Wanted – Audiobooks

Mes chers sujets,

Aujourd’hui est un jour grave. Aujourd’hui est un jour de deuil. Je n’ai plus le temps de lire… Et par lire, comprendre « prendre ma liseuse et lire avec mes yeux ». Alors oui, je vous ai déjà fait le coup du « j’ai pas le temps, du coup j’ai demandé de l’aide ». Le problème étant que le temps que je n’avais pas en mai, je ne l’ai toujours pas… et le prévisionnel est mauvais (en terme de temps libre pour lire).

Du coup, je me suis tournée à nouveau vers mon « plan B », c’est à dire les audiobooks. So far, je suis en mode relecture, mon cerveau étant cuit lorsque vient le temps de se glisser au lit. Du coup, petite booklist aujourd’hui sur mes relecture et reflexion intense sur les « lecteurs » des-dits audiobooks:

White lies de Jayne Ann Krentz: l’alternance des deux voix fonctionne super bien. L’homme a la voix un soupçon velouté, un soupçon en mode « je suis un alpha, beware », un soupcon chocolatée, mais sans le petit truc qui me fait fondre (comme celle de Richard Armitage ou celle de Tom Hiddleston), la femme a une voix modulable (elle fait bien les voix différentes, c’est agréable à l’écoute), sans aigus fatiguant (vous savez, le genre de voix qui peut faire éclater les vitres!). Et globalement, ça aide beaucoup à rendre le livre super chouette à écouter.

10 things I love about you de Julia Quinn: J’adore ce livre, je n’aime pas beaucoup l’audiobook. La lectrice a une voix trop guidée, trop snob dans certaines inflexions… et puis son rendu des voix d’hommes… comment vous dire, c’est pas swoonant pour deux sous. C’est dommage parce que par moment, on sent que la lectrice a du talent (dans la narration notament), mais elle a dû avoir des consignes d’execution, et chez moi, ça marche pas…

-Mackensie’s pleasure de Linda Howard: parce que je sais que cette série est lu par un homme à la voix grave, et que je suis une gourgandine et les voix graves me font vibrer. D’ailleurs je m’étonne de ne pas vous avoir parler plus en détails de cette série un chouilla vintage, mais qui se laisse lire sans mal (pour peu qu’on ait des envies de male alpha howardien dans toute sa slendeur)

-Wicked widow d’Amanda Quick, un vieux AQ qui date de sa série sur la société Vanza… toute ma jeunesse (oui, laissez moi dans mon moment émotion) (première édition en 2000, en fait je suis jeeeeeeuuuunnnne). Bref, un début de Vintage qui me laisse un gout ambivalent. J’ai aimé, mais je ne suis pas emballée par la lectrice…

Malheureusement, les relectures ne durent qu’un temps, et j’ai des envies de nouveauté. J’en suis au stade ou j’hésite à acheter l’audiobook du dernier MacLean (alors que le livre m’attend dans ma liseuse… mais je ne suis pas sure de la voix… ahhhhh choix corneliennnnn…. C’est qu’à mesure que passe les audiobooks, je réalise à quel point mon appréciation du travail de l’auteur sera grandement affecté par la performance auditive, et je procrastine, je procrastine…

Bref, si vous avez des recommandations, je suis preneuse!

Bonne semaine,

T

Un peu plus de Colin dans ma vie

Êtes-vous superstitieux ? Moi non… enfin pas trop… je ne crois pas à l’astrologie, et si je lis mon horoscope, c’est le lendemain, pour savoir s’il avait raison. Je n’ai pas peur des chats noirs et en passant sous une échelle je me dis juste que j’espère que le gars qui se trouve en haut ne me fera rien tomber sur la tête ! 13 à table ? Pas de souci. Par contre, je touche du bois. Tout le temps. Voilà ma superstition.

Et les prénoms. Je crois que les prénoms influencent la personnalité. C’est logique quand on y pense, un prénom, c’est une sonorité, une histoire, et donc forcément une influence. Voilà pourquoi je ne pourrais jamais appeler un de mes enfants du nom de mon (mes) ennemie(s) jurée(s) d’adolescence. Voilà pourquoi quand j’étais petite, je reprochais à ma mère de ne pas m’avoir appelée Sarah. Comme dans « Une petite princesse ». Je trouvais qu’elle était drôlement cool et je pensais que si j’avais eu son prénom, je lui aurais davantage ressemblé.

Mais mes parents m’ont donné un autre nom, choisi d’ailleurs parce qu’elle était sainte patronne de quelque chose qu’ils auraient bien aimé que je devienne (aha, devinette, saurez-vous trouver de qui il s’agit?).

Je crois donc que les prénoms influencent la personnalité, en romance comme ailleurs.

Tam-Tam vous avait parlé de ses Nicolas, mais pour moi, le héros de romance ultime porte un prénom bien moins sexy. Enfin, au premier abord. Car après avoir lu toutes ces histoires avec des héros parfaits et ce prénom un peu moins parfait, je ne saurais plus les dissocier. Si j’en rencontre un  dans la vraie vie, mon a priori sera plus que positif, of course.

Voilà, je veux un Colin dans ma vie. Non, pas le poisson ! D’ailleurs, Colin se prononce Coline. C’est mignon non ? Et tous ces petits Colins, ils sont sagement réunis sur ma table de chevet, à la place d’honneur, à portée de main en cas d’urgence.

Mon premier Colin, c’est celui du Jardin secret. « Le jardin secret » de Frances H. Burnett, comme pour la Petite princesse. Pour l’anecdote, ce livre est le premier que j’ai été prise à lire un livre dans un lieu où je n’aurais pas dû… Pendant un cours de math en CM2 ! Il raconte l’histoire de trois enfants, à l’aube de leur adolescence. Mary, enfant trop gâtée qui a grandi aux Indes, vient de perdre ses parents et est envoyée pour vivre en Angleterre chez un lointain oncle. Dans ce manoir perdu au milieu des Landes, elle fait la connaissance de Dickon et de Colin, avec lesquels elle va apprendre à vivre, à sortir de son cocon et de ses certitudes. Le Colin de ce roman est un enfant malheureux, colérique, enfermé dans sa souffrance… au début en tout cas. On retrouvait déjà ici les prémices des héros que j’aime tant aujourd’hui, sombres et ténébreux… jusqu’à ce qu’ils rencontrent leur héroïne !

