Concours Eloisa James – les résultats

Hello tous! (scroll down for english)

Telle cette femme découverte à la National Gallery, j’ai longuement planché sur les résultats du concours. Je voulais vraiment vous faire un shooting en mode choupitude avec sa majesté le petit prince qui aurait été sélectionner les papiers portant les noms des vainqueurs, mais j’ai manqué de temps pour réaliser la cinquantaine de bons de participation…
Alors j’ai usé d’un générateur aléatoire, et j’ai le grand plaisir de vous annoncer que les grandes chanceuses (qui auraient dû jouer au loto)(parce que vous avez épuisé votre quota de veine là) sont:

So the little prince didn’t pick the winners, but a tool generating random numbers did. Anyway, the point being that we do have the winners, without further ado, here they are!

-Charlotte Litton

-Blic/Sandrine

-Jojo92

Voilà!

Je tâche de vous préparer une petite PAL estivale pour août… Bonne lecture!

T.

PS: si les intéressées pouvaient nous contacter par mail pour nous fournir noms complets et adresses…

If the winners could let us know by email who they are and where they live, that would be great (as well as very helpful)…

De l’anniversaire et de la romance avec du concours inside

2015-07-06 21.32.55

EDIT :

LES RESULTAT SERONT ANNONCES LE 28 JUILLET

RESULTS WILL BE ANNOUNCED ON JULY 28

Scroll down for english

C’est l’été, il fait chaud (très chaud même pour certains de vous), et nous nous sommes dit que vous alliez bien avoir besoin d’un peu de lecture depuis votre transat – canapé – carré de pelouse – bord de piscine – coin de bac à sable, ne rayez aucune mention inutile…

Certaines de vous sont déjà au courant, il y a quelques semaines (gloups, comme le temps passe vite), j’ai eu la chance de rencontrer la très grande Eloisa James, lors d’une séance de dédicaces londonienne…

Et à cette occasion, notre chère auteur, à qui j’ai raconté ma vie, mes petites histoires, et surtout, notre bébé blog qui commence à se faire vieux (juste, comme cela en passant, 5 ans hier) (T. my dear, happy bloganniversaire to us, qui l’eut cru – pas moi c’est certain!) (et à vous tous, qui nous lisez, merci merci mille merci d’être encore avec nous contre vents et marées), je disais donc la très grande Eloisa à qui j’ai raconté ma vie, m’a généreusement offert trois exemplaires dédicacés de son dernier roman pour vous, chez lecteurs! Selon mon avis hautement expert, Four nights with a Duke est tout à fait un livre de circonstances, été, limonade et sieste au son des cigales en option.

Alors voila, nous sommes le 7 juillet, c’est l’été, il fait beau, et vous pouvez aller cliquer ici pour savoir ce que nous avons pensé de ce roman (si vous avez la flemme de cliquer, je vous le dit directement, j’ai adoré)…

Comme nous ne savons pas faire de concours, et qu’il fait trop chaud pour réfléchir, les règles sont simples :

Laissez nous un petit commentaire, il y a 3 exemplaires à gagner, qui seront tirés au sort de la main innocente de Sa Majesté le petit prince, le 17 juillet. Vous avez donc 10 jours pour participer, et je vous enverrai un exemplaire dédicacé de la plus belle plume de l’auteur elle-même (violette la plume)!

Bonne journée,

Love

Chi-Chi

Warm summer days are upon us, it is time for holidays, slowing down, and finally start reading those books you have been thinking of all year!

Some of you already know the story, but a few weeks (or months, but really, who’s counting?) ago, I met the lovely Eloisa James at a book signing in London! It was quite an event as you can imagine, and I told her all about me (she seemed riveted) (ahem), reading romance, loving her books, and of course our little blog.

By the way, this would be a good time to mention that this little blog turned 5 years old yesterday, I can’t believe we are still here, and you are still here, and supporting us! Thank you so much to all of you!

As I was saying, the very lovely Eloisa thought, as I do, that you all needed to read her last book, Four nights with a Duke. So she gave me 3 copies, all signed, to give to you!

Rules are simple, as always : just leave us a comment here, and we will randomly draw 3 names (well, His Majesty the Little Prince will anyway), on July 17th. You have 10 days, ready, set, go!

