La minute coquine

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L’article d’aujourd’hui, avant de l’écrire, j’ai demandé l’autorisation de la maitresse de l’étiquette, c’est vous dire si je vais m’aventurer en terrain sexy!

Mais j’ai eu l’aval de princesse Chi-Chi et donc aujourd’hui à Vera Cruz, je me penche sur une BD coquine.

"Gisèle et Béatrice" de Benoît Feroumont.
Pour les amateurs du 9ème art, vous le connaissez peut-être à travers sa série "Le royaume" (que le prince et moi-même aimons beaucoup pour son côté très ironique malgré la thématique empruntée au conte). Les amateurs du 7ème art, de leur côté, auront peut-être reconnu son nom pour son travail sur les "Triplettes de Belleville" et "Brendan et le secret de Kells" (personnellement, j’ai beau avoir vu et aimé ces deux film d’animation, ma mémoire des noms plus que catastrophique m’a une fois de plus fait défaut et je remercie les biographies d’auteur) (mais je m’égare).

C’est donc l’histoire de Béatrice, qui travaille d’arrache-pied dans une entreprise et qui se fait allègrement exploiter. Une fois encore, le sexisme de son patron, Georges, aura eu raison de sa promotion et c’est son collègue incompétent qui va se voir proposer le poste pour lequel elle est bien plus compétente…

Car entre allusions sexistes et avances en tout genre, Georges, n’a sans doute jamais entendu parler de l’égalité entre les sexes. Mais Béatrice est intelligente, elle prend son mal en patience et finit même par accepter l’invitation à dîner du libidineux G.

Or notre ami G. n’est pas au bout de ses surprises et ce n’est pas qu’une simple "partie de jambes en l’air avec des sous-entendus de "droit de cuissage" qui l’attend au bout de nuit… Mais une transformation totale!

Au revoir Georges, bonjour Gisèle! Au revoir l’histoire traditionnelle, bonjour l’érotisme décalé.

Pourquoi décalé? Parce que le dessin de Feroumont n’est pas celui que l’on imaginerait d’emblé accolé au mot érotisme. Décalé parce qu’il n’est pas seulement question de fesses, mais d’inversion des rôles, de vengeance libératrice, de sentiments (oui, quand même un peu) et de morale à laquelle on ne s’attendait pas.

Le prince a été déçu par cette BD, de mon côté, si elle n’a pas révolutionné ma vision de la société et de la place des femmes, j’avoue avoir clairement pris un malin plaisir à voir G. et Béatrice évoluer dans cette histoire, entre deux scènes coquines (à ne pas placer entre toutes les mains).

 

Je vous en souhaite ainsi une bonne lecture!
Tam-Tam

 

Amorostasia

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Aujourd’hui sera placé sous le signe de la BD.

Sortie au début du mois, cette histoire était vendue avec le commentaire "Tomber amoureux nuit gravement à la santé". Il n’en fallait pas plus pour retenir mon attention, vous pensez bien!

Et mon libraire, comme animé d’un 6ème sens, est arrivé à mes côtés alors que je me penchais sur l’ouvrage en question. Je me suis tournée vers lui, les yeux interrogatifs…

"Poney paillettes, mais avec un twist".

Oui, mon libraire parle le Tam-Tam… Et il sait m’appâter le bougre!

J’ai donc acheté Amorostasia (le titre est poétique d’ailleurs) et suis allée m’installer dans un des fauteuils confortables du café voisin de la librairie (stratégie géographique parfaite).

En sirotant mon moka (décadent à souhait, recouvert de chantilly et d’éclats de noisettes), j’ai dévoré l’histoire de cette maladie sur laquelle la journaliste Olga Politof enquête. Les premiers cas de cette pathologie particulière ont frappé la capitale, plongeant sa population dans le désarroi le plus complet. Les personnes retrouvées comme figées ont toutes en commun cette expression calme et un peu illuminée qui intrigue. Toutes donnent l’impression d’avoir été en proie à une vague de sentiments forts juste avant que le temps ne s’arrête pour eux. L’amour serait donc à l’origine de ce mal.

