sur les pirates contemporains (oui, parce que les pirates sénégalais, ça ne vend pas du rêve). J’ai donc envoyé un SOS à Chi-Chi, nous avons brainstormé avec assiduité, pour finir par s’accorder que c’était hard-core comme thème à appliquer sur du contemporain; que oui, Roarke (héros futuriste de Nora Roberts) pourrait éventuellement passer pour un pirate informatique (même si le canon le placerait plus dans les voleurs) et que j’étais pas sortie de l’auberge.

Et puis elle a eu un souvenir d’une lecture faite il y a longtemps (dans les années 90) (la préhistoire, donc) où il était question d’un nerd. D’un nerd au pirate informatique, il n’y a qu’un pas. J’ai donc embrassé virtuellement Chi-Chi (distance oblige) et me suis plongée dans le bien nommé « Nerd in shining armor » dont voici le synopsis :


Pour Genevieve Terrence, cela avait tout du rêve devenu réalité, un week-end seule sur Maui avec son boss sexy, Nick Brogan. Mais ce qu’elle ne savait pas c’est que Nick avait des rêves bien à lui : un infâme plan qui entraina notre héroine à échapper de peu à la mort lors d’un vol au dessus du Pacifique. Heureusement pour elle, Jack Farley, brillant programmeur informatique, était lui aussi à bord et son esprit vif les sauve de justesse de la catastrophe.
Désormais, Jack est son seul compagnon sur une île déserte avec rien d’autre pour compagnie que des arbres à goyave et des requins. 
 
Qui aurait cru que ce génie timide et aux antipodes du mâle alpha tel qu’elle le connait, pourrait devenir l’étalon sans inhibition de ses rêves les plus fous? En sauvant la vie de Genevieve, Jack est devenu un héros aux yeux de la femme qu’il convoite depuis des mois. Maintenant qu’ils sont réunis dans un paradis tropical, ils peuvent laisser libre cours à leur sensualité.
 
Mais lorsqu’ils sont menacé à nouveau par une sombre affaire, Gen apprendra qu’il n’y a rien de plus dangereux qu’un ex-nerd parfaitement éveillé qui remuera ciel et terre pour protéger la femme qu’il aime.
J’aime bien quand on me vend du mâle bêta bien cute, un héros qui bien souvent dans le livre se révèle est encore plus extraordinaire que tous les alphas que l’on a pu rencontré sur son passage et qui, petit bonus, font beaucoup plus réels.

Oui, parce que rencontrer un ex-commando marine expert en prise d’otages c’est bien, c’est sexy à souhait et ça fait marché la machine à fantasmes à plein tubes, mais les gros traumatismes qui se cachent derrière ce physique de rêve en font de ces héros dont on raffole dans les livres, tout en sachant qu’à la maison, on préfère (et de loin) notre comptable à la normalité désarmante, mais qui nous accueille à l’occasion avec la vaisselle faite et un sourire canaille.

Sauf que dans ce livre, il y a un truc bancal dès le début. Pour mettre au clair mes idées, j’ai décidé de faire une liste des choses qui m’avaient fait froncer les sourcils (n’arrangeant pas au passage mon capital rides) :

  • un méchant vulgaire. Vraiment, à se demander comment une héroïne bien sous tout rapport à pu ne serait-ce qu’envisager de passer plus de trois minutes en sa compagnie.
  • une héroïne qui a mis « l’apparence », comprendre le profil que sa vie renvoie, à un tel niveau d’importance, mais qui change d’épaule en 30 secondes. Je trouve difficile qu’on puisse tourner la page sur un conditionnement d’une dizaine d’années. Je m’explique, c’est un peu comme si du jour au lendemain, je déclarai que la romance c’est du fumier (tu as vu Chi-Chi comme j’évite de tomber dans le vulgaire, tu es fière hein?). Vous auriez beaucoup de mal à y croire et vous remettriez en doute ma parole (et vous auriez raison, la romance, c’est le bien!). Et bien notre douce, après avoir passé les dix dernière années à s’appliquer à ressembler à une adulte responsable et sophistiqué, en 30 secondes, elle redevient Eve, trouve que l’épilation c’est vraiment une perte de temps et que rouler dans le sable pour faire des galipettes (et croyez moi, dans le livre pas de métaphores, on « s’envoie en l*** » allègrement) c’est le summum du chic.
  • un nerd timide et sans saveur qui soudainement deviendrait une bête de sexe. C’est bien simple, il suffit de lire certaines scènes où il est question d’une énorme micro (c’est de la citation, je décline toute responsabilité quant aux exclamations d’effroi) qui se trouverai sur le chemin d’une… enfin bref, vous visualisez. A la lecture de cette scène, j’avais des impressions de vieux films X, pas de romance sexy sur un nerd. Vous parlez d’un décalage pas cohérent!

