La demi-pensionnaire

A l’origine, je pensais vous faire aujourd’hui un post sur la suite de ma saga James Bondienne sous Napoléon. Et puis, un truc tout bête, j’ai fait moins de kilomètres en voiture cette semaine et du coup, j’ai optimisé mes trajets de train en m’avançant dans mon travail professionnel (une princesse professionnelle est une princesse responsable). Bilan de la manœuvre : je n’ai pas fini l’écoute de The seduction of the Crimson Rose…. arrrggggggh….


Du coup, aujourd’hui, c’est chronique vintage avec un livre lu il y a pile 10 ans. Je le sais, c’est inscrit à l’intérieur (je vous promets, c’est une manie créatrice de sourires)!

Ce roman a tout pour plaire à tout le monde.

- A votre banquier d’abord, puisque La demi-pensionnaire se trouvera sans doute dans les rayons de votre bibliothèque.

- A votre capital temps, puisque 200 petites pages, c’est à peine plus qu’un Harlequin ! (mais en tellement mieux)

- A votre âme francophone : Didier Van Cauwelaert, est comme son nom ne l’indique pas, français. C’est suffisamment rare pour être souligné.

- A votre cœur de midinette, puisqu’il s’agit d’un coup de foudre…

Dans toutes les belles histoires de coup de foudre, il y a le moment où le héros tombe amoureux, et le moment où son amour est testé. La particularité de La demi-pensionnaire est que le coup de foudre à lieu à l’entrée, et le test fatidique au dessert… littéralement.

Je vous perds ? Pas de panique, je vous explique…

La demi pensionnaire, c’est donc l’histoire de Thomas, qui lors d’un déjeuner, tombe amoureux d’Hélène au premier regard. Sauf que Thomas est un gentleman, et ce n’est pas avant le dessert qu’il réalise que cette dernière est bloquée dans un fauteuil roulant puisque, jusque là, il était plongé dans ses grands yeux…

Elle est « demi-pensionnaire », mais pas figée au sol, ni amorphe dans sa propre vie. C’est d’ailleurs la force de ce livre. Absolument pas tourné vers le pathos, ni vers la colère qui semble parfois bien légitime pourtant devant l’adversité. C’est une bouffée d’optimisme et d’humour que nous crée ici l’auteur.

Tout n’est pas non plus tourné vers cette héroïne qui sort de l’ordinaire. Thomas est un être complexe, qui se dévoile au fil des pages. A l’époque de sa lecture, ce livre m’a donné de l’énergie, de l’envie de déplacer les montagnes. Oui, il y a dix ans, je donnais dans le cliché Harlequin…

Et puis il s’agit d’un coup de foudre donc, argument principal pour certain, mais qui reste un élément qui me fait grincer des dents. Ou peut être est-ce un petit reste de cynisme qui fait que je suis de celles qui disent « on ne me la fait pas à moi »… Car un coup de foudre, c’est :

- trois fois plus de travail pour l’auteur pour me convaincre.
- trois fois plus de risque de tomber dans la catégorie des couples que je ne saurais voir
- trois fois plus de pentes glissant vers le cliché Harlequin qui ne passe qu’avec du champagne
- mais trois fois plus de chance de se montrer inoubliable s’il est manié avec talent

Histoire complexe, où l’on se plonge dans une réflexion sur le sens de la vie, ce qu’on en attends… et où Hélène et Thomas nous montrent que parfois, les miracles ne sont pas nécessaires pour voir la vie du bon côté.

Didier à tout bon, la demi-pensionnaire a pris pension chez moi depuis 2001…

  
Bonne lecture,
Tam-Tam

France 5 Commentaires

A l’aveuglette


Lecteur, je n’aime pas les westerns.


Par conséquence, je n’aime pas les romances se déroulant dans un contexte western.

Ce n’est pas que je n’aime pas Clint Esatwood et Paul Newman, mais les chevauchées interminables, les ranchers et leurs problèmes de vaches, les conversations à bout de fusil dans le grand Ouest sauvage, les méchants indiens enlevant d’innocentes jeunes filles, ce n’est pas ma tasse de thé.

Et ce n’est pas un livre comme celui-là qui va me faire changer d’avis…

Mais, comme pour tout, il faut bien l’exception qui confirme la règle ! Maggie Osborne en son temps a su me faire aimer cette catégorie, mais depuis elle, bien peu de réussites. J’avais renoncé, je ne regardais même plus, la simple mention d’un cow-boy me faisait reposer le livre.

Oui, ma vie était devenue un véritable calvaire !

Tout cela pour établir que, en général, je n’aime pas les romances se déroulant durant la conquête de l’Ouest américain.

Mais j’ai aimé Marry me de Jo Goodman. Que dis-je, aimé… J’ai adoré !