Mais Colin, c’est bien plus que ça… Colin, c’est le héros de ma romance ultime, ma romance préférée de tous les temps, celle que je conseille systématiquement à tous les novices qui veulent bien se lancer… et même à ceux qui ne veulent pas lire de romance ! Colin c’est le héros à la hauteur de Sugar Beth dans Ain’t she sweet. Et parce que, à chaque fois que je veux en parler, je tombe inévitablement dans un babillage inarticulé de couinements et d’adjectifs dithyrambiques, je vous supplie de cliquer sur le lien pour lire ce que j’en ai déjà dit.

Colin c’est aussi, bien sûr, mon Mister Bridgerton préféré, celui qui a l’insigne honneur de remporter la main de Pénélope Featherington, et qui se montre à la hauteur de cet honneur en lui offrant une scène de déclaration tellement… tellement belle que j’en perds mes mots… à la hauteur des plus belles comédies romantiques, à la lueur des chandelles, au son d’un orchestre symphonique, avec une salle de bal entière comme spectateurs. Colin qui a tellement d’humour, qui se montre charmant et charmeur avec toutes les femmes, des vieilles duchesses douairières aux amies de ses sœurs, des  jeunes débutantes inexpérimentées aux tristes vieilles filles. Colin qui est un véritable prince charmant dans tous les sens du terme, et qui perd la tête pour la dernière femme qu’il aurait imaginé être faite pour lui. Colin que Pénélope aura attendu si longtemps… et comme elle a eu raison !

Colin, c’est mon héros préféré de Julie Garwood… Dans le 4ème tome de sa série Lucifer (je n’ai jamais compris le nom de cette série mais passons), Castles (traduit par Le voile et la vertu, titre que je comprends encore moins que Lucifer), Colin et Alessandra forment un couple dans la plus pure tradition de la romance old-school version Garwood. Par un curieux hasard du destin, Colin se retrouve tuteur d’une jeune princesse russe, qui n’a qu’une idée en tête : se trouver un mari, pour éviter d’être renvoyée dans son pays en guerre. Et par un hasard encore plus curieux, c’est finalement Colin lui-même qui se porte volontaire pour le rôle de mari… Mais Alessandra n’a rien d’une princesse au petit pois. Elle est redoutable en affaires, férocement intelligente et en même temps, légèrement étrange. Elle est plus que belle et fait des listes de tout… même des listes de listes (ma sœur fait pareil, j’adore)… Colin est un vrai héros de Garwood, tentant de manière hilarante d’affirmer son autorité de mâle et échouant complètement face à sa petite femme, pour le plus grand bonheur du lecteur.

Sans oublier que Colin, c’est le très charmant golden boy horriblement impoli que Lauren Willig nous offre en fil conducteur dans sa série Pink Carnation. Et si je suis plus en retard que Tam-Tam dans cette lecture, laissez-moi vous dire que je me meurs d’impatience à l’idée d’en connaître plus sur la romance entre Colin et Éloïse ! Quelques chapitres seulement par tome, et tellement de frustration à imaginer ce qu’il va se passer entre eux…Vite, la suite !

Avouez que vous avez là une belle brochette de héros, des héros qui partagent leur prénom, des héros que j’ai tous aimé de manière inconditionnelle depuis le jour où je les ai rencontrés. Si, avec tout cela, je n’ai pas réussi à vous convaincre que Colin est le plus beau prénom de l’univers, alors je rends mon tablier… Car personnellement, quand je vois une 4ème de couverture où le héros s’appelle Colin, je m’empare du livre et l’ajoute aussitôt à ma PAL, qui en a bien besoin.

Je considère que l’on n’a jamais assez de Colin dans sa vie !

Et parce qu’un signe du destin ne vient jamais seul, je n’oublie pas que Colin, est et restera toujours Colin Firth, notre inégalable Mr Darcy, le seul, l’unique, celui que personne ne saura détrôner.

Alors maintenant, à vous de jouer… Que pouvez-vous me recommander comme livre avec un héros nommé Colin? J’envisage de rédiger une thèse sur la question…

Bonnes lectures,
Chi-Chi

Because of Miss Bridgerton

Ce qu’il faut savoir avant de lire cette chronique, c’est que le nouveau livre de Julia Quinn est au centre de nos conversations depuis plus de 2 mois. C’est bien simple, depuis le lancement des #8WeeksOfBridgertons, il ne se passe pas un jour sans que d’une manière ou d’une autre, JQ, ses Bridgerton ou même ses autres livres ne fassent une apparition éclair dans nos conversations. Et par « Nos », comprendre, au sein des conversations de toutes les grandes addictes de la romance, historique ou non. Je crois même que le prince pas si charmant pourrait répondre à certains quizz, et il est bien évident que l’initiation de l’héritier a commencé par le biais des audiobooks que j’écoute en voiture (même si la collection complète Bridgerton ne semble pas encore être disponible à la vente).

J’avoue, je n’ai pas vraiment participé à l’engouement des #8WeeksOfBridgertons, sinon par le biais de mises à jour de la page Facebook de Julia Quinn. Ce qui m’a amené à quand même m’intéresser au nouvel opus. Donc, quand même un peu, oui ? OK, confession intime : j’avais peiné à finir les deux premiers livres de son quatuor Smythe-Smith, et à l’heure de la lecture de Miss Bridgerton, j’avais même fait l’impasse sur le reste du quatuor. Trop de déception, trop d’ennui… 
Et après avoir passé toutes ces semaines en compagnie des Bridgerton, quel délice de découvrir enfin l’histoire de Billie et George. 

(Dites bonjour à Cat, venue me prêter main forte pour cette chronique à 4 mains!!) (et comme je suis en vadrouille, impossible d’avoir les options complètes de mise en page, donc italique, c’est Cat, le reste, môaaaa)

Dès les premières pages, j’ai tout de suite senti ce petit frisson d’anticipation qui m’avait tant fait défaut depuis Ten Things I Love About You. Et alors quoi, si on est ici à l’ère des perruques poudrées et du brocard doré ? 

Notre histoire se passe un peu avant l’ère de la tribu. Du temps où Edmund était encore un ado et où Billie Bridgerton n’était pas mariée. Bon, elle se marierait sans doute un jour avec Edward ou Andrew Rockesby, les enfants des voisins et compagnons de jeu depuis l’enfance, mais pas George.

