2.0.1.300

On aime les calendriers en lecture. Le rythme des jours qui marque doucement le passage des saisons et notre avancée dans un livre. 
On aime ainsi marquer le temps qui passe, marquer notre progression dans un challenge, marquer nos rendez-vous (lundi, mercredi et vendredi), nos anniversaires (5 juillet, 8 octobre et 4 novembre), marquer le passage des dizaines ou des centaines, et enfin fêter l’arrivée d’une nouvelle année. 

Il y a quelques semaines, j’ai eu une révélation : notre 300ème post se profilait dans les semaines à venir et allait tomber pile pendant les fêtes, que dis-je, pile le jour de la Saint-Sylvestre!

Je me suis donc retranchée dans mon havre de créativité (comprendre je me suis fait un thé et me suis installée dans le canapé) et j’ai entamé une longue méditation pour trouver THE article à vous faire (comprendre j’ai appelé Chi-Chi). On a parlé de beaucoup de choses (c’est lors d’une méditation de la sorte que notre cast Bridgerton est né d’ailleurs! – TEASING pour mercredi…) mais le thème de l’article 300 est resté flou…

L’idée m’est finalement venue au détour d’un texto et d’un chocolat. Le texto était adressé à Chi-Chi, composé d’une photo et de la date, le chocolat était en train de fondre dans ma bouche. 
En effet, pendant tout le mois de décembre, j’ai marqué chaque jour de l’avent par texto d’une photo et de la date (pendant que mes papilles se délectaient du chocolat que je venais de récupérer dans sa petite fenêtre) (oui, j’ai un calendrier de l’avent… comme les enfants). Chi-Chi, qui est habituée à mes excentricités, n’a pas sourcillé de voir déferler ces textos, ni devant cette idée qui est finalement née de mon calendrier de l’avent. 

En l’honneur de ce post 300, l’année 2012 en photos, arrangées avec créativité par mes blanches mains.
Enjoy!… Et bonne année!
Tam-Tam 
 



Crédit photo: Chi-Chi, Tam-Tam et the internet!
Crédit montage: Tam-Tam

La mort s’invite à Pemberley – Death comes to Pemberley

Il y a quelque mois, je vous avais parlé de cette très belle histoire, celle de Lizzie et Darcy : Orgueil et Préjugés

Pour ceux et celles qui n’auraient pas encore lu ce livre (ce dont je doute fortement si vous lisez ce blog…), je vous conseille de ne pas poursuivre cet article car je commence par la fin de l’ouvrage de Jane Austen. Si vous connaissez la fin, suivez-moi…

Lizzie et Darcy ont mis du temps, ils se sont ignorés, ne se sont pas aimés, se sont connus, appréciés, et ont fini par se marier ! L’histoire finit parfaitement bien, ils furent heureux et eurent beaucoup d’enfants… 

Enfin, c’est ce que l’on suppose. Le roman s’arrête au mariage. Qui n’a jamais souhaité connaître la suite ? Leur vie de couple, l’installation de Lizzie comme maitresse de Pemberley, la naissance des enfants ! 

C’est ce que nous offre P.D. James dans Death comes to Pemberley (La mort s’invite à Pemberley en VF). Certes, le titre est surprenant. L’on sort d’une romance pour entrer dans un vrai roman policier. Est-ce possible ?

Oui ! 

Tout l’art de l’auteur est de nous offrir une suite en respectant parfaitement la psychologie des personnes que l’on connaît. Et quelle joie de les retrouver ! Lizzie, Darcy mais aussi Jane et Bingley, Lydia, Mr. Bennet et… Wickham. 

C’est autour de ce dernier que se situe l’intrigue. Etant une fan absolue des romans policiers, je ne vous en dirai pas plus, par crainte de gâcher le suspens. Ce n’est certainement par le meilleur « polar » de tous les temps ; toutefois, retrouver les personnages rattrape les quelques petites insuffisances et longueurs du roman. Sans déflorer l’intrigue, et pour vous mettre l’eau à la bouche, je peux vous dire que Bingley et Jane se sont installés très près des Darcy, que Lydia est toujours aussi insupportable et que vous allez en apprendre long sur Wickham… 

Amis de la romance et du polar (parce qu’il n’y a aucune raison que cela soit incompatible), ce livre est fait pour vous !


Bonne lecture,
Duchess V.

PS : dans un tout autre style, mais toujours avec cette association romance/polar, je vous recommande également le livre que m’a conseillé Chi-Chi pour m’initier aux romances : Mister Perfect.
 

It was Christmas chez les princesses


Vous l’avez remarqué, nous sommes tous un peu absents ces jours-ci, mais avec bonne raison, c’est le temps des fêtes, de la famille et des reines d’Angleterre qui font coucou quand le soleil se montre coopératif!


 

Une déco sous stéroïdes grâce à une maman-reine qui se rêve en Martha Steward (la case prison en moins), des colis en provenance d’outre-atlantique avec un kitsch inégalable, un diadème de princesse et des boucles d’oreilles d’impératrice chinoise authentiques… 



Des mini-princesses aux ongles impeccables, des chignons de star hollywoodienne, une monture royale (pas de prince à l’horizon?) et des lumières autour de la crèche dont la couleur semble avoir été choisie spécialement pour T.  