Have a great day,

Love,

Chi-Chi

Four nights with a duke

Après des mois sans rien lire, je recommence doucement à me laisser happer par les pages et les passions des héros sortant de l’imagination fertile de nos auteurs chouchous…

Et puis il y a aussi ces 4 mains, qui sont une réelle découverte. Nous savions à quel point partager cet espace nous plaisait, mais je crois que ni l’une ni l’autre n’avions réalisé à quel point c’était fun d’écrire à 4 mains. Je comprends enfin d’où vient cette effervescence autour des « cadavres exquis » et je réalise pourquoi nos auteurs aiment à ce point sortir des collectifs (vraiment, la révélation de malade).

On dirait qu’on vient d’inventer la poudre, c’est vraiment un truc de dingue! Bon, par contre, on ne s’enflamme pas, ce n’est pas demain la veille que nous écrirons notre propre romance. Un article par semaine c’est déjà bien!

Mais si je relis, il ne faut pas oublier qu’une rechute est possible, et je suis encore dans cette phase délicate ou j’ai envie de lire, mais clairement, du « sûr et certain », parce que je n’ai pas le temps de tester des trucs…

Ce n’est pas faute d’essayer de la pousser dans les orties à être plus audacieuse, mais on ne m’écoute jamais quand je parle…

Cela fait un peu arrogant de dire cela, mais je fais appel à vos expériences respectives de lecture. Vous avez toutes vécu ce moment où vous avez la sensation que vous venez de perdre quelques heures de votre vie sur 500 pages, avec pour seul bilan un « tout ça pour ça ». Et bien, je suis en convalescence, un livre comme ça me renverra dans la case « pas ennnnnvieeeeee » pour long-temps!

Et là, croyez-moi, on a pas du tout envie que cela arrive, vous n’imaginer pas les trésors d’imaginations dont j’ai du faire preuve ces derniers mois pour convaincre T. de lire quoi que ce soit!!!

Voilà pourquoi, je m’en remets au jugement sûr de Chi-Chi et son réseau d’information et de recherches. Vous ne vous en rendez pas compte, mais elle en passe du temps pour me charmer vers un livre. Beaucoup d’énergie et de persuasion pour réussir à me faire allumer la liseuse…

Mais elle réussit (et elle mériterait la médaille d’or dans la catégorie muse littéraire!).

Je me marre!!! Sachez que je commente au fur et à mesure que je lis l’article, je découvre donc. Dire un truc et découvrir à la ligne d’après que c’est ce que T. a écrit aussi, génial! Évidemment, ce n’est pas une révélation, elle et moi on sait bien qu’en fait je suis celle qui donne les ordres dans cette relation. Et évidemment on sait bien aussi qu’elle m’écoute quand elle a envie (les jeunes, je vous jure, aucun respect pour leurs ainés…).

Aujourd’hui, c’est avec un historique (on ne se refait pas) et le dernier Eloisa James : Four nights with a Duke, qui en français dans le texte donne « Quatre nuits avec un Duc ». Tout un programme.

Surtout qu’il s’appelle le Duke of Pindar, ce qui a l’effet dévastateur de me rappeler la caravane du cirque Pinder et me fait glousser à l’intérieur comme la dinde que j’aime à cultiver.

Je confirme, T. glousse très très bien. Elle ricane aussi parfois. Et en anglais dans le texte, elle « snort ». C’est drôle. Et du coup j’en fais autant. 

Notre cher Duke, Evander Septimus de son prénom, et Vander pour les intimes, a eu par le passé l’inélégance et la goujaterie de se permettre de ricaner avec ses potes au sujet d’une production poétique qui aurait été le fruit de la plume fleurie de notre héroïne.

Et la plume de T. n’est pas moins poétique quand il s’agit de vous le conter!

C’est que voyez vous, Mia Carrington en pinçait pour le jeune et fringuant spécimen de charme et d’élégance masculine. Mais l’humiliation publique a cela de bien qu’elle eu un effet douche froide sur les sentiments naissant de la jeune fille. Si bien qu’au début de notre histoire, la voilà qui promet que quand bien même Vander serait le dernier homme sur terre, elle ne consentirait même pas a  remplir son devoir de perpétuation de l’espèce (Chi-Chi ne va pas me louper là!)…

Ouh la la, énorme suspens surtout, à votre avis, ils vont finir ensemble ou bien?

