Mille et une nuits

1001 nuits

(Réédition du 06/10/11)

Vous connaissez tous les Mille et une nuits et certainement quelques uns des contes qui en sont issus.

Sinbad, Aladdin, Ali Baba… Pour moi qui suis fascinée par les contes et les légendes, la lecture d’un texte aussi mythique s’imposait.

Ce livre (enfin ces 12 tomes) qui trônaient dans la bibliothèque familiale, j’avais 14 ans quand je les ai découvert, à la même époque que le Mouron rouge et JaneEyre ! Après avoir grandi, bercée par Disney et ses contes, étant une inconditionnelle d’Aladdin, je ne pouvais pas laisser passer une telle occasion. Et je vous prie de croire que j’ai eu le choc de ma vie ! Car finalement, ce que la culture populaire a retenu , ce n’est qu’une version expurgée pour les enfants…

Que ceux ici qui ont lu les Mille et Une Nuits lèvent la main.

Si vous l’avez lu, vous savez que ce recueil de contes n’est pas destiné à un jeune public!

Récits de tradition orale pleins de références à la littérature et à la culture populaire, aussi bien arabe que persane et indienne, rassemblés dans un recueil par un français, Antoine Galland, au 18ème siècle, on ne présente plus les Mille et une nuits, et Shéhérazade la conteuse.

Le cadre est simple. Dans un Orient mythique, le sultan Schahriar est devenu fou suite à l’infidélité de son épouse. Après l’avoir fait exécuter, il décide de se remarier chaque jour avec une femme qu’il décapitera à l’aube, pour ne plus jamais lui laisser le temps de le tromper. Révoltée, Shéhérazade, fille du grand vizir, se porte volontaire au mariage, bien décidée à empêcher le sultan de mettre à exécution son plan.

Et, parce qu’elle est intelligente, elle a bien sur un plan. C’est pendant sa nuit de noces qu’elle commence à raconter sa première histoire. Une histoire si passionnante, si bien tournée, que le sultan brûle d’en connaître la fin. Et quand arrive l’aube, et que l’histoire n’est pas terminée, il ne peut se résoudre à tuer sa femme avant de savoir la fin. Un jour s’écoule, et Shéhérazade reprend son récit à la nuit tombée. Une histoire en entraînant toujours une autre, c’est ainsi que, nuit après nuit, Schahriar repousse le moment de son exécution. Tenu en haleine par Le Marchand et le Génie, Le Pêcheur et le Démon, Les Dames de Bagdad, Les Trois Calendes, Les Trois Pommes, Le Bossu, Le cheval d’ébène et bien d’autres, le sultan fait défiler les nuits, les semaines, les mois puis les années…

Après mille et une nuits passées à raconter des histoires, Shéhérazade, qui a enfin réussi à gagner la confiance de son époux (et qui a eu des enfants de lui, ce qui ne gâche rien), aura la vie sauve. Le sultan, en renonçant définitivement à vouloir la tuer, met fin à ce récit ininterrompu…

On trouve des contes dans les contes, ce qui fera au total plus d’une centaine d’histoires. Pour la petite anecdote, Ali Baba et les quarante voleurs, souvent présenté comme un conte des Mille et une nuits, ne fait pas partie des manuscrits originaux ! Quand à Sinbad et Aladdin, la question reste ouverte car ils ne remplissent pas, selon les experts, les critères de la littérature arabe traditionnelle. On soupçonne les premiers traducteurs d’avoir ajoutés ces contes au recueil…

Mais peu importe finalement, car les Mille et et une nuits, ce sont des contes pour adultes, tissés d’orientalisme et de sensualité. Ce que l’on en retiendra, c’est la fascination pour un monde mystérieux idéalisé dans notre imaginaire. C’est l’histoire d’amour qui se dessine entre Shéhérazade et son sultan, que l’on retrouve nuit après nuit, ce sont aussi les histoires de vie, de rencontres, d’amour, de peines et de ruptures de chacun des personnages qui sont évoqués pour nous. C’est un récit de voyages, une fresque formidable et magique qui a influencé des générations d’artistes, c’est la cristallisation de tout ce que l’Orient a de mythique pour nos yeux d’occidentaux et c’est une œuvre classique dont on ne compte plus les traductions et adaptations en tout genre.

En un mot, ce sont des livres à ne pas mettre entre des mains innocentes, mais sans aucun doute des livres à lire!

Bonne découverte,

Chi-Chi

Magie Irlandaise


(Réédition du 02/09/10)

Nora Roberts est une star de la romance, nous l’avons déjà établi… Elle a ses fans, ses moins-fans, et ceux qui ne l’aiment carrément pas, mais c’est probablement l’une des auteurs les plus prolifiques… Et personnellement, j’aime bien. Surtout ses trilogies.

Et surtout, la trilogie des Gallagher d’Ardmore, ou Magie Irlandaise, comme l’avait traduit notre ami J’ai lu dans l’ancien temps… Soit, Jewels of the sun, Tears of the moon, Heart of the sea. En francais, Les joyaux du soleil, Les larmes de la lune, Le cœur de la mer (le premier qui dit Titanic sort d’ici).

C’est avec eux que je suis tombée amoureuse de l’Irlande. Et comme Tam-Tam vous l’a dit, dans mon jeune temps, moi aussi je croyais que l’Irlande c’était une lointaine contrée exotique, un pays de mythes et de légendes, où même moi je pouvais croire aux contes de fées. On ne le croirait pas comme ça, mais dans la vraie vie des gens réels, je suis plutôt pragmatique et terre à terre, du genre à me souvenir que j’ai mis du lait sur le feu et à prévoir dans mon sac de Mary Poppins de quoi parer à n’importe quelle invasion extra-terrestre impromptue. Mais cet été, j’avais envie de magie…

J’ai donc ressorti mes précieux Nora Roberts et en relisant toute la série à la suite, j’ai cherché à chaque page le souvenir des Gallagher, lus il y a déjà très très longtemps : Aidan, Shawn et Darcy. Deux frères et leur sœur, chacun son livre, sur fond de légende celtique, dans un cadre idyllique, avec une pointe de surnaturel.

Toute la série s’articule autour d’un mythe local, la légende de l’amour qui a lié Carrick, prince des fées, et Lady Gwen, simple mortelle vivant dans un village de pêcheur. Cet amour contrarié est le fil conducteur de toute la série, car sur nos deux amoureux mythiques pèse une malédiction qui les sépare au-delà de la mort et qui ne pourra être brisée que lorsque par trois fois, deux cœurs se rencontreront et s’accepteront, qualités et défauts, sans réserves, et se promettront un amour de légende. Autant dire, quelque chose de très simple!

A Ardmore, où vivent les Gallagher, cette légende est bien connue, elle est considérée comme partie de l’histoire locale, et au moment où se déroulent nos livres, 300 ans se sont écoulés depuis les « faits », et nos amoureux attendent toujours d’être délivrés.

Au début du premier livre, nos héros sont bien innocents et ne savent pas encore que ce sont eux qui ont été choisis pour lever cette petite malédiction. Le frère aîné de la famille, Aidan, gère le pub local et tient le bar, son frère Shawn s’occupe des fourneaux entre deux compositions musicales et sa sœur Darcy règne sur la salle en rêvant de voyages. Le suspense est évidemment insoutenable pour vous mes chers lecteurs, Aidan va-t-il trouver l’amour? Je vous rassure tout de suite, la réponse est OUI! Shawn et Darcy aussi, évidemment… Et à la fin, Carrick et Lady Gwen se retrouveront, enfin libres de s’aimer jusqu’à la fin des temps.