Bonne journée à tous et on se retrouve vendredi pour une mini-chronique et le retour de l’une de nos guest-stars et avant le post n°300 lundi, exprès pour célébrer la nouvelle année avec T., et mercredi prochain pour un article déjà prêt, réalisé avec amour à quatre mains et que vous voudrez tous voir et commenter (si si, je vous assure)…


  
With love,
Chi-Ch

O Tannenbaum

Dans une tentative désespérée pour me faire sortir mon sapin (pour ceux qui ne suivrait pas, j’ai annoncé au début du mois que je craignais que la flemme ne l’emporte encore cette année).
Patacaisse nous a taggué… Sauf que Chi-Chi habite dans un terrier royal de mini-gnome (c’est le sapin ou la bibliothèque) (et vous avez déjà deviné ce qu’elle a choisi), et moi je suis une nullipare avec un prince pas si charmant qui n’est pas un aficionado des manifestations noëlesques (néologisme du jour, bonjour!) et un poil dans la main en décembre…

Bilan, nous sommes Sans Sapin Fixe!
Mais n’ayez nul crainte, j’ai une photo dans mes archives du sapin top canon sorti tout droit de l’imagination débordante d’un prince amoureux. En effet, il y a presque 300 articles (genre je vous fait un teasing de folie!), je me suis installée chez le prince pas si charmant (Chi-Chi vous dirait que j’ai perdu l’esprit le jour où j’ai bouclé mes bagages, mais elle est juste jalouse) et pour fêter nos premières fêtes en Tam-Tamland, il a sorti l’esprit de Noël des cartons et a laissé parler sa créativité (montrant ainsi qu’il peut être très charmant)!

Donc 1) Le Sapin

Il est beau non? 
Vous me direz, mais pourquoi ne pas l’avoir sorti? Tout simplement parce que depuis ce Noël joyeux, nous avons accumulé des livres et des livres (et des BD, et des cables informatiques, et des jeux vidéos) (à l’insu de mon plein gré pour ces derniers), et il n’y a plus de place… plus de place du tout!
Mais je n’ai pas besoin de sapin pour me mettre dans l’ambiance. Je n’ai besoin que des chants… et des chocolats du calendrier de l’avent (indispensable!).
Donc Pink Martini et leur album Joy to the world à fond et Frank Sinatra en back up! 


2) Deux lectures pour Noël:
En contemporain: « L’amour et tout ce qui va avec » de Kristan Higgins (Chi-Chi approuvera). C’est sweet, une romance doudou et de très beaux éclats de rire à partager!
En historique: Je me lance dans le dernier Teresa Medeiros d’ici peu, on m’annonce du kilt et de la virilité, affaire à suivre…

3) Deux films pour vivre Noël:
LOVE ACTUALLY : The film de Noël par excellence, qui mérite une folie en majuscules, oui, madame! C’est l’incontournable des fêtes. Le déhanchement de Hugh, la cutitude de Colin, l’adorabilité des histoires qui s’entremêlent…
Et si une envie de pop-corn vous prend : Chi-Chi me hurle de vous conseiller « The hobbit ». Elle a utilisé plein d’arguments super fondés, intelligents et articulés, mais mon cerveau est entré en « fatal error sexytude » à la mention de Richard Armitage. Donc, allez le voir pour Richard. En VO, avec sa chocolate voice, vous ne pouvez que fondre!
De mon côté j’ai vu Les 5 légendes, j’ai adoré. La partie de moi qui a 4 ans en permanence sautille encore rien que de l’évoquer. La partie beaucoup plus sérieuse et posée veut ajouter « HUGH JACKMAN!!!!! » (qui fait la voix du lapin de Paques) (oui, je ne suis que retenue et discretion aujourd’hui).

Et comme j’ai un festin de Noël qui m’attend, je ne sais vraiment qui taguer… Je vais m’en retourner à mes noix de saint jacques et je vous attends après demain pour un post très particulier!
 
Joyeux Noël, 
Tam-Tam
  

La fin du monde n’aura pas lieu, disait Giraudoux

WARNING : ceci est un article avec de l’homme bodybuildé qui empêchera la fin du monde, du kitsch arc-en-ciel et des vidéos sans l’ombre d’un chat mignon… Âmes sensibles, demandez l’assistance d’une personne expérimentée avant lecture !
  
(et oui, j’ose parler de Giraudoux et de romance ensemble,vu ce qui a déclenché la guerre de Troie, cela me parait parfaitement justifié…)
 
Salut, me revoilà… C’est moi, Chi-Chi (mode automatique on, j’ai la chanson des Petits malins dans la tête maintenant, aucun rapport…). Et pour ce jour exceptionnel où je sors de ma retraite (j’ai supplié T. de me laisser faire un article, vous me manquez trop) (mais je n’ai telleeeeemeeeennnt pas le temps de lire que c’en est pathétique…) (du coup, je ne suis pas prête de revenir) (mais là c’était trop important), je vais vous parler d’un homme.

