Wanted – Audiobooks

Mes chers sujets,

Aujourd’hui est un jour grave. Aujourd’hui est un jour de deuil. Je n’ai plus le temps de lire… Et par lire, comprendre « prendre ma liseuse et lire avec mes yeux ». Alors oui, je vous ai déjà fait le coup du « j’ai pas le temps, du coup j’ai demandé de l’aide ». Le problème étant que le temps que je n’avais pas en mai, je ne l’ai toujours pas… et le prévisionnel est mauvais (en terme de temps libre pour lire).

Du coup, je me suis tournée à nouveau vers mon « plan B », c’est à dire les audiobooks. So far, je suis en mode relecture, mon cerveau étant cuit lorsque vient le temps de se glisser au lit. Du coup, petite booklist aujourd’hui sur mes relecture et reflexion intense sur les « lecteurs » des-dits audiobooks:

White lies de Jayne Ann Krentz: l’alternance des deux voix fonctionne super bien. L’homme a la voix un soupçon velouté, un soupçon en mode « je suis un alpha, beware », un soupcon chocolatée, mais sans le petit truc qui me fait fondre (comme celle de Richard Armitage ou celle de Tom Hiddleston), la femme a une voix modulable (elle fait bien les voix différentes, c’est agréable à l’écoute), sans aigus fatiguant (vous savez, le genre de voix qui peut faire éclater les vitres!). Et globalement, ça aide beaucoup à rendre le livre super chouette à écouter.

10 things I love about you de Julia Quinn: J’adore ce livre, je n’aime pas beaucoup l’audiobook. La lectrice a une voix trop guidée, trop snob dans certaines inflexions… et puis son rendu des voix d’hommes… comment vous dire, c’est pas swoonant pour deux sous. C’est dommage parce que par moment, on sent que la lectrice a du talent (dans la narration notament), mais elle a dû avoir des consignes d’execution, et chez moi, ça marche pas…

-Mackensie’s pleasure de Linda Howard: parce que je sais que cette série est lu par un homme à la voix grave, et que je suis une gourgandine et les voix graves me font vibrer. D’ailleurs je m’étonne de ne pas vous avoir parler plus en détails de cette série un chouilla vintage, mais qui se laisse lire sans mal (pour peu qu’on ait des envies de male alpha howardien dans toute sa slendeur)

-Wicked widow d’Amanda Quick, un vieux AQ qui date de sa série sur la société Vanza… toute ma jeunesse (oui, laissez moi dans mon moment émotion) (première édition en 2000, en fait je suis jeeeeeeuuuunnnne). Bref, un début de Vintage qui me laisse un gout ambivalent. J’ai aimé, mais je ne suis pas emballée par la lectrice…

Malheureusement, les relectures ne durent qu’un temps, et j’ai des envies de nouveauté. J’en suis au stade ou j’hésite à acheter l’audiobook du dernier MacLean (alors que le livre m’attend dans ma liseuse… mais je ne suis pas sure de la voix… ahhhhh choix corneliennnnn…. C’est qu’à mesure que passe les audiobooks, je réalise à quel point mon appréciation du travail de l’auteur sera grandement affecté par la performance auditive, et je procrastine, je procrastine…

Bref, si vous avez des recommandations, je suis preneuse!

Bonne semaine,

T

Le temps rattrapé

temps rattrapéRéédition du 12/03/2012

J’étais pleine de bonnes intentions. Je vous promets. J’avais fini la relecture de Killing Time (Le temps rattrapé en VF) de Linda Howard lundi dernier, vous parlez d’une avance de folie ! Je comptais m’atteler à la rédaction de l’article jeudi, ou vendredi dernier délai. Après m’être acquittée de toutes les corvées inhérentes à mon retour au royaume : lessive royale, ménage princier et rangement protocolaire.
C’était le plan.

Sauf qu’entre le plan et maintenant, il y a eu l’arrivé d’Alfred Pennyworth, contemporain d’Isidore, et l’achat de la trilogie de Courtney Milan.