Tout cela pour dire, moi qui cherchait un pirate des temps modernes, je repasserai! Point de romance ou l’héroine découvre l’atrai d’un homme sensible et gentil. Non, c’est gogo-gadget-au-P***** et tout va bien dans le meilleur des mondes. 
 

Sauf pour Tam-Tam, qui cherche toujours un pirate informatique… Et qui finit par croire qu’elle a sans doute plus de chance de tomber sur une histoire entre un pirate somalien et une touriste en vacances…

Bon lundi,
Tam-Tam 
  

Un été au lac des Saules – Summer at Willow lake

(pensez à moi aujourd’hui, je parle en public et je stress…)

A part, ça, en voyant que la série Willow Lake de Susan Wiggs avait été rééditée l’an dernier (vous avez remarqué comme on se tient mal au courant des sorties avec T., c’est qu’il y a tellement de personnes qui sont mieux renseignées, finalement… autant leur faire confiance, quitte à tomber des nues avec des mois de retard comme ici…), j’ai voulu la relire.
 

Parce que j’aime beaucoup Susan comme auteur, elle a écrit de très jolies romances, fines et précieuses. Et parce que si j’avais déjà lu certains livres de la série, j’en avais aussi raté d’autres. L’occasion donc de me mettre à jour !
 
J’ai donc ressorti du fin fond de mes archives Summer at Willow Lake (Un été au lac des Saules), le tome 1 sur 9 (si on ne compte pas les nouvelles qui sont venues avant).
 
Malheureusement, sur ce coup-là, Susan n’a pas été à la hauteur de mes attentes.
 
Olivia (Lolly) avait pourtant un argument de choc pour me plaire : son métier est de mettre en scène les appartements pour qu’ils se vendent mieux. Certains diront comme Stéphane Plaza, moi je dis comme Anna (aka Amy Adams) dans Leap year (Donne-moi ta main) (et si vous n’avez pas vu cette jolie comédie romantique, allez vite corriger cette lacune, rien que pour le sourire magique de Matthew Goode et la valise qui s’appelle Louis)…
 
Mais Olivia est aussi une petite fille riche, plus si petite puisqu’à l’âge canonique de 27 ans, elle en est à sa 3ème rupture de fiançailles. Bon, les choses commençaient mal entre elle et moi, car franchement, il n’y a que dans une romance qu’une malheureuse fille peut avoir à ce point la poisse en amour ! Entre le dragueur en série, celui qui lui vole sa carte bleue et celui qui n’en a juste rien à faire en dehors du fait qu’elle fait bien la potiche à son bras, Olivia sait choisir ses cavaliers ! Et bien sûr, il faut qu’elle se fiance avec tous les hommes qui lui manifestent un tant soit peu d’intérêt. Parce qu’Olivia a un sérieux problème d’estime de soi, vestige d’une adolescente un peu obese. Encore qu’on ne saura pas vraiment ce qu’il en est, certains disent qu’elle était boulotte, ce qui n’est pas tout à fait pareil… alors regard déformé ou vrai problème ? Peu importe en fait parce que, en bonne héroïne de romance qui se respecte, Olivia a perdu ses kilos en mangeant bien et en faisant du sport, magique comme la raison qui la poussait à manger ne faisait soudain plus le poids (sans mauvais jeu de mots). Ben voyons. Les problèmes de poids des héroïnes de romance sont juste merveilleux finalement…
 
Enfin, admettons…
 
A la demande de sa grand-mère, Olivia revient au lac des Saules, là où la famille possède un camp de vacances, fermé depuis des années mais où les grands-parents veulent renouveler leurs vœux, à l’occasion de leurs 50 ans de mariage à la fin de l’été.
 