Ah non pardon. T…. Ne jamais dire jamais? (si vous saviez que j’ai envie de mettre plein de petits smileys qui ricanent et font des clins d’œil là…) (T. est la grande spécialiste du « jamais » qui se réalise) (jamais mariée, jamais en province, jamais d’enfants) (je continue ou bien?) (du coup là on est sur « jamais riche », on attends les résultats incessamment sous peu)

#gloussementdedinde

Bien des années plus tard, là voilà qui piège notre héros dans un mariage de convenance, enfin surtout pour elle. Vander accepte, mais appose une condition. Il n’accordera à Mia que 4 nuits par an. C’est qu’il la croit encore désespérément amoureuse de lui (le butor) et ignore qu’elle a une bonne raison pour avoir recours à la si peu glamour et romantique technique du chantage…

La confusion totale. Vander est TELLEMENT persuadé que Mia ne peut qu’en vouloir à son corps qu’il veut la punir de son chantage en la privant dudit corps. Ses monologues pleins de déductions brillantes sont hilarants!

Bilan de ma lecture: très bonne, même si Vander est loin d’égaler Piers (ahhhhhh… *soupirs*).

Les héros sont embarqués dans une dynamique de mariage arrangé comme nous les aimons tant. Bien obligés de faire avec, ils apprennent à se connaitre, communiquent et BAM! … se découvrent des points communs, des sentiments… Envolée de licornes, cantique des poneys et cookies aux paillettes pour la fin.

#pleurederire

Rien d’autre à dire. Je kiffe les expressions de T.

Mais… Mais.

Parfois, j’ai eu envie de secouer Mia. Et pas qu’un peu.

Je veux bien qu’elle ait été blessée. Je veux bien qu’elle ait du coup beaucoup de mal à s’ouvrir. Mais punaise, pour quelqu’un qui a eu recours au chantage pour obtenir la main d’un Duc (et l’avoir), je la trouve bien peu ouverte à la possibilité que les gens changent et que si elle n’est pas blanche comme neige malgré ses nobles justifications, Vander peut lui aussi avoir droit à faire entendre sa voix sur des évènements qui ont eu lieux il y a un siècle (à l’échelle des potins de la haute société).

Oui oui, Vander commence par être le butor de l’histoire, mais Mia est une sacré tête de mule et comme elle manque de confiance en elle, cela donne lieu à quelques malentendus malencontreux. Mais ils ont aussi une alchimie de ouf, des discussions pleines de punch et de sarcasme, et quelques crises de franchise salutaires.

Du coup, alors que j’étais toute décidée à détester par principe Vander le butor du prologue. J’ai eu envie de crier sur Mia l’amazone courageuse du prologue. Étrange comme parfois la roue tourne complètement.

Mais. Mais. T. ne vous dit pas tout!!! Il y a aussi les raisons de Mia pour faire chanter Vander qui sont top. On retrouve le Duc de Villiers (#Villiersforever) (je ne sais pas ce qui me prend avec les # – il s’agirait que cela ne devienne pas une habitude…) et les persos de Three nights with Lady X qui sont bien bien cools, et il y a un méchant vraiment méchant, et je suis restée debout jusqu’à 2h du matin pour finir ce livre…

 

Bonne lecture,

Tam-Tam

Ah mais carrément, bonne lecture, vous allez voir, c’est du bon Eloisa!

Chi-Chi

Il était un fois, Tome 2 – La belle et la bête

belle-bete
(Réédition du 07/03/2011)
Aujourd’hui, j’aimerais pouvoir résumer ma chronique en un seul mot : WOW !!!
Alors oui, forcément, cela ne va pas beaucoup vous aider pour savoir que quoi parle le livre. Mais comme souvent alors mes coups de cœur, j’ai un peu de mal à mettre des mots sur mes idées.
Mais je vais faire un effort, ne serais-ce que car je crois que ce serait un crime que vous ne vous précipitiez pas pour lire When Beauty tamed the Beast d’Eloisa James.
Eloisa, nous vous en avons déjà parlé, mais c’est la première fois qu’elle est à l’honneur, et je suis finalement contente d’avoir attendu ce livre pour lui consacrer une chronique, car il est entré directement au Panthéon de mes meilleures romances, et est incontestablement (Tam-Tam a approuvé) le meilleur d’Eloisa !
De quoi parle When Beauty tamed the Beast?C’est l’histoire de Linnet, une jeune fille plus belle encore que tout ce que nos mots de simples mortels peuvent exprimer. Une peau d’albâtre, des yeux où scintillent toutes les étoiles du ciel, des dents de perle, une chevelure de soie et un rire plus exquis que le tintinnabulement des grelots.C’est l’histoire de Piers, un ours qui vit reclus dans un château du Pays de Galles. Un ours qui est aussi médecin, éhontément copié (pour mon plus grand bonheur) sur le personnage du Dr. Gregory House (que j’aime d’amour).C’est l’histoire d’un scandale : une jeune fille aurait été compromise hors des liens sacrés du mariage, et peu importe que cela soit complètement faux, il faut lui faire quitter Londres au plus vite.