Cet été, je vous disais que ce livre était dans ma pile « à lire rapidement »… Et pour tout vous avouer, puisque je n’aime pas les westerns, je ne suis pas certaine d’avoir réellement lu la 4ème de couverture avant l’achat. Sinon, je ne m’explique pas l’arrivée de Jo Goodman dans ma PAL… J’avais du en lire une bonne critique quelque part, et comme les mariages ont été d’actualité cet été, j’ai pris un risque, avec raison cette fois !

Ce qui est certain, c’est que j’ai ressorti le livre de la pile en n’ayant qu’une très vague idée de ce dont il allait être question. Et aucune idée du contexte historique !


Je l’ai donc ouvert sans savoir que notre histoire se déroule dans le Colorado, en 1884. Quand j’ai vu ça, j’ai failli reposer le livre aussitôt. J’ai peiné pendant à peu près les 5 premières pages. Puis j’ai été intriguée. Puis franchement appâtée. Puis carrément accrochée !

Et pour finir, j’ai lu ce petit livre de 440 pages en 3 jours… (ce qui n’est pas impressionnant pour certaines mais énorme pour moi qui n’ai plus le temps de lire que dans les transports !)

Donc, dans le Colorado, en 1884, voilà un contexte qui m’a fait penser à « Dr. Quinn, MD », que je regardais religieusement tous les mardis soirs quand j’étais jeune ! (enfin plus jeune que maintenant, c’est évident, puisque je ne vieillis pas)

Coleridge Braxton Monroe est médecin, bostonien, fortuné. Cole, de son petit nom, est aussi le gardien de sa sœur de 16 ans, Whitley… laquelle est un peu fantasque, un peu originale, et farouchement loyale à son frère. Tous deux se soutiennent mutuellement et veillent l’un sur l’autre, parfois à leur insu. C’est pour cela que Whitley, qui voit bien que son frère use sa santé et son talent dans un grand hôpital, sous la houlette d’un chef-dinosaure qui refuse tout progrès et tout changement, décide de prendre les choses en main. Elle répond de sa plus belle plume à une annonce pour un poste de médecin dans une petite ville du Colorado… Poste qu’elle va bien entendu décrocher !

Le plus difficile étant réglé, Cole engagé, il ne reste qu’à lui annoncer la nouvelle et à le convaincre que déménager à Reidsville est une excellente idée.

Je ne vous en dirais pas plus, je crois en effet que rien ne pouvait leur arriver de mieux que ce déménagement et, vu leur histoire, je ne crois pas qu’ils me contrediront !

J’ai aimé découvrir cette histoire sans savoir où je mettais les pieds ; j’ai aimé que rien ne soit attendu ; j’ai aimé ne pas retrouver l’avalanche de clichés trop souvent associés au genre ; j’ai aimé la qualité d’écriture de Jo Goodman qui n’hésite pas à utiliser les flash-backs et à changer le point de vue du narrateur pour mieux nous plonger dans son univers sans nous ennuyer ; j’ai aimé que l’histoire soit solidement appuyée par une bonne connaissance, à la fois de la médecine de l’époque et de la vie quotidienne dans une petite ville de l’Ouest ; j’ai aimé la finesse des personnages, où même les « méchants » de l’histoire ne sont pas manichéens… Et bien sûr, est-il besoin de préciser que j’ai aimé la (très) belle histoire d’amour de Cole et de son héroïne, dont je ne souffle mot pour ne pas gâcher la surprise !

Je disais donc, je n’aime pas les westerns. Mais j’ai aimé Marry me et je suis sûre que vous aimerez aussi !



Bonne lecture, 
Chi-Chi

La gourde, la cruche et la bouteille de niaiserie




Un autre Jennifer Crusie au programme encore aujourd’hui. Mais rassurez votre banquier, vous ne devriez pas avoir à lui expliquer le pourquoi de cette dépense.





La semaine dernière, je vous parlais de Fastwomen, que j’avais écouté avec plaisir pour donner une RTT à James Bond. Cette semaine, je n’imaginais pas en appuyant sur play en début de semaine que j’allais hurler de frustration devant les agissements de l’héroïne de ce nouveau livre.





D’autant que c’est une de nos lectrices, Pirouette qui m’avait une fois encore guidée. Elle a souffert d’une petite monomanie Jennifer Crusie et a eu la grande gentillesse de m’en faire profiter. Entre adeptes d’audiobooks, on sait partager !





L’histoire est somme toute assez simple. Quinn réalise un beau jour qu’elle veut un chien. Le chien, dans son infinie sagesse lui fait réaliser que son petit ami Bill n’est pas le bon, The One, Mr. Perfect, celui qui va lui faire chanter des angélus de béatitude pour le restant de ses jours… Du coup, c’est bye bye Bill et bonjour l’inconnu!



D’ailleurs, maintenant qu’elle y pense, sa vie a bien besoin d’un grand changement et d’une profonde remise en perspective. Qu’à cela ne tienne, on est plus à un chien près.





