Archives Mensuelles: décembre 2012
La mort s’invite à Pemberley – Death comes to Pemberley
Lizzie et Darcy ont mis du temps, ils se sont ignorés, ne se sont pas aimés, se sont connus, appréciés, et ont fini par se marier ! L’histoire finit parfaitement bien, ils furent heureux et eurent beaucoup d’enfants…
Oui !
Bonne lecture,
Duchess V.
PS : dans un tout autre style, mais toujours avec cette association romance/polar, je vous recommande également le livre que m’a conseillé Chi-Chi pour m’initier aux romances : Mister Perfect.
It was Christmas chez les princesses
With love,
Chi-Ch
O Tannenbaum
La fin du monde n’aura pas lieu, disait Giraudoux
(et oui, j’ose parler de Giraudoux et de romance ensemble,vu ce qui a déclenché la guerre de Troie, cela me parait parfaitement justifié…)
Mais pas n’importe quel homme attention ! Un homme à coté de qui même Hugh Jackman ou Richard Armitage (mon dieu vous l’avez vu dans Le Hobbit? 2h50 de Richard, son regard de velours et sa chocolate voice, en roi des nains over classe, dark et épique, c’est insoutenable de bonheur…) (ne me laissez pas faire sinon je pourrais couiner sur le sujet pendant un article entier, je suis encore sous le choc) (je disais donc, Hugh et Richard…) font pâle figure (mais quelle hérésie… n’écoutez pas un mot de ce que je dis, j’ai du trop boire dernièrement… ou pas assez dormir… ou trop travailler… ou quelque chose… nul n’est au dessus de Hugh ou Richard voyons !!!). Un homme qui a hanté les nuits de toute lectrice de romance qui se respecte (enfin il parait mais perso, je suis trop convenable pour qu’il m’arrive des choses pareilles). Un homme qui a alimenté les fantasmes de générations de donzelles pures et innocentes (et vu l’age, ces donzelles ne sont plus si innocentes je pense parce que ce n’est pas récent récent…). Un homme qui a tout pour lui, le torse viril et le cheveu lustré, le regard de braise et euh… des choses que la décence m’interdit de nommer ici. Un homme qui va tous nous sauver en ce jour de fin du monde, puisque jouer les héros est l’œuvre de sa vie.
En un mot, THE MAN, the god of romance, j’ai nommé le seul, le grand, le très grand (le très très grand?), l’incomparable, l’inénarrable, l’inébranlable, l’indomptable, etc etc, le très puissant, le très agréable, le très indestructible, FABIO !
Et là, je sens comme un flottement. Mais non, pas de panique, vous là derrière votre écran. Je vais tout vous expliquer… Arrêtez de hausser les sourcils, cela donne des rides, et écoutez….
Je pense que vous l’aurez compris, Fabio c’est l’homme que l’on voit sur tout plein de vos belles couvertures rouges des vieux Aventures et Passions que pour rien au monde vous n’auriez sorti en public, et mieux encore, sur tout plein de couvertures vintage originales des romances old-school. (et je vais même vous dire un truc, toutes agressives qu’elles puissent être pour la rétine et pour ma foi en l’humanité, T. adore ces vieilleries…) (si vous voulez lui faire plaisir vous pouvez lui envoyer des photos de toutes celles qui croisent votre chemin) (oui je suis comme ça moi, je balance…) (même pas peur !)
Fabio est donc une légende de la romance. C’est l’homme qui check absolument tous les attributs du héros dans la liste de nos Smart bitches préférées… Le poitrail large et musclé (mais pas poilu, parce que le guerrier du Moyen-Age à la peau lisse en toutes circonstances voyons), la chemise gracieusement ouverte pour permettre un accès optimal (mais rentrée dans le pantalon sinon la censure pourrait croire qu’il a l’intention de faire des choses pas catholiques avec l’héroïne), le symbole phallique à portée de main (épée, étalon, un arbre, un mat de navire, un donjon dans le lointain, vous avez l’embarras du choix), le mythique mulet, et, of course, le déhanché d’un contorsionniste en pâte à modeler !
