Douzième coup de minuit – Il était une fois tome 1

Douzieme coup de minuit

Réédition du 01/09/2011

Aux origines de ce blog, il y a…
– Deux princesses pourvues de bibliothèques plus que conséquentes
– Notre rencontre, un jour de Salon du livre, il y a trois ans et des poussières
– Notre amour commun de la romance, genre ô combien négligé et maltraité
– Un trafic de bibliothèques (avec l’échange de valises entières de livres) entre nos appartements voisins
– Le prince pas si charmant qui a emmené ma comparse vivre dans de lointaines contrées (et j’aime autant vous dire que le trafic de valises est beaucoup moins marrant depuis…)
– L’idée qu’il fallait trouver un truc pour continuer à discuter pendant des heures de nos dernières lectures sans en oublier la moitié au passage (puisque certaines princesses ont une mémoire de poisson rouge pour les noms, mais je ne citerais personne ici ^_^ )
– Et finalement, THE décision qui en a entrainé plein d’autres et qui nous tient bien occupées depuis maintenant plus d’un an !
A l’acte II, il y a donc eu une réunion au sommet, où nous nous sommes posé les questions sérieuses :
– Saurons-nous nous tenir à un rythme?
– Y a-t-il un public pour un blog sur la romance?
– Allons-nous nous étriper à devoir toujours tout décider à deux?
– Quelle sera notre ligne éditoriale?
Et surtout, LA question… Comment allons-nous appeler ce blog ??! Tam-Tam a trouvé, j’étais hésitante… « Un titre en anglais, vraiment, mais est-ce que cela ne va pas perturber les gens alors que nous écrivons en français? »
Elle a insisté et elle a eu raison, je n’imagine plus autre chose !
Quand à nos pseudos (oui, car aussi incroyable que cela puisse paraître, je ne m’appelle pas Chi-Chi dans la vraie vie), c’est le prince pas si charmant (qui a eu le malheur de passer par là au mauvais moment) qui nous a baptisé toutes les deux ! Avouez qu’un spécimen aussi doué, elle a eu raison de l’épouser
Enfin, en ce qui concerne la répartition des taches, si je suis la maîtresse de l’étiquette en ces lieux, c’est Tam-Tam la responsable créatrice, elle a mis son crayon au service de notre look de princesses pour dessiner notre belle bannière !
Voilà comment est né In need of prince charming, I don’t think so…
Et sur cette fameuse bannière se trouve l’image du dernier livre que nos valises magiques venaient d’échanger à l’époque, j’ai nommé A kiss at midnight d’Eloisa James ! Il était donc inévitable qu’une petite chronique se retrouve un jour sur cette page…
Si j’ai déjà chroniqué When beauty tamed the beast, réinterprétation plus que réussie de La belle et la bête, avant cela, Eloisa avait expérimenté le genre conte de fée avec Cendrillon.
Posons le décor :
Kate, notre héroïne, est légèrement cynique. Elle est dotée d’une belle-mère épouvantable, comme il se doit, et d’une demi-sœur plus évaporée qu’un flacon d’éther. Et cette chère sœur est dans une situation délicate, qui l’empêche de se rendre à un bal où sa présence est absolument essentielle pour des raisons bien trop complexes et tordues pour vous les expliquer ici. Belle-maman a donc l’idée de génie d’envoyer Kate déguisée en sa sœur ! Il n’y a qu’une vague ressemblance, mais avec beaucoup de poudre et une perruque, tout le monde n’y verra que du feu…
Voilà un plan à toute épreuve, Kate est ra-vie.
De son coté, Gabriel est un prince. Un peu fauché, un peu exilé, mais un prince tout de même. Doté lui d’une riche fiancée certes plutôt sympathique mais qu’il n’aime pas d’amour, et d’une ribambelle de courtisans qu’il considère comme une pesante responsabilité.
C’est que ça coute cher à entretenir, tout ce petit monde, d’où le mariage de raison…
Maintenant que vous savez qui et pourquoi, voici comment :
Kate et Gabriel, pour une raison qui leur échappe complètement, se retrouvent irrésistiblement attirés l’un envers l’autre, ce qui a le don de les contrarier tous les deux, puisque cela perturbe les plans soigneusement étudiés pour l’avenir qu’ils se sont respectivement fixés.
Et comme il s’agit d’un conte de fée, pour aider au déroulement de l’histoire, on retrouvera ici une Marraine-la-bonne-fée, une pantoufle de vair (qui est ici en cristal – donc en verre, pour l’exactitude historique on repassera), un complot fort inopportun, un héritage, lui, fort opportun, un lion qui louche (ah non, ça c’est Daktari – juste un lion donc), des chiens, des cornichons, un accident de barque, un majordome mystérieux, un baiser au douzième coup de minuit et un happy-end digne des plus beaux Walt Disney…
Et maintenant que vous savez tout…
… bonne lecture !
Chi-Chi
PS : le prochain tome de sa série sur les contes de fées, The duke is mine, sort en décembre. Il s’agit de la Princesse au petit pois, je trépigne !
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