Ou « Don’t Tempt me », deuxième opus de la série « Fallen women » de Loretta Chase.
Tiens d’ailleurs c’est quoi cette manie de ne pas mettre les « séries » de référence à chaque fois chez J’ai Lu?
Mais je m’égare alors que j’ai un livre à chroniquer moi. Et puis un livre qui a un résumé bien accrocheur:
Zoé Lexham, revenue d’entre les morts et portée disparue après 12 ans passés dans un harem en Orient, est de retour à Londres, et par la même occasion, dans la vie de Lucien de Grey, Duc de Marchemont.
Et 12 ans dans un harem, ça vous change une manière de penser. Si naviguer dans les eaux troubles des intrigues du gynécée derrière les portes gardées par les eunuques était compliqué, avoir retrouver la place qui est la sienne dans la haute société « bien comme il faut » n’est pas plus simple. Et notre héroïne aura besoin de toute l’aide possible, même celle de Lucien, à la réputation scandaleusement dangereuse…
Les histoires de harem, j’en ai lu toute une série quand c’était à la mode (c’est un peu comme les romance viking, ou western, c’est symptomatique d’une époque). Et puis la mode est passé à autre chose (au BDSM et au fantastique je crois) et j’ai délaissé le genre. Mais en lisant ce résumé, les frissons de ma jeunesse sont revenus, et je me suis dit qu’elle avait du en apprendre des trucs au harem, et qu’avec un héros à la réputation scandaleuse, je tenais peut être dans mes mains une romance qui me ferai frémir et rougir. Cerise sur le gâteau, mon livre était un Loretta Chase, rêver était donc permis (je ne m’aventurerai pas à parler statistique, mais vous avez compris l’idée).
Et puis j’ai lu.
Lentement.
Et j’ai fini.
Laborieusement.
Et me voilà aujourd’hui, contrainte et forcée de vous dire que le livre est bien. Vraiment bien. Les dialogues entre nos deux héros ne sont pas sans piquant et la dynamique de l’histoire est agréable. Satisfaisante même.
Mais « ensemble satisfaisant », pour un Loretta Chase avec des histoires d’héroïne au harem et de héros à l’aura emprunt de scandale, c’est presque décevant. Ce qui a créé cette interrogation : le synopsis ne serait-il pas un instrument plus dangereux qu’autre chose?
Parce que, dans ce cas précis, il a stimulé ma curiosité, fait monter mes attentes et clairement a été un instrument capital dans ma deception relative au final.
C’est sans doute un dosage très délicat, qui fait écho à cette phrase des Monthy Pythons que j’aime beaucoup: « Mieux vaut s’attendre au pire, on est jamais décus » (No one expects the Spanish inquisition en VO).
Bonne lecture,
Tam-Tam
Ha mince… j’ai eu aussi ma petite période harem… je le note pour plus tard, histoire de ne pas trop en attendre !
Moi j’aime pas les harems, le potentiel « viol » est trop grand… :/