Bilan des courses, je me suis couchée ce « matin » à 4 heures après avoir fini le dernier. Et nous sommes dimanche. Et mon article n’est pas près.

Tu parles d’un « Killing time » ! (haha) (Cf. photo de fin d’article)

Mais toute ironie mise à part, cette trilogie, j’ai adoré.

Fermons la parenthèse, et revenons à nos moutons et au livre de Linda Howard.

L’auteur est inégale, mais dans l’ensemble, je passe toujours un bon moment en compagnie de ses héros. Et Killing Time est un Linda Howard très correct. Pas juste moyen, pas inoubliable, entre les deux. Un très bon moment, des héros attachants, et une intrigue toujours un peu thriller, plus ici une touche de science fiction avec du time travel.

Le pitch de l’histoire ?

En 1985, une capsule temporelle contenant plein d’objets supposément représentatifs de l’époque est enterré, sous l’œil intéressé de la presse, du shérif, des journalistes, et d’un petit garçon toujours à l’affut d’information, Knox Davis.

2005, la capsule est déterrée avec 80 ans d’avance. Maintenant chef de la police locale, Knox est chargé de lever le voile sur le mystère de la capsule et de la disparition des objets qu’elle contenait.

D’habitude, les héros howardiens me donne des frissons d’anticipation. Knox, lui, sort un peu du moule « je-suis-un-homme-fort-plein-de-testostérone, je-suis-un-alpha, faible-femme-pouvoir-me-faire-confiance-pour-la-protéger ». Knox, c’est le Lassie chien fidèle du héros howardien. Alors de prime abord, une description pareille, vous allez me dire que c’est rebutant, mais voyez le plus comme une loyauté à toute épreuve, un dévouement indéfectible et un investissement pour votre plaisir à 500%.

Je vais illustrer mon propos, mais pour ce faire, attention spoilers…

Knox a perdu celle qui devait devenir sa femme et, bien que jamais unis par les liens sacrés du mariage, il rend toujours visite à sa belle famille qui ne l’a jamais été. Il n’est pas mort de chagrin, mais il sait ce que le vrai amour représente et a bien conscience que cela n’arrive pas à tous. S’il n’est pas contre refaire sa vie, la probabilité qu’il retrouve l’intimité et la profondeur des sentiments qu’il avait avec feu sa fiancée est  sans doute égale à sa probabilité de gagner au loto… deux fois de suite…

Mais voilà qu’une étrange femme fait son apparition. Nikita dit être un agent du FBI, Knox a ses doutes. Les cadavres s’accumulent. Nikita dit venir du futur, Knox a ses doutes. Des incohérences dans les meurtres les rendent impossible à comprendre. Nikita réitère sa théorie du futur, Knox n’a plus de doutes.

On pourrait croire à une nouvelle histoire de time travel, mais l’action se passant dans le présent, notre présent, l’élément futuristique n’est pas traumatisant dans le sens où il ne fait qu’ajouter une difficulté dans l’élucidation des meurtres…

Parce que Nikita n’amène pas vraiment avec elle les voitures volantes et la conquête de Mars, mais juste une preuve de plus que l’homme peut accomplir de très belle choses, comme voyager dans le temps, tout en restant profondément humain avec des failles, de la violence, une conscience torturée lorsque le bien doit passer avant son bonheur personnel.

killing time

Vous l’avez compris, dans l’histoire, Nikita et Knox vont se trouver des « compatibilités d’humeur ». Mais dans le genre romance bien mal partie d’avance, je vous donne le « pseudo veuf » avec la fille venue du futur pour attraper un meurtrier. Ça s’annonce bien simple ça encore !

N’ayez crainte, Linda sait être suffisamment inspirée pour trouver la solution à toutes les situations, même les plus désespérées. Par contre, mesdames les amatrices de réalisme et de cohérence, je vous préviens, Linda fait parfois dans le peu probable.