Jusqu’à présent, pas de quoi fouetter un panda, mais là où le retour de bambou est douloureux, c’est dans le traitement de cette crise identitaire. Attention, spoilers à suivre…





Parce que Bill, en plus d’être un amoureux éconduit, possède des tendances psychopathes qui vont se révéler à mesure que Quinn reprend sa vie en main.





Mais qu’est ce que notre super héroïne entend par reprendre sa vie en main ? Et bien, c’est pimenter sa vie sexuelle et réaliser enfin que Nick, son pote de toujours et l’ex-mari de sa sœur Zoé, est finalement tout à fait envisageable comme compagnon.





Bon, d’accord, depuis la petite dizaine d’années qu’elle le connaît, il n’a jamais vraiment fait preuve de constance, mais Quinn, elle, y croit ! Et puis sinon, elle a Katie, son chien pour la consoler. Ou encore Bill, qui n’arrive pas à la laisser partir et qui, pour la faire revenir, se dit que ce serait une bonne idée de se mêler de ses affaires avec la banque, avec ses supérieurs, de piéger sa nouvelle maison…





Quinn, comme c’est une gentille, bah elle n’appelle pas tout de suite la police hein, parce que bon, cela pourrait nuire à son image de grande gourdasse. Et elle fait bien l’autruche jusqu’au jour où ça laisse des bleus. Là, c’est au tour de Nick de mettre un poing sur la table. Parce qu’il ne faudrait pas pousser le bouchon trop loin !





D’ailleurs, en parlant de Nick, notre héros de l’histoire, il est bien Nick, gentil, avec tous les muscles qu’il faut aux bons endroits, mais son rôle est quasi secondaire face à toute puissant « cruchasserie » de notre amie Quinn.





Bref, Jennifer Crusie, ici, pédale dans le boulgour en essayant de nous faire croire que les changements de vie, c’est easy, surtout quand on a un chien. Mais moi, je suis pas une princesse gourdasse, je me suis pas faite avoir !






Tenez-le vous pour dit !


Tam-Tam


Edit du mardi: A la demande de Pirouette, je tiens à préciser qu’en effet, notre héroïne est « moins cruchaude » que la reine des cruches Sookie Stackhouse! (mais bon, elle en tiens un couche quand même!)

C’était mon anniversaire…

Aujourd’hui, vous me pardonnerez cet article qui va être très personnel. Aujourd’hui, je vous parle d’un livre que vous ne trouverez jamais chez aucun libraire, dans aucune bibliothèque, un livre dont il n’existe au monde qu’un seul exemplaire dont je suis l’heureuse propriétaire ! Car, pour ceux d’entre vous à qui ce détail aurait échappé, il n’y a pas longtemps, j’ai célébré mon royal anniversaire. Et à cette occasion, j’ai reçu le cadeau le plus extraordinaire qu’il m’ait été donné de voir depuis longtemps.


Pour bien comprendre, il vous faut avouer quelque chose avant. Vous vous souvenez des guest-stars ? Ces invitées ô combien importantes qui viennent prendre la relève quand Tam-Tam et moi-même décidons de tout plaquer pour partir en voyage diplomatique ? Eh bien un certain nombre d’entre elles font partie de la famille royale. Plus précisément, j’ai nommé Lady V, Lady D et la Petite Lady… Qui forment, avec deux autres que vous n’avez pas encore le bonheur de connaître (mais cela ne saurait tarder, faites confiance à mon pouvoir de persuasion) un quintet autoproclamé « International stars of the world ». En toute modestie.

Mais aujourd’hui, ces cinq demoiselles ont bien mérité leur titre parce que, à l’occasion de mon anniversaire, elles ont toutes pris leur plus belle plume pour m’écrire une histoire. Une romance bien évidemment, et mieux encore, une romance dont je serais l’héroïne !

Le chef d’œuvre s’ouvre par une dédicace à « la très puissante, la très agréable, la très indestructible Chi-Chi ! », parce que, parait-il, « même si  tout flatteur vit aux dépens de celui qui l’écoute: on a voulu rendre hommage à Chi-Chi en lui écrivant ce livre.
C’est trop banal d’être sentimentale ? NON.
Hugh, Colin, Macias, Ranulf, Pourquoi donc le nier, Ils l’ont envoûté, ils l’ont ensorcelée… »

Bien, déjà, pardonnez-moi, ma modestie souffre un peu et il est étrange de s’imaginer en héroïne de roman, mais ces histoires, écrites par des personnes qui me connaissent bien, sont saisissantes, et pleines d’humour, ce qui ne gâche rien ! C’est que je m’efforce de faire preuve de persuasion dans la vie quotidienne aussi, et mes proches sont les premières victimes de ma croisade en faveur de la romance… Alors, aussi étrange que cela puisse être pour moi de lire des choses écrites sur ma vie, je ne pouvais pas manquer de partager avec vous quelques extraits, en espérant que vous serez aussi amusés que je le suis par les multiples références, littéraires ou autres, qui parsèment ces pages…

Et j’espère que vous excuserez aussi le fait de ne pas tout comprendre aux multiples références et citations de cet article, qui se veut surtout un IMMENSE remerciement à mes cousines (et sister) géniales qui m’ont fait ce cadeau tellement magnifique que je n’ai pas de mots pour dire à quel point j’ai adoré !!!