Malgré tous les mauvais souvenirs qu’elle en a, Olivia accepte donc de retourner au camp pour le remettre en état et préparer la grande réunion de famille…
 
Seul petit souci, revenir au lac des Saules la remet aussi en contact avec Connor, son premier amour, le garçon qui lui a brisé le cœur l’été de ses 17 ans. Enfin brisé… Il a été horriblement cruel, elle ne s’en est jamais remise, ce fut la pire nuit de sa vie et j’en passe. Là encore, Olivia m’a tapé sur le système. A l’entendre, elle est la première fille sur terre à souffrir d’un cœur brisé (surtout quand on apprends ce que Connor a fait pour susciter 10 ans de rancœur pareille !). Que l’adolescente ait ce genre de grandes envolées mélodramatiques, cela se comprends. Mais 10 ans plus tard ? L’envie de lui dire de tourner la page s’est fait sentir à plus d’une reprise. Et je suis polie.
 
Ne croyez pas que j’ai trouvé le livre mauvais pour autant. Non, certains passages sont mignons, Connor est plutôt charmant, et même Lolly finit par grandir un peu. En revanche, j’aurais du mal à vous le recommander.
 
Parce que personnellement, je me suis ennuyée. Le couple principal n’est finalement pas si principal que ça, ils passent incroyablement peu de temps ensemble. Le livre est haché d’épisodes du passé. Mais pas seulement le passé de nos héros, celui de leurs parents également ! On remonte aux souvenirs de camps du père d’Olivia, à la 1ère rencontre entre elle et Connor quand ils ont 12 ans, aux règlement du camp, aux souvenirs de mariage des grands-parents, en prenant quelques détours pour nous parler des problèmes de couple de l’oncle, de la propriétaire de la pâtisserie de la ville, de l’avenir du demi-frère de Connor, de l’amourette naissante d’une cousine et des problèmes de cigarette d’une nièce, de la dyslexie d’un cousin, des parties de pêche familiale ratées et j’en passe…
 
Cette configuration m’a davantage fait penser à un roman féminin qu’à une romance finalement, plus tournée vers la vie d’une famille et d’un lieu que sur un couple en particulier, bien que l’auteur ait tenté de les placer au centre. Car au milieu de tout cela, Connor et Lolly sont complètement noyés, et entre eux, il ne se passe… rien !
 
Je ne veux pas en dire plus pour ne pas spoiler ceux qui souhaiteraient se faire leur propre avis, mais j’ai trouvé que l’histoire manquait cruellement d’histoire justement, que le développement de leur relation était bien trop rapide et plein de non-dits qui n’avaient pas de sens.
 
J’ai été frustrée et j’ai terminé le livre en diagonale, dans l’espoir de voir arriver quelque chose qui n’est jamais venu.
 
A mon grand regret, je ne vous recommanderai donc pas le tome 1 de la série du lac des Saules, mais je sais pour avoir lu d’autres histoires que la qualité est assez inégale, et qu’il faut redonner sa chance à Susan Wiggs, avec d’autres livres.
  
 
Bonne lecture,
Chi-Chi
 

Instant fashion à Vera Cruz

Parlons mode aujourd’hui… 

Voici une œuvre d’art publiée sur le site des Smart Bitches, réalisée comme un projet d’art par une de leurs lectrices… 

Une seule question pour vous : vous porteriez ces escarpins? 



Personnellement, hors de question. C’est drôle mais bien trop littéral! Connaissant l’amour de T. pour ces couvertures, je me demande si elle oserait…
T., dear, si tu veux je peux t’en faire une paire! Mais si je veux me la jouer héroïne de romance, je préfère que l’on m’offre une paire de Louboutin ou toute autre soulier en princesse.

Et vous?
Bonne journée, 
Chi-Chi
  
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Publicité mensongère, épisode 1

Nous avons déjà parlé des « images non contractuelles » que sont les couvertures de romance qui, au delà du kitch dont elles se parent, peuvent parfois illustrer une histoire qui n’est absolument pas racontée dans le livre que vous tenez entre les mains. 


Les couvertures sont une source inépuisable de débats, et surtout de sourires (si, si, je vous assure. Les couvertures de romance, c’est un potentiel humoristique sans fin).

