Les Kowalski

kowalskiRéédition du 08/03/2012

Allez pour une fois, je ne suis pas avant-gardiste… (ah ah, parce que d’habitude si… quelle blague ! non ne croyez pas que j’ai pris la grosse tête mais il fallait bien trouver un moyen d’introduire le sujet…)

La série dont il est question aujourd’hui était dans ma PAL  depuis un moment, mais c’est l’avis de Fashion qui m’a finalement décidée… Et à cause d’elle, à l’insu de mon plein gré, j’ai fait une entorse à ma règle de lire les séries dans l’ordre. Après les Turner, et les Bedwyn, cela commence à faire beaucoup. Je crois que ce n’est plus une règle en fait. Un genre de principe fait pour être ignoré peut-être ? C’est tragique, je crois que je suis en train de perdre toute crédibilité à vos yeux, toute légitimité à vous faire la morale en disant que non non non lire les séries dans le désordre c’est très mal !

Bon, je maintiens, pour la plupart des séries, cela reste vrai !

Enfin, pour les Kowalski, j’ai fait très fort. J’ai donc lu le tome 3 en 1er. Puis j’ai pris le suivant au hasard, il était tard, j’avais la flemme de rallumer l’ordi pour vérifier l’ordre… Manque de chance, je me suis trompée, c’était le tome 2. J’ai donc lu cette série scrupuleusement à l’envers, avouez que c’est un exploit pour une psychorigide comme moi ! Nous avons donc, dans l’ordre, Exclusively yours, Undeniably yours et Yours to keep…

Revenons à nos moutons, et parlons maintenant de Shannon Stacey, l’auteur. Ce n’est pas une petite nouvelle, elle a commencé en écrivant d’autres livres qui ne m’inspiraient pas. J’ai vu passer son nom plusieurs fois, pour des erotica, pour des westerns historiques, pour des nouvelles de Noël, pour des justiciers/soldats/enquêteurs/je ne sais trop quoi réunis en ligue, à chaque fois, bof, je passais mon tour.

Et puis une série contemporaine. Depuis mes premiers Nora Roberts, je garde une affection particulière pour les séries contemporaines soft. Malheureusement, les auteurs ont senti le filon et se sont mises à faire des séries à rallonge. Shame… On se fatigue des meilleures séries après un moment ! Et Nora n’est plus ce qu’elle était, ou j’ai trop changé… Je suis donc en permanence à la recherche de substituts pour cette catégorie de romance que j’aime particulièrement.

Et voila comment, après avoir découvert avec enthousiasme Abigail Strom (et lu et aimé, depuis cet article, tous ses autres livres), j’ai lu le tome 3 des Kowalski. Et cette semaine, le 2, puis le 1. Et comme j’ai aimé, j’ai pensé qu’il était de mon devoir de vous en parler !

Le tome 1, autour de Joe et Keri, aborde le sujet tant redouté des retrouvailles. J’ai aimé, rien à dire. Comme Kristan Higgins, Shannon Stacey en fait un sujet crédible, où le lecteur comprend les motivations derrière la rupture, et où les protagonistes agissent de manière adulte quand ils se retrouvent. Le tome 2 met en avant Kevin, frère de Joe, et le tome 3, Sean, leur cousin. Voila des résumés alléchants, n’est-ce pas ? Je n’ai pas envie de vous en dire plus pour ne pas spoiler l’histoire…

Shannon Stacey nous offre donc trois romances bien faites, divertissantes, des contemporains très réussis, où (mon dieu que c’est reposant) les personnages ne passent pas les trois quarts du livre à se mentir à eux-mêmes et à s’aveugler sur leurs sentiments. Particulièrement les hommes d’ailleurs. J’ai adoré voir tous ces hommes Kowalski à l’œuvre, sachant souvent très vite qu’ils ont rencontré une femme avec laquelle ils veulent construire quelque chose. J’ai aimé que leurs épreuves passés qui n’en aient pas fait des hommes brisés (si si, comme les héros de Courtney Milan – je crois que je suis vraiment fatiguée des héros torturés en ce moment, point d’inquiétude, cela reviendra).

Et si chaque tome a bien son couple star, il se penche aussi sur la vie des autres membres de la famille. Puisque c’est une série, nous avons la chance de voir évoluer les couples formés dans les tomes précédents, ainsi que ceux formés avant le début du tome 1. Si l’amour et la formation d’un nouveau couple sont bien sur des sujets abordés, il est aussi question de couples mariés depuis longtemps, de leurs difficultés à maintenir leur mariage, de l’élevage d’enfants (oui oui, l’élevage, parfaitement).