Deuxième confession, j’avais un peu zappé le fait qu’il s’agissait des aïeux (trop méchant ?) Bridgerton, donc ça m’a pris un petit temps avant que la lumière ne se fasse. 

Non, George est la croix de son existence, toujours le sourcil froncé et désapprobateur, toujours critique, jamais fun et affectueux…

Toujours gentleman, toujours là quand on en a besoin… dès la première scène du point de vue de George, j’ai commencé à fondre. Que voulez-vous, j’ai un faible pour les intellos sérieux aux sentiments profonds et à l’humour subtil !
A moins que…
Le feu sous la glace ! 

JQ nous signe une très très belle histoire entre deux personnages qui ne sont pas des héros aux passés sombre et mystérieux, qui ne sont pas des enfants batards vendus et fouettés pendant 3 hivers consécutifs avant de faire pour les colonies, qui ne sont que George, héritier du titre et conscient de sa responsabilité et de poids que cela représente, qui ne sont que Billie, fille aînée encore célibataire, un tantinet excentrique sur les bords, mais profondément gentille et aimante.

J’ai beaucoup aimé le fait que malgré son comportement garçon manqué et son indépendance, Billie est très bien placée dans son contexte historique. Elle a parfaitement conscience de ce qu’elle doit à sa famille, des privilèges de son rang, et elle aussi prend ses responsabilités au sérieux (il y a quelques scènes très poignantes entre elle et sa mère qui illustrent bien cette facette). Trop souvent le côté historique de la romance ne sert que de décor de pacotille à des héroïnes qui font fi de toutes conventions et comme par magie tout se résout sans qu’elles ne doivent faire face aux conséquences de leurs actions. Et George… sûr de lui, mais pas arrogant. Conscient de ses lourdes responsabilités mais dénué d’amertume. Aux premiers abords sérieux mais cachant un humour subtil et jubilatoire. Gentleman in the streets, rake in the sheets ! Je craque !

Une histoire où les héros couleraient presque de source.

J’ai parfois du mal avec les trames où les héros ont grandi ensemble comme frère et sœur. Mais là, c’était très bien amené. Ils se connaissent bien sans vraiment se considérer comme frangins (beurk !), au contraire des frères de George. Même s’ils sont très différents en surface, il est très vite évident qu’ils ont des valeurs communes et un sens des responsabilités très similaire, ce qui rend la partie « ever after » de leur « happily ever after » très plausible.

Un JQ qui a su faire naître chez mes comparses des lectures communes des réactions dithyrambiques proches de l’envolée de poney arc-en-ciel accompagné du cantique des angelots.

Chez moi, plus une aura rose, un cocon de tendresse… comme un air de douce nostalgie.


 
Mais un JQ qui selon moi est très bon, mais pas de l’excellence de mes chouchous chez les Bridgertons ou encore de mon derniers coup de cœur de l’auteur en date 10 things I love about you (qui commence à dater…)

Pour tout avouer, je pense que mon engouement a été en grande partie influencé par ma déception suite à la série Smythe-Smith. Franchement j’avais presque fait une croix sur Julia Quinn. Quand j’ai commencé l’histoire de Billie, j’ai enfin retrouvé cette étincelle qui a fait de JQ une de mes auteures phares. 

Pourquoi? Sans doute parce que c’est trop normal que ça en deviendrait presque suspect. J’aime avoir un peu de suspense, et j’ai senti venir les choses sur ce dernier tiers. Et j’ai déjà vu plus d’alchimie chez des héros.

Après la combinaison d’ennui et d’humour over the top/qui tombe à plat des Smythe-Smith (ce que j’en ai lu), avoir une belle histoire toute en douceur, à l’humour équilibré (Mallet of Death !) avec des héros attachants, tout ça de la plume d’une Julia Quinn en pleine forme, je n’ai vraiment pas tiqué sur le côté prévisible du roman. 

Mais je me veux l’avocate du diable, comme vous pouvez le voir, car Cat ici est une inconditionnelle de ce premier opus.

Je recommande sans réserve !

Alors il ne nous reste plus qu’à vous inviter à découvrir ce livre pour savoir si vous êtes enthousiastes, très enthousiastes, fan, uber-fan, poney-paillettes-chantilly-arc-en-ciel-en amour de ce livre.

L’éventail de possibilité s’offre à vous!

Bonne lecture, T. & Cat

8 Weeks of Bridgertons

  
Cela n’aura sans doute pas échappé à votre attention, mais Julia Quinn nous fait l’immense plaisir de nous régaler d’un nouvel opus Bridgerton. A cette occasion, elle avait lancé sur la toile le tag #8WeeksOfBridgertons, lançant ainsi une lecture commune planétaire. Une semaine, un Bridgerton, histoire d’attendre sans trop ronger son frein la sortie de « Because of Miss Bridgerton » – qui en vrai est référencé comme premier opus de la série Rockesby, mais on ne va pas pinailler…

Alors forcément, notre amour des Bridgertons est sans faille ici. Ce sont les premiers livres que Chi-Chi m’a prêté (il y a quelques saisons de cela)(dear, te rends tu compte qu’on a fêté nos 8 ans il y a peu?) , c’est la série qu’on a offert à tour de bras, on en a imaginé le casting parfait, on s’est imaginé dans les bras des héros, on s’est imaginé sous les traits des héroïnes… Les Bridgertons et nous c’est l’amour forever, les paillettes, le HEA, les licornes, les envolées de cantiques d’angelots, des explosions d’échelle de Hugh Jackman… Bref, il était inconcevable, impossible, inevisageable, inqualifiable et meme ingognoscible de ne pas être de cette méga teuf Bridgerton.

Sauf que… Sauf que, vous me connaissez, je suis contradictoire (normal, je suis une princesse) et j’ai un emploi du temps bien plein (normal, je suis une princesse). Du coup, avec quelques amies (addictes), nous avons fait notre version du #8WeeksOfBridgertons : zéro contrainte, du spoilers à gogo, aucune obligation de tous les lire (et dans l’ordre) mais du Bridgerton en veux tu en voilà.

Et le bilan? Ce fut Dé-Li-Cieux et que de redécouvertes! Que de gloussements! J’ai tendance à relire toujours les mêmes (Anthony, Colin essentiellement). Et là… Rhaaaaa si vous saviez le nombre de Oh! Et Ah! J’ai même des témoins qui peuvent attester que quand je lis du Bridgerton, oui, je glousse pour de vrai!

