Jewel of Atlantis

Réédition du 17/11/11

En ce moment, je lis beaucoup. Grande surprise pour vous bien sur, mais cela me permet (enfin !!!) de me mettre à jour dans ma PAL. Vous le savez, je ne suis pas une fan de fantastique… Mais il est bon de sortir de sa zone de confort et, il y a quelques mois, j’ai lu le tome 1 de la série Atlantis de Gena Showalter. Un moment plutôt agréable, et qui m’a convaincue d’attaquer le tome 2 (gentiment offert par une copine en version ebook pour Isidore – mon kindle chéri).

Tome 2 qui est ma foi plutôt bien réussi également, même si je ne le recommanderai pas pour faire connaissance avec le genre, ou pour guérir d’une période de dépression littéraire.

Jewel of Atlantis est une pure romance Harlequin, de bonne qualité mais pleine de clichés et sans prétentions. A réserver aux fans de la romance paranormale donc !

(et admirez comment, contrairement au tome 1, je vous ai gratifié de la couverture ORIGINALE et non pas de la réédition, un soupçon plus sobre…) (oui, parce que la romance paranormale, avant d’être peuplée de vampires sexys vetus de cuir, c’était plutot ça…) (ne me remerciez pas surtout)

Après avoir eu droit à l’histoire de Darius, roi des dragons, et de son humaine d’héroïne, Grace, c’est au tour du héros d’être un humain débarqué à Atlantis. Si vous mourrez d’envie de lire le livre, attention, spoilers!

Gray est en mission, il doit dérober le Joyau de Dunamis, réputé pour être une arme redoutable entre les mains de celui qui sait bien l’utiliser. Ce qu’est exactement ce joyau, Gray n’en sait pas grand-chose en réalité, mais il doit, soit le ramener sur terre, soit le détruire, afin que nul ne puisse plus l’utiliser. Car notre héros travaille pour un genre de MIB spécialisé dans les affaires extraterrestres (nommé OBI). Et notre héros est aussi un genre de super-homme incroyablement fort, et doué dans ce qu’il fait. Type Captain America mais qui existerait en vrai.

Ce n’est pas compliqué, il décime une armée entière de démons à lui tout seul, prend d’assaut un palais et s’échappe avec à peine une petite morsure de rien du tout. Laquelle morsure menace de le transformer en hybride de vampire et de démon, mais comme Gray est très très fort, il résiste et son mental prend le dessus. Personne n’a jamais survécu, mais lui, si. Un hasard providentiel incroyable…

Bon, admettons, il sera un peu aidé par une voix mystérieuse qui résonne dans sa tête, et dont il découvre rapidement qu’elle appartient à une esclave sans nom (mais très très belle. Et avec une voix sexy – comme le miel. Franchement, qui a besoin d’un nom dans ce cas ?).

Cette délicieuse personne, que Gray surnomme Prudence, et qui lui dit de l’appeller Jewel (qui se traduit donc par joyau… allo, quelqu’un, il n’y aurait pas un peu hippopotame sous grain de sable là ?), est poursuivie par à peu près tout Atlantis, et Gray s’auto-désigne protecteur de la donzelle, après l’avoir aidée à s’échapper de son esclavage et en échange de son aide dans la quête du Joyau de Dunamis.

Les ¾ du livre consistent donc en une course poursuite à travers Atlantis, pour échapper aux démons, vampires, nymphes (qui, contrairement aux apparences sont des guerriers redoutables) et autres tritons qui les poursuivent. Course-poursuite entrecoupée de scènes sexys, parce que c’est bien connu, quand on craint pour sa vie dans un monde inconnu et que l’on est plus ou moins en train de se transformer en créature bizarre, on ne pense qu’à ça. En tout cas, quand on s’appelle Gray…

Soyons clairs, cette série ne fera pas de moi une enragée de la romance fantastique…

J’ai deux reproches à faire à Gena : les héros passent un peu trop de temps à subir les assauts de leurs hormones en folie, partout et dans toutes les circonstances, meme les plus improbables, et la fin est vraiment trop rapide. Une mini-bataille de rien du tout, un coup de baguette magique, et hop, Jewel et Gray sont libres et réunis jusqu’à la fin de temps.

Mais l’histoire reste entrainante et se lit facilement, les suites qui s’esquissent me paraissent toujours prometteuses et je voudrais en savoir plus sur l’intrigue principale amorcée dans le tome 1 !

