Aujourd’hui c’est fête! On va souper d’un Malory! Oui, cette fratrie de rakes en tout genre, et yummy à souhait! Et pas n’importe lequel, un des premiers (ceux qui sont délicieux et plein d’humour)(pas les derniers décevant comme celui là).
En ce lundi, je me penche sur le cas « James Malory » dans Passagère Clandestine de Johanna Lindsey. Notre James a de nombreuses casquettes: c’est un vicomte, c’est une canaille (sublime spécimen d’ailleurs), c’est la brebis galeuse de la famille, il a fait carrière dans la piraterie (admettez qu’un pirate gentleman cela ne se trouve pas sous les sabots d’un cheval!)(j’ai failli dire à chaque dynastie), il est arrogant, il a juré qu’il n’existait pas sur la planète de femme qui réussirait à le faire se marier. Car l’amour… très peu pour lui. Et côté entêtement, James récolte un beau 20/20.
Mais ça c’était avant.
Par un beau jour, dans une taverne sombre et enfumée, il croise la route de Georgina Anderson, ou George pour les intimes, qui vient de voir celui qui était son promis s’unir à une autre et qui n’a qu’une hâte, rentrer au bercail, home sweet home dans le land of plenty de l’autre côté de l’atlantique où elle pourra reprendre une vie normale auprès de ses frères.
Et comme elle est plutôt pressée, qu’elle possède un tempérament de feu profondément excentrique, elle se dit que se faire passer pour un garçon pendant la traversée sera bien plus pratique que de trouver un chaperon, et se plier aux conventions.
Sauf que bien entendu, pendant la traversée, tout ne se passe pas comme prévu, que James est un rake (pas un idiot) et qu’une jeune fille de 22 ans, pour peu qu’elle ne soit pas victime de malnutrition, va difficilement faire avaler à un libertin de sa trempe qu’elle est en réalité un garçon de 12 ans.
Ce qui doit arriver arrive, James compromet la donzelle, qui contrairement à d’autres histoires dont je vous ai parlé, est plus que consentante, et s’attire les foudres de la tribu de grands frères hypers protecteurs que George lui a dissimulé…
C’est qu’à force de faire des galipettes pendant le voyage, James aurait laissé un petit souvenir (le genre qui attend 9 mois avant de sortir et qui réduit à néant les cellules grises des gens à qui il ou elle fait risette), ce qui n’est pas du tout du goût des frères Anderson qui le prenne en chasse pour lui faire la peau, histoire de laver l’honneur de leur sœur…
Je rappelle à mon aimable lectorat que James a juré mordicus qu’il ne se marierai JAMAIS. La grande question est donc: renoncera-t-il à sa liberté pour une vie avec George? Quant à cette dernière, acceptera-t-elle le mariage « contraint par la force » que lui offre ses frères grâce au le talent de persuasion de leurs armes?
Au delà des improbabilités, l’histoire entre James et George est sensuellement drôle et pleine de dialogues vintage.
Et là vous vous demandez, que veut donc dire notre amie Tam-Tam par « dialogues vintage »? C’est très simple mes chères amies, cela veut dire que la dynamique entre nos deux héros entre dans cette catégorie particulière qui me ramène à mes premiers émois de princesse:
– James est un rake, un libertin, macho et viril, conscient de sa place dans le monde et régalien dans son attitude. Il balaye les problèmes d’un geste nonchalant du poignet et se rit des conventions. Ce n’est pas pour rien qu’il est « la brebis galeuse ». C’est un rôle qu’il a choisi et dans lequel il excelle. Cela lui permet d’être exceptionnel dans une famille ou se démarquer est compliqué, et de n’en faire qu’à sa tête.
– George, de son côté, est l’enfant chéri de la tribu, la petite princesse. Elle aurait pu être un petite chose fragile, couvée par sa famille, mais son tempérament de feu l’a poussé à vouloir sortir du moule. Ainsi, elle aussi n’en a toujours fait qu’à sa tête, malgré les injonctions autoritaires de la fraternité Anderson. Rester à la maison, en sécurité, bien obéissante? Très peu pour elle.
Je vous laisse imaginer les dialogues entre ces deux là, et vous invite à lancer les paris quant à savoir qui aura le dernier mot.
C’est ce qui me plait le plus dans cette histoire. Le clash entre les deux héros. Et pas un clash à la Lady Vixen où les héros sont sadiques, non, un clash drôle, où ni l’un ni l’autre ne veut admettre la défaite et où la mauvaise foi est reine. Et il faut avouer que lorsqu’elle n’est pas dirigée à nous, la mauvaise foi c’est délicieux à regarder non?
Bonne lecture,
Tam-Tam
L’unes de mes premières lectures dans le domaine de la romance et l’un des livres que j’ai le plus relu …
Je crois que s’il ne devait en rester qu’un, ce serait celui là (juste devant Magicienne de l’amour … parce que quand même voir Amy courir après Warren, ça vaut son pesant de cacahuètes !)
magicienne de l’amour… comme tous les premiers Malory, je les ai lu une première fois en VF puis « relu » en audiobook VO a de nombreuse reprises. Ces fous rire quand meme hein?
Souvenir, souvenir… J’étais à Ottawa!!! ;)
je devais etre à trifouillis les deux oies… et la relecture s’est faite sur mon vélo dans les rues de paris. Vive les audiobooks huhu!
Ahh un de mes préférés de la série (j’avoue que c’esten grande partie à cause de James qui est juste parfait dans son rôle) d’ailleurs si cette série est aussi bonne (du moins au début après les derniers se gatent un tout petit peu) c’est grâce au duo des deux frères James et Anthony (si je en me trompe pas)qui apporte un humour et des relations fraternelles riches en émotion !
tutafé!!
anthony… sigh….
Je devrais peut etre les re-écouter…. :-p
Ha oui mais là… j’ai tellement détesté le tome 1, que je ne suis franchement pas sure de vouloir reprendre le risque avec celui-ci ! O_o
qu’est ce que tu n’as pas aimé dans le tome 1?
parce que clairement si c’est l’atmosphère Lindsay, ca ne vaut pas le coup
Voyons… en un mot ? Grotesque ? Ridicule ? Manque absolu de crédibilité ? (oups, ça fait 4 !) J’avais trouvé ça … too much !! Trop d’invraisemblance tue la romance ! ^^
Euh oui, jeveux bien croire qu’une demoiselle d’une vingtaine d’années ait du mal à se faire passer pour un gamin de douze ^^ Chouette chronique en tout cas :)