Je pourrais détailler comment Aidan rencontrera Jude, comment Shawn et Brenna finiront par dépasser leurs différences, comment Darcy et Trevor parviendront a se faire confiance. Mais en fait, le vrai sujet de cette trilogie, bien plus que les histoires d’amour de nos héros, c’est l’Irlande et ses légendes…

Nora Roberts utilise sa plume poétique pour détailler les us et coutumes locaux, et nous brosse une véritable image d’Épinal… Lire cette trilogie, c’est se promener dans un enchantement féerique, c’est avoir envie de croire à nouveau aux légendes, aux amours qui traversent les siècles, c’est se promener dans un pays ancien et écouter chanter les pierres des monuments celtes, prêter l’oreille à des traditions aussi vieilles que les paroles qui nous les ont apportées. Et à travers chacun de ces mots, découvrir un pays, une tradition, une culture, une ambiance qui est peut-être romancée, mais comment ne pas l’aimer?

Et ma chère Tam-Tam, voila, rien que pour toi, une de mes belles envolées lyriques! ^_^

Ces livres m’ont donné envie de visiter l’Irlande et d’aller y voir si moi aussi je pourrais peut-être épouser un irlandais, aller vivre dans un village de pêcheur et passer toutes mes soirées au pub avant de rentrer dans mon cottage de conte de fées… Et puis non, j’ai fini par guérir de cette maladie étrange, finalement je reste citadine, mais la trilogie Magie Irlandaise est et restera toujours mythique à mes yeux… D’ailleurs, elle devrait être proposée dans toutes les agences de tourisme irlandaises, et je ne serais pas surprise que l’auteur ait des parts dans les compagnies aériennes pour s’y rendre!

Chi-Chi

Le temps n’est rien

(Réédition du 06/08/10)

Il est de ces livres dans ma bibliothèque que je relis deux fois par an, que je conseille aux lecteurs du dimanche et que j’offre à tours de bras quand arrivent les anniversaires… Et cela, sans pour autant avoir peur que la personne ne grince des dents à la découverte d’un livre à la couverture si raffinée…

Entendons nous bien, je n’ai rien contre les graphistes des éditeurs de romances, mais il est parfois compliqué d’offrir un excellent livre avec un couverture comme celle ci sans être obligé de justifier le choix du cadeau : « Je t’assure, ce n’est pas une niaiserie, il est très bon…il va te plaire !! C’est du Jane Austen contemporain…Et tu aimes le Jane Austen non ? »

Le livre que je vais vous présenter entre dans le club très fermé des superbes histoires d’amour qui ne sont pas publiées dans une collection rose Barbie. Il entre dans la catégorie très convoitée des livres dont je ne me séparerai jamais, non non, jamais ! Et croyez moi, quand je parle de tri, mes livres tremblent…

Il jouit de l’immense honneur d’être sur la première rangée de livres de la bibliothèque, faisant mourir de jalousie ceux qui ne voit jamais la lumière du jour et dont j’oublie souvent l’existence avant le fameux tri.

En bref, il fait partie de ces livres « que j’emporterai sur une île déserte » si un jour l’opportunité m’échoit de finir mes jours sur un carré de sable fin…

The Time Traveler’s Wife de Audrey Niffenegger (Le temps n’est rien en français) est une petite merveille de littérature racontant une des plus belles histoires d’amour qu’il m’ait été donné de lire.
C’est un chef d’œuvre. Là, le mot est lâché !

L’histoire est celle de Henry et Clare.
Clare connait Henry depuis son enfance, il est apparu un jour dans le pré en contrebas de la maison de ses parents et elle a grandi au rythme des visites de ce dernier.
Henry rencontre Claire pour la première fois alors que cette dernière l’aborde à la bibliothèque où il travaille. Elle a 20 ans, il en a 28.

Comment ?

Henry voyage dans le temps, rassurez vous, il ne s’agit pas là d’une histoire de time travel où la jeune fille moderne se retrouve dans le monde des chevaliers…Promis !

Non, Henry est atteint d’une maladie rare (chrono-impairement) qui l’amène à faire des bonds dans le temps de manière inopinée, non désirée et parfois dangereuse.
Imaginez-vous apparaissant tout nu, dans la rue en bas de l’appartement de votre enfance…

Au-delà de la problématique du temps, ce roman tourne sa réflexion sur le pouvoir de l’amour. Sa capacité à changer une personne. Car lorsque Henry rencontre Clare pour la première fois, il n’a pas encore fait un bond dans le passé de la jeune femme. Mais elle a déjà eu toute sa vie pour apprendre à aimer Henry. L’amour qu’il va lui porter est-il moins important ? Moins beau ? Plus facile ?

Clare tombe amoureuse d’un Henry qu’Henry n’est pas encore à leur rencontre à l’âge adulte. Dans quelle proportion l’amour qu’elle lui porte est-il celui qu’elle porte au Henry de son enfance et adolescence ?

L’auteur nous balade entre le souvenir et le présent. La chronologie est comme Henry, elle voyage. Leur amour est comme Clare, enraciné.

C’est l’histoire de deux vies, avec des amis, des amours, la famille, des problèmes à résoudre et la perception de deux personnes sur les évènements.

Je voudrais vous en raconter plus, ce serait gâcher votre surprise…Allez voyager vous aussi dans leur vie, et dites moi si vous avez aimé la balade.

Un conseil néanmoins, prévoyez des mouchoirs, car Le temps n’est rien fait aussi parti du quatuor de livres à m’avoir fait pleurer…
(qui saura deviner les 3 autres ?)

Bonne lecture
Tam-Tam

PS : Cette histoire a été adaptée au cinéma avec Rachel MacAdams et Eric Bana dans les rôles titres, et même si le film ne rend pas suffisamment bien l’intensité du roman (comme bien souvent), l’opportunité de voir Eric Bana courant nu dans la bibliothèque municipale ne se refuse pas ! A voir après lecture…

Acheron, ou la chronique d’un héros de légende

La semaine dernière, alors que j’étais encore sous le contre-coup des embruns et que je cherchais Corto Maltese au coin de ma rue, j’ai pris conscience de deux éléments capitaux qui allaient avoir des répercutions sans précédents sur ma semaine (et donc sur la votre) :

– La série « Le protectorat de l’ombrelle » de Gail Carriger était bien trop géniale pour que je me permette d’en interrompre la lecture un seul instant. J’en suis au tome 5, écrire cet article est un déchirement, parce que j’aimerais bien savoir comment Alexia et Maccon vont bien pouvoir… Mais je m’emballe… Revenons à nos affaires. J’ai donc ouvert les livres de Gail Carriger (sur les conseils avisés de Chi-Chi et le reste du monde littéraire).

– Le tome 12 du Cercle des immortels de Sherrilyn Kenyon sort mercredi 7 novembre. 