C’est l’histoire d’une rencontre au milieu d’une ribambelle de personnages secondaires tous plus savoureux les uns que les autres : un père qui veut trouver une femme à son fils, consentant ou pas, une aristocrate française, véritable icône de mode, un majordome qui n’a rien compris aux codes de la bienséance, une ribambelle de jeunes docteurs et une infirmière acariâtre…

C’est l’histoire de deux héros qui sont bien plus que ce que leur apparence laisse à penser, d’une bête au fort mauvais caractère qui sera apprivoisé par sa belle, pas intimidée pour deux sous par son attitude peu avenante.

C’est aussi, comme il se doit, l’histoire de quelques péripéties, pas forcément très roses et qui changeront à jamais le caractère de nos héros, les rendant à chaque instant plus réels à nos yeux.
En bref, c’est l’histoire d’un merveilleux conte de fée où tout est bien qui finit bien, version modernisée de La Belle et la Bête, et c’est, en ce qui me concerne, c’est l’histoire d’un énorme coup de cœur !Eloisa nous raconte une histoire où l’amour ne cède jamais à la facilité, avec une plume experte, et j’ai été bouleversée par l’intensité avec laquelle elle nous décrit les émotions  de ses personnages, enchantée par la vivacité des dialogues entre Linnet et Piers.Je ne m’étendrais pas davantage sur le sujet pour mieux vous laisser le plaisir de la découverte, mais ce livre dévoré en 48h est un must-have absolu selon moi alors n’hésitez pas !
Bonne lecture,
Chi-Chi

Et si on se glissait sous les couvertures?

En littérature féminine, la couverture est un sujet vaste qui fait débat. Il y a ceux qui assument les couvertures rose bonbon avec des hommes au torse musclé luisant dans le soleil couchant. Et puis il y a ceux qui déclarent « plutôt mourir que de me laisser surprendre un tel livre à la main ! ». Déchainer les passions de cette manière, cela donne à réfléchir.

J’aimerais vous dire que cette réputation n’est pas fondée et  qu’il s’agit d’une conspiration visant à discréditer le genre, mais ce serait malheureusement mentir. A la vision de certaines couvertures, je ne peux parfois que me demander si le graphiste daltonien n’a pas été victime d’une intoxication alimentaire au moment de la création tant la couverture rassemble toutes les conditions pour faire tourner de l’œil les lecteurs les plus aguerris. Et je ne parle même pas des couvertures sirupeuses des années 80, 90… A croire que parfois, la couverture semble dire « surtout n’essaye pas ce livre ! ».

Heureusement pour le genre, l’histoire n’est pas fonction de la couverture, et bien des diamants ont été découverts sous une couche de kitch saupoudrée de mauvais goût – il n’y a pas si longtemps, sur les couvertures de l’éditeur J’ai Lu, le héros portait invariablement un mulet et tenait l’héroïne dans une position que même une doctorante en gymnastique avec option contorsion ne pourrait tenir plus d’un ¼ de seconde.

Pour parfaire mon argumentaire, je vous propose de vous glisser sous cinq couvertures sélectionnées par mes blanches mains dans la pile de livres que j’ai lu ces derniers jours. Les histoires seront-elles à la hauteur de la couverture ? Aurais-je dû fuir à la vision de l’œuvre graphique se présentant à moi ?