J’ai une tendresse particulière pour cette famille nombreuse, unie comme les doigts de la main, bruyante et compliquée. Comme tant de familles en littérature (et je ne vous ferais pas l’affront de toutes les citer), ils représentent tout ce que j’aimerais que ma propre famille soit, quand nous avons fini de nous disputer le 25 décembre au soir pour savoir qui allait faire la vaisselle (vous remarquerez que dans les livres, ils ne se battent jamais pour la vaisselle, elle se fait magiquement toute seule) !

Petit détail pour la route, l’auteur a le don pour donner à chacun de ses personnages une petite touche, une manie ou un détail, qui les rendent particulièrement vivants à mes yeux. Une habitude de danser dans la cuisine, des baisers sur des serviettes en papier, des post-it laissés un peu partout… Les traces quotidiennes de l’amour en un mot !
Bonne lecture,
Chi-Chi

Unlocked – Turner #1.5

unlocked

(Réédition 02/02/12)

Vous vous souvenez que je n’aime pas trop les nouvelles?
Eh bien c’est comme les Harlequin, ou les cow-boys, aussitôt écrit,  le livre suivant me fait mentir ! Je vais bientôt déclarer que je n’aime pas les régences, pour le plaisir de voir le destin mettre sur mon chemin un exemplaire particulièrement réussi du genre qui me donnera tort !

Dans la lignée de ma mission de découverte de nouveaux auteurs, après le steampunk post-apo, je suis revenu à… eh bien à la régence justement… Aventureuse mais pas trop ! (Ce que je peux radoter quand même avec mes régences…)
Le nom de Courtney Milan, je l’avais déjà vu passer plusieurs fois, dans des chroniques sur des blogs américains, souvent enthousiastes. Mais avec un résumé qui ne me tentait que moyennent. Je suis un peu fatiguée des histoires ridicules où l’auteur semble n’avoir eu qu’un seul but : faire en sorte que les protagonistes finissent dans un lit, avec un maximum de scènes sexy à la clé.
C’est pour cela que j’ai porté mon choix sur une nouvelle. Pire, cette nouvelle se place entre le tome 1 et le tome 2 d’une série de 3 ! Certaines personnes ignorent-elles encore ici que je suis légèrement psychorigide sur les bords, et suis capable de faire des leçons de morale sans fin aux malheureux qui essayent de lire une série dans le désordre?
Je me suis dit qu’une nouvelle, ce ne serait pas trop grave, en cas de déception, mon agacement ne durerait pas trop longtemps… Et surtout, elle était presque gratuite sur la boutique Kindle ! (Isidore a changé ma façon de lire de manière incroyable, il faudra que je vous en parle plus longuement un de ces jours)
Bien, assez de suspens, j’ai lu Unlocked de Courtney Milan et j’ai trouvé ça si chouette que j’ai récupéré le tome 1, le 2 et le 3. J’ai lu le 1 et le 2 en 48h, je garde le 3 pour demain. Oups…
Nous avons donc dans l’ordre, Unveiled, Unlocked, Unclaimed et Unraveled ! Et puisque, en ce qui me concerne, l’essai est transformé avec Unveiled, vous aurez droit à un article sur les autres tomes de la série, dans les semaines qui suivent, tandis les autres livres de l’auteur sont tout en haut de ma liste de livres à acheter…
Pour aujourd’hui, je vous parle de Lady Elaine Warren, une amie de Margaret, héroïne du tome 1. La nouvelle peut sans problème se lire indépendamment du reste de la série, comme chaque tome de la série peut être compris sans avoir lu les autres (mais ne suivez pas mon exemple, il est bien plus sage de respecter l’ordre).
Lady Elaine, donc, a le malheur d’avoir un physique plutôt commun assorti d’un rire de cheval, très très moche et fort peu discret. Si moche que, dès sa première saison, elle s’est retrouvée la risée d’un groupe de petits plaisantins, mené par Evan Carlton, Earl de Westfled. Un grand amour se profile entre les deux, assurément ! En réalité, après avoir fait de la vie d’Elaine un enfer pendant une saison entière, et avoir ainsi assuré qu’elle fasse à tout jamais tapisserie dans les soirées chics, Evan disparait de la bonne société, attiré par les voyages sur le continent.

Flash forward quelques années, Elaine a fait de la discrétion une carrière, mettant de son côté toutes les chances de ne pas attirer sur elle les moqueries de ses tourmenteurs, pas exactement découragés par l’absence de leur leader et menés par l’amie d’enfance d’Evan en personne. Mais voilà qu’Evan est de retour, et Elaine tremble à l’idée que son calvaire ne recommence. Cette fois pourtant, elle est bien décidée à ne plus se laisser faire. Les années ont passé et Elaine en a par-dessus la tête d’être le souffre-douleur d’un petit groupe de snobs qui ne cherchent qu’à s’amuser sans considération pour les sentiments d’autrui…