Et c’est un peu comme si le finale de la 9ème symphonie s’était mis à résonner dans ma tête. Vous savez, ce passage où les cœurs de sopranos et ténors se mettent à résonner avec l’orchestre sur l’hymne à la joie. Le tome 12 sortait ! Je pouvais continuer à lire tranquillement les aventures d’Alexia, Maccon, Lyall, Akeldama et tous les autres. Il me suffirait juste de vous vanter les mérites du délicieux Acheron et le tour serait joué.

Nous voici donc dimanche, Acheron est à côté de moi (au figuré) et je me délecte à l’idée de vous en parler.

Acheron, dans la tribu des Dark Hunter, c’est le nec plus ultra. Il est le plus vieux, le plus mystérieux, le plus énigmatique, le plus fort, le plus… le plus… Vous l’avez compris, Acheron, c’est une catégorie à lui tout seul.

Sherrilyn a commencé à publier la série des DH en 2002, Acheron est sorti pour la première fois en 2008. En 6 ans, je vous laisse donc imaginer les conjectures qui avaient pu se construire autour du personnage mythique : sa taille, Simi, Artémis, son passé. Parce que bien que personnage récurent de la série, au moment où le tome 12 (ou 14, tout dépend comment on compte – VO vs. VF) s’ouvre, on n’en sais presque pas plus sur lui qu’au début. On sait que son passé est troublé, qu’il est sexy en diable, on sait qu’il a beaucoup souffert, on sait qu’on a envie de le prendre dans nos bras et de lui murmurer des paroles de réconfort…

6 ans, c’est long pour se faire des films impossibles, s’imaginer plein de choses. Voyez donc, il ne m’a fallu qu’un weekend pour retomber dans mon phantasme Corto Maltese, alors 6 ans…

Ce tome, l’auteur l’a bichonné, elle l’a travaillé pour ne pas décevoir ses lecteurs, ses fans, toute une communauté qui avait pendant si longtemps rêvé de la personne qui se cache derrière le regard argenté.

Ainsi, avant de vous en comptez plus j’ai un conseil : partez sans a priori, soyez ouvertes aux possibilités du cosmos et dites vous bien que ce tome, même s’il sera parfois dur, le personnage que vous allez découvrir mérite chaque page.

(là normalement, j’ai fait peur à tout le monde)

Passons à l’histoire : Elle s’articule sur deux parties (qu’on pourrait finalement décider de lire de manière indépendante).

Dans la première, il est question du passé d’Acheron, depuis sa naissance jusqu’à sa « renaissance » en temps que Dark Hunter. Et son passé mes chers sujets, cela va au delà de ce que j’avais personnellement imaginé.


Sherrilyn nous avait bien distillé quelques infos ça et là au fur et à mesure des tomes (attention SPOILERS à suivre) :
  • Acheron a un passé très « torturé » (ou comment finalement, tu te dis que ta vie, c’est sucre d’orge et barbe à papa)
  • Acheron ne sait pas ce qui est bon pour lui (ou comment finalement, même intelligent et tout, on peut tomber sur LA mauvaise personne)
  • Acheron est adepte du secret (ou comment Acheron est la racine de ce même mot, en fait…)
  • Acheron est très possessif (ou comment Simi est bien plus qu’une simple Charonte de compagnie)


Et bien là, toutes les questions qui étaient restées sans réponses trouveront leur signification. D’autre part, une fois la première partie lue, je vous l’annonce, vous ne verrez plus jamais la déesse de la chasse de la même manière (juste pour info).

En résumé, la première partie, c’est très intense, c’est très dur, ça finit mal. 

Oui, parce que je rappelle à notre aimable lectorat que le concept du DH, c’est qu’il est question d’une Trahison (avec un T) qui fait pousser un cri à l’âme tel, qu’il est entendu par les Dieux… (en toute simplicité, bien entendu). Mais cette première partie, si comme Chi-Chi, vous ne vous sentez pas de la lire en entier (ou du tout) parce que votre petit coeur ne s’en remettrait pas, une petite ellipse et puis s’en va (et au besoin, je ne suis qu’à un mail des réponses sans la douleur).

En effet, en fin de seconde partie, on fait un bond de plusieurs milliers d’années, et on atterrît avec élégance à l’époque moderne, à la Nouvelle Orléans, où une menace vient de surgir. 

Contrairement à l’ordinaire, la menace ne prend pas la forme d’un être démoniaque avec pour seule ambition le chaos et la destruction. Non, cette menace à la forme d’un livre découvert par une jeune archéologue (déjà aperçu dans un tome précédent) lors d’une expédition sous marine.

Le savoir est une des formes de pouvoir les plus puissantes, et ce livre, ou devrais-je dire ce journal contient exactement cela, de l’information. Un secret dont la révélation aurait des conséquences si désastreuses que la réapparition du journal entraine une vague déferlante de violence dans la vie de la jeune archéologue…

Vous en révéler plus serait vous gâcher le plaisir. Et du plaisir dans cette deuxième partie, vous en aurez, car Sherrilyn renoue ici avec une histoire plus traditionnelle, celle ou le héros finit avec un sourire sur le visage et où la lectrice pousse un petit soupir de satisfaction au moment de refermer son livre. Cette partie justifie la douleur du passé, et me laisse systématiquement avec une vision optimiste de la vie, des oiseaux, des motos…
 

Mais plus que deux jours mes amis, avant de plonger à votre tour dans cette histoire !
  

 
Bonne lecture,
Tam-Tam

  

Dance with the devil – Le loup blanc

J’ai une théorie.

En vrai, j’ai plein de théories, plein d’échelles, de termes et d’expressions sorties de nulle part, j’admets. Mais c’est toujours dans l’intérêt de mon argumentaire, donc je suis pardonnée ?

J’ai donc une théorie. Une théorie qui fait écho à celle de Chi-Chi à propos des Colin de sa vie. Les héros dont le nom finit en « ek » sont des badass sexy en diable devant lesquels je perds tout contrôle de mes glandes salivaires et une partie de mon QI…

Autres points communs : un passé sombre, un problème de confiance dans la race humaine, une capacité à survivre.

Comment je le sais ?

D’abord parce que Derek…*sigh*……

Et ensuite, parce que Zarek……..

Et Zarek, dans la tribu des DH, c’est sans doute le plus dark du lot (humour pourri post week-end, prise 1 !)

Dance with the Devil (traduit sous Xanax par Le loup blanc) est le tome 4 de la série de Sherrilyn Kenyon. Ce tome date de 2003, autant dire de la préhistoire de la romance paranormale. Mais je suis une early-adopteuse, que voulez-vous !

Donc Zarek, chez les DH, n’est pas vraiment Mister Popularité. Du coup, quand un doute plane sur le bien-fondé de ses actions, Artémis ne se pose pas vraiment de questions et exige sa mort. Elle n’est qu’amour et compréhension, notre déesse. Heureusement, Acheron, le mystérieux boss des DH, voit en Zarek plus que l’homme agressif et violent (la psychologue de comptoir qui sommeille ne moi argue qu’il y voit sans doute une partie de lui, toussa, toussa…). Quoiqu’il en soit, il persuade Astrid, nymphe aveugle de la justice impartiale, de se pencher sur le cas Zarek et de déterminer si oui ou non il mérite d’être sauvé.

Voilà le concept du livre.