En vrac et en spoilant bien, les Bridgertons c’est:

– la nuit de noces la plus ubuesque entre Simon et Daphne

– le bain dans la tamise le plus sexy avec Anthony et Simon

– La partie de Croquet la plus anthologique de la Régence avec Kate et son Mallet of Death

– L’identité secrète la plus génialement gardée … et sa révélation au champagne!

– Les récitals Smythe-Smith et la lecture de poésie à la mise ne scène « licorne »

– L’absence de problème de fécondité de Grégory (non, mais 9!!!)

– La séance de flirt innaproprié entre Mickael et Violet (oui, oui!!!)

– L’ épiphanie amoureuse de Hyacyth, la plus décidée de la fratrie 

– Le thé, ses conversations pas toujours correctes, mais toujours cet esprit potache

– L’appétit de Colin (et son tour de taille, franchement, c’est injuste ça aussi!)

– La scène de la prison, où comment on voudrait toutes que Violet soit notre mère

– L’in-articulation de Gregory… Surtout avec les « th » de Hyacyth et Gareth

– La demande en mariage devant Grand-Mère Dunbary!

– La canne de Lady Dunbarry, son carractère de dogue et sa perspicacité.

– Le sens chevaleresque de tous les hommes Bridgertons (les scènes pour illustrer cela sont tellement nombreuses)

– L’intelligence affûtée d’Eloise et son endurance aux pires crasses des 2 monstres

– L’esprit analytique de Lady Whistledown qui a compris que les hommes sont des moutons (dans Daphne), que tout le monde a des secrets (dans Colin) et qu’à choisir entre charme, look et honneur, il vaut mieux le dernier qui reste la vrai mesure d’une homme (Anthony)

– Les éléments qui se liguent toujours contre les héros mais toujours vers le Happy Ending (l’orage, la maladie, les abeilles)

Et puis au rayon des miracles, figurez vous que Madame Julia Quinn compte une nouvelle fan en la personne de ma maman qui voyant Little B. et moi même en pleine euphorie bridgertonesque a demandé à savoir… Bien évidement, Simon et Daphne ont ravi son petit coeur (normal).

Il ne reste plus qu’une semaine avant la sortie du nouveau. En attendant, poussée par autant de joie autour de cette relecture, je me suis replongée dans la ronde des saisons… Puisque le nouveau Lisa Kleypas sort peu de temps après Miss Bridgerton. 

Que ne ferait on pas pour patienter?

Et vous, les Bridgertons, vous en êtes où?

T.

Just like heaven – Smythe Smith Quartet 1

Réédition du 20/06/2011

Lire l’écrit d’un auteur, c’est apprécier l’univers qu’elle créé le temps de 20 chapitres. Indépendamment des héros, il est très facile de s’attacher à toute cette ribambelle de personnages secondaires qui gravitent en bordure des histoires centrales. Comment ne pas fondre devant l’arrière grande-tante Mauricette du héros, qui, non contente d’être sourde, répond toujours à côté ? Comment ne pas sourire devant les bêtises toujours renouvelées des cousins issus de germain de l’héroïne? C’est d’ailleurs ce qui fait que j’apprécie autant les séries.
Mais nul besoin parfois de lire une série complète pour repérer les indices que l’auteur sème dans ses histoires et qui nous rappellent qu’il s’agit de la même époque, des mêmes gens et du même univers.

Je sens que je vous perds, prenons donc un exemple : Julia Quinn.

Nous sommes nombreux à avoir découvert Julia Quinn avec la famille Bridgerton. Et c’est tant mieux, puisqu’elle est formidable.

Nombreuses sont les choses qui font que Julia Quinn est une auteur d’exception. Son talent dans les histoires, le charmes de ses personnages, ses dialogues pleins d’esprit, l’humour des situations qu’elle dépeint.

Mais ce n’est pas tout, chaque livre est une occasion de retomber dans son univers, et de retrouver, comme des clins d’œil à notre intention, certains personnages qui ont fait chavirer nos cœurs il y a bien longtemps.

Lorsque j’ai pour la première fois ouvert « The Duke and I », j’ai découvert Daphné, Simon et le quatuor Smythe-Smith.

Alors que les livres de l’auteur s’accumulaient sur ma pile de livre lus, mon envie de découvrir les membres de ce fameux quatuor se faisait grandissante.

Et comme Julia est une personne formidable, elle a répondu à mes prières dernièrement en publiant « Just Like heaven », qui raconte l’histoire d’Honoria Smythe-Smith, violoniste du quatuor.

Si le livre se met place avec lenteur, j’ai beaucoup aimé l’installation de la dynamique du groupe musical : les différentes musiciennes, leurs instruments, leur relation avec l’événement mondain qu’est le « Smythe-Smith musical ».

Le concert en question est une tradition de la saison dans l’univers de JQ, qui rythme chacun de ses livres. Il est toujours question de cacophonie, de douleur auditive et d’acharnement musical. Et si les Bridgerton se font un honneur d’être présent, nombreux sont ceux dans l’assistance dont les oreilles saignent dès les premières mesures.

18 ans de tradition. Et cette année encore, Honoria devra jouer avec la certitude qu’elle insulte Mozart à chaque note qu’elle fait grincer sur son instrument. Sur les 4 du quatuor, seul Daisy, l’autre violoniste, semble avoir les oreilles remplies de coton pour ne pas réaliser à quel point leur prestation est mauvaise. Cette année encore, Honoria va sourire pendant que le public « entendant » espère la fin du morceau.

Comment intervient notre héros dans ce tableau « musical » ? Il se trouve tout d’abord que seul le mariage peut permettre à Honoria de quitter l’orchestre. Mais ce n’est pas tout.

Marcus est un ami de la famille, et alors que le frère d’Honoria s’apprêtait à quitter le pays, ce dernier lui fait promettre de veiller sur la jeune fille. Et par veiller, il faut entendre « l’empêcher de se marier avec un imbécile » (les mots du frère, pas les miens).

Sa promesse faite à un ami va l’emmener plus loin qu’il ne l’aurait pensé au départ. Et entre deux fausse notes, Honoria montrera bien plus de résolution et de courage que je n’en attendais d’elle au début de notre histoire.