Mais pas n’importe quel homme attention ! Un homme à coté de qui même Hugh Jackman ou Richard Armitage (mon dieu vous l’avez vu dans Le Hobbit? 2h50 de Richard, son regard de velours et sa chocolate voice, en roi des nains over classe, dark et épique, c’est insoutenable de bonheur…) (ne me laissez pas faire sinon je pourrais couiner sur le sujet pendant un article entier, je suis encore sous le choc) (je disais donc, Hugh et Richard…) font pâle figure (mais quelle hérésie… n’écoutez pas un mot de ce que je dis, j’ai du trop boire dernièrement… ou pas assez dormir… ou trop travailler… ou quelque chose… nul n’est au dessus de Hugh ou Richard voyons !!!). Un homme qui a hanté les nuits de toute lectrice de romance qui se respecte (enfin il parait mais perso, je suis trop convenable pour qu’il m’arrive des choses pareilles). Un homme qui a alimenté les fantasmes de générations de donzelles pures et innocentes (et vu l’age, ces donzelles ne sont plus si innocentes je pense parce que ce n’est pas récent récent…). Un homme qui a tout pour lui, le torse viril et le cheveu lustré, le regard de braise et euh… des choses que la décence m’interdit de nommer ici.
Un homme qui va tous nous sauver en ce jour de fin du monde, puisque jouer les héros est l’œuvre de sa vie. 
 
En un mot, THE MAN, the god of romance, j’ai nommé le seul, le grand, le très grand (le très très grand?), l’incomparable, l’inénarrable, l’inébranlable, l’indomptable, etc etc, le très puissant, le très agréable, le très indestructible, FABIO !

Et là, je sens comme un flottement. Mais non, pas de panique, vous là derrière votre écran. Je vais tout vous expliquer… Arrêtez de hausser les sourcils, cela donne des rides, et écoutez….

 

 Fabio c’est lui. OK, là, ça ne vous dit rien. 
 
 Mais voilà, Fabio, c’est lui aussi.
 
Et puis lui là… vous commencez à voir le truc ? (et oui, il a changé de couleur de cheveux) 
 
Et encore là…

Je pense que vous l’aurez compris, Fabio c’est l’homme que l’on voit sur tout plein de vos belles couvertures rouges des vieux Aventures et Passions que pour rien au monde vous n’auriez sorti en public, et mieux encore, sur tout plein de couvertures vintage originales des romances old-school. (et je vais même vous dire un truc, toutes agressives qu’elles puissent être pour la rétine et pour ma foi en l’humanité, T. adore ces vieilleries…) (si vous voulez lui faire plaisir vous pouvez lui envoyer des photos de toutes celles qui croisent votre chemin) (oui je suis comme ça moi, je balance…) (même pas peur !)

Fabio est donc une légende de la romance. C’est l’homme qui check absolument tous les attributs du héros dans la liste de nos Smart bitches préférées… Le poitrail large et musclé (mais pas poilu, parce que le guerrier du Moyen-Age à la peau lisse en toutes circonstances voyons), la chemise gracieusement ouverte pour permettre un accès optimal (mais rentrée dans le pantalon sinon la censure pourrait croire qu’il a l’intention de faire des choses pas catholiques avec l’héroïne), le symbole phallique à portée de main (épée, étalon, un arbre, un mat de navire, un donjon dans le lointain, vous avez l’embarras du choix), le mythique mulet, et, of course, le déhanché d’un contorsionniste en pâte à modeler ! 
 

Le décor est posé, vous avez compris, il est temps de revenir aux origines et de vous proposer une petite biographie (c’est bien connu, on ne peut comprendre un personnage que si l’on sait d’où il vient)…
Fabio Lanzoni est né en Italie, en 1961… Adolescent sublime, il est repéré dès l’age de 14 ans dans son club de gym et devient mannequin pour le Vogue italien. Mais à 15 ans, le drame. Une jambe cassée semble devoir briser sa carrière dans l’œuf. Cloué chez lui, sous le regard d’un père qui préférerait voir son fils étudier l’économie et la finance, Fabio commence à faire de la musculation. Beaucoup, beaucoup de musculation. Jusqu’à ne plus pouvoir rentrer dans ces costumes italiens si bien coupés pour hommes minces comme des lames de couteaux. Qu’importe, Fabio se tourne vers sa nouvelle passion, le bodybuilding. Fort de quelques succès mais désireux de revenir à ses premières amours, poussé par sa petite amie du moment, Fabio part tenter sa chance en Amérique. Bien lui en a pris car il ne lui faudra pas 15 minutes dans le hall d’entrée de la prestigieuse agence Ford pour décrocher son premier contrat. Et voilà notre Fabio installé à New York, mannequin à succès bientôt célèbre..
Mais si aujourd’hui Fabio a 53 ans au compteur, il a connu son heure de gloire (enfin celle qui nous concerne) à la fin des années 80, en posant pour plusieurs centaines de couvertures de romance !