Comme Sherrilyn est douée, elle nous plante le décor en Alaska. Nous rappelons à notre aimable lectorat que le DH, c’est un vampire. En mieux, certes, mais les rayons du soleil ne sont pas vraiment bénéfique. Du coup, l’Alaska, si près des pôles, cela crée un certain nombre de problématiques liées à la durée du « jour » et de la « nuit ». Par une machination plus ou moins réussie et l’arrivée subite du blizzard, Zarek se retrouve coincé chez Astrid. Qui va alors avoir le temps de tester « la bête »…

Et comme Sherrilyn aime pimenter les choses, elle a lancé après le couple une série de méchants assoiffés de sang et de vengeance, si bien que le jugement de Zarek ne va pas se dérouler dans la paisible béatitude de la maison d’Astrid.

Mais dans un sens, c’est dans les situations désespérées que l’âme profonde des hommes (et des DH) se révèle. C’est là, j’imagine, le message philosophique de l’auteur (oui, moi, dans les DH, entre deux bastons et trois scènes de découvertes des sens, je vois de la philosophie). Astrid saura voir la véritable nature de notre sombre héros lorsque, dans la tourmente, ce dernier fera passer le bien-être des autres avant le sien.

Il est donc question de trahison, de rédemption, et d’acceptation.

Allez le lire, c’est un ordre.

Avant de rendre l’antenne, juste un mot sur la traduction du titre. Astrid, en bonne nymphe qu’elle est, a un animal/compagnon à la digne mesure de son rang : un loup blanc nommé Sacha, qui est en réalité un « were-hunter » – terme de l’auteur qui désigne un être s’apparentant au loup-garou, en mieux, bien évidemment.

Du coup, je me demande ce qui est passé par la tête de l’éditeur pour qu’il se dise soudainement que « Le loup blanc » était un titre parfaitement crédible pour ce livre dont le titre en VO s’apparente plus à « Danse avec le diable ».

Nan, vraiment, je ne sais pas…

Bonne lecture en tous les cas,
Tam-Tam
 

Fever, la saga

Avant de commencer, une mini-annonce pour vous dire que nous avons modifié la page « A l’attention des novices en romance« , n’hésitez pas à aller y faire un tour…


Puis revenons au sujet qui nous intéresse cette semaine. Maintenant que le suspens a bien eu le temps de monter depuis jeudi dernier, je peux vous avouer la vérité. 

Je n’ai pas seulement lu Dark Fever. J’ai lu Dark Fever, puis  j’ai enchaîné avec Blood Fever, Fae Fever, je me suis précipitée sur Dream Fever, et enfin, j’ai dévoré Shadow Fever… La totale donc !

Le tout en très exactement 8 jours de temps, puisque j’ai commencé un mardi pour finir le mercredi suivant. Un marathon de lecture pareil, voila longtemps que cela ne m’était pas arrivé ! 

Et là, vous vous dites, dans votre grande innocence, qu’une telle vitesse de lecture ne peut que vouloir dire que j’ai adoré la saga, de tout mon cœur et sans réserve. 

Faux. Ne nous emballons pas et reprenons les choses dans l’ordre. 

Pour celles qui aurait vécu dans une grotte ces 5 dernières années (oui, n’ayons pas peur des mots… je vivais moi-même dans une grotte jusqu’à il y a quelques semaines), Fever rassemble 5 tomes, de la plume de Karen Marie Moning (responsable de quelques highlanders plutôt sympathiques). 

Ce n’est pas à proprement parler une romance, même si il y a une histoire d’amour quelque part, c’est une saga d’urban fantasy. Il n’y a dans Fever qu’une héroïne, et pas de héros. Alors que fait cet article ici ? Eh bien j’ai décidé d’user arbitrairement de mon royal pouvoir pour déclarer que Fever était une fausse romance, et que puisque la saga était écrite par une auteur de romance notoire (qui reconnait elle-même que ce n’est pas une romance), j’avais le droit de faire ce que je voulais. Surtout après avoir consacré toutes ces heures à la lecture des cinq tomes ! Mais je m’égare… 

Dans Fever, il est donc question de Mac, southern belle dans toute sa splendeur qui se laisse vivre paisiblement entre son job de barmaid et ses parties de volley entre amis sur la plage. Mac dont la vie bascule le jour où elle apprend l’assassinat de sa sœur, dans une ruelle sombre de Dublin. Qui a tué Alina, pourquoi ? Et pourquoi la police s’empresse-t-elle de classer l’affaire ? Mac, bien décidée à obtenir justice, saute dans un avion et débarque en Irlande, n’imaginant pas une seconde ce dans quoi elle vient de mettre les pieds. 

A Dublin, notre héroïne est assaillie de visions toutes plus incroyables les unes que les autres… Des visions… ou autre chose ? Elle se découvre un talent particulier, celui de voir les faes (les fées quoi…). Et ce talent la met en danger un nombre incalculable de fois, manquant de la tuer, d’abord par ignorance, puis par imprudence, enfin par vengeance (ce n’est pas beau, toutes ces rimes ?). 

Mais tout ceci n’est évidemment que le début, il faut bien occuper les lecteurs pendant cinq tomes ! Mac se retrouve prise dans un engrenage terrible où elle apprendra le poids des responsabilités (et je vous laisse imaginer ce que cela peut donner, quand la responsabilité en question n’est rien de moins que le sort du monde tel que nous le connaissons). 

Voila pour la mise en place du décor. Autour de Mac, une ribambelle de personnages, à commencer par l’énigmatique Barrons, celui qui déclenche l’hystérie collective partout où il passe, le male alpha dans toute sa sombre splendeur. Mais également V’lane, le prince fae, Dany, la petite sœur d’adoption, Rowena, Ryodan, le fantôme d’Alina, Darroc, Mallucé, Fiona, les MacKeltar (pauvre Christian), Kat et Jo, l’inspecteur Jayne, les parents de Mac, et j’en oublie certainement plein d’autres !  

Et histoire de compléter le tableau, je vous propose un petit j’aime/j’aime pas, instrument choc de la bloggeuse en peine de rédaction…

J’aime pas…

  • L’enthousiasme collectif autour de cette saga. C’est bête mais moi ca me fait fuir… En plus du fait que c’est une saga of course. 
  • L’enigmatisme de Barrons, le personnage masculin. Tout ce silence, tous ces secrets… Il est utile de se parler dans la vie, ça évite de faire des bêtises. Et là, Mac et Barrons nous en offrent quelques beaux exemples. Barrons exige de Mac sa confiance sans rien lui donner en retour. La lectrice que je suis n’a pas trouvé ça sexy, juste horripilant.  
  • La noirceur dans l’ambiance générale. Ca tombe mal, c’est bien plus de l’urban fantasy que de la romance, et ce n’est pas un genre particulièrement réputé pour ses petits poneys roses à tous les coins de rue. Ici, ça serait plutôt des monstres gluants à tous les coins de rue. 
  • La fin épouvantable du tome 3. Traumatisée je suis. 