La couverture de « This Duchess of Mine » d’Eloisa James nous présente l’élégante main et le décolleté avantageux de l’héroïne, Jemma. Le corsage de la robe ne laisse aucun doute quant à la nature de l’histoire. Il s’agit d’un historique. Jusque là, l’histoire tient les promesses de la couverture. Dans certains livres en VO, la sur-couverture, celle qui se présente à nous au moment de l’achat, n’est qu’un leurre qui dissimule souvent une scène bien plus osée. Ici, vous pourrez découvrir le couple à demi-nu s’enlaçant lascivement sur la première de couverture. L’homme est beau, la femme sensuelle. Mais voyons à présent si toutes les informations rassemblées seront confirmées par la lecture…

Après plusieurs années passées en France, Jemma, Duchesse de Beaumont est de retour à Londres. Elijah, son mari, a besoin d’un héritier, mais elle n’acceptera de l’accueillir dans le lit conjugal qu’à la condition qu’il la séduise. Le Duc est un homme aux responsabilités considérables. Figure de proue de la chambre des Lords, il prend son rôle et sa position très au sérieux. Défendre la cause des plus humbles, rallier la majorité à sa cause, il sait faire. Mais lorsqu’il ne s’agit plus de politique, mais d’affaires de cœur, cela se complique.

Pour une première couverture, c’est une réussite. L’histoire est très élégamment écrite, l’héroïne a du cran et du style. Comme toujours chez Eloisa, l’intrigue est finement menée, et la relation entre les personnages se travaille. Un très bon moment passé avec le Duc et la Duchesse de Beaumont.

Cohérence de la couverture avec l’histoire : 4/5 (parce que sur la première de couverture, l’héroïne a un balayage californien dans les cheveux quand même !)


Passons au deuxième livre, A Rake’s Guide to Pleasure de Victoria Dahl. Sur la couverture, un couple s’enlace dans une surabondance de satin violet. Mes yeux ont mal, mais l’idée générale (confortée par le titre lui-même) est qu’en lisant ce livre, je découvrirais l’éveil des sens de l’héroïne.

L’histoire raconte la rencontre entre Emma Jensen, alias Lady Denmore, jeune femme sans le sou élevée par un père à la réputation plus que douteuse, et du Duc de Somerhart, dit Hart pour les intimes, « rake » notoire. Emma doit rassembler suffisamment de fonds pour s’assurer un avenir confortable à la campagne. En bonne héritière de son joueur de père, elle décide de gagner son argent au jeu et se fait passer pour une scandaleuse veuve tandis qu’elle dépouille les jeunes aristocrates qui ont le malheur de parier avec elle. Hart est intrigué, et décide de poursuivre de ses assiduités la jeune fille. Cette dernière veut garder son secret pour elle, mais l’attraction qu’elle éprouve pour le Duc lui fait prendre des risques…

En commençant ce livre, j’imaginais que j’aurais le droit à de la sensualité, à des scène coquines écrites avec art. C’est ce que la couverture me promettait du moins. Du satin violet, quelle décadence… Malheureusement, l’histoire n’est pas aussi sexy que la couverture. J’en attendais plus.


Cohérence : 2/5


Contrairement à l’histoire précédente, où la couverture me laisse sur ma faim, Wicked Intentions, d’Elizabeth Hoyt, affiche une couverture assez sobre (sur l’échelle de la romance, elle n’est pas non plus d’une classe folle, nous sommes d’accord). Une femme s’enfuit dans une rue éclairée par un lampadaire. Vêtue d’une robe satinée dorée (les graphistes ont un truc avec le satiné, décidément) et d’une longue cape à capuche. On la sent « aux abois », tentant de fuir en gardant son identité secrète. 
Mon imagination est très fertile. C’est fou, je sais.

Rien ne laisse présager la sensualité qui va se dégager de la relation entre les deux héros. A part peut être la première de couverture, où la robe dorée se voit remontée jusqu’à la taille, dévoilant une longue jambe satinée qu’un homme à la carrure imposante explore pour prendre possession du corps alangui de l’héroïne… Et pourtant, entre Lazarus Huntigton et Temperance Dews, les étincelles vont crépiter. Elizabeth Hoyt est d’ailleurs une coutumière du fait. Le côté sombre du héros, l’héroïne avec la tête sur les épaules, la rencontre, le meurtrier à démasquer… Un cocktail de sensualité qui n’est finalement suggéré que dans le titre.