Elle vous a plu ma petite histoire ? On va s’arrêter là pour la biographie, je ne voudrais pas vous dégoûter définitivement.. 
 

En fait, tout a commencé avec ça : 
   
 
Ça, c’est un livre que je n’ai pas lu (mais cela viendra un jour, promis), qui traînait dans ma PAL le jour où Sandy, Cess, Persie et Mlle P sont venues me rendre visite (il y avait T. aussi mais elle est dispensée sur ce sujet, elle connaît déjà Fabio, elle). Autant vous dire que j’ai eu mon petit succès avec ce livre, que dis-je, ce chef d’œuvre de kitschitude de couverture de la mort ! 
Résultat, Sandy m’a interdit de donner le livre et je suis obligée de tout vous expliquer…
Vous apprendrez, chers lecteurs (ou peut-être que vous le savez déjà et que je me prends un peu trop pour une professeure géniale), que ces couvertures qui ressemblent à des mauvais dessins sont en réalité des photos retravaillées pour ressembler à des dessins (processus issu de l’esprit fou d’une artiste cherchant à dominer le monde par la laideur la plus absolue ? Le débat reste ouvert…) (je vous renvoie à l’article que T. a posté il y a déjà quelques temps et qui vous montre un shooting en multiples détails perturbants).

Après une 1ère apparition sur la couverture de Enchantress mine de Bertrice Small en 1987 (ne lisez surtout pas ce livre, ou rien d’autre de cette auteure, c’est du niveau de Passions captives), l’artiste Elaine Duillo fait de Fabio son modèle chouchou. C’est aussi ce chouchou qui fait parler de lui en étant le 1er homme a apparaître seul sur une couverture de romance, sur un autre Laura Kinsale d’ailleurs, Shadow and the star…

Lequel, pour le coup, est un livre plutôt sympa si ce n’est un peu trop over the top sur la fin et que vous pouvez lire à l’occasion) (Laura est une auteur old-school qui fait preuve d’une grande finesse dans la psychologie de ses personnages, fait assez rare pour mériter d’être mentionné même si ce n’est pas le cas ici et que vous allez en avoir marre de mes apartés)…

J’ai l’impression de parler comme un dictionnaire, j’espère que vous me pardonnerez ces infos en vrac mais vraiment, le sujet est trop passionnant pour que je me limite, je veux tout vous dire de Fabio !

Vous dire que c’est grâce à lui que l’on a su (nous, le lecteur lambda qui était jusqu’alors gardé dans l’ignorance la plus totale) comment étaient fabriquées ces fameuses couvertures.

Vous dire que dans la vie, il est passionné de moto, sa collection en compte plus de 200.
Vous dire qu’il est porte-parole d’une marque de margarine qui s’appelle « I can’t believe it’s not butter ».   

 

Vous dire qu’il a lancé un défi sur la toile pour savoir qui serait la star de la publicité Old spice (que T. adore) (oui je continue à balancer)
(et comme en plus je suis trop sympa je vous mets le lien vers la playlist complète et dans l’ordre… allez tous tout voir, c’est à pleurer de rire !).
Vous dire aussi qu’il est apparu en couverture de plus de 400 romances entre 1987 et 1994 (oui seulement sept petites années pour tant de bonheur, comme quoi on peut bâtir une légende sur bien peu de choses…).
Vous dire qu’il a un fan club officiel, des calendriers à son effigie… Qu’il a fait la une de People magazine et été classé parmi les hommes les plus sexy du monde par Cosmopolitain en 1993 !
 
Cela laisse rêveur non ? 
Vous dire aussi que Fabio est auteur de romance. Qu’il est même le premier homme (et le seul pendant trèèèèèès longtemps) a avoir publié de la romance sous son vrai nom… Qu’il a écrit six livres tout seul comme un grand puis encore deux autres en collaboration. Et que non, ne me demandez pas, je n’ai lu ni Pirate, ni Rogue, ni Viking, ni Champion, ni Comanche ou Dangerous, et que je ne suis pas prête encore. Peut-être dans quelques années quand je commencerai a bien m’y connaître en romance et que je ne me laisserai pas impressionnée par l’aura du personnage ?
Mais je peux bien me moquer de Fabio, même si il est un peu ringard today, c’est tout de même un mythe dans le monde de la romance, un mythe qui a aidé à révéler le genre au grand public, et un mythe qui a si bien incarné son personnage de héros de romance qu’il est devenu le porte-parole de la romance des années 90, jusqu’à donner des conseils aux amoureux en détresse, parler dans la presse et à la radio sur le sujet, enregistrer un album de poésie musicale (ah non pardon, je vous garde ça pour la fin), joué dans plein de soaps, séries et films (et certains plutôt connus comme Amour gloire et beauté, Agence Acapulco ou La mort vous va si bien…), et toujours, en conservant son image de lover italien romantique et bodybuildé (sacré performance d’association non ?) (et en plus il a pas mal d’auto-dérision, comme vous avez pu le constater dans les vidéos Old Spice, ce qui fait que je l’aime bien malgré tout) (parce qu’il faut avouer qu’il a la classe, non ?).