Attention, roulements de tambours pour… Ain’t Chi-Chi sweet ! Oui, elles ont osé ! Avouez que le titre est juste extraordinairement bien trouvé non ?
 

Cécile parcourt le monde by Lysa Chaipas (coming out de folie… mon nom dans la vraie vie, c’est Cécile, pas Chi-Chi). Puisque dans cette histoire, je parcours le monde à la façon de Eat, Pray, Love, les aventures ne manqueront pas… Et si le bel Hugo, son italien de cuisine, sa mamma (Donatella-Limoncello de son petit nom) n’ont pas su conquérir mon cœur, ma chère Lysa, je trouve dommage que mon idylle avec Yu-Yak-Man ait été avortée pour une malheureuse histoire de serpent pané, alors que ce bel exotique possédait un panda-taxi, qui est, avouons-le, le moyen de locomotion le plus génial de la terre… Rassurez-vous, cette histoire se finit bien puisque je tombe nez-à-nez avec Hugh Jackman, the one and only, dans un cagibi où m’a emmené un nain chauve et velu (et heureusement que c’est un roman parce qu’il ne me viendrait pas à l’idée que Hugh emploie un nain chauve et velu comme pigeon voyageur, je ne l’aurais donc pas suivi dans la vraie vie, et j’aurais raté la rencontre de ma vie !). Lysa fait bien les choses là où le hasard ne les fait pas ! 


« Quelques mois plus tard, Cécile et Hugh sont mariés et ils ne peuvent vivre l’un sans l’autre. Cécile est chargée de la rédaction de la nouvelle constitution américaine dans laquelle le port des armes est aboli, et la peine de mort pour les nains chauves et velus est plus que conseillée. Et ils vécurent heureux et eurent beaucoup d’enfants (pas nains) ! »

Palm Beach après la tempête (traduit en français par Une bonace à Palm Beach) by Jane Austen Martin (aka Lady D.) : les influences très nettes que j’exerce sur cette chère Lady D. sont légions… Une petite héroïne abîmée par la vie qui quitte son fiancé pour rejoindre sa tante au bout du monde (heureusement qu’elle ne s’appelle pas Jenny mais Sugar Cec, sinon j’aurais eu un doute), et qui tombe nez à nez avec Colin Bridgerfith, acteur mondialement connu et voisin, comme par hasard ! (ah, Colin… et Colin… le prénom a beau ne pas être sexy, quels héros…). Histoire écrite dans le plus pure style SFALO et consorts, toutes mes félicitations pour cet exercice de style à mille lieux de ta plume habituelle !

« Elle comprit à cet instant, qu’elle n’avait pas à avoir peur de cet homme, elle pouvait lui offrir son cœur, lui confier la clef de son jardin secret, il en prendrait soin (En effet, il  avait une formation non seulement de bûcheron, d’acteur mais aussi de jardinier.) et ne le piétinerait jamais. »

Surrender of the moon and stars by Nora Little Roberts (aka Lady V.) : Quand le héros a pour meilleur ami un poney répondant au doux nom de Carotte à qui il confie tous ses soucis, je ne peux qu’adhérer sans retenue à l’histoire ! Quand les héros s’aiment sans s’être jamais adressé la parole, je ne peux qu’être certaine qu’il s’agit bien d’un Harlequin, tendance Barbara Cartland ! Et quand l’héroïne se laisse embrasser par Ranulf Jackman (qui a dit que je faisais une fixette sur un certain acteur?) et que l’auteur censure le passage par un gros « Scène explicite », je ne peux que mourir de rire ! Et comme tout bon auteur sait qu’il faut fonctionner par séries, à quand les aventures de Carotte le poney ?

« Ranulf Jackman, comte de Sussex, avait une réputation de séducteur et ne semblait vivre que pour son domaine familial qu‘il entretenait avec passion, la séduction et Carotte, son poney et meilleur ami qu’il avait reçu pour ses 10 ans et à qui il aimait se confier. (…) Mais depuis quelques jours Carotte n’entendait plus parler que d’une seule chose: une magnifique femme brune aux yeux noirs, nommée Cecily. »

Cecelia, and the shadow in the corner of her eyes by Michaela Quinn : J’avoue avoir versé une petite larme là encore… Voilà une personne que je n’ai pas encore vraiment converti, elle préfère toujours les histoires tragiques (il y a de quoi pleurer…) ! Mais j’ai été plus qu’impressionnée par l’élégance de la plume (en anglais qui plus est) racontant l’histoire tragique de Cecelia et Macias le cow-boy, sur un air de Bob Dylan. Et plus que reconnaissante de la conclusion qui, respectant le code sine qua non de la bonne romance, donne à nos héros leur happy-end ! Continue à cultiver ta différence avec autant de talent…