Elle vous a plu ma petite histoire ? On va s’arrêter là pour la biographie, je ne voudrais pas vous dégoûter définitivement..
Ça, c’est un livre que je n’ai pas lu (mais cela viendra un jour, promis), qui traînait dans ma PAL le jour où Sandy, Cess, Persie et Mlle P sont venues me rendre visite (il y avait T. aussi mais elle est dispensée sur ce sujet, elle connaît déjà Fabio, elle). Autant vous dire que j’ai eu mon petit succès avec ce livre, que dis-je, ce chef d’œuvre de kitschitude de couverture de la mort !
Après une 1ère apparition sur la couverture de Enchantress mine de Bertrice Small en 1987 (ne lisez surtout pas ce livre, ou rien d’autre de cette auteure, c’est du niveau de Passions captives), l’artiste Elaine Duillo fait de Fabio son modèle chouchou. C’est aussi ce chouchou qui fait parler de lui en étant le 1er homme a apparaître seul sur une couverture de romance, sur un autre Laura Kinsale d’ailleurs, Shadow and the star…
J’ai l’impression de parler comme un dictionnaire, j’espère que vous me pardonnerez ces infos en vrac mais vraiment, le sujet est trop passionnant pour que je me limite, je veux tout vous dire de Fabio !
Vous dire que c’est grâce à lui que l’on a su (nous, le lecteur lambda qui était jusqu’alors gardé dans l’ignorance la plus totale) comment étaient fabriquées ces fameuses couvertures.
Enfin, arrêtons là les réjouissances…
Maintenant vous ne pourrez plus dire que vous ne savez pas qui est Fabio et je ne doute pas que votre vie s’en trouve enrichie, que votre cœur chante, que votre âme s’élève face à tant de grâce et de talent car enfin, vous savez! (non mais sinon, avouez que c’était bien un sujet de la plus haute importance !!!)
Et, comme promis, un petit bonus pour la fin… Qui veut entendre la voix de Fabio, expliquant aux hommes comment être romantiques ? C’est mon petit cadeau de Noël pour vous ! (dois-je encore préciser que ce n’est pas un accident, mais bien un album, enregistré, que des gens ont payé pour produire, et d’autres pour écouter et tout ?) (même que cela s’appelle Fabio after dark) (j’en frémis) (et pas dans le bon sens du terme) (allez bonne écoute que même) (ou bonne rigolade, à vous de voir)
Passez tous un bon vendredi de fin du monde (qui n’aura pas lieu puisque Fabio veille sur nous) et de bonnes fêtes, des vacances de rêve (au soleil avec Fabio ?) (oui je précise que ce bel homme est actuellement un cœur à prendre, si jamais il y a des amateurs…) pour ceux qui ont de la chance, et tout plein d’ondes positives pour ceux qui n’en ont pas…
Love,
Chi-Chi
PS : Jetez un petit coup d’œil en haut de la page, on a fait des modifications : une page pour rassembler tous les thèmes dont il est question chez nous (1,2,3 thèmes) et une toute nouvelle, toute belle blogroll avec autre choses que des livres pour cette fois! Enjoy…
Nous Deux à Vera Cruz
Bon brainstorming,
When the duke returns
Je pense être victime d’une conspiration visant à me ralentir le plus possible. L’univers veut me voir échouer. Non, je ne suis pas paranoïaque. Je vous promets, l’univers se ligue contre moi. J’ai commencé Mansfield Park et je suis coincé à 8 % depuis plus d’une semaine.
Pourquoi? Mais parce que je suis aussi étourdie qu’une girouette un jour de grand vent et que j’ai oublié Alfred vendredi au travail. Et que bien entendu, je ne m’en suis rendu compte que vers 23h. Autant vous dire que l’angoisse a été longue pendant le weekend.