Mais Evan semble différent…
Pas un mot de plus, vous savez bien que ces deux-là vont finir ensembles, comme dans toute romance qui se respecte ! Mais comment? Comment Elaine peut-elle pardonner à celui qui l’a tourmenté pendant si longtemps? Comment peut-elle lui faire confiance? Comment croire que ce n’est pas là un plan cruel pour l’humilier comme tant d’autres fois par le passé?
L’intelligence de l’auteur ici est de ne pas essayer de brusquer le rythme de son histoire. Oui, c’est une nouvelle, mais une nouvelle relativement longue, une nouvelle où le temps s’écoule, où l’histoire ne se déroule pas sur quelques jours.
Et, c’est une histoire très touchante (en même temps j’ai un faible particulier pour les histoires de bad-boys et de rédemption), Elaine est une héroïne de caractère avec un héros qui saura lui prouver qu’il en vaut la peine et j’ai vraiment adoré, et dévoré cette nouvelle en quelques heures !
Je n’ai donc rien de plus à vous en dire que, n’hésitez pas, Courtney Milan est en train de devenir une de mes références, à grande vitesse !

Bonne lecture, 
Chi-Chi

Les Bridgertons

bridgerton

(Réédition du 18/10/10)

Il y a des jours où je ne suis vraiment pas inspirée… Pas envie de travailler, pas envie de faire le ménage, la cuisine, même pas envie de me faire les ongles, je regarde mon téléphone d’un œil noir s’il a le malheur de sonner, car parler me demanderait trop d’efforts, bref, un jour de grande bonne humeur!

Tam-Tam me disait l’autre soir que pour elle, une bonne romance, ce n’est ni plus ni moins qu’un antidépresseur en papier. Et si les héros passent par mille péripéties, au moins on est certain que leur histoire finira simplement : par un happy-end. J’adhère totalement à ce concept. Lady D. aussi (et ceux qui se demandent qui est Lady D., relisez vos vieux Paris Match).

Et dans ces jours où je ne suis pas inspirée (doux euphémisme pour dire que je suis à deux doigts d’arracher la tête de la première personne qui ose regarder dans ma direction), j’ai deux options « bonne humeur garantie » : Love Actually et Julia Quinn.

JQ est donc ma thérapie des mauvais jours, et j’ai tout lu d’elle, mais j’ai une affection particulière pour la famille Bridgerton, avec Anthony, Benedict, Colin, Daphné, Eloïse, Francesca, Gregory et Hyacinthe. Et après avoir fini de lire cette série, je l’ai tellement aimée que j’ai forcé Lady D. à faire de même (oui, encore cette mystérieuse Lady D.).

Cette fratrie, c’est celle que tout le monde a rêvé d’avoir. Au programme, des chamailleries, des petits frères et sœurs pénibles, quelques déclarations de sentiments adorables, le mystère de Lady Whistledown, des parties de croquet redoutables avec le maillet de la mort, des histoires d’amour touchantes évidemment, des fous rires sous la plume de JQ. Et enfin, des personnages qui ont suffisamment de profondeur pour être crédibles, tout en gardant une légèreté de ton qui font de ces livres de véritables bulles de douceur (Chi-Chi se prend pour une poétesse).

Règne sur cette famille Violet, la mère. Pas facile de lui raconter des histoires, elle a un œil de lynx et un flair incomparable pour détecter les bêtises! Quand à Edmund (irk), le père, c’est un peu le papa parfait, celui qui lit des histoires à l’heure du coucher, porte le petit dernier sur ses épaules pour se promener dans la campagne, et vole des baisers à Maman quand il croit que les enfants ne voient rien. Il a juste eu le mauvais goût de mourir avant la naissance de Hyacinth, ce qui a laissé des traces chez ses enfants.

Et pour vous parler des enfants justement, nous recevons aujourd’hui en guest-star Lady D. (eh non, ce n’est pas la princesse de Galles, mais quand même une belle blonde aux yeux bleus, et qui connaît son sujet, ce qui ne gâche rien). Après avoir terminé ses devoirs de vacances (donc, la lecture des 8 tomes de la série), tout à fait spontanément, elle m’a envoyé un petit mail que je partage avec vous (oui oui, vous pouvez me remercier, je suis très généreuse!).

Et attention SPOILER alerte, version light mais quelques détails sont quand même révélés…

« Je viens de finir, aujourd’hui, la série des Bridgerton. Aaaahhhlalalala. Décidément. Ce fût bien chouette. Et bon, comme souvent, quand on finit quelque chose, ça brasse un peu dans le cerveau, on analyse telle chose et telle chose parce que ça nous a marqué, choqué ou simplement parce que c’est amusant. Et je dois avouer qu’en finissant cette série l’envie m’a prise d’analyser un peu le tout et de faire un petit TOP des personnages, personnalités, histoires, moments, phrases etc. Parce que cela m’amuse. Et je me suis dit, qui sait, si ça se trouve ça intéressera Chi-Chi (NdA – et ses lecteurs)! Donc voilà, je t’écris à toi, tu peux le lire, ne pas le lire, c’est ton choix.