J’aime…

  • La complexité incroyable de l’univers créé par KMM, des détails cachés partout, des twists surprenants et un final grandiose qui m’a tenue en haleine pendant 200 pages…
  • L’évolution du personnage de Mac, même si j’ai détesté la voir souffrir autant. De Mac 1.0 à Mac 5.0, comme elle le dit si bien elle-même, chaque tome correspond à une étape de son évolution. Et pour ceux qui sont agacés par son coté poupée Barbie du début, point d’inquiétude, cela ne dure pas ! 
  • Le personnage de Barrons une fois qu’il se révèle. (à partir du tome 4 donc.) Parce que là… Pfiouh !!! Il fait un peu chaud ici, non ? Non ? Si si, je vous assure… Il aura fallu le temps mais je reconnais qu’il en valait la peine. 
  • Retrouver mes highlanders, même si ce fut bref. Savoir ce qui se cache derrière chacun d’eux et espérer lire un jour l’histoire de Christian. Et de Ryo. Et de Dani. Ca tombe bien, c’est prévu…



Bon, 4 partout… Mais avec des « J’aime » plus forts que les « J’aime pas », ça tombe bien non ? J’ai aimé la saga car elle m’a tenue en haleine pendant une semaine (heureusement que tous les tomes étaient sortis, je compatis avec les lectrices qui ont du patienter, surtout après le 3 et le 4…). Mais un petit quelque chose m’a empêchée d’adorer car, au fond de moi, je reste une princesse qui recherche dans ses lectures des petits cœurs et des arcs-en-ciel, et que ce n’est définitivement pas ce que j’ai trouvé ici. 

Je ne regrette pas du tout ma lecture, et mieux, je vous la recommande. Parce que c’est une histoire très bien menée, extrêmement prenante et passionnante, et que Mac, la seule et unique héroïne, vaut le détour. Parce que les personnages secondaires qui gravitent autour d’elle sont remarquables et parce que jusqu’à la fin, KMM arrive à nous surprendre. Et parce que, tout de même, Mac et Barrons ensembles (un peu d’amour dans ce monde de brutes) m’ont donné des palpitations quand, enfin, ils se rejoignent (et on passe plus de 4 tomes à attendre, je vous laisse imaginer l’anticipation) !

Alors pour résumer : 
J’ai lu Fever. C’est une saga, mais c’est bien quand même. C’est plus noir que rose mais cela vaut le détour. Vraiment. Lisez-le si ce n’est pas déjà fait. 

Et sur ces bonnes paroles, je vais commencer un livre avec un feu d’artifice de paillettes roses et dorées, pour me remettre de mes émotions ! 

Bonne lecture, 
Chi-Chi

Les immortels de la nuit

Au programme d’aujourd’hui, pas un mais cinq livres chroniqués! C’est le retour des marathons lecture avec une envie, ces derniers jours, chez moi, de canines, de loups et autres créatures fantastiques.

Vous le savez, sans être des fans absolues de Bit-Lit, nous nous laissons parfois tenter, Chi-Chi et moi-même, par le monde obscur et mystérieux des chasseurs de la nuit.

La série de Kresley Cole, Immortals after Dark, compte à ce jour pas loin de douze ouvrages. Il fut un temps pas si lointain où j’aurais trouvé le temps de tous les lire à temps pour ma chronique, or, j’ai fini le cinquième cet après-midi, et j’ai du renoncer au rêve de tout lire ce weekend. Mais ce n’est que partie remise, car sitôt cet article rédigé, je me plonge dans le suivant…

Comme vous êtes toutes dotées d’un sens de la déduction plus que développé, vous aurez conclu du paragraphe précédent que j’aime beaucoup la série. Mais pourquoi ? Et qu’a-t-elle de plus que toutes ces histoires de vampires à la sexualité débridée ? Qu’est ce qui a fait que dans cette série a su sortir du lot ?

Je me suis plongée dès le tome un sur cette question. Et j’ai étudié les suspects habituels :

  • Le style : je mentirais sans doute un peu en vous disant que Kresley Cole est la prochaine Jane Austen. Son style se lit facilement, en VO tout du moins, je ne saurais m’avancer quand à la qualité de la traduction. L’auteur mène son histoire de manière efficace, établit même un petit glossaire à notre intention, ce qui est bien pratique dans une lecture fantastique parfois, mais rien de bien transcendant ici. Pas de hurlement de rire, qui font que j’aime d’amour Julia Quinn ; pas de moments Nutella Kristan Higgins qui me font pousser des petits soupirs de satisfaction ; et pas non plus de gorge qui se serre comme à la lecture de Courtney Milan
  • Le suspense : oui, on se rapproche. Lire du fantastique, si l’auteur sait s’y prendre, c’est se donner l’occasion d’être surprise. Sherrilyn Kenyon avait le don de me surprendre à chaque chapitre lors de la lecture de ses premiers tomes, et puis c’est devenu plus dur à mesure que je me suis acclimatée au style de l’auteur.
  • Les personnages : on brûle! Kresley Cole a mis en place tout un système de Panthéon. La série va bien au-delà du vampire de base et du loup garou syndical. Ici, on rencontre des « Valkyries ». Et si, comme moi, vous vous attendiez à de plantureuses créatures blondes qui arrivent sur scène dans des chevauchées épiques de type wagnériennes, attendez-vous à quelques surprises. Pas de macarons blonds sur chaque oreille, point d’accent « chermanique », point de gorge palpitante, mais des êtres à l’allure de petits lutins matinées d’elfes, qui, sous cette apparence fragile et délicate, sont des guerrières sans pitié. J’aime bien les contrastes. J’ai adoré celui-là !
  • Le pitch des histoires d’amour : bingo ! Ici, l’amour c’est un peu le mariage arrangé par excellence. Vous vous souvenez de la théorie de Chi-Chi : un mariage arrangé, c’est comme un road trip, on ne découvre les personnes qu’une fois la route prise et il faut bien se débrouiller avec ses compagnons de voyage pour arriver à destination. Ici, c’est exactement cela. Sauf que nos héros ne sont pas mariés de force, c’est encore plus vicieux. Il sont destinés l’un à l’autre par des forces contre lesquels ils ne peuvent rien. Et laissez moi vous dire que c’est n’est pas le pays des petits poneys quand ils se découvrent une destinée commune. Ils auraient plutôt tendance à dire « plutôt mourir » que « youpi, sautons dans un lit et faisons plein de petits bruits! ». L’auteur prend un malin plaisir à mélanger des êtres fantastiques avec une antipathie séculaire l’un pour l’autre. C’est formidable, les Capulet vs. Montaigus, sans l’histoire pourrie d’ados qui veulent mourir au milieu! 

    Je m’emballe, passons à quelques synopsis, histoire de vous mettre en canine…

    The warlord wants forever, pas traduit à ce jour, ouvre la série des immortels avec une valkyrie et un vampire. Les deux races ennemies… Nicolai Wroth fait pourtant partie d’une race de vampire particulière qui a renoncé à boire du sang à partir de la source, cette pratique étant à l’origine de la folie meurtrière et de la cruauté légendaire de la race par la suite.

    Mais ce petit détail, Myst the Coveted (la Convoitée) n’en a pas grand chose à faire. Pas question qu’elle soit la Bride (épouse prédestinée par le destin et qui permet au vampire de récupérer l’usage de son système sanguin, et donc de certaines fonctions masculines) d’un vampire, reformé ou pas ! Qui dit Bride, dit excitation permanente pour le vampire. Il passera cinq ans à lui courir après. Pour enfin la retrouver à la nouvelle Orléans avec un sérieux compte à régler.