Une histoire qui démarre doucement, mais dont la fin est à la hauteur d’une famille qui va sans aucun doute nous révéler bien des surprises !

Mozart n’a plus qu’à se procurer des boules Quies, Les Smythe-Smith sont « in da place » !

Bonne lecture
Tam-Tam

The secrets of Sir Richard Kenworthy (Smythe-Smith 4)

Pour mon plus grand malheur, Julia Quinn n’est plus une auteur « auto-buy » depuis déjà quelques livres.

Depuis les Smythe-Smith en fait. J’ai peiné pour lire le 1, jamais pu terminer le 2, et même pas essayé de lire le 3. Mais le 4 avait un résumé qui me faisait envie.

Moi pareil, depuis le tome 2 de cette série pour être parfaitement précise.

The secrets of Sir Richard Kenworthy m’était de plus recommandé en direct par des copines… Du coup, courageuse mais pas téméraire, j’ai dit à Tam-Tam de le lire.

Et puis une fois qu’elle l’a eu fini (et qu’elle ne m’en a rien dit – a part qu’il fallait attendre 70% pour que le secret soit révélé), je lui ai proposé de le lire aussi pour en faire un article à 4 mains. (Oui, apparemment la formule vous plait, et à nous aussi, c’est juste que cela va être difficile d’avoir lu le même livre toutes les semaines).

Alors en vrai, elle m’a dit que c’était Eloisa elle-même qui le lui avait conseillé vivement , et elle a fait une allusion comme quoi j’étais dans mon ère historique, toussa, toussa… et que du coup ce serait bien que je me dévoue pour la gloire, d’autant que je n’avais, comme à mon habitude, rien à lire…
Moi, disciplinée et obéissante que je suis, j’ai dit « avec plaisir », et j’ai lu.

Donc, j’ai lu un JQ. C’était chouette. J’ai vraiment passé un bon moment. Je l’ai lu en une après-midi (vive les samedis pluvieux).

Moi pareil, en un peu plus de temps (même si cela n’a pas dépassé la semaine!)

Pour le positif : On ne s’ennuie pas. J’ai eu des moments de rigolade, pas tant dans les dialogues des personnages, mais grâce à quelques situations bien cocasses, avec toute l’exagération dont sont capables des Smythe-Smith déchainés. Surtout quand il est question de licorne. Moi, les licornes, c’est un sujet qui me parle. Autant que les pandas, mais je n’ai pas encore vu de panda dans une romance… A bon entendeur…

Non mais cette licorne, je vous jure, j’ai failli hurler de rire dans le silence du petit matin. Le genre de petit matin où il ne fait pas encore jour si vous voyez ce que je veux dire…
Pauvre licorne.

Iris est une super-héroïne. Elle est drôle, elle a les pieds sur terre, elle ne se raconte pas d’histoire mais reste férocement optimiste. Elle n’est pas naïve mais elle est innocente. Et surtout, elle n’est pas du matin. Oui oui, elle ne se réveille pas fraiche comme la rose dès que pointe l’aube. Elle est comme moi en fait ! Dix heure trente du matin c’est encore à peine trop tôt pour se lever, et encore, sans pouvoir articuler un seul mot cohérent, et le visage froissé plein de plis. Dans mes bras, elle et moi on se comprend !

Elle a la trace d’oreiller glamour notre amie Iris! Le grinchonnement du panda endormi  (tu voulais du panda…) irrésistible et le bâillement sexy. 
Moi ce qui m’a fait rire, c’est cette insistance de l’auteur sur sa pâleur. Iris, c’est l’enfant caché de Casper et Blanche-Neige. Ou alors il n’y avait plus d’encore dans le toner de la machine divine… Je n’ai pas bien réussi a m’imaginer ce qu’un manque de couleur pareil pouvait rendre qui ne soit pas maladif, mais j’ai bien ri.

Pour le moins positif : j’ai bien aimé Richard pendant les deux premiers tiers du livre. Après la « grande révélation » – que j’ai deviné au mot près depuis le 1er tiers du bouquin, nettement moins. Il se révèle autoritaire et froid, et en contradiction totale avec le personnage qu’il présentait jusqu’alors. Si j’étais sa femme, je n’y comprendrais rien. D’ailleurs, elle n’y comprend rien.

Grande balaise la Chi-Chi. Moi je me suis fait des plans de ouf. Mais quand je dis des plans de ouf, je n’exagère pas. Dans mon lot d’hypothèses toutes aussi barges les unes que les autres, il y avait LA bonne, mais il y en avait d’autres que clairement j’ai sorti de mon sac « scénario  sous LSD »: au hasard, je vous l’annonce, le secret ne sera pas:
-une histoire  de jumeaux séparé à la naissance  avec une histoire d’infertilité
-une histoire  d’usurpation d’identité où il serait question d’un retour de guerre, d’un vol de numéro de sécurité social, et de piratage de compte en banque (Tam-Tam ne dort pas assez, oui)
-une histoire de  traite des blanches, ouùIris et son teint laiteux vaudrait son prix en BN sur le marché…
Non, ce ne sera rien de tout cela.

Bon, Richard, pas un super-héros du tout. Des bonnes intentions, mais une mauvaise exécution. (Après coup, j’ai fait un tour sur Goodreads, apparemment il met les lectrices en rage. Je n’irais pas jusque-là, mais il n’est pas très héroïque…). Mais franchement, si j’étais à la place d’Iris, je lui aurais fait une vie d’enfer pendant des mois pour lui faire payer ! Parce que là, trois fois rien, une ellipse temporelle et c’est à peine si on en reparle.

Richard, comment vous dire… Il fait honte à son prénom. Richard Armitage et son club très privé d’hommes formidablement sexy avec leur voix chocolatées vous annoncent votre exclusion définitive du club pour affront et trahison à la mission de swoonitude qui vous était donnée. 

Mais surtout, SURTOUT, les sœurs de Richard !!!!! OMG LES SŒURS DE RICHARD !!!!!!!!!!!!!! Non mais vous parlez d’une paire de têtes-a-claque irresponsables, égocentriques et snobs !!!!!!!!!!  Je n’en dis pas plus, les mots me manquent. Et puis il faudrait vous en dire plus sur l’histoire, et je ne veux pas révéler le grand secret.