Mais est-ce seulement un mal. Aucune des "victimes" ne souffre physiquement. Des vieux couples, des jeunes amoureux sont plongés dans un état catatonique qui pousse les autorités, et nous aussi lecteur, à nous interroger sur ce que c’est au fond que l’amour…

Si vous voulez remuer vos certitudes et vous plonger dans une histoire qui traite de la passion amoureuse, celle qui rend certains malades sans que cela soit vraiment une maladie, Amorostasia est pour vous. A la fois poétique, philosophique, et d’inspiration scientifique, j’ai dévoré cette histoire en m’extasiant à chaque fois de voir comment l’auteur Cyril Bonin avait touché juste.

Laissez vous séduire par ce mal aussi nouveau qu’ancien!

Bonne lecture,

Tam-Tam

De l’amour en BD, challenge accepted…

Début 2013, je faisais un coming-out. Je lis de la bande-dessinée. J’en lis même beaucoup (l’état de mon palais peut d’ailleurs attester de cette passion). Et de l’amour dans la BD, à l’époque, je n’en avais point trouvé!

Mais j’avais alors ajouté que j’allais m’enquérir de l’aide d’un expert pour trouver LA bande-dessinée qui conjuguerait les héros, la rencontre et le happy-end.

Mon libraire n’a pas froid aux yeux. Il aime la difficulté, il aime les défis. Et par un bel après-midi, nous avons tous deux fureté dans sa boutique à la recherche du saint Graal (qui parait-il est un récipient et non une pierre incandescente).

Il a eu bien du courage. Écopant de mon froncement de sourcils de bibliothécaire acariâtre quand il osait seulement suggérer un livre dont la fin n’est pas à la hauteur de ce blog, répondant honnêtement à mes questions "subtiles" :
Ils finissent ensemble? Euh… disons qu’à un moment oui, mais qu’après la cousine…. Prrrr!!!! (il faut m’imaginer la langue dehors, en train de faire ce bruit très "féminin" avec le pouce vers le bas en signe de contestation)
Ils finissent en vie? Euhh… plus ou moins…. disons que… Prrrr!!!!
Ils finissent dans la même dimension? (oui, parce qu’un héros qui quitte la femme de sa vie parce que c’est son devoir, c’est no way en ces murs!)

Mon pauvre libraire a fini par rire de mes exigences, et est a présent complétement au point sur le concept du livre "poney-paillettes". Et depuis, quand il me voit, il me présente les dernières sorties en incluant le facteur poney paillettes à la fin : "Cet ouvrage est formidable… bla… bla… mais ça ne remplit pas les exigences poney-paillettes".

Je l’aime mon libraire, je vous l’ai dit?

Bref, nous avons fini par aboutir à une petit liste de bande-dessinées à découvrir, et je travaille progressivement à lire toutes ces petites merveilles!

En exclusivité devant vos yeux ébahis, la liste poney-paillette de la bande-dessinée!

La fille du professeur par Guibert et Sfar:
Liliane et Imhotep IV s’aiment. Qu’Imhotep soit une momie et que 3000 ans les séparent n’y fera rien. Ces deux-là s’aiment et sont prêts à braver des obstacles au péril de leur vie pour vivre leur amour. Bien entendu, ce n’est pas du gout des pères respectifs de nos deux tourtereaux… Et Imhotep III est prêt à tout pour protéger son fils de lui-même.
La BD est drôle, poétique et la fin est poney-paillettes. Je ne peux que regretter de ne pas avoir pu assister à la rencontre entre eux!