    A hunger like no other (Morsure secrète en VF) raconte l’histoire de Lachlain MacRieve, roi loup-garou emprisonné pendant des siècles par les vampires et condamné à la torture constante (les vampires étant on le sait, un race pleine d’amour et de gentillesse dans leur cœur), et Emmaline Troy, hybride à moitié Valkyrie, à moitié Vampire (oui, il y a des mélanges étrange qui se font chez les immortels).

    Notre histoire s’ouvre à Paris, où dans les profondeurs des souterrains, le roi lycan souffre, quand tout à coup il sent l’odeur de sa « mate » (épouse prédestinée chez les loup-garous qui fait naitre chez eux un sentiment de possessivité et de besoin de protection au-delà de tout entendement). Ses forces décuplées par le choc, il brise ses chaînes et fuit (bien pour lui) et par à la recherche de celle qui l’a libéré : Emmaline (moins bien pour elle). Devenir la compagne über-protégée d’un puissant mâle, ce n’était pas dans son programme. Pas plus que de voir la moitié de son héritage trainé dans la boue… Scènes cocasses et autres mises au point machistes au programme. Un délice.

    No rest for the wicked (Valkyrie sans cœur en VF) nous refait le coup du duo valkirye/vampire. Sebastian Worth (frère de…) et Kaderin the Cold-hearted (Sans-cœur) se rencontrent brièvement au début du roman, juste assez pour que la guerrière agite le sang du vampire, ce qui m’a fait craindre un bis du premier tome.

    Mais c’était sans compter sur le passif des deux héros qui finissent par nous emmener dans une épopée digne d’Indiana Jones appelée « the Hie » et qui a très modestement lieu tous les 250 ans. C’est une sorte de Survivor/Koh Lanta pour les êtres surnaturels en manque de sensations fortes. Kaderin y participe depuis des siècles, et compte bien remporter encore une fois la récompense. Mais c’est sans compter sur les autres compétiteurs et Sebastian qui se mettent dans ses jambes (en tout bien tout honneur bien entendu).

    Wicked deeds on a winter’s night (Charmes en VF) se passe lui aussi pendant la « chasse au trésor ». Mais cette fois-ci, nous découvrons la course du point de vue de Bowen MacRieve (cousin de…) et Mariketa the Awaited (l’Attendue), sorcière de son état.

    Si je vous dit que dans son passé, Bowen a déjà eu à faire à des sorcières et que ça s’est très mal passé, vous me croyez ? N’ayez crainte, l’histoire est un peu plus complexe que cela. Au-delà du fait qu’il est question d’une « mate » perdue et de réincarnation, se lève aussi le voile sur une prophétie qui lie Bowen et Mariketa, au grand désespoir des deux intéressés.

    Dark needs a dark edge (Ame damnée en VF) est à ce jour celui que j’ai le moins aimé. Il y est question de Conrad Worth (l’auteur aime les histoires de famille), vampire tombé du coté obscure de la force (comprendre, il boit le sang à la source) et que ses frères essayent de sauver à son corps défendant en l’enchaînant à un lit dans une maison désertée.

    Ce qu’ils ne savent pas c’est que dans la maison vit Néomi Laress, ancienne ballerine et fantôme de son état, morte il y 80 ans de cela. La culture urbaine voudrait que les fantômes puissent être visible par nous autres mortels, sauf qu’en fait, ici, pas du tout. Néomi vient de passer 80 ans à observer sans jamais être vue ni entendue. Quelle n’est pas sa surprise quand Conrad semble très clairement la percevoir…

    J’aime et je conseille quatre sur cinq, c’est un bon début. Je m’en vais de ce pas commencer le sixième.

    En attendant la suite, bonne lecture,
    Tam-Tam

    PS : l’ordre n’est pas capital à la compréhension, juste pour info. J’en veux pour preuve que la traduction n’a pas cru bon de passer par le premier tome…

    Edit du 30/05: j’ai tenté de poursuivre…mais finalement, les premiers tomes sont les meilleurs. Il y a la surprise, la mise en place du monde. Les tomes suivants s’essoufflent très rapidement, et ils ont même fini par me lasser!

    Atlantis, les perles et autres secrets…

    En ce moment, je lis beaucoup. Grande surprise pour vous bien sur, mais cela me permet (enfin !!!) de me mettre à jour dans ma PAL. Vous le savez, je ne suis pas une fan de fantastique… Mais il est bon de sortir de sa zone de confort et, il y a quelques mois, j’ai lu le tome 1 de la série Atlantis de Gena Showalter. Un moment plutôt agréable, et qui m’a convaincue d’attaquer le tome 2 (gentiment offert par une copine en version ebook pour Isidore – mon kindle chéri).
    Tome 2 qui est ma foi plutôt bien réussi également, même si je ne le recommanderai pas pour faire connaissance avec le genre, ou pour guérir d’une période de dépression littéraire.
    Jewel of Atlantis est une pure romance Harlequin, de bonne qualité mais pleine de clichés et sans prétentions. A réserver aux fans de la romance paranormale donc !
    (et admirez comment, contrairement au tome 1, je vous ai gratifié de la couverture ORIGINALE et non pas de la réédition, un soupçon plus sobre…) (oui, parce que la romance paranormale, avant d’être peuplée de vampires sexys vetus de cuir, c’était plutot ça…) (ne me remerciez pas surtout)
    Après avoir eu droit à l’histoire de Darius, roi des dragons, et de son humaine d’héroïne, Grace, c’est au tour du héros d’être un humain débarqué à Atlantis. Si vous mourrez d’envie de lire le livre, attention, spoilers!
    Gray est en mission, il doit dérober le Joyau de Dunamis, réputé pour être une arme redoutable entre les mains de celui qui sait bien l’utiliser. Ce qu’est exactement ce joyau, Gray n’en sait pas grand-chose en réalité, mais il doit, soit le ramener sur terre, soit le détruire, afin que nul ne puisse plus l’utiliser. Car notre héros travaille pour un genre de MIB spécialisé dans les affaires extraterrestres (nommé OBI). Et notre héros est aussi un genre de super-homme incroyablement fort, et doué dans ce qu’il fait. Type Captain America mais qui existerait en vrai.
    Ce n’est pas compliqué, il décime une armée entière de démons à lui tout seul, prend d’assaut un palais et s’échappe avec à peine une petite morsure de rien du tout. Laquelle morsure menace de le transformer en hybride de vampire et de démon, mais comme Gray est très très fort, il résiste et son mental prend le dessus. Personne n’a jamais survécu, mais lui, si. Un hasard providentiel incroyable…  