Je ne suis donc pas découragée et je vais essayer maintenant de mettre la main sur les tomes suivants…

Bonne lecture,

Chi-Chi

Heart of the dragon


Réédition 20/01/2011

Je l’ai déjà dit la semaine dernière, je deviens paresseuse dans mes lectures… Je me tourne de plus en plus vers les auteurs que je connais et apprécie, et plus encore, je ne m’aventure plus très souvent dans des genres inhabituels pour moi. Pourtant, une critique dithyrambique peut me convaincre, et heureusement, car cela me donne l’occasion de voir autre chose de temps et temps.

Entre Tam-Tam et moi, c’est elle l’experte en littérature fantastique. Mais depuis quelques mois, j’entendais parler partout de la nouvelle série d’une auteur pourtant pas novice du tout, les Chasseurs de l’ombre de Gena Showalter, dont deux tomes ont été traduits chez Harlequin.

Décidée à ne rien faire comme tout le monde, et dans un élan d’audace, j’ai porté mon choix sur une autre de ses séries… Je dois avouer, chers lecteurs, que je suis un peu lassée des histoires de vampires et autres démons que l’on croise partout, et si je ne rejette pas le principe d’un livre fantastique, je ne voulais pas entendre parler de buveurs de sang! C’est donc la série Atlantis qui a retenu mon attention, son univers n’est pas souvent exploré en romance, et son mythe est l’un de mes préféré depuis toujours, je suis fascinée par les civilisations perdues.

J’ai donc mis la main sur Heart of the dragon, 1er tome de cette série de 5 livres se déroulant entre la mythique Atlantis et notre monde qui la croit perdue depuis des millénaires.

Tout le monde sauf quelques archéologues acharnés qui voudraient bien mettre la main sur toutes ses richesses. La soif de l’or a toujours motivé les explorateurs et Atlantis ici nous est décrit comme un Eldorado exquis, où la beauté et la magie sont partout présentes!

L’histoire commence avec Grace, hôtesse de l’air en mal d’aventures, qui décide de partir au Brésil pour y chercher son frère, archéologue/aventurier/guide touristique, qui a disparu. Avant son départ, Grace a reçu de son frère son journal intime et un médaillon mystérieux. Médaillon qui ouvrira à Grace les portes d’Atlantis…

C’est dans la cité, nichée au coeur de l’Amazonie, et où elle atterrit complètement par accident que Grace rencontre Darius. Leur relation va rencontrer quelques obstacles, à commencer par le fait que Darius, gardien des portes d’Atlantis, a fait le vœu de tuer tout humain qui en franchirait le seuil! Ce qui, vous l’avouerez, peut s’avérer peu propice au happy-end. Darius ne tuera donc pas Grace. Pas tout de suite en tout cas! Comment, pourquoi, je vous laisse le plaisir de le découvrir. Je note tout de même que dès les premières secondes de leur rencontre, l’attirance entre ces deux-là est magnétique et incontrôlable. Pire qu’Ulysse et ses sirènes!!!

A cause de cela, je n’arrivais pas à croire à leur couple, et les premiers chapitres m’ont laissée perplexe. Mais dès que Grace quitte Atlantis, tout change et le rapport de force n’est plus aussi déséquilibré. Finalement, après quelques chapitres, la relation qu’ils entretiennent prend tout son sens, j’ai simplement oublié mes préjugés du début pour apprécier l’histoire que l’on me racontait.

Et cette histoire est bien racontée, avec juste ce qu’il faut de rebondissements pour intéresser le lecteur sans le noyer. Il y est question bien sur d’Alex, le frère de Grace, et de sa mystérieuse disparition, mais aussi d’archéologues peu scrupuleux, de la protection d’Atlantis, du vœu qui lie Darius à sa cité, … Si le coté « n°1 d’une série » est évident dans la construction de l’intrigue de fond, l’auteur ne se perd pas dans mille détails de mise en place de son monde parallèle, les informations y sont distillées au fur et à mesure que le lecteur en a besoin, ainsi le rythme de l’histoire reste régulier, soutenu.

Je ne regrette donc pas ce choix hors de mes romances habituelles, et je vais m’empresser de récupérer la suite (comme si ma PAL n’était pas déjà assez impressionnante)!

En fait, c’est peut-être pour cela que je me limite dans mes tentatives, la culpabilité de ne pas lire tous ces pauvres livres qui se dessèchent dans ma bibliothèque! Surtout n’ayez pas tant de scrupules, et allez vous aussi découvrir cette cité perdue…

Bonne lecture,
Chi-Chi