Enfin, arrêtons là les réjouissances…

Maintenant vous ne pourrez plus dire que vous ne savez pas qui est Fabio et je ne doute pas que votre vie s’en trouve enrichie, que votre cœur chante, que votre âme s’élève face à tant de grâce et de talent car enfin, vous savez! (non mais sinon, avouez que c’était bien un sujet de la plus haute importance !!!)

Et, comme promis, un petit bonus pour la fin… Qui veut entendre la voix de Fabio, expliquant aux hommes comment être romantiques ? C’est mon petit cadeau de Noël pour vous ! (dois-je encore préciser que ce n’est pas un accident, mais bien un album, enregistré, que des gens ont payé pour produire, et d’autres pour écouter et tout ?) (même que cela s’appelle Fabio after dark) (j’en frémis) (et pas dans le bon sens du terme) (allez bonne écoute que même) (ou bonne rigolade, à vous de voir)

Passez tous un bon vendredi de fin du monde (qui n’aura pas lieu puisque Fabio veille sur nous) et de bonnes fêtes, des vacances de rêve (au soleil avec Fabio ?) (oui je précise que ce bel homme est actuellement un cœur à prendre, si jamais il y a des amateurs…) pour ceux qui ont de la chance, et tout plein d’ondes positives pour ceux qui n’en ont pas…


Love,
Chi-Chi
  

PS : Jetez un petit coup d’œil en haut de la page, on a fait des modifications : une page pour rassembler tous les thèmes dont il est question chez nous (1,2,3 thèmes) et une toute nouvelle, toute belle blogroll avec autre choses que des livres pour cette fois! Enjoy… 

Nous Deux à Vera Cruz

Nous Deux, pour les ignorantes, c’est un magazine, mais pas n’importe quel magazine.
Il fait parti de ces hebdomadaires que l’on feuillette dans les salles d’attente médicales ou chez le coiffeur. On y découvre la romance sous plein de formes: des nouvelles, des histoire à épisodes, des potins, et cerise sur le gateau, des romans photos!!!! Ainsi, comme une certaine catégorie de livres que nous aimons d’amour ici, il souffre d’une réputation assez déplorable.
Nous deux, c’est au moins aussi cliché que le Harlequin.
Lors de mon séjour parisien, j’ai été gâté et j’ai ramené dans mes bagages un ouvrage anniversaire qui retrace l’histoire de ce magazine. Au fil des pages, on y apprend les origines, les parodies, les numéros avec les guest stars, les couvertures populaires…

Et vous me connaissez, moi et les couvertures, il ne m’en faut pas beaucoup pour lancer à plein régime mon imagination fertile.

En feuilletant mon ouvrage j’ai joué à un jeu que j’ai appelé « sous la couverture, il se passe quoi? » (oui, j’ai l’art de la formulation shock) j’ai tellement ri que j’ai décidé de partager…
« Stephen est confus, Mireille l’a surpris en train de culbuter Yvette, la soubrette. Cette dernière avait passé l’après-midi entier à agiter sa croupe devant ses yeux et n’avait eu que ce qu’elle méritait. Mais Stephen aime Mireille et veut la reconquérir. C’est gentleman, il a mis tous les atouts de son côté et rentre ce soir un bouquet de fleurs à la main.

Mireille est contrariée. Elle pensait enfin s’être débarrasser de Stephen lorsqu’elle l’avait surpris avec sa boniche. Mais ce dernier est aussi entêté que nul au lit. Le voila donc dans son salon, un sourire mievreux sur le visage et un bouquet de roses flétries à la main. Et dire qu’à l’heure qu’il est elle aurait pu être avec Fabio… « 


Après un début d’année très difficile, Suzette et Jean ont enfin réussi à se liberer pour le weekend. Car entre son travail dans la finance et sa carrière de mannequin, les moments à deux sont rares. Mais Jean à envoyer un telex à Suzette il y a 2 jours lui ordonnant de faire sa valise. Ils partaient à la campagne pour se retrouver.

Mais sur le chemin qui devaient les mener à 48 de délices et de sensualité, tout va de mal en pis. Jean est arrivé en retard, Suzette n’avait pas prévu qu’il y ait tant de vent et son chapeau favori s’est envolé. En chemin ils ont crevé, et Jean a beau etre un homme viril et compétent, il ne voulait pas tacher son beau costume italien qui coute trois briques.
Nos deux tourtereaux réussiront-ils à se retrouver entre les chèvres et les délices champêtres? 
C’est maintenant à votre tour de vous laisser inspirer par ces couvertures. En voici 6 (elles sont magnifiques non?), je vous invite à me laisser votre synopsis en commentaire! 


Bon brainstorming,
Tam-Tam


When the duke returns

Je pense être victime d’une conspiration visant à me ralentir le plus possible. L’univers veut me voir échouer. Non, je ne suis pas paranoïaque. Je vous promets, l’univers se ligue contre moi. J’ai commencé Mansfield Park et je suis coincé à 8 % depuis plus d’une semaine.