Mais tel n’est pas le thème de ce jour. Non, aujourd’hui et ces prochaines semaines, je m’attaque à plus pernicieux, plus difficile à percer à jour. Aujourd’hui j’aborde la 4ème de couverture. Car si nous avons appris à ignorer les embrassades contorsionnistes, nous autres, lectrices de romances, restons tout de même à la merci du synopsis. Or il y a 2 sortes de synopsis, le bon et le mauvais synopsis. Malheureusement, si le mauvais synopsis n’annonce pas toujours un mauvais livre, le bon synopsis n’assure pas systématiquement le bon livre.


Et le bon synopsis qui ouvre sur un mauvais livre (ou tout autre déclinaison de « bofitude ») est pour moi une source perpétuelle de frustration et de rage (oui, parce que je peux me montrer violente parfois). 

J’ouvre ainsi une série que j’ai intitulé « publicité mensongère » où les synopsis sont des recettes miracles qui vous vendent la réduction des rides de moitié ou des cils de 20cm alors que l’histoire vous donne au mieux une peau correctement hydratée et au pire, des cils agglomérés en pâtés disgracieux.

Vous me direz, c’est un peu le jeu. L’éditeur cherche à appater le chaland avec
des synopsis qui vendent du rêve, de la romance qui sent bon le sable chaud, servie sur un plateau (à paillettes pour Chi-Chi) par nul autre que Hugh Jackman. Mais le chaland découvre un livre qui n’est pas à la hauteur de la sexytude promise (et je vous raconte même pas le résultat de ce genre de combo sur les rides et le mascara) (la rage, c’est pas élégant).


Nous commencerons cette semaine par « Billionaire prince, pregnant mistress » de Sandra Marton, que j’ai envisagé parce que le titre me faisait rire et m’évoquait les Harlequin clichés qui ont un temps trouvé refuge sous mon lit. Je l’ai acheté parce que l’histoire dépeinte par le synopsis faisait envie. Voyez donc…

Joaillière designeuse en herbe, Maria Santos, fière mais pauvre, est venu sur Aristo (nom de royaume de malade non?) pour décrocher une commande (comprendre moult pepettes, et big reconnaissance du mileu).
Le prince Alexandros Karedes, froid et calculateur, couche talentueusement (oui, montre moi tes compétences mon chou) avec Maria, pensant qu’elle n’a répondu à ses avances que dans le but de sauver son contrat (la version princière de la promotion canapé). 
Quand Alxandros découvre que Maria est enceinte, il y voit un fait exprès de la jeune fille plutôt qu’un accident (c’est évident, quand il y a fécondation, seul la femme est responsable de toute façon). Elle ne sera jamais la femme qu’il lui faut (comprendre, une grande blonde froide qui présente bien), mais elle pourrait néanmoins faire une parfaite maitresse (ça aide, la plastique de Monica Belucci).
Que faudra-t-il a ce prince milliardaire pour comprendre qu’il tombe amoureux de sa maitresse?

J’avoue, le résumé fait vraiment « old school » (surtout si l’on en croit mon usage immodéré des parenthèses). J’admets même que ce n’est pas le genre d’histoire à mettre dans les mains de toutes les lectrices. Mais j’avais envie de ressentir les frissons d’avant. Ceux de ces histoires où les héros sont un peu goujats, beaucoup riches et passionnément amoureux à la fin du livre. Oui, parce que le playboy millionnaire, c’est tout de même un classique de romance contemporaine. C’est d’ailleurs amusant de voir à quel point les royaumes européens fleurissent sur le vieux continent. Exit le Liechtenstein et Monaco, ici c’est Aristo!

Je dois avoir une facette de ma personnalité qui aime se mettre toute seule dans des situations contrariantes. Mais je vous promets (la main sur le cœur et les yeux brillants) des synopsis comme cela, dans ma jeunesse d’Harlequineuse patentée, j’en ai lu plein, et les histoires était drôles, fun, sexy même…

Mais ici, ma maitresse enceinte d’une nuit, je l’ai cherché! Car vous pensez que l’histoire va s’articuler sur la problématique: femme enceinte qui veut le bien de son enfant et tente de faire voir « la lumière » au gloden boy un tantinet butor?
 