    Bon, admettons, il sera un peu aidé par une voix mystérieuse qui résonne dans sa tête, et dont il découvre rapidement qu’elle appartient à une esclave sans nom (mais très très belle. Et avec une voix sexy – comme le miel. Franchement, qui a besoin d’un nom dans ce cas ?).
    Cette délicieuse personne, que Gray surnomme Prudence, et qui lui dit de l’appeller Jewel (qui se traduit donc par joyau… allo, quelqu’un, il n’y aurait pas un peu hippopotame sous grain de sable là ?), est poursuivie par à peu près tout Atlantis, et Gray s’auto-désigne protecteur de la donzelle, après l’avoir aidée à s’échapper de son esclavage et en échange de son aide dans la quête du Joyau de Dunamis.
    Les ¾ du livre consistent donc en une course poursuite à travers Atlantis, pour échapper aux démons, vampires, nymphes (qui, contrairement aux apparences sont des guerriers redoutables) et autres tritons qui les poursuivent. Course-poursuite entrecoupée de scènes sexys, parce que c’est bien connu, quand on craint pour sa vie dans un monde inconnu et que l’on est plus ou moins en train de se transformer en créature bizarre, on ne pense qu’à ça. En tout cas, quand on s’appelle Gray…
    Soyons clairs, cette série ne fera pas de moi une enragée de la romance fantastique…
    J’ai deux reproches à faire à Gena : les héros passent un peu trop de temps à subir les assauts de leurs hormones en folie, partout et dans toutes les circonstances, meme les plus improbables, et la fin est vraiment trop rapide. Une mini-bataille de rien du tout, un coup de baguette magique, et hop, Jewel et Gray sont libres et réunis jusqu’à la fin de temps.
    Mais l’histoire reste entrainante et se lit facilement, les suites qui s’esquissent me paraissent toujours prometteuses et je voudrais en savoir plus sur l’intrigue principale amorcée dans le tome 1 !
    Je ne suis donc pas découragée et je vais essayer maintenant de mettre la main sur les tomes suivants…

    Bonne lecture,

    Chi-Chi

    (presque) Mille contes et légendes

    Vous connaissez tous les Mille et une nuits et certainement quelques uns des contes qui en sont issus. 
    Sinbad, Aladdin, Ali Baba… Pour moi qui suis fascinée par les contes et les légendes, la lecture d’un texte aussi mythique s’imposait. 
    Ce livre (enfin ces 12 tomes) qui trônaient dans la bibliothèque familiale, j’avais 14 ans quand je les ai découvert, à la même époque que le Mouron rouge et JaneEyre ! Après avoir grandi, bercée par Disney et ses contes, étant une inconditionnelle d’Aladdin, je ne pouvais pas laisser passer une telle occasion. Et je vous prie de croire que j’ai eu le choc de ma vie ! Car finalement, ce que la culture populaire a retenu , ce n’est qu’une version expurgée pour les enfants…
    Que ceux ici qui ont lu les Mille et Une Nuits lèvent la main.
    Si vous l’avez lu, vous savez que ce recueil de contes n’est pas destiné à un jeune public!
    Récits de tradition orale pleins de références à la littérature et à la culture populaire, aussi bien arabe que persane et indienne, rassemblés dans un recueil par un français, Antoine Galland, au 18ème siècle, on ne présente plus les Mille et une nuits, et Shéhérazade la conteuse.
    Le cadre est simple. Dans un Orient mythique, le sultan Schahriar est devenu fou suite à l’infidélité de son épouse. Après l’avoir fait exécuter, il décide de se remarier chaque jour avec une femme qu’il décapitera à l’aube, pour ne plus jamais lui laisser le temps de le tromper. Révoltée, Shéhérazade, fille du grand vizir, se porte volontaire au mariage, bien décidée à empêcher le sultan de mettre à exécution son plan.
    Et, parce qu’elle est intelligente, elle a bien sur un plan. C’est pendant sa nuit de noces qu’elle commence à raconter sa première histoire. Une histoire si passionnante, si bien tournée, que le sultan brûle d’en connaître la fin. Et quand arrive l’aube, et que l’histoire n’est pas terminée, il ne peut se résoudre à tuer sa femme avant de savoir la fin. Un jour s’écoule, et Shéhérazade reprend son récit à la nuit tombée. Une histoire en entraînant toujours une autre, c’est ainsi que, nuit après nuit, Schahriar repousse le moment de son exécution. Tenu en haleine par Le Marchand et le Génie, Le Pêcheur et le Démon, Les Dames de Bagdad, Les Trois Calendes, Les Trois Pommes, Le Bossu, Le cheval d’ébène et bien d’autres, le sultan fait défiler les nuits, les semaines, les mois puis les années…
    Après mille et une nuits passées à raconter des histoires, Shéhérazade, qui a enfin réussi à gagner la confiance de son époux (et qui a eu des enfants de lui, ce qui ne gâche rien), aura la vie sauve. Le sultan, en renonçant définitivement à vouloir la tuer, met fin à ce récit ininterrompu…
    On trouve des contes dans les contes, ce qui fera au total plus d’une centaine d’histoires. Pour la petite anecdote, Ali Baba et les quarante voleurs, souvent présenté comme un conte des Mille et une nuits, ne fait pas partie des manuscrits originaux ! Quand à Sinbad et Aladdin, la question reste ouverte car ils ne remplissent pas, selon les experts, les critères de la littérature arabe traditionnelle. On soupçonne les premiers traducteurs d’avoir ajoutés ces contes au recueil…

    Mais peu importe finalement, car les Mille et et une nuits, ce sont des contes pour adultes, tissés d’orientalisme et de sensualité. Ce que l’on en retiendra, c’est la fascination pour un monde mystérieux idéalisé dans notre imaginaire. C’est l’histoire d’amour qui se dessine entre Shéhérazade et son sultan, que l’on retrouve nuit après nuit, ce sont aussi les histoires de vie, de rencontres, d’amour, de peines et de ruptures de chacun des personnages qui sont évoqués pour nous. C’est un récit de voyages, une fresque formidable et magique qui a influencé des générations d’artistes, c’est la cristallisation de tout ce que l’Orient a de mythique pour nos yeux d’occidentaux et c’est une œuvre classique dont on ne compte plus les traductions et adaptations en tout genre.

    En un mot, ce sont des livres à ne pas mettre entre des mains innocentes, mais sans aucun doute des livres à lire!
    Bonne découverte,
    Chi-Chi

    Du réalisme chez les Highlanders

    Une fois n’est pas coutume, le (les) livre dont je vais parler aujourd’hui m’a été dicté par l’actualité littéraire du moment…

    Si vous vous promenez un peu sur les blogs de lecture, ou même simplement entre les rayonnages de la première librairie venue, vous constaterez que nous sommes envahis par les histoires fantastiques. Et par fantastique, je veux dire, ayant trait aux vampires, elfes, fées, « were », et autres créatures légendaires…

    Depuis un peu plus de trois ans maintenant (d’après mon opinion experte, depuis Twilight et mais encore plus depuis l’adaptation de True blood en série télé), la romance fantastique a déchaine les vocations, et les fans se comptent par milliers (oui, par milliers, n’ayons pas peur des mots)!!! Le genre a gagné ses lettres de noblesse. Pourquoi celui-là plutôt qu’un autre? Peut-être parce que l’aspect mythique des créatures que l’on y trouve permet d’écarter tout argument sur le réalisme de l’histoire. Peut-être parce que cela permet d’assimiler (presque) ces livres à de la fantasy ou à de la SF, genres qui sont nettement moins discriminés que la romance…

    Quoi qu’il en soit, cet engouement existe bel et bien, et je ris toujours un peu de voir autour de moi des lecteurs qui n’approcheraient pas une « vraie » romance à moins de 50 mètres se prendre de passion pour ces histoires de loup-garou, ignorant (volontairement ou non) que ce sont, d’abord et avant tout, des romances de la plus pure espèce! La romance fantastique démocratise le genre et je ne désespère pas qu’un jour, ce soit la romance dans son ensemble qui connaisse un tel destin…

    Pourtant, nous ne parlons pas souvent ici de fantastique, ni Tam-Tam ni moi-même ne sommes des grandes expertes en la matière, et naturellement nous préférons parler de ce que nous connaissons bien! Parfois je me dis que c’est un peu dommage, que nous sommes très similaires sur trop de points et que nous négligeons des pans entiers de la romance. Mais après tant pis, nous n’avons pas la prétention de pouvoir parler de tout.