Pourquoi? Mais parce que je suis aussi étourdie qu’une girouette un jour de grand vent et que j’ai oublié Alfred vendredi au travail. Et que bien entendu, je ne m’en suis rendu compte que vers 23h. Autant vous dire que l’angoisse a été longue pendant le weekend.

Je l’ai récupéré sans une égratignure lundi, mais entre les cadeaux de Noël et ma découverte récente de « Hart of Dixie » (une série qui se passe en Alabama) (merci Stéphanie), Alfred va finir par se  sentir délaissé.

Heureusement pour votre lundi, j’ai profité de mon weekend pour relire un livre en version PAPIER (genre trop wouahhhh, vive la technologie), et c’est donc avec plaisir que je vous présent aujourd’hui « When the Duke returns » de Eloisa James.

Parce qu’il est bon de parler par mots clés, je vais aller droit au but. Cet opus s’articule sur deux éléments: le mariage arrangé et la virginité du héros.

Alors qu’elle n’était qu’une enfant. Lady Isidore a été mariée par procuration au Duc de Cosway. Ce dernier ayant passé un certains nombre d’années à l’étranger à découvrir les charmes de l’aventure, la jeune demoiselle a grandi de manière fort peu conventionnelle.

Je n’entends pas que son bras gauche a grandi avant son bras droit, ou que ses pieds aient arrêtés leur croissance vers l’âge de 9 ans. Non, loin de là. Mais plus que contrairement à certaines jeunes fille en fleurs coccoonées dans le sein protecteur de leur possessive famille, Isidore a joui d’une certaine liberté et a pu découvrir ses capacités, trouver la personne qu’elle était. 

Elle sait ne pas entrer dans le moule préformaté de la haute société Londonienne, mais elle ne semble pas moins bien s’en porter. Bon, l’absence de son époux ont tout de même eu quelques conséquences dont elle se passerait bien, notamment parce que tous les obsédés du royaume semblent croire que cela fait d’elle une proie (consentante) de choix… Mais globalement, la vie d’Isidore est plutôt agréable. 
Et là, Bam!!! Son « mari » mari revient.

Et si Simeon, après toutes ses années passées à amasser une fortune considérable, s’est montré fidèle à sa tendre épouse (comprendre, monsieur est vierge), il s’attendait plus à une créature docile, discrète et soumise, et pas vraiment au feu follet de sensualité que sa femme s’avère être.

Mais nous sommes en romance, et qui dit mariage arrangé, dit dialogues absolument irrésistibles. Eloisa James a toujours le talent de peindre des situations complexes avec beaucoup de style et de goût. La rencontre et la collision entre Simeon et Isidore est absolument délicieuse. D’autant que le traitement de la virginité est un élément que j’affectionne.

Tout d’abord parce qu’il va à contre courant du cliché  « homme hyper doué entre les draps/jeune oiselle pure et innocente ». Mais aussi parce qu’il est intéressant de voir comment l’héroïne réagit à ce genre d’annonce.

En effet, elles sont légion les romances où la jeune fille « omet » de mentionner que son hymen est encore confortablement en place – cet oubli débouchant bien souvent sur une réalisation masculine tardive (comprendre pendant « The » acte) et initiant quasi systématiquement un crise d’hystérie de la part du héros (comprendre « comment! tu ne me l’a pas dit, je suis heurté dans mon âme délicate de mâle »).

Mais aussi rares que soient les romances où Monsieur n’a pas encore connu la douce caresse d’une femme, je n’en ai encore jamais trouvé où l’homme ne dévoile pas cet élément avant; la-dite révélation provoquant des séances « confessions intimes »  (ou comment je te révèle des choses sur moi, homme dur au cœur sensible) qui n’ont pas leur pareil pour me faire swooner à qui mieux mieux.

Si j’admets que c’est sans doute parce que le livre s’adresse à un public féminin, j’aime me bercer de douces illusions et me dire que c’est parce que les vrais hommes n’ont pas peur de la réaction de leur mie (de pain…).

Enfin, mon premier « puceau » était Jamie, du coup, je ne pense plus pouvoir jamais être totalement objective quant à la virginité des hommes (après l’échelle de la sexytude de Hugh Jackman, voici l’échelle de la virginité de Jamie Fraser) (cet article part en sucette) (euh, en vrille…).

Mais revenons à Simeon, sa virginité est abordée avec beaucoup de panache, et je vous recommande la scène où enfin il s’en débarrasse… En bref, sur l’échelle de Jamie Fraser, Simeon se débrouille pas mal et cumule les bon points suivants:


- passif de folie justifiant des choses que je ne vais pas vous dévoilez (faudrait pas spoiler non plus)
- volonté de garder un corps sain (de nos jours, Siméon mangerait bio et vegan) (Simeon, hipster avant l’heure)
- capacité d’apprentissage (très important)
- grande appétence à l’écoute (sur un malentendu, une femme pourrait avoir quelque chose à dire)
- talent (que dire d’autre?)