Albin et Zélie par Yannick Marchat:
Albin est timide, introverti et assez solitaire. Il vit avec son poisson rouge, et n’aime pas vraiment sa vie. Un jour, il croise Zélie. Il tombe amoureux. Zélie, 22 ans et toutes ses dents, est une recordwoman du mec pourri. Il n’y a que ce genre de mec qui l’attire. Autant dire qu’Albin, sa carcasse hors-norme, sa gentillesse et sa passivité devant les choses, ce n’est pas sa définition du BG. Et ce n’est pas l’arrivée des martiens et la perte du sens des réalités qui aideront. Zélie devra faire le chemin seule, alors qu’Albin attendra, patient.
Indéniablement, cet histoire est très métaphorique. Et même si le happy-end est présent, je n’ai pour ma part pas compris les choix de l’héroïne. A tel point que je m’interroge toujours sur la viabilité de ce happy-end…

Pink Daïquiri par Habart, Théry, Grazini et Bax:
C’est une bande-dessinée à double entrée qui raconte la même histoire mais du point de vue des deux héroïnes : Clémence et Alixia. Après une rupture de fiançailles très douloureuse, Clémence cherche l’amour, le vrai. Mais Clémence se pose des questions, cérébralise tout, se met des frontières…
Alixia est une séductrice qui plait aux garçons. Même si elle se montre insouciante et fait preuve d’assurance, parfois elle est lasse…
Ce genre d’histoire double, j’aime beaucoup. Découvrir la même histoire d’un point de vu différent est toujours un plaisir pour moi. Je suis à la recherche des détails, des ressentis, des révélations de conversations incomprises… C’est ce qui m’a fait beaucoup aimer Le journal de Mr Darcy, ou la série Cavendish/Windham de Julia Quinn. Alixia et Clémence sont complémentaires, un peu comme les deux faces d’une pièce. J’ai une affection particulière pour Alixia, même si l’histoire de Clémence me plait plus… Et comme dans les cas, il y a un héros et un happy-end, la princesse en moi est comblée!

Tout sauf l’amour par Bihel, Toldac et Makyo:
Nina est anhédonique (à vos souhaits). Ce qui, dans le langage vernaculaire signifie qu’elle n’aime rien, ne crois ni au bonheur ni au plaisir et s’applique avec soin à l’éviter. José, spécialiste des mécanismes névrotiques et hormonaux de l’amour est engagé un jour par le père de Nina pour tenter de lui redonner goût à la vie. Il a en effet tout essayé, sauf l’amour…
J’admets avoir été plus que réticente au départ. Je veux dire, avec un titre pareil, je sentais d’ici l’histoire qui allait se finir comme elle avait commencer, avec moi frustrée entre les deux.
Mais que nenni! Cette BD est un bijou poney-paillette! Il y a tout, les héros, la rencontre, et le happy-end!
Mon libraire s’est surpassé sur ce coup là, à tel point que je n’évoquerais pas le fait que j’aurais aimé que cela dure quelques planches de plus… Si? Non?
Quatre happy-end! Si ce n’est pas formidable!
Toutefois, parce que votre banquier fronce les sourcils, là, dans le fond, s’il ne devait y en avoir qu’une à vous recommander, "Tout sauf l’amour", les yeux fermés!
  
Bonne lecture,
Tam-Tam
   
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Si la peinture est la nourriture de l’amour, dessinez

L’amour, c’est un peu notre marchandise première. Ce qu’il y a de bien, c’est qu’en parlant d’amour, on est pratiquement sûr de toujours apporter un sourire sur les lèvres de la personne qui nous lit. D’autant que, comme on parle d’amour ET de lecture, il serait fort malvenu que des sujets graves et sérieux passent les barrière de ce blog. Ou alors, si, sur un malentendu, parce qu’à bien y réfléchir, l’amour c’est du sérieux!

