Finding Miss McFarland

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Le livre d’aujourd’hui raconte l’histoire Miss Delaney McFarland (surprenant hein?) dans sa quête du mari parfait pour elle. Pas un mari dont elle serait amoureuse (ouuuuuhhh non!), ni même un qui serait vaguement intéressé par l’idée d’un mariage avec de l’affection respectueuse (non, toujours pas), notre Miss veux un mariage où elle n’aura pas à vraiment croiser son mari, ni même  à vivre avec lui, et où elle pourra vaquer à ses occupations de femme active dans les associations caritatives sans se préoccuper des exigences d’un homme qui aurait, qui plus est, la maitrise de sa fortune… Et elle a fait un calcul savant, c’est un mariage de convenance qu’il lui faut, avec un chasseur de fortune, histoire d’avoir un argument pour piéger l’homme dans ses filets et pouvoir imposer ses règles.

Mais comme tous les plans bien rodés, il faut toujours un élément pour fausser la machinerie. Et cet élément n’est autre que notre héros qui a décidé de sauver la demoiselle à l’insu de son plein gré et de l’empêcher de faire l’erreur de sa vie en épousant un type qui n’en aura qu’après sa fortune…

Ahhh, les sauvetages à l’insu du plein gré… Au-delà du fait que c’est sérieusement paternaliste, vous le sentez venir que notre ami Griffin Croft va devoir s’impliquer à fond et user de tous ses atouts pour empêcher Delaney de se marier sans amour?

Du coup, on adhère au concept, et on saute à pieds joints dans l’histoire.
Sauf que… sauf que…

C’est pas mal, mais pas franchement inoubliable. C’est sans doute parce que nos deux héros restent bloqués sur leur position « c’est moi que j’ai raison » (faute syntaxique incluse) (ils ne méritent pas d’être corrects grammaticalement avec leurs attitudes butés bornées). Mon respect n’est pas démentiel dans ce genre de cas de figure… Et puis elle a des yeux violets, comment veux-tu que ça ne me fasse pas rouler des yeux ça? (Hein Cess?)

Alors j’ai lu, j’ai aimé, mais c’est tout.

Bonne lecture (ou pas),

Tam-Tam