Je l’ai récupéré sans une égratignure lundi, mais entre les cadeaux de Noël et ma découverte récente de « Hart of Dixie » (une série qui se passe en Alabama) (merci Stéphanie), Alfred va finir par se sentir délaissé.
Heureusement pour votre lundi, j’ai profité de mon weekend pour relire un livre en version PAPIER (genre trop wouahhhh, vive la technologie), et c’est donc avec plaisir que je vous présent aujourd’hui « When the Duke returns » de Eloisa James.
Parce qu’il est bon de parler par mots clés, je vais aller droit au but. Cet opus s’articule sur deux éléments: le mariage arrangé et la virginité du héros.
Alors qu’elle n’était qu’une enfant. Lady Isidore a été mariée par procuration au Duc de Cosway. Ce dernier ayant passé un certains nombre d’années à l’étranger à découvrir les charmes de l’aventure, la jeune demoiselle a grandi de manière fort peu conventionnelle.
Je n’entends pas que son bras gauche a grandi avant son bras droit, ou que ses pieds aient arrêtés leur croissance vers l’âge de 9 ans. Non, loin de là. Mais plus que contrairement à certaines jeunes fille en fleurs coccoonées dans le sein protecteur de leur possessive famille, Isidore a joui d’une certaine liberté et a pu découvrir ses capacités, trouver la personne qu’elle était.
Et si Simeon, après toutes ses années passées à amasser une fortune considérable, s’est montré fidèle à sa tendre épouse (comprendre, monsieur est vierge), il s’attendait plus à une créature docile, discrète et soumise, et pas vraiment au feu follet de sensualité que sa femme s’avère être.
Mais nous sommes en romance, et qui dit mariage arrangé, dit dialogues absolument irrésistibles. Eloisa James a toujours le talent de peindre des situations complexes avec beaucoup de style et de goût. La rencontre et la collision entre Simeon et Isidore est absolument délicieuse. D’autant que le traitement de la virginité est un élément que j’affectionne.
Tout d’abord parce qu’il va à contre courant du cliché « homme hyper doué entre les draps/jeune oiselle pure et innocente ». Mais aussi parce qu’il est intéressant de voir comment l’héroïne réagit à ce genre d’annonce.
En effet, elles sont légion les romances où la jeune fille « omet » de mentionner que son hymen est encore confortablement en place – cet oubli débouchant bien souvent sur une réalisation masculine tardive (comprendre pendant « The » acte) et initiant quasi systématiquement un crise d’hystérie de la part du héros (comprendre « comment! tu ne me l’a pas dit, je suis heurté dans mon âme délicate de mâle »).
Mais aussi rares que soient les romances où Monsieur n’a pas encore connu la douce caresse d’une femme, je n’en ai encore jamais trouvé où l’homme ne dévoile pas cet élément avant; la-dite révélation provoquant des séances « confessions intimes » (ou comment je te révèle des choses sur moi, homme dur au cœur sensible) qui n’ont pas leur pareil pour me faire swooner à qui mieux mieux.
Si j’admets que c’est sans doute parce que le livre s’adresse à un public féminin, j’aime me bercer de douces illusions et me dire que c’est parce que les vrais hommes n’ont pas peur de la réaction de leur mie (de pain…).
Enfin, mon premier « puceau » était Jamie, du coup, je ne pense plus pouvoir jamais être totalement objective quant à la virginité des hommes (après l’échelle de la sexytude de Hugh Jackman, voici l’échelle de la virginité de Jamie Fraser) (cet article part en sucette) (euh, en vrille…).
Mais revenons à Simeon, sa virginité est abordée avec beaucoup de panache, et je vous recommande la scène où enfin il s’en débarrasse… En bref, sur l’échelle de Jamie Fraser, Simeon se débrouille pas mal et cumule les bon points suivants:
- passif de folie justifiant des choses que je ne vais pas vous dévoilez (faudrait pas spoiler non plus)
- volonté de garder un corps sain (de nos jours, Siméon mangerait bio et vegan) (Simeon, hipster avant l’heure)
- capacité d’apprentissage (très important)
- grande appétence à l’écoute (sur un malentendu, une femme pourrait avoir quelque chose à dire)
Allez, pour parfaire votre éducation, ce livre est parfait (comme si il vous fallait encore d’autres arguments).