Les livres d’aujourd’hui sont d’un genre particulier. Vous qui êtes des machines de déduction, formés chez les meilleurs scénaristes hollywoodiens, à coup de série à suspense et de thrillers, vous savez. Vous savez que les six livres de cette photos sont des bandes dessinées. Et comme vous avez la vue d’un lynx et le flair d’un basset, vous avez vu que ces six ouvrage avaient des titres…. très appropriés en ces lieux!

Six BD dont les titres crient "amour" "gloire" et "beauté" mais comme certaines autres couvertures en leur temps, ces six bandes dessinées racontent-elle une histoire à la hauteur de leur titre?

C’est un challenge que je me propose de relever aujourd’hui pour vous (abnégationeuse que je suis).

Commençons dans l’ordre (de haut en bas, de gauche à droite) :

Love Blog par Gally et Obion

Il était une fois Gally, jeune fille du sud souriante, et Obion, breton un peu ours, mais tendre à l’intérieur. Gally et Obion se rencontre, l’amour les foudroie et les voilà filant le parfait amour. 
Sauf que nos deux tourtereaux vivent aux antipodes et se lamentent de ne pouvoir se voir. Ils créent donc un blog pour se raconter à quel point ils s’aiment en attendant de pouvoir nager dans l’arc en ciel à paillettes du bliss amoureux.

Ici, le titre, la couverture, tout évoque l’amour. Et c’est bien ce que le lecteur trouvera à l’intérieur, tout à la fois plein d’humour et graveleux. C’est l’amour rose paillettes avec les scènes qui font rougir. Parce que lorsque le couple s’aime, il s’aime dans tous les sens du terme. 

C’est authentique, c’est drôle, j’aime cette BD!

Titre et couverture: 5/5
Histoire: 4/5 (c’est réservé aux adultes avec poutres apparentes, ça tue la romance parfois)



L’amour par Bastien Vives

Certains disent que c’est l’auteur qui monte. Perso, je l’ai découvert il y a plusieurs années, et il n’a jamais quitté les présentoir depuis "Un gout de chlore", donc de là à dire qu’il monte…
Mais passons. "L’amour", c’est le 3ème opus d’une série publiée chez Shampooing, qui rassemble des titres comme "Les jeux vidéos", "La blogosphère", et plus récemment, "La guerre" et "La bande dessinée". Chaque opus se penche de manière humoristique sur le domaine qu’il étudie. 
Sauf que ceux qui croyaient trouver dans les ouvrages de Bastien une vision édulcorée et pleine de bons sentiments pourront repasser. C’est un humour parfois noir, souvent ironique et toujours très pertinent dans sa vision. L’amour parfois, c’est petit, mesquin, horrible et pas romantique pour deux sous.
J’ai lu "L’amour" avec le prince à mes cotés, j’ai poussé de hauts cris, ai ri comme une baleine. Il en a posé son jeu vidéo et l’a lu par dessus mon épaule. 

Titre et couverture: 5/5 (on a quand même un arc en ciel!)
Histoire: 3/5 (mais qu’est ce que c’est bon) (et le prince est d’accord)



Mélusine – Philtres d’amour par Clarke et Gilson

C’est un des premiers tomes (le 5) d’une série qui en compte une vingtaine. Et malgré les années qui passent, je ne me lasse pas. Mélusine, d’abord, elle est rousse (comme une certaine princesse de ma connaissance!), ensuite, elle est brillante (comme tous mes amis, je ne m’entoure que de gens brillants, non mais!) mais elle a néanmoins son lot de problèmes, tels une patronne pénible mais intouchable (puisque intangible) des études à mener en parallèle (avec des camarades de classe un peu boulets)…
"Philtres d’amour" ne nous raconte pas comment notre sorcière rencontre l’amour, mais sert plutôt de fil conducteur à ce tome. De l’apprentissage aux conséquences des filtres, rien n’est épargné à la sorcière.