Que nenni! Ici, la fécondation n’aura lieu qu’à la fin. Quand notre prince aura eu tout le loisir de nous montrer qu’il est en fait un horrible macho qui croit être le plus beau, le plus riche et que les femmes autour de lui ne peuvent vouloir que deux choses : son corps ou son argent. Très flatteur pour la gente féminine n’est ce pas?

Et si au moins l’héroïne avait remonté un peu le niveau… Mais même pas. Quand il lui parle mal, elle se confond en excuses, ou alors fait la diva un peu cruchasse (à défaut d’utilise un autre mot qui ferait verser cet article dans la vulgarité totale).

Si vous souhaitez lire l’histoire d’un grand malentendu entre un arrogant prétencieux et une écervelée atteninte du syndrome de la victime, ce livre est pour vous. Sinon, passez votre chemin. La frustration n’en vaut pas la chandelle!
Pourri!

 

Bonne…. semaine,
Tam-Tam
 
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Wallbanger

Le livre d’aujourd’hui m’a… surprise.

Je ne l’avais repéré nulle part, je ne connais pas l’auteur, je n’avais pas lu la 4ème, et à part que Cess me l’a collé dans les mains en me disant : c’est drôle, lis-le et dis-moi ce que tu en penses (sans aucune insistance bien sur, mais en mode là maintenant tout de suite alors que je venais de commencer un autre livre), je n’aurais jamais lu Wallbanger d’Alice Clayton.
 
Je suis une fille obéissante, et Cess me fait un peu peur aussi (il ne faut pas la contrarier elle pourrait ne plus me conseiller de livres après – et entre celui-là et Rule, je lui dois deux de mes meilleures lectures de l’année jusqu’à présent), alors j’ai sagement reposé mon autre livre et j’ai lu.
 
Vu le titre et la couverture, je pensais avoir affaire à une romance érotique. Wallbanger, c’est celui qui met tant d’enthousiasme dans son sport de chambre qu’il fait profiter ses voisins du délicieux bruit répétitif d’un lit qui tape contre un mur. Rien que ça. Tout en classe et en subtilité.
 
Raté. Je lis trop de romances, je commence à penser en termes de clichés. 

En même temps, Wallbanger !!!
 
Bien, ce n’est pas une romance érotique, ce n’est pas non plus une romance très classique. 

Caroline vient d’emménager dans son nouvel appartement, parfait sous tous rapports. Si l’on ne compte pas le concert dont son voisin lui fait profiter dès le premier soir. Ah, les joies du voisinage. Caroline est drôlement patiente, et tolérante. Elle attend quelques nuits avant d’aller frapper, furieuse, à la porte dudit voisin, pour lui demander de baisser d’un ton !
 
Bon, je ne vous fais pas un dessin, Caroline et le voisin, c’était mal parti mais cela va très bien finir. 

Je commence tout de suite par le minuscule petit bémol… Si la première moitié du livre est très dynamique, les répliques fusent, les personnages nous font rire et tout se met en place à la perfection, dans la seconde moitié, l’histoire ralentit pour se concentrer sur le développement de la relation entre Caroline et notre mystérieux voisin (ok, il a un nom. Simon.) et le côté piquant se perd un peu dans les torrents d’amour et de tendresse (oui je suis poète aujourd’hui) qui emportent nos héros.
 
Nous avons donc. Caroline qui est drôle, acide et sure d’elle, dans le meilleur sens du terme, amoureuse de son KitchenAid. Clive le chat qui se prend pour James Bond et tente de faire le passe-muraille pour rejoindre son grand amour. James Brown, pas le chanteur. Mimi et Sophia les meilleurs copines. Simon le beau gosse/voisin over sexy et à la hauteur de sa réputation, photographe de métier (même le métier est sexy, je swoone). Jillian et Benjamin. Des échanges de texto à mourir de rire (je me suis étouffée avec un Michoko). Des monologues intérieurs aussi à mourir de rire (même quand Caroline s’écoute un peu trop parler, elle reste drôle – elle se prend un peu pour Ana avec sa déesse intérieure parfois  mais je lui pardonne). Le Dr. Ross aka Georges what else ? Une couverture afghane (pas le pays). Un grooos objectif. Non pardon, je n’ai pas le droit de parler comme ça. Etiquette, princesses, tout ça. Je m’égare… 
 