Aaaaaaaaahhhhhhhhhh!!!! Les soeurs de Richard!!!! Je n’ai survécu aux sœurs de Richard qu’en m’imaginant frotter leur profil contre du crépi. Je ne suis pas habitée de sentiments généreux, non…

Disons que c’était un livre sympa, mais tellement en dessous de ce que j’espérais. Les deux premiers tiers sont très agréables, et le dernier retombe comme un mauvais soufflé. Du coup, j’en ressors toute frustrée.

Disons que c’est une bonne romance avec une bonne montée de l’histoire, mais une fin précipitée qui, si elle ne frustre pas au premier abord, révèle, après réflexion que l’on a pas assez couiné pour pardonner les défauts du héros. 
Je veux dire, 72% avant de savoir quel est le secret. Ce qui veut dire que le passage « encaisser, pardonner, résoudre la situation, et happy-end » se fait sur moins du quart du roman. Et que clairement, ce n’était pas assez pour moi. 
De plus, je suis frustrée du swoon et autres couinements. Parce que quand je lis un JQ, je me dis que je vais couiner à mort, que je vais glousser comme une dinde, et qu’à la fin, je pousserai ce petit soupir satisfait en me disant que vraiment, ils étaient juste cute comme il fallait et que j’en reprendrait bien une dose.
Mais là, non. C’est une bonne romance, mais pas un JQ « à la JQ ».

Et pas en mesure de vous le recommander plus que ça, même si j’ai passé un bon moment de lecture…

Love,

Chi-Chi

PS: c’était T.
PS2:  J’oublie toujours de signer.

Les relectures grippales


Pendant que T. avait la grippe/bronchite pendant un mois et qu’elle relisait à tours de bras (« Hyacinthe« , le tome 7 des Bridgertons de Julia Quinn, « La loterie de l’amour » de Lisa Kleypas, « Obscure prémonition » de Linda Howard), cela a été pour nous le temps des bilans…

La question existentielle du jour : quel le meilleur héros entre Gareth St. Clair, Derek Craven et Niall MacRobert?

Gareth, qui sous une enveloppe un peu scandaleuse est une guimauve loyale à souhait. il croit qu’il ne peut plus risquer de s’attacher à quelqu’un par peur de le perdre mais c’est sans compter sur 1) le poids de la solitude et 2) la force de persuasion de Miss Bridgerton!

Derek, qui à lui tout seul est un synonyme de scandale, de sensualité et danger, qui prétend être un être sans moral mais se révèle être un homme bon avec les gens qui voient au delà des apparences…

Niall, le Highlander puissant et régalien. Fils illégitime du roi d’Ecosse, ancien templier chargé d’une mission divine, il est tel Atlas qui porte le monde sur ses épaules, il endosse les écrasantes responsabilités qui lui ont été attribuées avec un stoïcisme ronchon profondément sexy.

Et l’autre question : comment faire pour continuer à tenir le rythme?

Réponse, on va encore changer.

A compter de la semaine prochaine, il n’y aura plus que deux articles par semaine. Un original le mardi et une republication le vendredi. Fini la distinction Vera Cruz (aka le mercredi où on raconte notre vie) et les chroniques, ce sera un peu comme on peut et comme vient l’inspiration.

Nous espérons malgré tout que vous continuerez de venir au rendez-vous et de nous lire/commenter/partager quand même. Car en dépit de tout ce que j’évoquais lundi, nous avons envie de continuer encore, et si ce blog a bien évolué en 4 ans et demi, il nous reste encore des choses à en faire!

Love,

Chi-Chi et Tam-Tam

Quelle héroine de Julia Quinn êtes vous?


Réédition du 28/02/2011
Hier au soir, j’ai fini « The lady most likely… » que Chi-Chi a eu la bonté de nous chroniquer pratiquement dès sa sortie.En refermant le livre, mes pensées ont commencé à vagabonder vers les autres livres de Julia Quinn et toutes ces héroïnes dont l’auteur a le secret.Mes pensées continuant leur balade sinueuse dans les méandres de mon esprit, j’ai repensé à ce test fait un jour de grand ennui… Quelle héroïne de Julia Quinn êtes vous ?
A l’époque, j’étais Henry dans Minx. Aujourd’hui, il semblerait que je sois Victoria dans Everything and the moon. Je suis perplexe…Dans Everything and the moon, c’est au détour d’un buisson dans la campagne anglaise que Robert Kendal, Duc de MacClesfield tombe un beau jour sur Victoria Lyndon, fille ainée du vicaire local. Les deux jeunes gens, la tête pleine de bisounours roses dansant sur un tapis de chèvrefeuille sont frappés par la flèche d’un Cupidon qui passait par là.

Mais la fille d’un vicaire et un Duc, ça ne fait pas vraiment bon ménage. Entre le vicaire qui prétend que le jeune homme n’est à la recherche que d’un moment agréable à passer sous les jupons d’une jolie jeune fille et le papounet du monsieur qui argue que la jeune fille n’est qu’une vénale croqueuse de diamants trop contente d’avoir attiré dans ses filets le fils ainé du noble du coin, on sent que les bisounours ne vont pas tarder à disparaître dans la vie des deux jeunes gens. Dès les premiers paragraphes, on sent que ça ne va pas être aussi facile qu’on pourrait le croire.Et bingo, nos deux tourtereaux se séparent sur l’impression que l’autre l’a trahit. Chacun ramasse son cœur en petits morceaux, et part de son côté.

Par un concours de circonstances, Robert retrouve 6 ans plus tard la belle Victoria, qui occupe à présent la position de gouvernante… L’histoire alors se complique. Et nos deux héros gagnent en matière. Parce que le coup du coup de foudre au détour d’un fourré, c’est léger tout de même.

Dans cette histoire de retrouvailles, Victoria est tour à tour naïve, obstinée, déterminée, un tantinet rancunière et animée par de forts désirs d’indépendance.Passons à Minx… William Dunford hérite sans crier gare d’un domaine en Cornouailles que la jeune Henrietta Barrett dirige d’une main capable. Habillée comme un homme, la langue bien pendue, et l’esprit plein de plans élaborés pour se « débarrasser » de la présence du nouveau propriétaire, la jeune fille se retrouve bientôt prise à son propre piège.