Déjà, j’espère que je ne t’ai pas perdu avec ma petite intro carrément pompeuse quand j’aurais pu dire « JE SUIS GRAVE EN KIFFE SA MÈRE ALORS JE VEUX TE DIRE MES TRUCS PRÉFÉRÉS ». C’est parti mon kiki!

1. TOP des Bridgerton : (BAM, ça commence sec) Colin. Bah voyons, on s’en serait pas douté. J’ai même pas besoin de te dire pourquoi, tu comprends (NdA – moi, Chi-Chi, je suis une fan inconditionnelle de Colin et je le clame haut et fort. Il est beau, il est intelligent, il est charmant, il est drôle, il est riche mais pas trop, est-il besoin d’en rajouter?).

2. TOP des « pièces rapportées » : Simon Bassett. Il est beau. C’est un rake (un vrai). C’est un ami d’Anthony. Il a su surpasser son bégaiement parce qu’il est incroyablement tenace. Il n’a pas eu une enfance facile. Il me plaît beaucoup.

3. TOP « hic de personnalité » (tu sais, ils ont tous leur petit doute, leur petit défaut et tout) : Gregory et sa « vie facile ». Il n’a jamais eu besoin de se battre pour avoir quoique ce soit, il a eu une éducation de petit dernier, mais en même temps il redoute de demander de l’aide à ses frères. Il veut prouver qu’il est un homme, un vrai. J’ai bien kiffé.

4. TOP épilogue : ex-æquo Gregory ou Fransesca (j’ai du mal à me décider). L’un est amusant, l’autre est émouvant…

5. TOPs « petits moments » (il y en a plusieurs) :

  •     Dans The Duke and I : Lorsque Daphné, le soir de son mariage, complètement naïve, croit que si Simon ne peut pas avoir d’enfant c’est qu’il est impotent et IL LE PREND TROP MAL, et il lui dit un truc du genre « I promise I’m perfectly able to satisfy you in bed » (quand même je l’ai lu en juin, je ne me souviens pas parfaitement ^_^ ). Bref, j’avais bien aimé ce moment.
  •     Dans It’s in his Kiss : Quand Gareth vient prendre le thé chez les Bridgerton et que Gregory est là et n’arrête pas de charrier sa soeur « Garethhhh anth Hyacinthhh ». Ça aussi c’était marrant (NdA – mes frères aussi auraient tendance à faire un truc pareil, sales gosses).
  •     Dans An offer from a Gentleman : Quand Benedict se rend compte que Sophie est LA fameuse femme mystérieuse qu’il avait embrassé au bal et qu’il la confronte sur le fait qu’elle le lui ait caché… Là aussi j’étais en kiffe.
  •     Dans To Sir Phillip, with love: Quand les 4 frères débarquent pour casser la gueule à Phillip. Et quand Eloise rembarre trop Gregory en disant que c’est « an infant ». C’était carrément trop mort de LOL comme moment.
  •     J’ai adoré tous les moments seule à seul de Violet avec ses enfants, où elle leurs parle de leurs qualités et leurs défauts. Surtout dans les deux derniers livres. Cela permet de vraiment développer la personnalité des personnages.
  •     Et enfin, TOUS les moments avec Colin (ça, c’est fait). Mais pas particulièrement ceux dans son histoire, plus ses apparitions dans celles des autres.

6. TOP des phrases clefs (bon ça sera surtout dans les derniers parce que ce sont les plus frais dans ma mémoire) :

  •     Gregory en parlant de Hyacinth « She’s my little sister. Mine to torture and mine to protect. ».
  •     Dans l’épilogue de Gregory (ils viennent d’avoir leur 7ème enfant) « … gone off to visit Hyacinth, to expound upon the many reasons seven was the ideal number of children (Hyacinth was not amused). ». Ça m’a fait sourire ^_^.
  •     Dans l’épilogue de Fransesca : La lettre écrite par la mère de John à Michael, elle finit par « Thank you, for letting my son love her first ».

J’ai trouvé ça sur-stylé! J’avais envie de pleurer.

7. TOP duo, je t’énonce les candidats au titre de « Meilleure Paire » :

  •     Eloïse & Pénélope
  •     Hyacinth & Lady Danbury
  •     Simon & Anthony
  •     Hyacinth & Gregory
  •     Lucy & Hermione
  •     Et le couple gagnant est … ELOISE ET PENELOPE!! YoOuhOu! D’ailleurs j’aime trop le fait qu’Eloïse appelle sa fille Pénélope!

Finallly, (8, comme les 8 Bridgerton, pas fait exprès) :

8. TOP des images de couverture (parce que ça envoie du rêve quand même) : Ce sera sans nul doute, Benedict & Sophie avec sa belle robe verte. Dans les autres, je suis pas ultra fan des têtes des gars.