Une couverture qui au premier abord ne m’a pas fait spécialement envie, mais une auteur que je connais. L’histoire est la première de la série « Maiden Lane ». Il va sans dire que les autres tomes trouveront le chemin de ma bibliothèque, couple enlacé sur un fond rose dragée ou pas…
Cohérence : 3/5 (mais un livre tellement bon…)


Passons au quatrième, et abordons un peu le contemporain avec Something about you (Mon ange gardien) de Julie James. Un couple est présenté sur la couverture. L’homme en costume pose une main possessive sur la chute de rein de la femme mise en valeur par une robe fuchsia au décolleté dorsal très avantageux. Après une étude plus approfondie, la femme a une french manucure et porte des bijoux couteux, l’homme est en costume gris souris à fines rayures blanches.

Voyons à présent ce que l’histoire nous révèle… Cameron Lynde, assistante au bureau du procureur de Chicago, se retrouve bien malgré elle témoin d’un meurtre alors qu’elle passe la nuit à l’hôtel. Le FBI est sur l’affaire et l’agent en charge est Jack Pallas. Ils se connaissent, et entre ces deux là, ce n’est pas l’amour fou. Il y a 5 ans, un différent entre les deux a abouti à la mutation disciplinaire de Jack. Ce dernier a la mémoire longue (et de belles œillères si vos voulez mon avis…), mais rien de tel qu’un meurtrier pour vous donner le sens des perspectives.

Donc si j’ai bien compris, la femme qui sur la couverture ressemble à une actrice le jour d’une première « red carpet » serait Cameron ??? A d’autres !!! La couverture crie au couple glamour d’une romance contemporaine, pas au couple qui se forme sur la brèche d’une arrestation de meurtrier. Après, le roman se lit facilement, Julie James nous offre comme toujours des dialogues délicieux à l’humour acéré. Mais une fois encore, sous la couverture, ce n’est pas ce qui m’avait été promis…

Cohérence : 3/5

PS: ce dernier vient d’être édité aux édition j’ai lu, et je dois avouer que j’aime particulièrement la couverture française, voyez donc…


Finissons en beauté avec The Kept Woman de Susan Donovan. Voilà typiquement un livre que j’ai acheté pour la couverture. C’est assez rare pour que je me permette de le souligner. De longues jambes sexy qui sortent d’une baignoire, une main qui tient une Margarita avec désinvolture. Un fond bleu avec des bulles. Une illustration pétillante qui annonce « comédie romantique contemporaine ». Et sous la couverture, c’est exactement ce que l’on trouve.

Samantha est épuisée. Depuis que son mari l’a quitté en lui laissant toutes ses dettes à payer, elle n’a plus une minute pour elle avec son travail et ses 3 enfants (dont l’un d’entre eux en plein apprentissage de la propreté). De son côté, Sam est un politicien dans le vent qui souhaite rassurer ses électeurs et afficher une image plus responsable et adoucir sa réputation de play-boy. Le plan? Samantha et ses enfants poseront comme la nouvelle famille du politicien, le temps de gagner l’élection au Sénat qui se profile. En contrepartie, les soucis financiers de Samantha seront résolus et elle pourra enfin prendre 3 minutes pour se détendre. Comme tous les plans bien calculés, ce dernier ne prévoit pas le facteur humain, pour le plus grand bonheur du lecteur.

Une romance pleine de légèreté et d’humour, facile à lire un dimanche pluvieux. Et avec le mois de février qui s’annonce, vous n’aurez pas trop d’un livre remplissant ses critères!

Cohérence 5/5

Bilan de mon expérience, sur 5 livres, j’en conseillerais seulement 4. Pourtant, seulement 2 couvertures semblent réellement remplir leur office. 
J’ai appris avec les années à ne plus faire attention à la couverture des romances, pourtant une part infime de moi-même y reste sensible. Si je fais parfois abstraction du kitch et du satiné, je ne peux que me désoler à la vision des désastres graphiques sortant encore de l’imagination des responsables de collection.

Un jour je vous parlerais des perles des collections françaises, mais en attendant, bonne lecture!