Mais vous le savez, lorsqu’on me mentionne « time travel », je mets la partie cartésienne sur « mute », histoire de ne pas entendre les remarques sarcastiques sur les conséquences des modifications temporelles sur le continuum espace temps…

Bonne lecture,
Tam-Tam

Les relectures grippales


Pendant que T. avait la grippe/bronchite pendant un mois et qu’elle relisait à tours de bras (« Hyacinthe« , le tome 7 des Bridgertons de Julia Quinn, « La loterie de l’amour » de Lisa Kleypas, « Obscure prémonition » de Linda Howard), cela a été pour nous le temps des bilans…

La question existentielle du jour : quel le meilleur héros entre Gareth St. Clair, Derek Craven et Niall MacRobert?

Gareth, qui sous une enveloppe un peu scandaleuse est une guimauve loyale à souhait. il croit qu’il ne peut plus risquer de s’attacher à quelqu’un par peur de le perdre mais c’est sans compter sur 1) le poids de la solitude et 2) la force de persuasion de Miss Bridgerton!

Derek, qui à lui tout seul est un synonyme de scandale, de sensualité et danger, qui prétend être un être sans moral mais se révèle être un homme bon avec les gens qui voient au delà des apparences…

Niall, le Highlander puissant et régalien. Fils illégitime du roi d’Ecosse, ancien templier chargé d’une mission divine, il est tel Atlas qui porte le monde sur ses épaules, il endosse les écrasantes responsabilités qui lui ont été attribuées avec un stoïcisme ronchon profondément sexy.

Et l’autre question : comment faire pour continuer à tenir le rythme?

Réponse, on va encore changer.

A compter de la semaine prochaine, il n’y aura plus que deux articles par semaine. Un original le mardi et une republication le vendredi. Fini la distinction Vera Cruz (aka le mercredi où on raconte notre vie) et les chroniques, ce sera un peu comme on peut et comme vient l’inspiration.

Nous espérons malgré tout que vous continuerez de venir au rendez-vous et de nous lire/commenter/partager quand même. Car en dépit de tout ce que j’évoquais lundi, nous avons envie de continuer encore, et si ce blog a bien évolué en 4 ans et demi, il nous reste encore des choses à en faire!

Love,

Chi-Chi et Tam-Tam

Mister Perfect

Réédition du 04/04/2011

Aujourd’hui, un classique.

Un classique qui a fêté ses 10 bougies l’année dernière, mais un classique quand même.

C’est même bien plus qu’un classique, c’est un incontournable, un indispensable, c’est un bâton de vitamine un jour de grisaille, c’est un rail de coke en pleine crise de manque… C’est un livre qui, si je m’en donnais la peine, ferait partie de mon Top 15 (mais je suis une sale vilaine, j’ai pas encore fait ma liste à moi)…

Et pourquoi cette envolée lyrique me direz-vous ?

Parce que c’est tout d’abord un livre que j’aime tellement que je l’ai en VF, VO et audiobook. (Monomaniaque ? moi, jamais)

Deuxième raison, ces derniers temps, je fais beaucoup de carrosse. C’est la crise au royaume et j’ai donné congé à mon chauffeur pour pouvoir maintenir mon train de lecture.

Bilan, je conduis le carrosse moi-même et je suis d’une grossièreté sans précédent dans les embouteillages… Quelle déchéance !

Le point positif dans cette histoire, lorsqu’on a les deux mains prises par le volant, les deux yeux rivés à la route, il nous reste nos deux oreilles pour se délecter de ce livre de Linda Howard, des centaines de kilomètres pour redécouvrir Mr. Perfect et sa liste.

Et quelle liste !

Un vendredi soir à la sortie du travail, quatre copines, TJ, Marcy, Luna et Jayne, se retrouvent autour d’un bon repas et d’un bon verre de vin. L’alcool aidant, les voilà qui fantasment sur l’homme parfait – soirée entre filles stéréotypée, sans doute.

Mais d’ailleurs, qu’est ce que l’homme parfait ?