« “My love for you is real, and should not be inconsid’rately dismissed.
Were your fine hands ever tightly held, those soft lips ever kissed?”
Our cow-boy here was begging, he wished for Cecelia to stay
He wished to make her smile, yes he wished to make her gay
Most of all, he wished to see the colours hidden by the shadows in her eyes. »

La princesse aux pinceaux magiques by La Comtesse de Bonaugur (aka The Little Lady) : un vrai conte de fée réunissant tous mes éléments favoris : la fée Moirévée, Mushu le dragon, des quiches au saumon, des cookies à la praline, Hugh le jardinier un peu geek, la comtesse Guillemette,  la princesse Tam-Tam (c’est qui celle-là??!), et Edward (qui hélas aime trop le foot), des boutons de manchettes efficaces et un pantalon avec beaucoup d’humour, un prince Parfait trop parfait et un sac Nat&Nin !

« Remerciements : Pour leur soutien, leur inspiration, je voudrais remercier mes maîtres Charles Perrault et la comtesse de Ségur, ma muse Cécile, mon confident Paul Eluard, mon livre de chevet Beaudelaire, mon pote Gérard Presgurvic, mon amoureux Hugh Jackman, mon ex Edward Norton, mon humour Jessie Trodrole, et bien sur vous mes lectrices (oui lectrices, restons réalistes). »

Pour finir, merci aux auteurs, et à vous, lecteurs (si si, j’y crois encore) pour avoir lu jusqu’au bout ! Je vous souhaite, à la fin de votre roman(ce), de vivre heureuses et d’avoir plein de bibliothèques !





Chi-Chi


PS : Ne manquez pas d’admirer la couverture délicatement photoshopée où, pour une fois dans ma vie, je parade au bras de Hugh Jackman… La classe ! ^_^


Nestor Burma peut aller se rhabiller, j’ai trouvé mon détective parfait

Cette semaine, une petite infidélité à la série des héros de sa Majesté. James Bond ne m’en voudra pas, j’ai été rendre visite à son pote Nestor Burma, mais en plus sexy.


Fast women de Jennifer Crusie nous amène à pousser la porte de l’agence d’investigation McKenna. J’ai toujours rêvé de pénétrer dans ces établissements discrets aux arrières gout d’années 50. Je n’en ai jamais eu l’occasion, mais Nell l’a fait pour moi. Qui y a t-elle découvert ? Le très grand, le très sérieux, le très autoritaire Gabe (et son non moins charmant cousin Riley) qui s’occupent du business de l’agence depuis la mort de son père et fondateur.

Bon accessoirement, elle y a aussi trouvé un travail. Puisque depuis son divorce voilà un an, notre héroïne s’est quelques peu laissé glisser dans une torpeur mélancolique que le politiquement incorrect m’oblige à appeler par son vrai nom : la dépression. 

Mais elle a décidé de se prendre en main notre Nell, et comme premier objectif, quoi de mieux que les bureaux de son nouvel employeur. Ils sont vieillots, désorganisés au possible et son patron a l’air bien malléable non ?

Mais à trop vouloir tout ranger, Nell va découvrir deux choses à ses dépends : Gabe n’est absolument pas malléable, et les vieilles histoires enterrées du passé remontent à la surface avec un timing parfait mais bien souvent très inconfortable pour nos héros. De détournements de fonds en tentatives de chantage, les cadavres sont semés sur la piste que nos deux héros empruntent. Et si cette piste les fait passer par un grand lit bien moelleux, tant mieux pour nous.

Vous pourriez penser avoir affaire à une énième histoire d’enquêtes, mais c’est sans compter sur le talent de l’auteur qui nous surprend une fois de plus, en donnant du ressort et du mordant à ce personnage de Gabe. Nell aura essayé de régenter sa vie. Mais contrairement à certains amoureux transis qui laissent faire et trouvent cela « teeeeeellllement adoraaaaable », Gabe peste, s’énerve, se met en colère et fait clairement savoir à notre psychopathe du contrôle, que non, non et non, ce n’est pas elle qui prend toutes les décisions.

Ne détestez pas Nell tout de suite, l’auteur va lui envoyer une petite remise en question qui fait du bien. Car si, au début, elle fait clairement partie de la catégorie « petite chose toute abimée par la vie », notre héroïne à du répondant, et de la ressource. Au placard la petite Nell traumatisée par l’échec de son mariage. Au placard l’héroïne victime de l’égoïsme masculin. Elle non plus n’était pas sans torts.

Enfin un livre où les héros ne sont pas « parfaits comme ils sont » et où, pour que le couple fonctionne, un peu d’efforts et de sueur sont requis. Et non, je ne parle pas des efforts physiques que nécessite le fameux passage par le grand lit (vous savez bien qu’en ces lieux, la grande prêtresse des bonnes manières définit les règles de l’étiquette) !

