Dukes perfer blondes – The dressmakers #4

  
Bon, je suis devenue un peu prévisible… Aujourd’hui, de l’historique… Mais promis, un peu de contemporain est a venir (genre, j’espère que vous n’avez pas craché votre thé/café/gorgée de vin rouge en lisant cela, tant votre suprise aura été grande).

Mais cette semaine encore, un historique par une grande du genre: Loretta Chase. Celle qui a créé pour nous « the last Hellion » ou « le prince des débauchés ». Du lourd en somme. Et  aujourd’hui én exclusivité princière, je vous offre « Dukes prefer blondes » quatrième opus de la série « the dressmakers » qui est soyons honnète, très très bon.

Il nous conte l’histoire de Lady Clara Faifax qui en a marre de n’être qu’une « jolie statuette de porcelaine qui fait joli sur le manteau de la cheminée ». C’est qu’une lady qui n’est pas mariée ne sert pas à grand chose dans la tête des hommes qui marquent le pas de la bonne société. C’est triste, absolument anti-féministe, mais c’est une constatation assez vraie. Lady Clara passe donc ses saison à refuser les offres de nobles et autres dandys qui croient qu’elle n’est qu’une enveloppe à vendre et soupire en se demandant ce qu’elle va faire de sa vie (je shématise, Parce que promis, Clara est loin d’être une chouineuse).

Lui faisant face, nous avons Mister Oliver Radford, avocat de son état. Membre d’une branche négligeable d’une famille noble et prépondérante, son intelligence ne l’a pas rendu très populaire auprès de ses camarades d’école, ni des autres membres de sa famille, pour lesquels il n’a jamais consenti à faire les génuflexions supposément nécessaire lorsqu’on est en présence de ses « suppérieurs ». La loi de la jungle, la loi de la bonne société… Vous appelez ça comme vous voulez, mais Oliver a bien du mal à trouver un sens dans cette répartition du pouvoir. 

Comment se rencontrent ils? Une histoire d’enfant et de gang de voleur.

Pourquoi cela marche-t-il? Parce qu’aucun des deux ne mâchent leur mots et que c’est un délice à observer.

Qu’est ce qui en fait un historique qui sort du lot? Lorretta a un style vraiment particulier. Plus verbeux, plus articulé que d’autres. Moi j’aime assez le décalage entre les conversations coup de poing et le niveau de langue utilisé. Ça me fait glousser toute seule. 

Les héros sont ils aussi sympa en vrai que sur le papier? Alors oui, franchement. Ils sont tous les deux dotés d’une intelligence qui les rend 1)super intéressants et 2) beaux. Vous savez, quand le fonctionnement de leur cerveau et leur réactions vous fait applaudir, et non jeter le livre dans grognement de frustration. 

Le bémol? Le synopsis. Dans le synopsis, on nous parle d’Oliver comme d’un homme catapulté direct héritier d’un titre ducal. Sauf qu’en fait pas vraiment. Oliver finira par être l’héritier du titre, mais franchement, moi en lisant le synopsis, je m’attendais à ce que ce soit une composante majeure du livre. Alors qu’en fait, pas vraiment. Donc l’histoire est top, mais si vous voulez une histoire à la « avocat roturier catapulté Duc », vous allez être un chouilla déçu(e)s!

Voilà, ma prescription est faite, je vous souhaite encore une fois un bonne lecture!

T.