Bonne lecture,
Tam-Tam
Cadeau princier
Boule de neige et jour de l’an
Il y a certains lundi qui sont une évidence, et puis d’autres où clairement, je suis en peine de savoir quoi écrire.
Et ce lundi, je suis vraiment en peine. La raison est finalement très simple. Le week-end dernier en chi-chiland a clairement freiné ma lecture. C’est que les conversations métaphysiques avec les copines c’est finalement aussi essentiel que les aventures d’Amélia et Emerson. Pourquoi?
- parce que le vodka-pomme jus de goyave n’a jamais aussi bon goût que lorsque Cess s’est parée de paillettes et que Chi-Chi a un collier magnifiquement rouge au cou.
- parce que la figurine d’Ariel est minuscule, et que cela semble surprendre tout le monde (Sandy incluse)
- parce que les macarons c’est le mal pour la ligne, mais que c’est tout de même terriblement bon, surtout quand on est bien accompagné (n’est ce pas Mademoiselle Pointillées?)
- parce que bruncher c’est encore mieux quand il y a un chat imaginaire, un koala tout ce qu’il y a de plus réel, une amoureuse d’Acheron qui a du être père Noël dans une autre vie (les orangettes, sont sublimes) et des œufs brouillés.
Et du coup, au moment où je vous parle, il est clair que je n’aurais pas fini mon livre pour lundi. Et je n’ai pas envie d’en bâcler la lecture. Il faut pas bâcler Jane Austen, c’est pécher!
Ah, parce que je ne vous avais pas dit? Je me suis lancée un défi et dans ce défi il y a lire Mansfield Park.
Alors je vous entends au fond hurler au scandale, comment, elle se veut grande prêtresse de la romance et elle n’a pas lu tout Austen!!! Et bien non. J’en ai lu 3 (dont certains en VF) mais Mansfield Park, jamais. Or Perséphone m’a révélé que c’était son « Favourite JA ever ». Du coup, je suis intriguée…
Mais revenons au sujet de cet article (qui aujourd’hui part en vrille), mon défi.
J’ai décidé de lui donner un nom. Et comme je suis d’humeur festive, je l’appelle le Challenge « Boules de neige et jour de l’an » (clairement, il faudrait que je mette un frein aux chants de noël)(mais en fait non, c’est la période et j’adore ça).
Et dans ce challenge il y a:
-Lire Mansfield Park (et inonder Persie de mails en délire)
-Lire le dernier Jamie, L’écho des cœurs lointains (et swooner à mort avec Marijo et toutes les fans de Jamie)
-Lire le diable s’habille en Tartan de Teresa Medeiros (parce que Noël me donne des envies de kilt)
-Trouver une jupe canon en tartan rouge (ou vert, ou bleu…) (obsession vous avez dit?)
-Trier ma bibliothèque (parce que je n’ai plus de place, que Chi-Chi m’a donné plein de beaux ouvrages et que je veux les mettre en rayon mais que je manque de place) (que ne donnerais-je pour une bibliothèque « bigger in the inside ») (et qui sait, vous faire une liste de livres en mal de propriétaires)
-Faire une escapade « Marché de Noël » avec Ariel (et qui voudra m’accompagner) (et vous faire un reportage photo avec du sapin, du vin chaud et du pain d’épices à l’intérieur)
-Partir en voyage diplomatique dans la famille (et éviter la crise de foi)
-Voir l’épisode de Noël de Doctor Who (pousser des hurlement d’hystérie au bon moment, faire peur aux voisins, et ne rien en avoir à faire)
-Finir mon cadeau du « Secret Santa » avec les « blogueuses du sud » (Choupy, YueYin et Stéphanie, je suis à fond!)