Bonne lecture,
Tam-Tam
 

Straight up

Lecteur, je me flatte d’être une vile tentatrice. Je dirais même plus, Tam-Tam et moi nous flattons de vous tenter avec nos lectures. Parce qu’après tout, à quoi bon tenir ce blog si ce n’est pour partager notre amour de la romance et essayer de vous convaincre de la valeur du genre ?


Mais cette semaine, je ne vais pas jouer mon rôle.

Cette semaine, je vous parle de Straight up, de Deirdre Martin.

Deirdre Martin, c’est une auteur SEP-like. Elle a écrit une série tournant autour des membres d’une équipe hockey. A New-York. Does it ring a bell ? Les Chicago Stars peut-être ? Malheureusement, Deirdre fait du Susan Elisabeth Phillips de série B. Deirdre pense que Lyon est un trou paumé.

Pourtant, quand on m’a prêté Straight up (tome 3 de la série Wild Hart), la 4ème m’a intéressée, et je me suis dit qu’il fallait lui laisser sa chance.

Le héros, Liam vient s’installer en Irlande pour échapper à une menace, et il se laisse entraîner à parier qu’il pourra séduire Aislinn, réputée pour son sale caractère. Par certains coté, l’idée me rappelait Bet me, et comme le souvenir était bon, j’ai ouvert le livre.

Je l’admets, certains éléments m’ont beaucoup plu.

D’abord, les métiers de nos héros. Elle est éleveuse de moutons, il est barman. Et pas éleveuse/multimillionnaire/artiste ou barman/écrivain/pompier-secouriste/rock-star incognito. Juste éleveuse et barman, aimant leur métier, satisfaits de leur sort, n’ayant pas fait de brillantes études et ne roulant pas sur l’or. C’est assez original pour être noté !

Ensuite, leurs caractères. Il est lunatique, et rigole intérieurement du fait que les femmes le prennent pour un héros romantique et torturé à cause de ça. Il est beau gosse et il le sait, d’ailleurs il ne doute de rien. Elle est solitaire et assume parfaitement son peu de goût pour le contact humain, elle est forte et résolue.

Enfin, le nœud du problème entre eux. Il est américain, profondément citadin, et ne rêve que de rentrer chez lui, elle est irlandaise et férocement attachée à sa terre. Le choix qu’il va leur falloir faire pour rester ensemble est intéressant. Un vrai sacrifice s’impose, et la réflexion qui l’accompagne est bien menée.

Mais…

Mais Deirdre n’est pas à la hauteur de ses promesses.

Aislinn et Liam tombent amoureux en un clin d’œil Malgré le temps qui s’écoule, rien ne vient nous éclairer sur la profondeur de leur relation.

Aislinn, que l’on nous présente comme une femme forte, elle est réduite à l’état d’amoureuse transie (encore que pas niaise pour autant) en à peine 5 chapitres. Aislinn, qui a pourtant plus d’une raison d’être méfiante…

Liam est aveuglé par sa fierté, alors qu’il aurait beaucoup de choses à se faire pardonner, il considère que trois cadeaux devrait suffire à convaincre la belle de lui retomber dans les bras. Au-delà, sa virilité serait remise en cause et Liam ne veut pas être pathétique. En fin de compte, leurs sentiments paraissent désespérément superficiels.

L’intrigue parallèle concernant la sœur d’Aislinn, qui semblait intéressante, s’achève en queue de poisson, miraculeusement résolue par un coup de baguette magique.

De même, les raisons qui poussent Liam a s’installer en Irlande au début sont tirées par les cheveux et la résolution de ce problème-là encore plus téléphonée, me faisant lever les yeux au ciel à plus d’une reprise.

Bref, malgré quelques bonnes idées, ce livre reste trop en surface, les personnages sont transparents, je n’ai ressenti ni sympathie ni empathie pour eux.

Straight up est une lecture agréable mais oubliable… Si le livre croise votre route, pourquoi pas, mais sans enthousiasme de ma part. Au moins vous ne pourrez pas m’accuser de vous avoir irrésistiblement tenté aujourd’hui !

Bonne journée,
Chi-Chi
  


Irlande 8 Commentaires

Les émeraudes sont éternelles

L’aube est enfin là, la fête de la veille résonne encore dans mes oreilles, et mon estomac se rappelle dangereusement à moi… Je n’aurais peut être pas du reprendre une troisième part de brownie…


Mais que voulez vous, ce n’est pas tous les jours que l’on fête l’anniversaire d’une princesse ! Chi-Chi a soufflé hier ses bougies avec brio, et le temps d’une soirée, nous avons pu gouté aux charmes d’un bal à notre image. Pas de quadrille, mais des vieux tubes des années 80, pas de valse, mais des classiques des années 90.

Ce matin, mon esprit vogue vers d’autres soirées, irlandaises cette fois-ci. Car après nous avoir ouvert les portes du salon de Joséphine Bonaparte et invité aux bals les plus demandés de la Saison londonienne, notre œillet favori et sa joyeuse bande de d’espions nous emmènent en verte Erin dans « The Deception of the Emerald RIng ».