Titre et couverture: 3/5 (Mélusine est seule, et la chimie ne fait pas tout en amour haha)
Histoire: 2/5 (mais c’est du bon, du pour enfant et parfois on a pas besoin de happy-end romantique pour aimer un livre, même chez les princesses)



Le Bestiaire amoureux – L’age où l’on est mort par Joann Sfar

La seule et unique série FINIE de l’auteur. Tous les lecteurs de BD ici bas comprendront l’importance de ce détail (message personnel à Mr. Sfar : si vous pouviez finir vos séries en cours avant d’en commencer d’autres, ce serait über top, bien à vous, Tam-Tam).
Donc "Le bestiaire amoureux" raconte les histoires d’amours croisées (et parfois contrariées) d’une bande de créatures fantastiques. Il y a Richard le loup-garou tombeur de ses dames, il y a Aspirine, Edmundo le vampire, et surtout Fernand (vampire lui aussi) qui est amoureux. Sauf que c’est compliqué quand on est chauve, petit et rabougri…
Dans cette série, la romance est reine, mais de romance comme chez les princesses vous n’en trouverez point. Il sera question de couples, de sentiments changeants et pas de happy-end, non que la fin soit triste hein, mais Fernand reste seul avec ses sentiments…

Titre et couverture: 4/5 (un couple de vampire, un clair de lune amoureux, l’ambiance est là)
Histoire: 2/5 (je suis une princesse, je veux un happy-end) (mais la série est très bonne ET complète)



Pico love par Dominique Roque et Alexis Dormal

Pico Bogue, c’est ma découverte BD anti-grisaille, anti-déprime et anti-fatigue. C’est le rayon de soleil en image que je relis parfois, quand la journée a été rude ou que la météo est contrariante. En plus, Pico, c’est un duo d’auteur adorable rencontré il y a 3 ans et qui n’ont pas sourcillé en voyant arrivé une princesse sautillante, complètement intenable à l’idée de rencontrer l’auteur de sa BD préférée du moment. 
Au-delà du fait que je vous recommande vraiment de tous les lire, j’ai choisi ce tome… Bon, disons que le gros cœur rouge sur la couverture et le titre ne me donnait pas trop le choix. 
"Pico Love", c’est comme les trois premiers opus, un enchainement de petites scènes où il est question de Pico, de sa soeur Ana Ana, de leurs parents, des amis de l’école, de Papic et Mamite et de la vision du monde à travers les yeux des enfants sages. 
Mais par sage, comprendre plein de maturité et de recul sur les choses, avec cette note d’humour et de ridicule dans l’innocence dont savent tellement faire preuve les enfants. Vous ajoutez à cela un trait efficace et léger, une aquarelle gracieuse et vous tombez amoureux…
(oui, je suis fan, cela se sent hien?)

Titre et couverture: 5/5 (un gros cœur rouge plein de looooove)
Histoire: 3/5 (il n’est pas vraiment question de la rencontre amoureuse de deux enfants. Mais les sentiments vont au-delà non?) (comment cela je suis de mauvaise foi?)



Lou – Idylles par Julien Neel

Le petit dernier. Encore un peu jeunesse, mais tellement doux et sucré. Dans ce 4ème tome des aventures de Lou, nous découvrons la blondinette et ses trois amies en vacances au bord de la mer. Tandis que sa maman et Richard sont en tournée promo pour la sortie du nouvel opus des aventures de Sidéra (Cf. la maman de Lou est auteur SF). Et vous savez ce qui arrive avec l’été avec la chaleur, la langueur… Il sera question d’amitiés, de sentiments naissants et d’autres plus anciens, des hormones et de leurs impératifs, du questionnement adolescent et de l’avenir.
J’aime beaucoup voir Lou grandir. Au fil des tomes elle est passé d’une petite fille à une adolescente en plein développement. Et si clairement je ne souhaite jamais revivre la mienne (d’adolescence), voir celle de Lou en BD me rendrait presque nostalgique.