Voilà, tout cela fût fort passionnant (n’est-ce pas?!). »

Et voilà mes chers amis, le mail de Lady D.! Je rassure celles qui auraient pris peur, dans la vraie vie des gens réels, Lady D. parle très bien, sans LOL ni smiley, ce n’était qu’un exercice de style!

Enfin, mon conseil pour la route sera, lisez les autres livres de JQ. Et ensuite, venez vous lamenter avec nous, qui attendons impatiemment la sortie de son prochain livre… Puis du suivant. Et encore du suivant. Et de celui encore après…

Chi-Chi & Lady D.

Just Desserts

(Réédition du 06/09/10)
Au menu du jour, famille et dessert!
Que voulez-vous, cela m’inspire en ce moment…Dans Just Desserts, de Barbara Bretton, il est question de la famille de notre héroïne, Hayley Maitland Goldstein.

Et dans la famille Maitland Goldstein, je voudrais la mère, Jane Maitland…

Scientifique à la renommée internationale, Jane a élevé sa fille seule, et pour son plus grand malheur, cette dernière n’a pas hérité (du moins pas dans les même proportions) du génie de sa mère pour la science. En effet, Hayley est une pâtissière qui réussi à faire des choses incroyables avec de l’étouffe -chrétien (oui, désolée pour tous les adeptes de spongecakes à l’américaine… mais sachez que j’en ai testé un certain nombre, sans jamais ressentir le frisson de plaisir qui est le mien quand je mords dans une part du gâteau au chocolat de Chi-Chi) et du glaçage ultra sucré. Ces gâteaux sont des œuvres d’art, mais malheureusement pour elle, sa réussite professionnelle n’a jamais semblé impressionner sa chère maman.

A présent, je voudrais la fille, Elizabeth. Petit génie adolescent qui, non contente de se montrer parfois beaucoup plus mature que notre héroïne, est dotée d’un QI qui pourrait rivaliser avec celui de sa grand-mère. Elle s’occupe des finances de la pâtisserie familiale, elle gère la vie professionnelle ET personnelle de sa mère avec beaucoup de facilité.Sans vouloir me montrer exigeante, quand je serai grande, je veux une fille comme dans les romances : Intelligente, que dis-je…brillante ! mature et absolument charmante.

Je vous ai présenté la mère et la fille…Parlons à présent du père…

Hayley a grandi dans l’idée qu’elle était issue d’un donneur anonyme d’une banque de sperme (perso, je lui imagine une adolescence hyper simple à gérer avec le processus d’identification…).

Sauf que pas du tout, elle est issue d’une aventure torride que sa mère a eu avec le rocker Tommy Stiles à l’époque où celui-ci n’était encore qu’un jeune plein de promesse. Tommy Stiles, aujourd’hui super star internationale (un mix entre Bon Jovi, Bono et Paul McCartney….) est sur le point de se marier (again…), et nous sommes aux USA, et aux USA avant de se marier quand on est un rocker qui se marie avec une (ex) top-model, on demande à ses avocats d’écrire un contrat de mariage en béton armé sensé protéger les deux parties. Sauf que là, un petit problème, où plutôt une fille cachée surgit, Hayley (l’intrigue s’épaissit…) !

Mais Tommy est un homme de famille – j’adore cette image de rocker assez papy gâteau avec sa tribu – et à l’annonce de cette découverte il demande à son avocat, Finn Rafferty, d’aller à la rencontre de Hayley et « tâter le terrain » avant de surgir dans sa vie et la bouleverser…

Et c’est là que je vous présente le héros, Finn Rafferty.

Notre cher avocat a derrière lui une famille disparue et un mariage raté… Passif difficile du héros, check !

Son aura sexy d’avocat nonchalant lui permet de pouvoir monter sur scène, de remplacer au pied levé un bassiste malade et d’être crédible dans une salle de réunion… sur l’échelle de Hugh Jackman , il gagne des points (même si mon pragmatisme se permet d’arguer que coté crédibilité, il en perd… Chhhhuuuuut pragmatisme, tu gâches tout !)… Sexitude du héros, check !

Notre héros est un type bien. Il est torturé de devoir cacher à Hayley la vraie raison de sa venue. Il reconnait son attirance pour ce qu’elle est, et fini par se laisser aller aux sentiments avec élégance – combien de héros doivent en passer par une mort quasi imminente/le décès de leur grande-tante Suzanne/la maladie de leur tortue pour enfin reconnaitre qu’ils sont amoureux ? Loyauté du héros équivalente à celle du Golden Retriever…check!

Ajoutez à ce mélange un ex-mari escroc (un vrai méchant, check!), une ex-belle famille qui adore son ex-belle fille (famille envahissante, check!) et un cookie géant en forme de batterie (pâtisserie alléchante, check!)… et vous aurez une histoire de famille comme on les aime.

