Réédition du 28/02/2011
Hier au soir, j’ai fini « The lady most likely… » que Chi-Chi a eu la bonté de nous chroniquer pratiquement dès sa sortie.En refermant le livre, mes pensées ont commencé à vagabonder vers les autres livres de Julia Quinn et toutes ces héroïnes dont l’auteur a le secret.Mes pensées continuant leur balade sinueuse dans les méandres de mon esprit, j’ai repensé à ce test fait un jour de grand ennui… Quelle héroïne de Julia Quinn êtes vous ?
Par un concours de circonstances, Robert retrouve 6 ans plus tard la belle Victoria, qui occupe à présent la position de gouvernante… L’histoire alors se complique. Et nos deux héros gagnent en matière. Parce que le coup du coup de foudre au détour d’un fourré, c’est léger tout de même.
Dans cette histoire de retrouvailles, Victoria est tour à tour naïve, obstinée, déterminée, un tantinet rancunière et animée par de forts désirs d’indépendance.Passons à Minx… William Dunford hérite sans crier gare d’un domaine en Cornouailles que la jeune Henrietta Barrett dirige d’une main capable. Habillée comme un homme, la langue bien pendue, et l’esprit plein de plans élaborés pour se « débarrasser » de la présence du nouveau propriétaire, la jeune fille se retrouve bientôt prise à son propre piège.
Car Dunford est aussi charmant qu’intelligent. Il a tôt fait de voir clair dans les machinations de la jeune fille. D’autant qu’en plus d’être devenu le nouveau maitre des lieux, il est devenu le tuteur de la jeune fille. Cette dernière aura donc sa saison. Ce ne sont pas ses tendances à vouloir tout gérer, son mépris des règles (pénibles) de la bienséance et son habitude des pantalons qui font peur à notre héros. Henry est pleine de charme et d’humour, elle sera tout à fait capable de se trouver un bon parti.
A l’heure de ses débuts dans la bonne société, la jeune femme fait sensation. Les jeunes cadors qui peuplent les bals de la haute tombent sur le charme, et Dunford avec. C’est alors que cela se complique…Parce que Dunford est assez « rake » pour nous faire fondre, et Henry avec nous ; mais pas encore mûr pour se laisser passer la bague au doigt. Et parce qu’Henry, avec son éducation peu conventionnelle, n’a pas appris les rouages du cerveau complexe de l’être masculin et oublie le facteur « rake » dans ses machinations pour faire fondre son tuteur.
Dans cette histoire Henry est naturelle, énergique, sûre de ses opinions, conspiratrice et délicieusement de mauvaise foi.Qui suis-je donc ? Henry ou Victoria ?Mon cœur crie Henry, ma conscience argue que je suis un chouilla rancunière quand même…Chi-Chi, mise au pied du mur, semble être d’accord avec moi, mais peut-être sommes nous tombées dans une zone de gris ? Peut-être Julia Quinn n’a-t-elle pas encore créé de personnage qui me corresponde en tout point ?
Dans tous les cas ces deux héroïnes valent la peine d’être découvertes !
Et vous quelle héroïne êtes-vous ?
Tam-Tam