Allez, pour parfaire votre éducation, ce livre est parfait (comme si il vous fallait encore d’autres arguments).

Bonne lecture,
Tam-Tam

Desperate Duchesses, , Virginité 25 Commentaires

Cadeau princier

Il y a quelques semaines, je fêtais mon anniversaire. Pour l’occasion, Chi-Chi m’a commandité un cadeau sur mesure. Un bijou de perfection dans le détail et la finition sorti tout droit des doigts agiles de Wrapped Around my Finger. Voyez donc…

CC, comme la chatoyante expéditrice, le tampon d’obliteration marque la date de mon anniversaire, et la touche finale, l’adresse de l »enveloppe »:

Je suis in love. Il est rouge, il est paillettes, il est parfait!
Et puis comme Chi-Chi trouvait que je n’avais pas assez de rouge chez moi, elle a ajouté une dernière touche au cadeau. 

C’est donc les orteils étincelants que je vous recommande de filer explorer le site de la fée créatrice de cet étui. Après tous, les fêtes arrivent, on ne sait jamais vous pourriez être à court d’idées…

Bon mercredi,
Tam-Tam

Boule de neige et jour de l’an

Il y a certains lundi qui sont une évidence, et puis d’autres où clairement, je suis en peine de savoir quoi écrire.

Et ce lundi, je suis vraiment en peine. La raison est finalement très simple. Le week-end dernier en chi-chiland a clairement freiné ma lecture. C’est que les conversations métaphysiques avec les copines c’est finalement aussi essentiel que les aventures d’Amélia et Emerson. Pourquoi?

- parce que le vodka-pomme jus de goyave n’a jamais aussi bon goût que lorsque Cess s’est parée de paillettes et que Chi-Chi a un collier magnifiquement rouge au cou.
- parce que la figurine d’Ariel est minuscule, et que cela semble surprendre tout le monde (Sandy incluse)
- parce que les macarons c’est le mal pour la ligne, mais que c’est tout de même terriblement bon, surtout quand on est bien accompagné (n’est ce pas Mademoiselle Pointillées?)
- parce que bruncher c’est encore mieux quand il y a un chat imaginaire, un koala tout ce qu’il y a de plus réel, une amoureuse d’Acheron qui a du être père Noël dans une autre vie (les orangettes, sont sublimes) et des œufs brouillés.

Et du coup, au moment où je vous parle, il est clair que je n’aurais pas fini mon livre pour lundi. Et je n’ai pas envie d’en bâcler la lecture. Il faut pas bâcler Jane Austen, c’est pécher!

Ah, parce que je ne vous avais pas dit? Je me suis lancée un défi et dans ce défi il y a lire Mansfield Park.

Alors je vous entends au fond hurler au scandale, comment, elle se veut grande prêtresse de la romance et elle n’a pas lu tout Austen!!! Et bien non. J’en ai lu 3 (dont certains en VF) mais Mansfield Park, jamais. Or Perséphone m’a révélé que c’était son « Favourite JA ever ». Du coup, je suis intriguée…

Mais revenons au sujet de cet article (qui aujourd’hui part en vrille), mon défi.
J’ai décidé de lui donner un nom. Et comme je suis d’humeur festive, je l’appelle le Challenge « Boules de neige et jour de l’an » (clairement, il faudrait que je mette un frein aux chants de noël)(mais en fait non, c’est la période et j’adore ça).

Et dans ce challenge il y a:

-Lire Mansfield Park (et inonder Persie de mails en délire)
-Lire le dernier Jamie, L’écho des cœurs lointains (et swooner à mort avec Marijo et toutes les fans de Jamie)
-Lire le diable s’habille en Tartan de Teresa Medeiros (parce que Noël me donne des envies de kilt)
-Trouver une jupe canon en tartan rouge (ou vert, ou bleu…) (obsession vous avez dit?)
-Trier ma bibliothèque (parce que je n’ai plus de place, que Chi-Chi m’a donné plein de beaux ouvrages et que je veux les mettre en rayon mais que je manque de place) (que ne donnerais-je pour une bibliothèque « bigger in the inside ») (et qui sait, vous faire une liste de livres en mal de propriétaires)
-Faire une escapade « Marché de Noël » avec Ariel (et qui voudra m’accompagner) (et vous faire un reportage photo avec du sapin, du vin chaud et du pain d’épices à l’intérieur)
-Partir en voyage diplomatique dans la famille (et éviter la crise de foi)
-Voir l’épisode de Noël de Doctor Who (pousser des hurlement d’hystérie au bon moment, faire peur aux voisins, et ne rien en avoir à faire)
-Finir mon cadeau du « Secret Santa » avec les « blogueuses du sud » (Choupy, YueYin et Stéphanie, je suis à fond!)
-Apprivoiser les paillettes (parce qu’en vrai, je suis une sale usurpatrice, j’aime pas les paillettes, j’aime l’idée des paillettes et tout ce que ça représente, mais les vraies paillettes, mon œil a encore du mal. Mais je me soigne, je suis en cure de désensibilisation avec application obligatoire de vernis à paillettes sur les orteils)
-Passer en boucle l’album « Joy to the World » des Pink Martini et entrer dans l’esprit de Noël (en plus le groupe est « rose », comment voulez vous que je résiste)
-Trouver une tenue princière pour le nouvel an (une jupe tartan? une coiffe de princesse?)
-Acheter des pneus neige au carrosse (parce que je sais pas encore patiner sur roues) (ni sur patins en fait)
-Placer Amelia et Emerson (merci YueYin), Alexia et Macon (merci Chi-Chi) et bien d’autres sous le sapin (et voir les gens devenir des ermites pendant une aprem)
-Et puisqu’on parle de cadeaux, voir la réaction du prince pas si charmant à mon cadeau (je suis fière, cette année, je l’ai depuis longtemps!)
-Trouver la motivation au fond de moi pour faire la sapin (mais ça fait 2 ans que la flemme gagne)
-Voir la mer sous la neige (parce que la mer me donne des ailes, m’enivre et me donne la pèche quelque soit la météo)
-Faire une overdose de clémentines, orangettes (Hydomielle, mon ventre est en communion avec le chocolat)
-M’amuser comme une enfant pendant les fêtes (et laisser tout le reste à la porte)
 