Une histoire de famille au sens large.

Une histoire où il est question de la famille d’origine, celle qui nous voit grandir. Ce sont nos mères qui déposent un baiser magique sur nos genoux couronnées de mercurochrome, ce sont nos pères qui froncent les sourcils le jour où l’on ramène un 3/10 en dictée, ce sont nos grands-parents, qui nous regardent par-dessus leurs lunettes en demi-lunes et nous demandent si on veut un gâteau au chocolat ou une tarte aux quetsches pour le goûter…

Une histoire où il est aussi question de la famille que l’on crée. Ce sont les conjoints à qui l’on fera les gros yeux lorsqu’une fois de plus il ne vous aura pas écouté, ce sont les enfants à qui l’on apprendra que non, les chevaliers, ce n’est pas juste une épée, un dragon et une princesse à sauver.

Et enfin, une histoire où il est question de la famille qu’on se découvre, nos amis, car ils sont aussi rares qu’ils sont précieux.

Il est souvent dit que l’on ne choisit pas sa famille, hormis son conjoint (et encore). J’aime à me
dire que la famille qui nous connaît, à qui l’on se confie est un peu un mariage de ces trois familles.

(NDLR : les personnages de cet articles sont purement fictif, toute ressemblance de près ou de loin avec des personnage de la vraie vie ne serait que fortuite…ou pas ).

Tam-Tam

Magie Irlandaise


(Réédition du 02/09/10)

Nora Roberts est une star de la romance, nous l’avons déjà établi… Elle a ses fans, ses moins-fans, et ceux qui ne l’aiment carrément pas, mais c’est probablement l’une des auteurs les plus prolifiques… Et personnellement, j’aime bien. Surtout ses trilogies.

Et surtout, la trilogie des Gallagher d’Ardmore, ou Magie Irlandaise, comme l’avait traduit notre ami J’ai lu dans l’ancien temps… Soit, Jewels of the sun, Tears of the moon, Heart of the sea. En francais, Les joyaux du soleil, Les larmes de la lune, Le cœur de la mer (le premier qui dit Titanic sort d’ici).

C’est avec eux que je suis tombée amoureuse de l’Irlande. Et comme Tam-Tam vous l’a dit, dans mon jeune temps, moi aussi je croyais que l’Irlande c’était une lointaine contrée exotique, un pays de mythes et de légendes, où même moi je pouvais croire aux contes de fées. On ne le croirait pas comme ça, mais dans la vraie vie des gens réels, je suis plutôt pragmatique et terre à terre, du genre à me souvenir que j’ai mis du lait sur le feu et à prévoir dans mon sac de Mary Poppins de quoi parer à n’importe quelle invasion extra-terrestre impromptue. Mais cet été, j’avais envie de magie…

J’ai donc ressorti mes précieux Nora Roberts et en relisant toute la série à la suite, j’ai cherché à chaque page le souvenir des Gallagher, lus il y a déjà très très longtemps : Aidan, Shawn et Darcy. Deux frères et leur sœur, chacun son livre, sur fond de légende celtique, dans un cadre idyllique, avec une pointe de surnaturel.

Toute la série s’articule autour d’un mythe local, la légende de l’amour qui a lié Carrick, prince des fées, et Lady Gwen, simple mortelle vivant dans un village de pêcheur. Cet amour contrarié est le fil conducteur de toute la série, car sur nos deux amoureux mythiques pèse une malédiction qui les sépare au-delà de la mort et qui ne pourra être brisée que lorsque par trois fois, deux cœurs se rencontreront et s’accepteront, qualités et défauts, sans réserves, et se promettront un amour de légende. Autant dire, quelque chose de très simple!

A Ardmore, où vivent les Gallagher, cette légende est bien connue, elle est considérée comme partie de l’histoire locale, et au moment où se déroulent nos livres, 300 ans se sont écoulés depuis les « faits », et nos amoureux attendent toujours d’être délivrés.

Au début du premier livre, nos héros sont bien innocents et ne savent pas encore que ce sont eux qui ont été choisis pour lever cette petite malédiction. Le frère aîné de la famille, Aidan, gère le pub local et tient le bar, son frère Shawn s’occupe des fourneaux entre deux compositions musicales et sa sœur Darcy règne sur la salle en rêvant de voyages. Le suspense est évidemment insoutenable pour vous mes chers lecteurs, Aidan va-t-il trouver l’amour? Je vous rassure tout de suite, la réponse est OUI! Shawn et Darcy aussi, évidemment… Et à la fin, Carrick et Lady Gwen se retrouveront, enfin libres de s’aimer jusqu’à la fin des temps.