A cette question, nos quatre amies répondent par une liste des qualités requises pour atteindre la perfection masculine. Et rien que d’y penser, j’en ai le rouge qui monte aux joues et l’œil qui brille.

Voyez donc :

1 : Loyauté, ne triche pas, ne ment pas.

2 : Gentillesse. Pas Lassie chien fidèle, mais un mec bien.

3 : Fiabilité. Tient ses engagements.

4 : Emploi stable. Gage de maturité et de responsabilité.

5 : Sens de l’humour. Avec une option sur le non-scato.

6 : Confortable financièrement. Le juste milieu, l’éternel juste milieu !

7 : Beau gosse. Ne serait-ce que par égard pour les futures générations.

8 : Super bon coup. Parce qu’on parle d’un fantasme, alors tant qu’à faire…

9 : Super gros engin…

Jusque là, tout va bien, mais par un concours de circonstances que je ne vous dévoilerai pas ici, la liste devient publique (vous les sentez les ennuis ?).

Cette dernière va diviser l’opinion et réveiller les tendances psychotiques d’un individu qui va décider de faire taire les quatre « salopes » à l’origine de ce « tissus de grossièretés » (quand je vous parlais d’ennuis…).

Notre fil conducteur tendancieux va nous permettre de découvrir chacun des personnages, et l’auteur, avec son habilité coutumière va concentrer notre attention sur Jayne, dont le voisin policier n’est pas sans retenir notre intérêt (en tout bien tout honneur bien sûr).

C’est sans doute là la clé de la réussite de ce livre. Un groupe de copines à l’humour désopilant, une liste parfaite, un mâle alpha qui n’a rien de parfait, et un tueur qui n’a décidément pas le sens de l’humour.

Du couple phare du roman, il y a tant à dire. Entre leur alchimie physique, leurs conversations qui font des étincelles, on ne sait par quel bout commencer. Mais il est plus sage de vous inviter à aller le découvrir vous-même, je vous assure que vous ne regretterez qu’une chose, que le mot fin arrive.

Bonne lecture,

Tam-Tam

Le Top 15 de Chi-Chi – édition 2011


(Réédition du 13/01/2011)
Il est sans doute temps de vous révéler enfin ce fameux Top 15 dont je parle régulièrement (remarquez, à force s’en parler, je finirais par chroniquer tous ces livres et je ne vous en parlerais plus!). Attention, voici un post plein de références et de retours en arrière…

En réalité, il y a bien plus que 15 livres qui sont inoubliables à mes yeux. Mais il y a quelques années, avec Tam-Tam, nous nous sommes prêtées au jeu de faire une liste de 15 romances qui représenteraient toutes les facettes que nous aimions dans ce genre.

Pour cet exercice, nous nous sommes assises à une table, chacune sa feuille, chacune son stylo, et deux règles : pas de fausses romances et pas plus d’un titre par auteur. Nous avons donc consciencieusement listé les romances qui nous avaient le plus marquées, avant de chercher chacune à convaincre l’autre qu’elle n’avait pas fait les bons choix lorsqu’ils ne coïncidaient pas! 
Heureusement que la plupart se recoupaient, sinon nous serions sûrement encore en train de discuter…
Voici donc ma liste, telle qu’elle a été établie en 2008 et sans ordre de priorité :

Lord of scoundrels (Le prince des débauchés), Loretta Chase – parce que ce livre m’a fait éclater de rire, que j’adore la relation entre les héros et l’aplomb incroyable de l’héroïne, parce que ce livre a été élu Meilleure romance de tous les temps par d’autres que moi.

Romancing Mr Bridgerton (Colin), Julia Quinn – je ne dirais qu’un seul mot : Colin.

Slightly dangerous, Mary Balogh – parce que Mary Balogh sait nous présenter des personnages parfaitement cohérentes et d’une rare intensité.