Tam-Tam

The lady most likely


Réédition du 27/01/2011
Il est temps de vous avouer quelque chose dont vous ne vous seriez jamais douté : Julia Quinn est ma référence absolue en matière de régences! D’ailleurs, j’ai classé ma bibliothèque hier, et après vérification, c’est la seule auteur dont je possède tous les livres. Mais parfois (quand JQ n’a pas écrit assez de nouveautés récemment et que je viens de relire trois fois l’intégrale de ses œuvres), je suis bien obligée de me résigner à lire autre chose. Eloisa James peut parfois faire l’affaire (je n’ai pas encore eu le temps de vous en parler plus en détail mais elle se défend bien, en plus j’ai eu l’honneur de déjeuner avec elle l’an dernier), Connie Brockway, aussi à la rigueur…Ces trois auteurs sont aussi de grandes copines dans la vraie vie. Et comme ce sont des copines de JQ, je pars du principe que je vais aimer leurs livres… Lorsque j’ai su qu’elles avaient décidé d’écrire un livre à 6 mains, je ne pouvais donc pas faire autrement que de le lire… C’était le livre que j’attendais!

The Lady most likely est donc un livre à trois auteurs, attention, pas un enchainement de 3 nouvelles! Bien sur, chaque auteur a écrit sa partie, et raconte l’histoire d’un couple. La différence avec un recueil de nouvelles? Une introduction et une conclusion écrites, on ne sait trop par qui, qui posent la situation, une cohérence dans la façon dont chacune des histoires s’articule avec les autres. Si les habitués reconnaitront bien la patte de chaque auteur dans une histoire ou l’autre, les transitions se font sans difficultés… Pour celles qui ont lu The lost duke of Wyndham et Mr. Cavendish I presume, toujours de Julia Quinn (mais à part ça, je ne suis pas du tout mono-maniaque, merci), les choses se passent un peu de la même manière, chaque couple nous présentant sa version de la semaine à la campagne où ils se retrouvent, tout en suivant le déroulement de leur histoire.
Posons le décor : dans la plus typique tradition de la romance régence, Hugh, Earl (l’équivalent de nos Comtes) de Briarly  ne tient pas particulièrement à se marier. Il est obnubilé par ses projets de dressage de chevaux, et n’a pas de temps à consacrer à ces futilités. Mais après une rencontre malencontreuse avec les sabots de son nouveau projet, et une petite semaine dans le coma, il se dit qu’il serait peut-être raisonnable d’y songer, avant la prochaine mésaventure. Et, tout à fait naturellement, parce qu’il n’a pas de temps à consacrer à ces futilités disais-je, il demande à sa sœur d’inviter dans leur maison de campagne quelques jeunes filles qui pourraient faire l’affaire. Un peu comme on choisit un nouveau cheval en fait! Ces anglais ont des méthodes étranges pour se choisir une fiancée je trouve… Voilà donc qu’une liste d’invités est rédigée, les invitations sont envoyées, et une vingtaine de personnes répondent présentes, parmi lesquelles :
– Hugh, accompagné comme toujours de son étalon (ne cherchez pas, il n’y a pas de sous-entendu graveleux ici), mais aussi
– sa sœur, Lady Caroline Finchley, très occupée à faire les yeux doux à son cher et tendre époux, le beau Piers,
– Miss Katherine Peyton, qui n’a pas la langue dans sa poche, de dépit de ce que son physique de poupée de porcelaine pourrait laisser penser,
– le tout nouveau Comte de Charters, une compétition redoutable car l’homme est considéré comme hautement désirable par toutes les mamans anxieuses de marier leurs filles,
– Lady Georgina Sorrell, veuve qui a juré de ne jamais se remarier et donc on se demande du coup ce qu’elle vient faire là (à moins que ce ne soit un plan diabolique pour attirer les hommes dans ses filets et les détourner du droit chemin),
– le Capitaine Neill Oakes, héros tout juste rentré du champ de bataille, encore tout frais traumatisé et auréolé de gloire nationale,
– Miss Gwendolyn Passmore, qui aurait pu servir de modèle à la Vénus de Boticelli si elle n’était pas née un siècle ou deux trop tard, et qui trouve cette comparaison fort embarrassante pour sa nature réservée et timide (après tout la Vénus est nue, et on ne plaisante pas avec la pudeur à l’époque)!Tout ce beau monde réuni nous offre un livre terriblement agréable à lire, et drôle comme il se doit! Rassurez-vous pour le reste, j’aime beaucoup d’autres auteurs que JQ, Eloisa James ou Connie Brockway, mais la réunion des trois donne un cocktail détonnant, et est selon moi une grande réussite, je ne peux donc que vous recommander de vous précipiter pour lire ce livre!

Bonne lecture,
Chi-Chi