Je disais donc, entre la trêve instaurée de manière bien précaire, les amis qui s’en mêlent, du pain à la courgette (jamais gouté mais ça à l’air bon en fait… enfin surtout si j’en crois les réactions de Simon) un séjour au lac Tahoe, dont plus de la moitié passé à boire dans un jacuzzi, des flots de vin, un pull irlandais, re-un voyage, en Espagne celui-là, des orgasmes culinaires, le soleil au bord de la mer (ahhhh le soleil… la mer… les vacances… j’en rêve là…), et un O (pas Oprah, non, l’autre, que la décence m’interdit de nommer) qui a disparu, la relation progresse petit à petit…. Pour finir dans un feu d’artifice de farine et de marmelade d’orange. Oui, certaines personnes ont des gouts particuliers, il ne faut pas juger. Je n’ai pas dit ce qu’ils en faisaient (non ce n’est pas ce que vous pensez).
 
Là où j’ai été vraiment surprise, c’est par la liberté de ton de l’auteur qui parle de sexe en appelant un chat un chat sans tomber dans la vulgarité. Une manière de parler qui m’a semblé aussi proche que possible de la manière dont on parle vraiment du sujet de nos jours. Jusque dans la question de ce fameux O perdu, et de la manière de le retrouver (non je n’expliquerai rien, allez lire et puis c’est tout) (na). Ton qui est en soi une innovation déjà suffisante pour que je sois toute vendue à la cause de ce livre (est-ce que cette phrase veut seulement dire quelque chose ? Je n’ai pas les idées très claires…). Ce qui fait que c’est pour moi une romance qui rentre un peu difficilement dans les petites cases des codes de la romance. A mi-chemin entre érotique et classique, et réussie, voilà ce que je peux vous en dire. Et la petite touche finale du dernier chapitre où j’ai carrément pleuré de rire. Je dis ça, je ne dis rien… Rien de plus en tout cas ! 
 
Bref. Le titre, la couverture, même la 4ème de couverture, nous font de la publicité mensongère. Mais ce n’est pas pour me déplaire et là, telle que vous me lisez, j’ai déjà mis la main sur les deux autres livres de l’auteur. Il faut battre le fer quand il est chaud (aucun rapport), j’ai envie de continuer à rire !
 
 
Alors merci, Cess, et bonne lecture à vous !
Chi-Chi
 
PS : On me souffle à l’oreillette qu’il s’agirait encore une fois d’une fanfiction de Twilight. Ce qui explique la tendance à la déesse intérieure hélas, si l’on marque l’étape par Fifty shades… Je vais vraiment devoir faire plus attention, nous sommes envahis mes amis ! 

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Désigner une gagnante, prendre la parole en public, choisir son nom d’auteur, etc

Chers amis, quelques lignes rapides aujourd’hui, presque des brèves (et une photo qui n’a rien à voir… ce n’est pas évident mais par la magie de T. et de Photoshop, ce charmant spécimen est en train de lire un Nora Roberts…) : 
  • C’est notre amie Melwasul qui a remporté le concours d’il y a deux semaines, et par la même occasion un exemplaire dédicacé de Neanderthal seeks human – A smart romance de Penny Reid. Félicitations! ^_^ (oui, je mets un smiley pour l’occasion mais n’allez pas croire que ça va devenir une habitude, j’ai un standing à respecter…) Reste plus qu’à nous envoyer un petit mail avec ton adresse pour que Penny en personne t’envoie ton cadeau! (c’est le Petit prince qui a choisi, selon des critères très objectifs et nébuleux, s’adresser à lui pour toutes réclamations…)
  • Je (moi, Chi-Chi) vais parler à une conférence sur la romance, le 21 juin 2013 à 17h à la médiathèque de Villeneuve-Loubet… Tous ceux qui sont dans la région, n’hésitez pas à me faire signe/à venir m’écouter parler! Plus d’infos ICI… (ou à venir me soutenir psychologiquement parce que je suis très très nerveuse à l’idée de parler en public)
  • Rien à voir, j’ai trouvé ça… Je ne sais pas ce que ça vaut (et vu le titre je ne crois pas que je vais aller voir) mais je suis tombée sur une auteur qui s’appelle Sara Craven. Et aussitôt, mon esprit complexe s’est dit que si cette personne s’y connait un tout petit peu en romance, elle l’avait fait exprès! Sara Craven c’est le nom de l’héroïne dans La loterie de l’amour, livre culte (en tout cas pour T. et moi). Si si, Sara Fielding qui épouse Derek Craven ça fait Sara Craven! La classe, non? Je vote pour que ce ne soit pas un hasard.
  • Mise au point des traductions récentes, enfin disponibles (ou bientôt disponibles) en VF pour ceux qui ne nous suivraient pas sur Facebook :
  1. From Notting Hill with love… actually qui parait en juillet
  2. Too good to be true qui est dejà paru sous le titre de Trop beau pour être vrai
  3. Winning the right brother d’Abigail Strom, paru sous le titre de Rebelle attirance (avouez qu’il fallait y penser! J’ai tout lu de cette auteur, c’est de la romance très classique, très facile, mais efficace… Si jamais vous tombez en panne d’inspiration!)
Et sur ces bonnes paroles, je vous souhaite une bonne journée et surtout bonne lecture! 
Chi-Chi
 