    Ceci dit, parmi les romances dont on parle beaucoup maintenant, j’ai relevé le nom de Karen Marie Moning, et de ses Highlanders. Et pour une fois, je me suis dit, « Chouette, une série que j’ai déjà lu, je vais pouvoir en parler »!

    En effet, j’ai découvert les Highlanders lors de leur première édition française, c’est à dire 2003 pour le premier tome (qui est en fait le 4ème de la série – J’ai Lu ayant décidé d’être facétieux et de ne pas publier toute la série). J’ai commencé ma lecture en 2006, et lu un peu dans le désordre, en VF puis en VO, la série entière. Cela ne m’a heureusement pas trop gênée pour comprendre l’histoire, car même si il y a une trame de fond qui court tout au long de la série, chaque histoire peut se lire individuellement! Les trois premiers tomes sont centrés autour d’Adam Black et des Highlanders, les 4 tomes suivants autour d’Adam Black (toujours) et de la famille MacKeltar. Enfin, la nouvelle parue en dernier introduit la prochaine série de l’auteur, les Fever.

    On récapitule donc dans l’ordre :
    Beyond the highland mist
    To tame a highland warrior
    The highlander’s touch
    Kiss of the highlander (Une passion hors du temps)
    The dark highlander (Le pacte de MacKeltar)
    The immortal highlander (La punition d’Adam Black)
    Spell of the highlander (La vengeance de MacKeltar)
    Into the dreaming (nouvelle indépendante)

    Je ne parlerais ici que des tomes qui ont été traduits car, n’ayant plus les autres sous la main, il m’est plus difficile de me rafraichir la mémoire…

    Kiss of the highlander (Une passion hors du temps), raconte l’histoire de Drustan MacKeltar, Highlander du 16ème siècle, et de sa douce et tendre Gwen, une américaine du 20ème siècle. Cherchez l’erreur… Drustan est la belle au bois dormant en fait, par la magie d’un sortilège, il est resté endormi pendant cinq siècles dans une grotte en Écosse, où Gwen le trouve et le délivre (de façon tout à fait accidentelle bien sûr). S’ensuit pour eux une grande aventure, assortie de quelques voyages, puisque Drustan, héritier des druides (et donc pourvu des pouvoirs qui vont avec) et guerrier redoutable (sinon ce ne serait pas un vrai Highlander), veut remonter le temps pour sauver son peuple.

    Une fois cette tache accomplie (non sans quelques obstacles), nous passons au tome suivant (The dark highlander – Le pacte de McKeltar), où Dageus, frère de Drustan, se trouve à son tour en situation difficile. Il rencontre à notre époque Chloé, historienne d’art, et utilise pour la séduire des méthodes pour le moins… cavalières… C’est qu’il cherche à obtenir quelque chose d’elle, et il a apparemment choisi la bonne méthode car Chloé, qui est évidemment l’âme sœur de notre héros, tombe dans le panneau. Elle accepte de l’accompagner en Écosse pour tenter de l’aider à récupérer son âme, qu’il a perdu quelques siècle auparavant sous l’effet d’un sortilège. Normal quoi! Évidemment, les choses commençaient sous de trop bons auspices pour nos tourtereaux, Dageus va avoir du mal à récupérer son âme, malgré la présence de Chloé, arme fatale…

    Décidément, la magie ne fait pas bon ménage avec les frères MacKeltar! Mais rassurez-vous, ils ne sont pas les seuls à en souffrir car le héros du tome suivant (The immortal highlander – La punition d’Adam Black) n’est pas de la même famille et pourtant, lui aussi rencontre quelques problèmes… Lui n’est pas un Highlander du 16ème siècle, mais un faë, bien plus vieux et bien moins sage… Ceci dit, il aime bien prendre l’apparence d’un Highlander à l’occasion, mais que voulez-vous, c’est facile quand il suffit d’un claquement de doigts pour changer d’apparence! Adam Black aura lui aussi besoin de l’aide précieuse de sa belle Gabrielle pour venir à bout de ses problèmes et remettre en bon ordre son univers. Que seraient tous ces vaillants guerriers sans leurs précieuses demoiselles, je vous le demande?

    Enfin, dans Spell of the highlander (La vengeance de McKeltar), Cian MacKeltar est délivré de sa prison magique par Jessi St James, étudiante en archéologie. A cause de lui, elle se retrouve embarquée dans une sombre histoire, manque de se faire assassiner, découvre les avantages des pouvoirs magiques, et est réquisitionnée pour mettre fin à une malédiction vieille de onze siècles. Rien que ça! En jeu, l’avenir du monde, et une histoire d’amour comme il n’en existe que dans les légendes. J’ai une question, à force, toutes ces histoires d’amour digne de légendes, ces malédictions, ces voyages dans le temps, cela ne manquerait pas un tout petit peu de crédibilité? A se demander comment les écossais ont survécu tous ces siècles sans nos héroïnes modernes pour assurer le renouvellement des générations…

    Allons, je m’arrêterais là, autant vous laisser le plaisir de découvrir par vous-même (si ce n’est pas déjà fait) les aventures de ces Highlanders perdus (enfin façon de parler car le Highlander viril n’est jamais perdu – cela nuirait à son aura) dans notre monde contemporain. L’histoire n’est pas réaliste, ce dont vous ne vous seriez jamais doutés bien sûr, mais elle est racontée de main de maître, Karen Marie Moning n’a pas son pareil pour nous tenir en haleine d’un tome sur l’autre (personnellement j’étais contente d’avoir les livres à disposition pour pouvoir les enchainer et ne pas attendre trop entre chaque!). Les héros sont drôles dans leur rôle de mâle alpha protecteur, face à des héroïnes très dynamiques et pas du tout décidées à se laisser faire par ces machos venus d’un autre âge. Cela donne lieu à des moments pleins d’humour mais aussi quelques scènes très émouvantes, pour vous livrer au final un cocktail réussi de romance, de légendes et d’aventures!

    Je précise tout de même que je recommande vivement à tous ceux qui le peuvent de lire cette série en VO, comme c’est hélas trop souvent le cas, l’histoire perd de sa saveur avec la traduction, l’humour est moins pétillant, les réparties moins bien vues et d’après des avis bien informés, certains passages ont été carrément coupés…

    Vous n’avez donc aucune excuse pour ne pas rejoindre à votre tour la cohorte de lectrices de romances fantastiques, et KMM (comme l’appellent les expertes) est un excellent choix pour commencer!

      
      
    Bonne lecture,
    Chi-Chi
      
    PS : Bon, je me moque un peu, mais sérieusement, vu mon obsession pour les légendes en tous genres, et mon attraction pour les hommes beaux et virils (même en jupe), vous ne pensiez pas que j’allais laisser passer une occasion pareille?!