Je pourrais détailler comment Aidan rencontrera Jude, comment Shawn et Brenna finiront par dépasser leurs différences, comment Darcy et Trevor parviendront a se faire confiance. Mais en fait, le vrai sujet de cette trilogie, bien plus que les histoires d’amour de nos héros, c’est l’Irlande et ses légendes…

Nora Roberts utilise sa plume poétique pour détailler les us et coutumes locaux, et nous brosse une véritable image d’Épinal… Lire cette trilogie, c’est se promener dans un enchantement féerique, c’est avoir envie de croire à nouveau aux légendes, aux amours qui traversent les siècles, c’est se promener dans un pays ancien et écouter chanter les pierres des monuments celtes, prêter l’oreille à des traditions aussi vieilles que les paroles qui nous les ont apportées. Et à travers chacun de ces mots, découvrir un pays, une tradition, une culture, une ambiance qui est peut-être romancée, mais comment ne pas l’aimer?

Et ma chère Tam-Tam, voila, rien que pour toi, une de mes belles envolées lyriques! ^_^

Ces livres m’ont donné envie de visiter l’Irlande et d’aller y voir si moi aussi je pourrais peut-être épouser un irlandais, aller vivre dans un village de pêcheur et passer toutes mes soirées au pub avant de rentrer dans mon cottage de conte de fées… Et puis non, j’ai fini par guérir de cette maladie étrange, finalement je reste citadine, mais la trilogie Magie Irlandaise est et restera toujours mythique à mes yeux… D’ailleurs, elle devrait être proposée dans toutes les agences de tourisme irlandaises, et je ne serais pas surprise que l’auteur ait des parts dans les compagnies aériennes pour s’y rendre!

Chi-Chi

L’amour et tout ce qui va avec

(Réédition du 30/08/10)

Il s’est passé quelque chose d’exceptionnel dans ma vie récemment… Une nuit blanche. Une vraie de vraie. Où l’on voit le jour se glisser timidement entre les rideaux sur les coups de 6h du matin parce que le livre est trop prenant. Cela faisait longtemps que cela ne m’était pas arrivé! Et avec « All I ever wanted » de Kristan Higgins (traduit chez Harlequin par L’amour et tout ce qui va avec), j’ai une fois de plus la preuve que pour faire une belle histoire d’amour, il n’est pas toujours besoin de vampires sexys, d’espions occupés à sauver le monde, de voyages dans des contrées exotiques, de situations invraisemblables dignes des pires scénarios hollywoodiens (ne vous méprenez pas, j’aime beaucoup les navets hollywoodiens et les scénarios tirés par des ficelles trop grosses pour que la décence m’autorise à les qualifier ici). Mais parfois, une histoire qui ne tourne que autour d’un homme et d’une femme, posés dans un décor crédible, se découvrant mutuellement, c’est appréciable. Et plus encore, je trouve qu’on y voit clairement la qualité de l’auteur, qui ne peut pas se cacher derrière des explosions, des conflits d’espèces, un changement de décor, j’en passe et des meilleures…

Avant toute chose, je dois prévenir que ce livre est écrit à la première personne. C’est quelque chose qui me dérange plutôt d’habitude, mais ici, après 5 pages, je n’y ai plus du tout fait attention… Ne vous laissez pas rebuter par ce détail, ce livre est l’un des plus « cute » que j’ai lu depuis un moment! Et parce que je n’ai pas su choisir ce que j’avais le plus aimé dans ce livre, j’en ai fait une vraie liste. Votre attention s’il-vous-plaît :