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Le meilleur pour la fin, take 3 (et clap de fin)

Le tout dernier épisode, la fin de la fin, l’apothéose, la conclusion de la nouvelle de Lysa Chaipas et des nouvelles de nos guests tout court. Il sera bientôt temps de vous trouver de nouvelles formes de divertissement… Mais en attendant, la concrétisation de tous mes rêves! ^_^
Le vol Pékin-New-York est interminable et Cécile n’a qu’une hâte, de se poser à l’aéroport JFK et enfin vivre le rêve New-Yorkais ! 
Ébaubie par les lumières de la ville, elle passe ses journées à descendre et remonter les interminables avenues new-Yorkaise, envoûtée par tant d’activité, tant de lumière, tant de rêve en fin de compte ! Elle se fait peu à peu un petit groupe d’amis, tous très sympathiques, avec lesquels elle anime la nightlife new-yorkaise jusqu’au lever du soleil ! New-York est SA ville et elle s’y sent bien. 
Un jour, son amie Pamela, une californienne blonde aux gros seins qu’elle a  rencontré en se faisant faire une manucure à Chinatown lui annonce qu’elle a réussi à décrocher le jackpot, que dis-je le Saint Graal, mieux encore, la LUNE : deux places pour l’avant-première New-Yorkaise de Real Steel, le dernier film de Hugh Jackman. Cécile est en pamoison, son cœur bat la chamade, enfin elle va pouvoir vérifier de visu la véracité de cette fameuse ‘échelle Hugh Jackman’ à la renommée internationale dans le monde de la romance !
Le grand soir est enfin arrivée, Cécile est éblouissante de beauté. Pour l’occasion elle a investi dans une robe de Chanel, une de ces robes classiques et à la fois élégantes qui subliment la femme jusqu’à l’extrême. Cécile est rayonnante, ravissante, exquise, délicieuse et elle le sait. Arrivée devant le cinéma, au croisement de Fifth Avenue et de Times Square, les paparazzis sont éblouis par cette déesse, les flashes crépitent, la foule délire ! 
Et là, comme dans le pire livre de romance, du type ‘Un orage à San Francisco’, le regard d’Hugh Jackman, le vrai et non plus sa version chinoise ou italienne, croise celui de Cécile : l’électricité est palpable, la  tension sexual est à son comble : Cécile le sait le sent elle vient de rencontrer l’homme de sa vie et clairement le sentiment est réciproque. Cécile monte les marches et rentre dans la salle de projection, le film commence et Cécile se sent toute chose : elle sent la présence de Hugh dans la salle et n’arrive pas à se concentrer sur ce chef d’œuvre du 7ème art, il est si proche. 
Et c’est  là, dans cette salle de projection new-yorkaise, à 5851km de Paris ;  que survint l’improbable : un nain chauve et velu vient lui apporter un papier où sont écrits seulement ces mots : 
‘Meet me in my cagibi.
Hugh.’
Aussitôt Cécile se lève, et guidée par l’attraction qui la lie à Hugh elle trouve immédiatement son cagibi, et devant, Hugh Jackman dans toute sa splendeur. Il n’y a de mots pour décrire l’atmosphère qui règne : ils ne peuvent détacher leur regard de l’autre et pourtant les mots ne viennent pas. Enfin, Hugh engage la conversation ‘I’ve been waiting for you my whole life’ et Cécile de répondre : ‘So have I’.

