Chi-Chi
Yours for the taking
Chi-Chi
En ce moment, je n’ai envie que d’une chose, des lectures super légères et pas prises de tête. Contrairement à T., j’ai envie de héros simples des Bêtas faciles à vivre et rassurants… Parce que l’on peut me dire ce que l’on veut, la vie quotidienne avec un mâle ténébreux et dominateur, cela ne doit tout de même pas être simple tous les jours ! Étrangement, des bêtas, on n’en trouve pas beaucoup dans les historiques… Mais si vous avez quelques recommandations pour moi, je suis toute ouïe.
Donc, une booklist de printemps exclusivement contemporaine, en vrac et sans aucun détail, ce que j’ai lu ces derniers mois qui vaut la peine d’être mentionné ici…
(et oui, photo qui n’a rien à voir, encore une fois… Mais je trouvais que Julia Quinn, Sally MacKenzie et Katarina Mazetti étaient en belles compagnie, entre Salinger, Dostoievski et Poe dans les rayonnages de la librairie!)
C’est donc le livre que j’ai emmené avec moi à Londres et qui m’a fait rigoler comme une baleine à tel point que la copine qui m’hébergeait est partie se l’acheter dès lundi matin…
Après, moi, je dis ça… Vous êtes surs que vous avez besoin de plus de détails ?
Bon, bon, d’accord…
Call me wild de Robin Kaye est le tome cinq de sa série sur les fées du logis (je ne suis pas sûre qu’il y ait un titre « officiel » alors j’ai décidé de l’appeler comme ça !), série dont je vous ai déjà chroniqué les tomes un et quatre…
On retrouve ici les classiques : Jessie est journaliste sportive pour le New York Times, elle adore son job et à un toooout petit peu de mal à bien vivre le fait de se faire virer par email… Vous comprenez ma brave dame, l’économie, tout ça tout ça…
Sur les bons conseils de son meilleur ami Andrew, Jessie sous-loue son appart et part pour Boise, Idaho, où elle a comme projet d’écrire une romance, tout en bossant au Starbucks du coin pour se nourrir, le temps de retomber sur ses pieds et de relancer sa carrière.
Pourquoi une romance me direz-vous ? Eh bien Jessie n’en a jamais vraiment lu, mais elle se dit qu’après tout, cela ne doit pas être trop difficile à écrire, que le marché se porte bien (c’est vrai, c’est le seul secteur de l’édition en expansion actuellement), et que cela lui permettra de se faire de l’argent facilement. A ce stade, lecteur, j’aime bien Jessie mais j’espère qu’elle va sérieusement se rétamer, tellement ce cliché de la romance comme de la sous-littérature m’énerve. Bon, ok, on sent un tout petit peu que l’auteur s’est amusée à mettre ces mots dans la bouche de Jessie pour rétablir un peu la vérité sur la romance. Sauf qu’elle fait ça dans une romance, qui ne sera lue que par des lectrices de romances et qui donc, elles, sont déjà au courant. Enfin je l’espère.
Mais passons, les clichés que Jessie se fait sur la romance m’ont bien fait rire, et heureusement pour elle, elle finit par revenir dessus. D’autant que Fisher, notre héros, lui, a lu des romances. Et il n’a même pas honte de le dire ! A Jessie. Lors de leur première date.
Fisher, je t’aime, épouse moi (malgré ton nom ridicule) !
Fisher, c’est l’homme parfait. Enfin surtout physiquement. Il ressemble à Sawyer dans Lost, mais en version plus propre (quoique, perso, notez bien que je ne me plains pas de la barbe de Sawyer…). Le seul souci avec Fisher, c’est qu’il passe ses journées à ne rien faire (forcément, puisqu’il passe au Starbucks à 11h du matin) et qu’il vit avec sa mère (forcément puisque sa maison est nickel chrome impeccable, CQFD !). Enfin, ça, c’est bien sûr ce que croit Jessie, qui ne va pas manquer d’avoir la surprise de sa vie ! (et non Fisher n’est pas agent de la CIA…)
Le problème entre ces deux-là (outre un statut peu enviable de chômeur vivant avec sa mère, aussi connu sous le nom tant redouté de Grand Malentendu) ? Jessie ne croit pas en l’amour. Mais genre vraiment pas hein ! En mode « c’est un mythe inventé pour que les femmes puissent mieux endurer le mariage quand elles ne travaillaient pas et étaient obligées de se trouver un homme pour subvenir à leurs besoins » ! Rigolez donc un peu, miss-je-ne-crois-pas-en-l’amour qui veut écrire une romance !!!
Heureusement que notre héros, noble et dévoué, va réussir avec classe et patience (et un aspirateur, n’oublions pas que c’est une fée du logis) à persuader notre héroïne du contraire, sous nos yeux ébahis et pour notre plus grand bonheur…
Je disais donc, Call me wild est une romance très sympa, toute légère et douce, super rigolote, où l’on retrouve en filigrane les personnages précédents de la série ! (pas de panique, vous pouvez aussi le lire tout seul, vous ne manquerez aucune information essentielle)
Et maintenant, comme disent les juristes, dont acte.
Je vous dis que ce livre est super, et vous, vous lisez !