-Apprivoiser les paillettes (parce qu’en vrai, je suis une sale usurpatrice, j’aime pas les paillettes, j’aime l’idée des paillettes et tout ce que ça représente, mais les vraies paillettes, mon œil a encore du mal. Mais je me soigne, je suis en cure de désensibilisation avec application obligatoire de vernis à paillettes sur les orteils)
-Passer en boucle l’album « Joy to the World » des Pink Martini et entrer dans l’esprit de Noël (en plus le groupe est « rose », comment voulez vous que je résiste)
-Trouver une tenue princière pour le nouvel an (une jupe tartan? une coiffe de princesse?)
-Acheter des pneus neige au carrosse (parce que je sais pas encore patiner sur roues) (ni sur patins en fait)
-Placer Amelia et Emerson (merci YueYin), Alexia et Macon (merci Chi-Chi) et bien d’autres sous le sapin (et voir les gens devenir des ermites pendant une aprem)
-Et puisqu’on parle de cadeaux, voir la réaction du prince pas si charmant à mon cadeau (je suis fière, cette année, je l’ai depuis longtemps!)
-Trouver la motivation au fond de moi pour faire la sapin (mais ça fait 2 ans que la flemme gagne)
-Voir la mer sous la neige (parce que la mer me donne des ailes, m’enivre et me donne la pèche quelque soit la météo)
-Faire une overdose de clémentines, orangettes (Hydomielle, mon ventre est en communion avec le chocolat)
-M’amuser comme une enfant pendant les fêtes (et laisser tout le reste à la porte)
A Night Like This
Depuis, je voue un amour sans borne à Julia Quinn qui m’a enchantée alors que j’étais encore jeune, pure et innocente (si si) et que le monde de la romance m’était inconnu. Mon éducation romantico-littéraire a été bien menée, vous pouvez remercier la grande prêtresse (euh, princesse).
Tard hier soir, j’ai terminé son dernier roman en date, A Night Like This, qui est le deuxième tome de la série du Quatuor des Smythe-Smith.
Notre cher héros n’est autre que Daniel, frère aîné d’Honoria (héroïne de Just like Heaven, souvenez-vous). Il revient à Londres après trois longues années d’exil. En effet, suite à une altercation avec un certain Hugh, Daniel s’était retrouvé levé à l’aube pour un duel, et une balle perdu plus tard, Hugh était en sang, flirtant avec la mort. Le père d’Hugh, pas très content, voire même très très fâché (ma verve ce matin m’émerveille) avait juré de se venger et promis à Daniel une mort certaine. Celui-ci n’avait donc pas d’autre choix que de quitter l’Angleterre…
Mais désormais, il est de retour. Et pas n’importe quel jour ! Il est de retour pour assister au très fameux concert familial donné chaque année par les jeunes filles pas encore mariées de la grande lignée des Smythe-Smith. Concert nocif pour les tympans si l’on en croit les dire de tous, en fait. Cependant, c’est une tradition vieille de quelques dix-sept années et il y a toujours eu des foules de cousines pour prendre place dans ce quatuor.
Mais cette fois, il semble y avoir eu une entorse à la règle puisque Daniel, discrètement entré par le fond de la pièce, à l’abri des regards, remarque, assise au piano, une fille qui ne fait certainement pas partie de sa famille…
Alors, il est vrai qu’habituellementn cette sorte de scénario a tendance à me hérisser le poil, mais là, cela ne m’a pas fait fuir. Et pourquoi donc ? Daniel assume ! Il n’est pas tiraillé entre un désir presque irréfrénable pour Anne et un acharnement à se contrôler, et ne balance pas sans arrêt entre les deux. Non, Daniel est moins compliqué. Il a envie de la voir, il y va. Et si sa cousine/tante voit clair dans son jeu, peu importe. Bref, il assume donc. Et cela me plait.