Et parce qu’il ne fait pas bon folâtrer dans l’herbe verte ces derniers temps en Irlande, du renfort arrive en la personne du stratège de l’ex-ligue de la Gentiane, Lord Geoffrey Pinchingdale-Snipe. NDLR : Pour ceux qui ne suivent pas, retenez que c’est une fois encore un espion superbement formé, d’une intelligence rare et d’un charisme à faire se pâmer les plus coriaces des vieilles filles.

Ce qui le différencie de Miles et Richard, me demanderez vous ? Lord Geoffrey Pinchingdale-Snipe, ou Geoff pour les intimes, est amoureux. Il est amoureux ET n’a absolument pas honte de le crier sur les toits, de réciter à qui veut l’entendre des sonnets composés par son brillant esprit en honneur de la beauté de la belle Mary.

D’ailleurs, il a prévu de fuir avec la belle pour se marier en douce. Seulement, comme dans bien des scénarios parfaitement huilés, un seul grain de sable suffit à grimper le mécanisme. Et ce jour là, le grain de sable a un nom : Letty Alsworthy, qui n’est autre que la petite sœur de la fameuse Mary. Deux ou trois quiproquos plus tard, voilà nos héros mariés pour sauver les apparences.

Écœuré d’avoir perdu l’amour de sa vie, et pas vraiment décidé à se montrer courtois avec sa nouvelle femme, Goeff part en Irlande porter main forte à l’Œillet dès le lendemain de la noce. Bien décidée à ne pas laisser cette situation en l’état, Letty le suit…

Il ne sera pas trop d’un livre pour qu’enfin ces deux-là se décident a établir une communication « constructive », car entre les apparences, l’insurrection irlandaise, l’Œillet, la Tulipe et le fantôme de Mary, Lauren Willig n’aura pas rendu la situation facile pour notre rouquine à la tête bien vissée sur les épaules et son nouveau mari !

Bonne lecture,
Tam-Tam


PS: Je commence à me prendre au jeu des références James Bondiennes dans le titre!!

(presque) Mille contes et légendes


Vous connaissez tous les Mille et une nuits et certainement quelques uns des contes qui en sont issus. 

Sinbad, Aladdin, Ali Baba… Pour moi qui suis fascinée par les contes et les légendes, la lecture d’un texte aussi mythique s’imposait. 

Ce livre (enfin ces 12 tomes) qui trônaient dans la bibliothèque familiale, j’avais 14 ans quand je les ai découvert, à la même époque que le Mouron rouge et JaneEyre ! Après avoir grandi, bercée par Disney et ses contes, étant une inconditionnelle d’Aladdin, je ne pouvais pas laisser passer une telle occasion. Et je vous prie de croire que j’ai eu le choc de ma vie ! Car finalement, ce que la culture populaire a retenu , ce n’est qu’une version expurgée pour les enfants…



Que ceux ici qui ont lu les Mille et Une Nuits lèvent la main.



Si vous l’avez lu, vous savez que ce recueil de contes n’est pas destiné à un jeune public!



Récits de tradition orale pleins de références à la littérature et à la culture populaire, aussi bien arabe que persane et indienne, rassemblés dans un recueil par un français, Antoine Galland, au 18ème siècle, on ne présente plus les Mille et une nuits, et Shéhérazade la conteuse.



Le cadre est simple. Dans un Orient mythique, le sultan Schahriar est devenu fou suite à l’infidélité de son épouse. Après l’avoir fait exécuter, il décide de se remarier chaque jour avec une femme qu’il décapitera à l’aube, pour ne plus jamais lui laisser le temps de le tromper. Révoltée, Shéhérazade, fille du grand vizir, se porte volontaire au mariage, bien décidée à empêcher le sultan de mettre à exécution son plan.



Et, parce qu’elle est intelligente, elle a bien sur un plan. C’est pendant sa nuit de noces qu’elle commence à raconter sa première histoire. Une histoire si passionnante, si bien tournée, que le sultan brûle d’en connaître la fin. Et quand arrive l’aube, et que l’histoire n’est pas terminée, il ne peut se résoudre à tuer sa femme avant de savoir la fin. Un jour s’écoule, et Shéhérazade reprend son récit à la nuit tombée. Une histoire en entraînant toujours une autre, c’est ainsi que, nuit après nuit, Schahriar repousse le moment de son exécution. Tenu en haleine par Le Marchand et le Génie, Le Pêcheur et le Démon, Les Dames de Bagdad, Les Trois Calendes, Les Trois Pommes, Le Bossu, Le cheval d’ébène et bien d’autres, le sultan fait défiler les nuits, les semaines, les mois puis les années…