Quelques mois plus tard, Cécile et Hugh sont mariés et ils ne peuvent vivre l’un sans l’autre. Cécile est chargée de la rédaction de la nouvelle constitution américaine dans laquelle le port des armes est aboli, et la peine de mort pour les nains chauves et velus est plus que conseillée. Et ils vécurent heureux et eurent beaucoup d’enfants (pas nains) !
Et voila, chers amis, le mot de la fin… J’espère que vous avez aimé ces petites nouvelles autant que moi quand je les ai lues la première fois! 
Bonne journée et à très vite pour de nouvelles aventures, 
Love,
Chi-Chi

Le meilleur pour la fin, take 2

Avec un petit décalage, suite de l’oeuvre de Lysa Chaipas
Dans l’avion pour Pékin, Cécile a un petit pincement au cœur en pensant à Hugo mais elle repart la tête pleine de jolis souvenirs, le cœur remplit d’émotion et de bonheur. Elle se sent apaisée et heureuse, elle le sait Hugo n’était pas le bon et l’amour, le vrai, le grand arrivera en temps et en heure. Rome n’était pas sa ville pour rencontrer l’amour.  Au contraire, Pékin, ses chinois, ses pousse-pousses, ses noodles, sont un ravissement pour notre héroïne ! 
Elle connait déjà la Chine pour l’avoir parcourue pendant les deux premières années de sa vie (et en avoir gardé tant de souvenirs) et y être retournée un été pour voir son père, sinophile devant l’éternel (et non pas cynophile). 
A l’aéroport, Cécile attrape un panda-taxi (vous savez ces pandas qui tire des petites carrioles à travers tout Pékin) et met donc 4 heures pour faire 5 kilomètres mais quel bonheur de se faire tirer par un panda (sans aucun sous-entendu, ceci n’est pas une histoire de zoophile, merci !). Cécile engage la conversation avec son chauffeur de panda-taxi, un chinois a l’air assez avenant au demeurant et Cécile n’est pas du genre à avoir de préjugés : chauffeur de panda-taxi ou secrétaire général de l’ONU : peu importe, Cécile engage la conversation avec tout un chacun et toujours avec le sourire. Le panda-taximan (pour faire court), Yu Yak-Man de son noble nom vient en faire d’une contrée reculée de la Chine, le Sichuan, une province du pays où seuls les plus fous arrivent à survivre dans un tel environnement hostile. 
Yu Yak-Man habite à Pékin depuis plusieurs années et il connait tous les bons coins, ‘the places to be in Beijing’. Il propose donc à Cécile, rebaptisée Céci-Ling dans un restaurant gastronomique de la capitale pour un dîner typique. Céci-Ling a quelques emplettes à faire mais le rendez-vous est fixé pour 8 heures le soir même. 
Le restaurant, the Shangai Empress ressemble plus à une cafétéria du Crous qu’à un restaurant gastronomique mais soit, Céci-Ling décide de laisser sa chance à Yu Yak-Man. Seulement, il s’avère que la spécialité du restaurant est le serpent : pané, en sauce, cru, fumé … il y en a pour tous les goûts. 
C’en est trop pour Cécile qui repart en courant du restaurant en laissant derrière elle un Yu Yak-Man complètement dépité qui ne comprend pas ce qu’il vient de se passer. Pour se remettre de ses émotions, Céci-Ling décide de partir quelques jours à Hong Kong, elle y a un peu de famille et même si elle n’apprécie pas forcément son cousin Nico l’infâme, lui au moins ne l’emmènera pas manger du serpent. 
Céci-Ling passe les trois mois qui suivent à parcourir la Chine en train, en bus, en panda-taxi … Elle en profite pour aller se balader au Népal, escalader l’Everest (Cécile est une grande adepte de la montagne) pour après le redescendre en tonneau (Cécile est aussi une grande adepte de sensations fortes). 
Après cette cure de nature, de verdure et de beauté, l’épisode Yu Yak-Man est oublié et Cécile se sent prête pour enfin se rendre à New-York : the Big Apple !
 
Suite et fin au prochain épisode, dès lundi! 
Chi-Chi