Jayne Ann Krentz, cela fait une éternité que je n’ai rien lu de nouveau d’elle.
D’ailleurs, maintenant que j’y pense, je n’ai rien lu d’Amanda Quick (son alter ego historique) depuis la nuit des temps non plus.
C’est simple, après une réflexion intense, les derniers livres que j’ai lu d’elle faisaient tous parties de la série « Société Arcane ». Et si je n’ai rien contre une touche de paranormal dans la romance (il n’y a qu’a voir mon amour des Dark Hunter pour savoir que l’improbable, et l’imaginaire, j’aime), je ne peux qu’en déduire que j’ai fini par me lasser…
Pourtant, après relecture de ma chronique de « La couleur du mensonge » (oui, je relis mes chroniques, parce que j’ai un cerveau auquel je ne fais plus vraiment confiance), cela avait l’air sympathique comme thématique…
Alors j’ai ressorti « Sizzle and burn », le second opus du versant contemporain de la série « société Arcane ».
Le pitch de la série? Les héros ont des capacités sensorielles hors normes. C’est un peu la version AQ-JAK des X-men, pour faire simple. Et un peu comme dans X-men, la société Arcane (les gentils) doit faire face aux magnigances de la société Nightshade (les méchants)(je me demande si la VF a traduit par « l’ombre de la nuit). Tout est noir et blanc, mannichéens, simple à comprendre, vraiment.
Dans cet opus, il est question de Zack Jones qui lorsqu’il touche les objets, ressent les émotions du précédent utilisateur à travers des visions. Par exemple, un crime est commis, si l’arme du crime est retrouvée, Zack peut ressentir le plaisir que le meurtrier a eu lors du coup de grace (trop top comme talent hein?).
Zack est donc envoyée par l’agence de detective du paranormal (j’adore voir à quel point cela sonne cliché quand je l’écris ici, alors que dans le livre ca se veut hyper dark et sérieux) pour se renseigner sur les circonstances de la mort de la tante de notre héroïne, Raine Tallentyre (qui elle entends la voix intérieure des psychopathes lorsqu’ils sont en proie à des émotions intenses)(la encore, trop méga cool comme talent, pas du tout sources de cauchemars).
Pourquoi cette mission? Parce que le père de Raine, en son temps, avait travaillé sur une formule formule chimique légendaire et que Fallon (le marionnettiste de J&J, l’agence de détectives) pense que c’est lié.
Car c’est là tout l’enjeu de la lutte entre Nightshade et Arcane. La fameuse formule de la légende. Une formule capable de booster les capacités paranormales (une sorte de stéroide pour X-men si vous voulez). Mais cette dernière est très instable, et a des conséquences dramatiques pour celui qui en prends (comprendre, la drogue, c’est mal).
Une chose en entrainant une autre…. Raine et Jack se rapproche, et entre deux courses poursuite, c’est feu d’artifice dans la casba, étincelles and co. Bien entendu, tout était lié. Les vilains deviennent barges (genre overdose) mais Nightshade reste toujours aussi mystérieuse (une ombre mystérieuse, je me marre).
Blague à part, j’aime bien le livre. Et à sa relecture (en audiobook) en VO, je déplore même qu’il ne soit traduit. Parce qu’on passe un bon moment.
Après, le paranormal, faut adhérer… C’est peu crédible toutes ces visions et voix que nos héros entendent, mais cela leur permet de connecter à un niveau, que nous autres pauvres mortels, ne pouvons comprendre (en gros, sous les draps, c’est du jamais vu)(la vie est trop injuste, je sais).
Je dois avoir Running Hot quelque part (genre une pirouette me l’aurait prété je crois). Je vais faire des fouilles archéologiques de mes affaires et partir l’écouter. Je vous dirai ce qu’il en est. En attendant, il vous reste celui là à lire!
Bonne lecture,
Tam-Tam