Après mille et une nuits passées à raconter des histoires, Shéhérazade, qui a enfin réussi à gagner la confiance de son époux (et qui a eu des enfants de lui, ce qui ne gâche rien), aura la vie sauve. Le sultan, en renonçant définitivement à vouloir la tuer, met fin à ce récit ininterrompu…



On trouve des contes dans les contes, ce qui fera au total plus d’une centaine d’histoires. Pour la petite anecdote, Ali Baba et les quarante voleurs, souvent présenté comme un conte des Mille et une nuits, ne fait pas partie des manuscrits originaux ! Quand à Sinbad et Aladdin, la question reste ouverte car ils ne remplissent pas, selon les experts, les critères de la littérature arabe traditionnelle. On soupçonne les premiers traducteurs d’avoir ajoutés ces contes au recueil…


Mais peu importe finalement, car les Mille et et une nuits, ce sont des contes pour adultes, tissés d’orientalisme et de sensualité. Ce que l’on en retiendra, c’est la fascination pour un monde mystérieux idéalisé dans notre imaginaire. C’est l’histoire d’amour qui se dessine entre Shéhérazade et son sultan, que l’on retrouve nuit après nuit, ce sont aussi les histoires de vie, de rencontres, d’amour, de peines et de ruptures de chacun des personnages qui sont évoqués pour nous. C’est un récit de voyages, une fresque formidable et magique qui a influencé des générations d’artistes, c’est la cristallisation de tout ce que l’Orient a de mythique pour nos yeux d’occidentaux et c’est une œuvre classique dont on ne compte plus les traductions et adaptations en tout genre.



En un mot, ce sont des livres à ne pas mettre entre des mains innocentes, mais sans aucun doute des livres à lire!




Bonne découverte,

Chi-Chi


Goldfinger aurait un faible pour les tulipes…


Programme du jour… La suite des aventures d’Éloïse et son jardin aux espions. Vous allez voir, d’ici peu, vous serez incollables sur les différentes espèces de fleurs qui y fleurissent.

La semaine dernière, nous avions quitté Amy et Richard en plein bliss marital, tandis qu’à notre époque, Éloïse découvrait le charme anglais (le syndrome Colin Firth a encore frappé j’en ai peur) chez tante Arabella.

En ayant fini avec le coffre de correspondance, notre universitaire s’est arrangée pour se faire inviter dans la maison ancestrale des Selwick afin d’explorer les archives et de continuer sa quête de vérité sur « the pink carnation »…

Elle ouvre un ouvrage poussiéreux, et nous voilà plongés une fois de plus dans un jeu d’espionnage à la mode napoléonienne. Et c’est à travers les yeux de Henrietta et de Miles que nous découvrirons les dessous du contre-espionnage car figurez-vous que la rumeur est arrivée à Londres. La Tulipe noire, un opératif français des plus meurtrier est de retour après une longue absence.

Espion parmi les meilleurs, la Tulipe a toujours filé entre les doigts de la Gentiane et du Mouron. Et cette fois-ci, c’est au cœur même de la haute société londonienne qu’elle semble vouloir frapper…

L’Œillet rose n’est pas disponible, qu’à cela ne tienne, Henrietta a plus d’un tour dans son réticule et entend bien prouver à sa mère, à son cher frère, et à tous autour d’elle qu’elle n’est plus une enfant et qu’elle est tout à fait à même de démasquer l’espion le plus redoutable du royaume, un Goldfinger napoléonien si vous me permettez l’allusion.

Miles de son côté, a promis à Richard qu’il garderait un œil sur celle qu’il considère comme sa petite sœur, enfin sauf ces derniers temps, où il semble se découvrir des pensées fort inconvenantes (mais qui nous arrangent bien, nous lecteurs) à l’égard de la jeune fille.

Sans vous en dévoilez plus sur ses aventures, quelques détails tout de même, histoire de vous faire saliver. Des deux histoires, ma préférence va pour le moment à l’histoire entre Henrietta et Miles. Plus spontanés, plus natures, c’est avec plaisir que j’ai pu observer les deux personnages pester contre ces nouveaux sentiments qui ne sont pas les bienvenus.

Et puis, ils ont tous les deux cette qualité « next-door » qui rend un héros accessible. Richard est chevaleresque certes, Amy donne dans les plans rocambolesques et la tragédie grecque, mais il est confortable de savoir qu’un esprit logique et cartésien peut aussi se « faire avoir » par l’aiguillon de l’amour.

Miles aura tout fait pour ne pas succomber, tandis qu’Henrietta aura longtemps gardé la tête dans le sable… hilarant lorsque de notre confortable position de lecture omniscient, nous « savons » !

Et la Tulipe dans l’histoire ? Ohhhh, elle est aussi maline qu’elle est vilement brillante ! Préparez vous à la détester !


Bonne lecture,
Tam-Tam

PS : J’ai commencé le troisième tome qui semble m’emmener en Irlande. Je ne peux pas plus résister à l’appel des verts leprechauns que Miles n’aura pu résister aux charmes de Hen’… La suite la semaine prochaine, hopefully !