Car Dunford est aussi charmant qu’intelligent. Il a tôt fait de voir clair dans les machinations de la jeune fille. D’autant qu’en plus d’être devenu le nouveau maitre des lieux, il est devenu le tuteur de la jeune fille. Cette dernière aura donc sa saison. Ce ne sont pas ses tendances à vouloir tout gérer, son mépris des règles (pénibles) de la bienséance et son habitude des pantalons qui font peur à notre héros. Henry est pleine de charme et d’humour, elle sera tout à fait capable de se trouver un bon parti.

A l’heure de ses débuts dans la bonne société, la jeune femme fait sensation. Les jeunes cadors qui peuplent les bals de la haute tombent sur le charme, et Dunford avec. C’est alors que cela se complique…Parce que Dunford est assez « rake » pour nous faire fondre, et Henry avec nous ; mais pas encore mûr pour se laisser passer la bague au doigt. Et parce qu’Henry, avec son éducation peu conventionnelle, n’a pas appris les rouages du cerveau complexe de l’être masculin et oublie le facteur « rake » dans ses machinations pour faire fondre son tuteur.

Dans cette histoire Henry est naturelle, énergique, sûre de ses opinions, conspiratrice et délicieusement de mauvaise foi.Qui suis-je donc ? Henry ou Victoria ?Mon cœur crie Henry, ma conscience argue que je suis un chouilla rancunière quand même…Chi-Chi, mise au pied du mur, semble être d’accord avec moi, mais peut-être sommes nous tombées dans une zone de gris ? Peut-être Julia Quinn n’a-t-elle pas encore créé de personnage qui me corresponde en tout point ?

Dans tous les cas ces deux héroïnes valent la peine d’être découvertes !

Et vous quelle héroïne êtes-vous ?

Tam-Tam

EDIT: Malheureusement le test n’est plus en ligne…😦

The lady most likely


Réédition du 27/01/2011
Il est temps de vous avouer quelque chose dont vous ne vous seriez jamais douté : Julia Quinn est ma référence absolue en matière de régences! D’ailleurs, j’ai classé ma bibliothèque hier, et après vérification, c’est la seule auteur dont je possède tous les livres. Mais parfois (quand JQ n’a pas écrit assez de nouveautés récemment et que je viens de relire trois fois l’intégrale de ses œuvres), je suis bien obligée de me résigner à lire autre chose. Eloisa James peut parfois faire l’affaire (je n’ai pas encore eu le temps de vous en parler plus en détail mais elle se défend bien, en plus j’ai eu l’honneur de déjeuner avec elle l’an dernier), Connie Brockway, aussi à la rigueur…Ces trois auteurs sont aussi de grandes copines dans la vraie vie. Et comme ce sont des copines de JQ, je pars du principe que je vais aimer leurs livres… Lorsque j’ai su qu’elles avaient décidé d’écrire un livre à 6 mains, je ne pouvais donc pas faire autrement que de le lire… C’était le livre que j’attendais!

The Lady most likely est donc un livre à trois auteurs, attention, pas un enchainement de 3 nouvelles! Bien sur, chaque auteur a écrit sa partie, et raconte l’histoire d’un couple. La différence avec un recueil de nouvelles? Une introduction et une conclusion écrites, on ne sait trop par qui, qui posent la situation, une cohérence dans la façon dont chacune des histoires s’articule avec les autres. Si les habitués reconnaitront bien la patte de chaque auteur dans une histoire ou l’autre, les transitions se font sans difficultés… Pour celles qui ont lu The lost duke of Wyndham et Mr. Cavendish I presume, toujours de Julia Quinn (mais à part ça, je ne suis pas du tout mono-maniaque, merci), les choses se passent un peu de la même manière, chaque couple nous présentant sa version de la semaine à la campagne où ils se retrouvent, tout en suivant le déroulement de leur histoire.
Posons le décor : dans la plus typique tradition de la romance régence, Hugh, Earl (l’équivalent de nos Comtes) de Briarly  ne tient pas particulièrement à se marier. Il est obnubilé par ses projets de dressage de chevaux, et n’a pas de temps à consacrer à ces futilités. Mais après une rencontre malencontreuse avec les sabots de son nouveau projet, et une petite semaine dans le coma, il se dit qu’il serait peut-être raisonnable d’y songer, avant la prochaine mésaventure. Et, tout à fait naturellement, parce qu’il n’a pas de temps à consacrer à ces futilités disais-je, il demande à sa sœur d’inviter dans leur maison de campagne quelques jeunes filles qui pourraient faire l’affaire. Un peu comme on choisit un nouveau cheval en fait! Ces anglais ont des méthodes étranges pour se choisir une fiancée je trouve… Voilà donc qu’une liste d’invités est rédigée, les invitations sont envoyées, et une vingtaine de personnes répondent présentes, parmi lesquelles :
– Hugh, accompagné comme toujours de son étalon (ne cherchez pas, il n’y a pas de sous-entendu graveleux ici), mais aussi
– sa sœur, Lady Caroline Finchley, très occupée à faire les yeux doux à son cher et tendre époux, le beau Piers,
– Miss Katherine Peyton, qui n’a pas la langue dans sa poche, de dépit de ce que son physique de poupée de porcelaine pourrait laisser penser,
– le tout nouveau Comte de Charters, une compétition redoutable car l’homme est considéré comme hautement désirable par toutes les mamans anxieuses de marier leurs filles,
– Lady Georgina Sorrell, veuve qui a juré de ne jamais se remarier et donc on se demande du coup ce qu’elle vient faire là (à moins que ce ne soit un plan diabolique pour attirer les hommes dans ses filets et les détourner du droit chemin),
– le Capitaine Neill Oakes, héros tout juste rentré du champ de bataille, encore tout frais traumatisé et auréolé de gloire nationale,
– Miss Gwendolyn Passmore, qui aurait pu servir de modèle à la Vénus de Boticelli si elle n’était pas née un siècle ou deux trop tard, et qui trouve cette comparaison fort embarrassante pour sa nature réservée et timide (après tout la Vénus est nue, et on ne plaisante pas avec la pudeur à l’époque)!Tout ce beau monde réuni nous offre un livre terriblement agréable à lire, et drôle comme il se doit! Rassurez-vous pour le reste, j’aime beaucoup d’autres auteurs que JQ, Eloisa James ou Connie Brockway, mais la réunion des trois donne un cocktail détonnant, et est selon moi une grande réussite, je ne peux donc que vous recommander de vous précipiter pour lire ce livre!