Ain’t she sweet (Un retour inattendu), Susan Eliabeth Philipps – mon arme secrète…

Ravished, Amanda Quick – parce que Harriet et Gideon resteront toujours mon premier couple phare, ma première demoiselle pas si en détresse que ça avec un héros complètement déconcerté face à elle.

Charming the prince, Teresa Medeiros – parce que c’est une histoire à mourir de rire dans un Moyen-Age de conte de fées, peu importe les incohérences et les absurdités du récit, on rit.

Devil in winter (Un diable en hiver), Lisa Kleypas – parce que pour le seul bonheur d’obliger le lecteur à découvrir la série des Wallflower.

Silver lining (Chercheuse d’or), Maggie Osbourne – parce que le contexte, le passé de nos personnages n’est pas facile, parce que Maggie Osbourne nous présente comme héroïnes des femmes ordinaires qui se révèlent fortes dans des situations hors du commun.

Fly away home (Retrouvailles imprévues), Kimberly Cates – parce que Tam-Tam était d’accord avec moi à une époque où nous ne nous connaissions pas, nous étions officiellement faites pour nous rencontrer!

Mr Perfect (Mister Perfect), Linda Howard – parce qu’il n’est pas possible de connaître la romance sans avoir au moins fait la connaissance du héros howardien, modèle qui a été repris par tant d’auteurs depuis.

Three fates (La fortune des Sullivan), Nora Roberts – parce qu’il ne pouvait pas ne pas y avoir un Nora Roberts dans cette liste, la décision fût difficile, entre celui-là et Homeport (Une femme dans la tourmente), mais l’attrait de trois histoires pour le prix d’une l’a emporté de justesse…

Unleash the night (L’homme-tigre), Sherrilyn Kennyon – parce qu’il fallait au moins un fantastique dans cette liste, parce que même si je ne suis pas une inconditionnelle du genre, je fais une exception pour les Dark Hunter.

Mrs Miracle (Mrs Miracle), Debbie Macomber – parce que Debbie Macomber manie la douceur et la tendresse comme aucun autre auteur ne sait le faire, parce que c’est un livre de Noël.

Certains ont été lus quand j’étais encore adolescente, ils correspondent à mon initiation. Comme Tam-Tam, je les aimerais peut-être moins si je les découvraient maintenant, mais ils sont teintés à mes yeux du parfum du souvenir. C’est coriace ce genre de choses, impossible de m’en défaire! Et comme cette liste a été difficile à faire!!! En y repensant, je m’étonne de n’y trouver aucun Julie Garwood, Susan Mallery, Celeste Bradley, Anne Gracie, Susan Wiggs, Jude Deveraux, Johanna Lindsey, Catherine Anderson… C’est un Top 50 que Tam-Tam et moi allons devoir mettre au point la prochaine fois que nous nous verrons!

Et depuis, si il y a eu des livres que j’ai aimé, les coups de cœur sont bien plus rares… Aujourd’hui, je me dis qu’il faudrait y ajouter Kristan Higgins avec All I ever wanted, sans l’ombre d’un doute, mais à cette exception près, depuis 3 ans, il n’y a pas eu d’autre découverte marquante… Peut-être Bet me de Jennifer Crusie, mais ayant moins aimé les autres livres de cet auteur, j’ai un doute. Eloisa James, Julie James, Sarah MacLean? Et qui retirer? Kimberly Cates peut-être, un peu trop old fashion pour moi à présent… Maggie Osbourne que je n’ai pas relu depuis une éternité, Debbie Macomber, qui est un peu surannée (je l’échangerai peut-être contre une de ses œuvres un peu plus récentes)? Mais le fait que je ne relise pas un livre ne veut pas dire que ce livre m’a moins marqué ou que son influence s’estompe, non? Épineux problème, il faudrait que j’en discute avec Tam-Tam!

Pourquoi aussi peu de nouveautés? Moins le temps de lire, je vais plus facilement à l’essentiel, mes auteurs/valeurs refuges? Serais-je moins impressionnable que quand j’étais plus jeune? Ou devrais-je prendre plus de risques?