Et vous c’est quoi votre challenge de décembre?
Bon lundi,
Tam-Tam

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A Night Like This

Quand Chi-Chi a voulu m’initier à la romance, il y a de ça quatre ans environ, elle a choisi de me faire lire une valeur sûre : TheDuke and I

Depuis, je voue un amour sans borne à Julia Quinn qui m’a enchantée alors que j’étais encore jeune, pure et innocente (si si) et que le monde de la romance m’était inconnu. Mon éducation romantico-littéraire a été bien menée, vous pouvez remercier la grande prêtresse (euh, princesse). 

Tard hier soir, j’ai terminé son dernier roman en date, A Night Like This, qui est le deuxième tome de la série du Quatuor des Smythe-Smith.

Notre cher héros n’est autre que Daniel, frère aîné d’Honoria (héroïne de Just like Heaven, souvenez-vous). Il revient à Londres après trois longues années d’exil. En effet, suite à une altercation avec un certain Hugh, Daniel s’était retrouvé levé à l’aube pour un duel, et une balle perdu plus tard, Hugh était en sang, flirtant avec la mort. Le père d’Hugh, pas très content, voire même très très fâché (ma verve ce matin m’émerveille) avait juré de se venger et promis à Daniel une mort certaine. Celui-ci n’avait donc pas d’autre choix que de quitter l’Angleterre…

 Mais désormais, il est de retour. Et pas n’importe quel jour ! Il est de retour pour assister au très fameux concert familial donné chaque année par les jeunes filles pas encore mariées de la grande lignée des Smythe-Smith. Concert nocif pour les tympans si l’on en croit les dire de tous, en fait. Cependant, c’est une tradition vieille de quelques dix-sept années et il y a toujours eu des foules de cousines pour prendre place dans ce quatuor. 

Mais cette fois, il semble y avoir eu une entorse à la règle puisque Daniel, discrètement entré par le fond de la pièce, à l’abri des regards, remarque, assise au piano, une fille qui ne fait certainement pas partie de sa famille…

Il s’agit d’Anne Wynter, gouvernante des plus jeunes filles de Lady Pleinsworth. Anne est sublime. Anne a été désignée (de manière pas très démocratique) pour remplacer la fille aînée de Lady Pleinsworth opportunément tombée malade ce jour-là. Anne, est sublime donc, nous l’avons déjà dit (mais apparemment c’est très frappant), seulement, elle est perpétuellement sur ses gardes… Eh oui, elle a un secret ! Surprise ! C’est rare dans une romance, n’est-ce pas ?
 
Mais voilà, Daniel, lui, a un coup de foudre, et dès le premier regard, il est perdu ! Elle dégage un charme sans précédent, comme il n’en a jamais vu chez aucune fille (et s’il n’est pas officiellement un « rake », il en a quand même vu passer). 

Alors, il est vrai qu’habituellementn cette sorte de scénario a tendance à me hérisser le poil, mais là, cela ne m’a pas fait fuir. Et pourquoi donc ? Daniel assume ! Il n’est pas tiraillé entre un désir presque irréfrénable pour Anne et un acharnement à se contrôler, et ne balance pas sans arrêt entre les deux. Non, Daniel est moins compliqué. Il a envie de la voir, il y va. Et si sa cousine/tante voit clair dans son jeu, peu importe. Bref, il assume donc. Et cela me plait.

Ensuite, Anne et lui se comportent en adultes. Elle connait ses responsabilités, sait où est sa place, ne se leurre pas sur son avenir. Quant à lui, il est Comte, il peut plus ou moins faire ce qui lui chante.
Bien entendu, l’humour génial de l’auteure est au rendez-vous, ce qui fait de ce bouquin une autre réussite ! Et pour l’instant, il est très certainement mon tome préféré de cette nouvelle série !
 
 
Bonne lecture,
Lady D.