Bonne lecture,
Chi-Chi

Le Top 15 de Chi-Chi – édition 2011


(Réédition du 13/01/2011)
Il est sans doute temps de vous révéler enfin ce fameux Top 15 dont je parle régulièrement (remarquez, à force s’en parler, je finirais par chroniquer tous ces livres et je ne vous en parlerais plus!). Attention, voici un post plein de références et de retours en arrière…

En réalité, il y a bien plus que 15 livres qui sont inoubliables à mes yeux. Mais il y a quelques années, avec Tam-Tam, nous nous sommes prêtées au jeu de faire une liste de 15 romances qui représenteraient toutes les facettes que nous aimions dans ce genre.

Pour cet exercice, nous nous sommes assises à une table, chacune sa feuille, chacune son stylo, et deux règles : pas de fausses romances et pas plus d’un titre par auteur. Nous avons donc consciencieusement listé les romances qui nous avaient le plus marquées, avant de chercher chacune à convaincre l’autre qu’elle n’avait pas fait les bons choix lorsqu’ils ne coïncidaient pas! 
Heureusement que la plupart se recoupaient, sinon nous serions sûrement encore en train de discuter…
Voici donc ma liste, telle qu’elle a été établie en 2008 et sans ordre de priorité :

Lord of scoundrels (Le prince des débauchés), Loretta Chase – parce que ce livre m’a fait éclater de rire, que j’adore la relation entre les héros et l’aplomb incroyable de l’héroïne, parce que ce livre a été élu Meilleure romance de tous les temps par d’autres que moi.

Romancing Mr Bridgerton (Colin), Julia Quinn – je ne dirais qu’un seul mot : Colin.

Slightly dangerous, Mary Balogh – parce que Mary Balogh sait nous présenter des personnages parfaitement cohérentes et d’une rare intensité.

Ain’t she sweet (Un retour inattendu), Susan Eliabeth Philipps – mon arme secrète…

Ravished, Amanda Quick – parce que Harriet et Gideon resteront toujours mon premier couple phare, ma première demoiselle pas si en détresse que ça avec un héros complètement déconcerté face à elle.

Charming the prince, Teresa Medeiros – parce que c’est une histoire à mourir de rire dans un Moyen-Age de conte de fées, peu importe les incohérences et les absurdités du récit, on rit.

Devil in winter (Un diable en hiver), Lisa Kleypas – parce que pour le seul bonheur d’obliger le lecteur à découvrir la série des Wallflower.

Silver lining (Chercheuse d’or), Maggie Osbourne – parce que le contexte, le passé de nos personnages n’est pas facile, parce que Maggie Osbourne nous présente comme héroïnes des femmes ordinaires qui se révèlent fortes dans des situations hors du commun.

Fly away home (Retrouvailles imprévues), Kimberly Cates – parce que Tam-Tam était d’accord avec moi à une époque où nous ne nous connaissions pas, nous étions officiellement faites pour nous rencontrer!

Mr Perfect (Mister Perfect), Linda Howard – parce qu’il n’est pas possible de connaître la romance sans avoir au moins fait la connaissance du héros howardien, modèle qui a été repris par tant d’auteurs depuis.

Three fates (La fortune des Sullivan), Nora Roberts – parce qu’il ne pouvait pas ne pas y avoir un Nora Roberts dans cette liste, la décision fût difficile, entre celui-là et Homeport (Une femme dans la tourmente), mais l’attrait de trois histoires pour le prix d’une l’a emporté de justesse…

Unleash the night (L’homme-tigre), Sherrilyn Kennyon – parce qu’il fallait au moins un fantastique dans cette liste, parce que même si je ne suis pas une inconditionnelle du genre, je fais une exception pour les Dark Hunter.

Mrs Miracle (Mrs Miracle), Debbie Macomber – parce que Debbie Macomber manie la douceur et la tendresse comme aucun autre auteur ne sait le faire, parce que c’est un livre de Noël.

Certains ont été lus quand j’étais encore adolescente, ils correspondent à mon initiation. Comme Tam-Tam, je les aimerais peut-être moins si je les découvraient maintenant, mais ils sont teintés à mes yeux du parfum du souvenir. C’est coriace ce genre de choses, impossible de m’en défaire! Et comme cette liste a été difficile à faire!!! En y repensant, je m’étonne de n’y trouver aucun Julie Garwood, Susan Mallery, Celeste Bradley, Anne Gracie, Susan Wiggs, Jude Deveraux, Johanna Lindsey, Catherine Anderson… C’est un Top 50 que Tam-Tam et moi allons devoir mettre au point la prochaine fois que nous nous verrons!

Et depuis, si il y a eu des livres que j’ai aimé, les coups de cœur sont bien plus rares… Aujourd’hui, je me dis qu’il faudrait y ajouter Kristan Higgins avec All I ever wanted, sans l’ombre d’un doute, mais à cette exception près, depuis 3 ans, il n’y a pas eu d’autre découverte marquante… Peut-être Bet me de Jennifer Crusie, mais ayant moins aimé les autres livres de cet auteur, j’ai un doute. Eloisa James, Julie James, Sarah MacLean? Et qui retirer? Kimberly Cates peut-être, un peu trop old fashion pour moi à présent… Maggie Osbourne que je n’ai pas relu depuis une éternité, Debbie Macomber, qui est un peu surannée (je l’échangerai peut-être contre une de ses œuvres un peu plus récentes)? Mais le fait que je ne relise pas un livre ne veut pas dire que ce livre m’a moins marqué ou que son influence s’estompe, non? Épineux problème, il faudrait que j’en discute avec Tam-Tam!

Pourquoi aussi peu de nouveautés? Moins le temps de lire, je vais plus facilement à l’essentiel, mes auteurs/valeurs refuges? Serais-je moins impressionnable que quand j’étais plus jeune? Ou devrais-je prendre plus de risques?

En attendant, il me reste encore quelques livres sur cette liste dont je veux vous parler…  Slightly dangerous de Mary Balogh est pour bientôt d’ailleurs… Tam-Tam vous parlera lundi de Silver lining, et Lady D. vous prépare un  bel article sur The wedding de Julie Garwood! On arrivera bientôt à la fin de cette liste… Mais pour aujourd’hui, je vais m’en remettre à vos bons conseils. Vous, quelles sont les romances qui vous ont le plus marquées?

Chi-Chi