En attendant, il me reste encore quelques livres sur cette liste dont je veux vous parler…  Slightly dangerous de Mary Balogh est pour bientôt d’ailleurs… Tam-Tam vous parlera lundi de Silver lining, et Lady D. vous prépare un  bel article sur The wedding de Julie Garwood! On arrivera bientôt à la fin de cette liste… Mais pour aujourd’hui, je vais m’en remettre à vos bons conseils. Vous, quelles sont les romances qui vous ont le plus marquées?

Chi-Chi

Relectures de l’été

Night play – Jeux nocturnes

Contrairement à ma comparse, je suis une grande afficionado des relectures. Mes livres préférés portent d’ailleurs la marque de dizaine et dizaine de lectures. Alfred Jr. la liseuse a un dossier dédié aux relectures, et bien souvent, un livre que je viens de finir passe du dossier PAL au dossier relecture direct, si l’histoire m’a plue.

La relecture, c’est mon « confort read », la lecture doudou des moments où je n’ai pas le temps/l’envie/l’énergie (ne rayer aucune mention) pour m’aventurer dans une nouvelle romance. Et l’été, et plus spécifiquement en période de vacances, je n’affiche pas 25 nouveaux livres au compteur, mais bien souvent 25 relectures.

Pourquoi? Sans doute qu’après nos journées marathons, j’éprouve cette envie de me blottir dans une histoire connue aux héros qui vont systématiquement me faire couiner.

Et cet été, je n’ai pas dérogé à la règle. Mais qui sait, ce qui est une relecture pour moi sera peut-être une découverte pour vous?

White Lies de Linda Howard ainsi que la série complète de Kell Sabin.
Du Linda Howard comme on les aime: du suspense, du muscle, de la sensualité et un happy end en fanfare!

L’homme le plus sexy de Julie James.
Parce que j’avais envie du glamour hollywood à la sauce romance.

The Heiress effect de Courtney Milan.
Relu après la lecture du dernier sorti (chronique à venir… bientôt), parce que décidément, j’aime les rouquins!

-Her favorite rival et The contestant de Sarah Mayberry.
Certes, ils ne sont pas chroniqué ici, certes vous allez me dire qu’en plus c’est une relecture et que je pourrai faire un effort… Mais Chi-Chi en a chroniqué plein (1, 2, 3, 4, 5, et 6) et comme très souvent chez l’auteur, c’est une lecture fort agréable qui fonctionne plutôt pas mal. « The contestant » est un peu un remake de Koh-Lanta avec meurtres et romance à l’intérieur. « Her favorite rival », quant à lui, est une histoire de collègue rivaux… et plus si affinités!

Love Hacked de Penny Reid
Et je réalise que Alex aurait été parfait pour la saga de l’été de l’année dernière!

Fangirl de Rainbow Rowell
Parce que Little B. va entrer en première année à la fac… et que ça me rend bien nostalgique tout ça!

Anthony de Julia Quinn.
C’est toujours le bon moment pour un Bridgerton!!! Et puis, je me serait presque imaginée en train de jouer au croquet!!

Une belle liste n’est ce pas?
Bon après, je pourrait aussi vous parler des autres livres que j’ai lu, mais « La chenille qui fait des trous », toute géniale qu’elle soit, ne tombe pas amoureuse…

Et vous, vous avez (re)lu quoi de beau cet été?