Titre et couverture: 4/5 (Lou qui saute dans une piscine, on a vu mieux pour nous vendre une idylle)
Histoire: 4/5 (il n’y a pas vraiment de fin fin. Oui, sinon  il n’y aurait pas de suite haha) (mais cette série est une petite perle, à lire vraiment)

Petit bilan de mon étude en profondeur. Dans le monde de la bande dessinée, les vraies romances, ce n’est décidément pas sur le titre ou la couverture que je les trouverai! L’amour il en est souvent question, mais un homme qui rencontre une femme avec un happy-end à la fin… pas vraiment! 
Mais n’ayez crainte, je m’en vais aller demander conseil à mon expert (mon libraire), lui saura me trouver les perles! Je reviendrai avec des titres, sans doute moins évocateurs, dont les histoire vous feront palpiter le cœur! Foi de princesse!

   En attendant, tous ces ouvrages sont délicieux, à leur manière, je peux donc vous souhaiter une bonne lecture,
Tam-Tam

 PS: Le barde me pardonnera cette adaptation très libre de ses mots : "If music be the food of love, play on".
  

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Une princesse à la Foire du livre

Ariel a fait ses valises le weekend dernier et est repartie en vadrouille. Elle s’en est allée visiter La Foire du Livre de Brive-la-Gaillarde
Elle ne semblait d’ailleurs pas la seule. Certains visiteurs semblaient avoir décidé de dormir sur place.
De son côté, Ariel s’est baladée dans les allées de la foire et a vu du beau monde, elle a attendue sagement pour avoir ses dédicaces, et elle a surpris plus d’un auteur. 
Mais il faut croire que les auteurs sont eux aussi un peu étranges dans leur pratiques créatives, parce qu’ils n’ont pas sourcillé!
Mais voyez donc…
Au rayon des rencontres qui n’ont pas eu lieu… Dave, sa mèche, ses yeux bleu devaient être encore en train de chercher Vanina. Parce qu’au moment où notre sirène a agité ses magnifiques cheveux de princesses disney devant son stand, il n’était point là.
Elle a taché de se consoler avec le roi de la dictée. Elle aurait aimé lui dire que "roman ou autobiographie?" n’était pas la question primordiale à côté de "romance contemporaine ou historique?", mais lui aussi n’était pas à son stand. Il était encore dans le train "Trans-Europe Express",  classé aux monuments historiques et sortant tout droit d’un livre d’Agatha Cristie.
Mais la foire est grande, et les stands nombreux. Celui-ci est clairement une illustration du "Tu sais que tu habites en Corrèze quand… un livre s’intitule Casanovaches" qui plait tant à Stéphanie!

Mais où donc étaient les auteurs? Notre princesse a fini par les trouver.

 
L’auteur de ce livre, en plus d’être adorable, s’est montrée très emballée par l’idée d’une photo avec Ariel. Il faut dire que cette ancienne cuisinière de Mitterrand a l’habitude de côtoyer du beau monde et ne s’est pas sentie intimidée par notre princesse.
Ariel a finit par rejoindre le stand des BD. Oui, parce que dans la vraie vie, la bibliothèque de Tam-Tam (qui parle d’elle à la troisième personne) déborde autant de BD que de livres.

 
Notre Princesse est immortalisée pour toujours sur le Tome 3 de la série Clues de l’auteur Mara (série géniale qui se passe à la fin du 19ème siècle)
En bonne maitresse de l’étiquette, j’entends Chi-Chi d’ici me dire que c’est très dénudé tout ça. Mais tant de beauté ne mérite aucune censure, n’est ce pas Dear?

Le prince pas si charmant a lui aussi participé au reportage photo:
La scénariste du "Tombeau d’Alexandre" (série en trois tomes super top qui se passe elle aussi en plein 19ème siècle) a beaucoup d’humour je trouve. Cette dédicace est parmi mes préférées!!!
Je vous laisse sur cela. 
Bon mercredi, 
Tam-Tam