Bonne lecture,
Tam-Tam

Nuit Blanche

Le choix du livre d’aujourd’hui est un concours de circonstances. Je voulais vous présenter de la romance contemporaine, un seul problème, je viens de déménager et mes livres n’ont pas encore trouvé une place dans mon nouveau palais.
Et je n’ai lu ces dernières semaines que des romances historiques… Heureusement que la somme des livres lus ces dernières années est grande.
Je vous présenterai donc aujourd’hui ma première nuit blanche : Linda Howard et son Son of the Morning. (À l’époque où je l’ai lu, il était intitulé « La femme et le Chevalier », aujourd’hui vous le trouverez sous le titre d’ « Obscure Prémonition »)
La rencontre avec ce livre s’est faite sur un coup de chance. J’avais 18 ans, et une dure semaine de prépa princesse derrière moi. C’est sur un « va t’en choisir un ou deux pour décompresser ! » que je me suis retrouvé devant le stand de J’ai Lu. J’avais une liste de choses à lire longue comme mon bras, et dedans ne figurait pas d’histoires avec « happy end ». Mais j’ai obéi. J’en prends un au hasard. J’inspecte la 4ème de couverture et découvre les étoiles que J’ai lu y plaçait à une époque, indiquant le degré de comédie, suspense et sensualité du livre. Ce n’est pas une comédie. Il y a du suspense. Banco. Je n’ai même pas lu le titre, Je connais encore moins l’auteur, et ma mère me fait signe de la rejoindre…
Ce n’est que bien plus tard dans la soirée, que j’ai découvert le résumé. Une infusion et mon livre à la main, je me suis installée confortablement dans le fauteuil du salon. J’ai ouvert le livre, découvert le nom de l’auteur et ai commencé ma lecture. Lorsque j’ai refermé le livre, le petit matin pointait.
Cette histoire est en fait un « time travel », une sous-section de la romance qui ne fait pas toujours l’unanimité. Linda nous conte ici l’histoire de Niall, ancien chevalier de l’Ordre des Templiers, viril et puissant écossais en charge de la protection du trésor. En face de lui, nous avons Grace, une académicienne, experte en langues anciennes et chargée de traduire des documents anciens.
À la suite de l’assassinat de son mari et de son frère, Grace prend la fuite avec des documents que Parish Sawyer (le vilain du livre) veut à tout prix récupérer. Grace entreprend alors de les traduire pour comprendre la raison de la mort de sa famille et se venger.
Pendant les 2 premiers tiers du livre, les protagonistes évoluent dans leurs époques respectives. Grace apprend à connaître Niall à travers les écrits qu’elle traduit et les nuits de Niall sont peuplées de rêves de la jeune femme.
Il a souvent été reproché à ce livre que la rencontre soit si tardive…et si improbable.
Personnellement, lorsque j’ai lu « time travel », j’ai arrêté de m’attendre à du plausible, et j’ai juste apprécié les ressors « howardiens » utilisés ici avec art.
Le héros Howardien est fort, musclé, souvent torturé, macho, viril, possessif, bestial, courageux, mâle…. bon, je peux continuer comme ca longtemps (j’aime les héros howardiens !)…mais vous avez compris l’idée.
Niall est toutes ces choses ET c’est un chevalier (nous avons déjà établi à quel point j’aime les chevaliers).
Le méchant howardien est vil, intelligent, cruel, sans pitié, souvent d’une beauté machiavélique, …
Parish est tout cela ET il n’a même pas l’excuse d’être fou. Il est conscient du mal qu’il fait pour parvenir à ses fins.
L’héroïne howardienne est jolie, mais pas bombe fatale, Intelligente et décidée, courageuse, passionnée, souvent doté d’un caractère bien trempé, et sait faire face à l’adversité – vous apprendrez que c’est une qualité essentielle pour survivre à une intrigue howardienne (Grace a quand même vu son mari et son frère se faire assassiner devant ses yeux !).
Grace est tout ça ET elle traduit des livres dans des langues super compliquées. J’admets, il n’y a sans doute que moi que cela fait rêver, mais être polyglotte est un de mes grands rêves !
Tous les ingrédients sont donc réunis. Et comme à chaque fois dans les Howard, beaucoup de sensualité entre les héros, ce qui ne gâche rien.
Ma première nuit blanche. Mon premier Howard.
Depuis j’en ai lu d’autres, dont Mr Perfect, son plus connu. Mais je garde une affection particulière pour mon héros en kilt et sa douce académicienne des temps modernes.
Et vous quelle est votre première « nuit blanche » ?

Tam-Tam