  • Parce que Callie, bien que très spontanée et optimiste, n’est pas naïve, ni sotte, c’est un personnage avec une vraie profondeur, une substance qui se construit doucement au long du livre, et non pas expédié en quelques pages, comme si l’auteur essayait de nous faire une biographie de son héroïne. Et parce que grâce à cela, elle est cohérente. Quel soulagement, une femme saine d’esprit et dont je comprend TOUTES les réactions! Et en guise de Jiminy Cricket, Callie est dotée de Michelle Obama et de Betty Boop… Qui n’aimerait avoir des voix pareilles en guise de conscience?
  • Parce que Ian ne ressemble pas aux héros habituels de romance. Il ne dégouline pas de testostérone. Il n’est pas charmeur. Même pas un peu, sur un malentendu ou rien du tout. Mais ce n’est pas non plus un ours mal léché, ni un rêveur toujours dans la lune, ni un maladroit qui dépareille ses chaussettes, ni un renfermé blessé par un passé tragique dont il ne se remet pas. Mais c’est un peu tout cela en même temps. C’est ce qui le rend si réel à mes yeux.
  • Parce que la famille de Callie… Les mots me manquent! Atypique, jamais bêtement ridicule, à la limite de la crédibilité (et du mauvais coté de la ligne franchement), drôle, drôle, drôle. J’ai mentionné drôle?
  • Parce que tout n’est pas rose et chatoyant dans la vie de Callie. Déjà, Mark!!! Mark, le boss, ex-petit copain, amour sans espoir… Muriel, et Fleur, les collègues de rêve. Ou de cauchemar, selon le point de vue… Je ne sais pas ce qu’il en est pour vous, mais ma vie étant totalement rose et chatoyante, j’aime bien lire des histoires où il arrive aux personnages plein de malheurs, pour rétablir l’équilibre entre ma vie parfaite et la réalité! Non? Non. N’empêche, j’apprécie l’auteur qui se donne la peine d’explorer les nuances de gris dans le monde, la marge d’erreur de ses personnages, les petits malheurs de la vie quotidienne, tout ce qui fait que ces gens-là, ce pourraient être nous, nos voisins, nos collègues, n’importe qui finalement!
  • Parce que tout cela se passe dans une petite ville, mais que l’auteur n’en profite pas pour nous faire une campagne de pub effrénée sur les mérites divers et variés de la vie dans une petite ville américaine, en opposition avec la grande méchante ville sournoise et anonyme.
  • Parce qu’il est question d’animaux, sans jamais dégouliner de bons sentiments du genre « il aime les chiens, c’est forcément un type bien » ou « bouhhh le vilain, mon chien ne l’aime pas, c’est un sale type ». Caricature? Qui a dit caricature? Je ne vois pas de quoi vous parlez…
  • Parce que le dindon. Je ne dirais que ça. J’ai un faible pour les dindons. D’ailleurs si vous pouvez me recommander des bons livres avec des dindons dedans…
  • Parce que Callie a un rocking-chair (chaise à bascule pour les gens normaux, mais avouez que c’est moins glamour comme appellation). Et moi j’aime les rocking-chair, ça me donnerait presque envie de déménager à la campagne pour bercer des bébés sur un porche, en regardant le soleil se coucher sur la forêt à perte de vue. Presque.
  • Et enfin, parce que ce livre est vraiment, vraiment bien écrit, sans grandiloquence, sans effets de style hasardeux tirés à la loterie, avec la pointe de douceur et de poésie qui touche, et qui fait que l’histoire, tout en étant crédible et réaliste, nous fait rêver. Et grâce à cela, pendant 409 pages, j’aurais voulu être Callie.
J’ai refermé ce livre vers 6h37 du matin. A 6h40, j’avais commandé 2 autres livres de Kristan Higgins. A la minute où j’écris ces lignes, je guette le facteur…
Chi-Chi

La magie du jour

(Réédition 29/08/10)
Au programme aujourd’hui, la famille.
Nous en avons tous une. Qu’elle soit petite, distante et discrète ou grande, exubérante et affectueuse…Il y a toujours des problèmes à résoudre, une raison de s’en plaindre et par-dessus tout une histoire à raconter !

La famille est une source d’inspiration infinie pour les auteurs, et sa complexité offre une réserve de rebondissements qui rends chaque histoire unique, incroyable et pourtant familière. Car la famille évolue, au gré du temps, des rencontres et des naissances. Elle est en constante évolution et constitue ce noyau d’origine qui nous définit, par défaut ou par action.

Le roman de Joy Nash, A little Light Magic, nous plonge au cœur de la famille et de la définition que l’on peut s’en faire. En effet, la formation d’un couple va au delà de l’association de deux individus qui bien souvent créent une nouvelle cellule familiale, la création d’un couple marie deux familles, deux ensembles hétérogènes. Et la formation du couple peut parfois dépendre de la constitution des-dîtes familles.

L’amour peut beaucoup, mais même Shakespeare n’a réussi à donner une fin heureuse à Roméo et Juliette !

Le roman s’ouvre par notre rencontre avec le héros, Nick Santangelo… Mmm… Santangelo… personnellement, en découvrant son nom de famille, j’ai immédiatement pensé famille italienne, nombreuses, bruyante, envahissante, intrusive, loyale et aimante. Et comme je suis une princesse intelligente, j’ai mis dans le mille !

Depuis la mort de son père, Nick est en charge de l’entreprise familiale. Il est beau, grand, fort…possède de belles mains capables – normal quand on travaille dans la construction…et prend ses responsabilités au sein de sa famille très au sérieux.

Avec une grand-mère kleptomane, une fille adolescente amoureuse, une mère qui s’éclipse tous les mardis soir, un frère qui veut suivre son rêve et devenir acteur et un business à faire tourner, il a de quoi occuper ses journées et une partie de ses nuits. Pas de place pour une relation sérieuse…

A l’ouverture du premier chapitre, il attend (que le monde change…il attend que change le temps…JJG, sort de ce corps !). Il attend son rendez vous ; et son rendez vous est en retard. Car son rendez vous est prise dans sa peinture et n’a pas vu l’heure tourner…Son Rendez-vous est Tori Morgan, notre héroïne.

Contrairement à Nick, Tori a vu les quelques membre de sa famille disparaitre tôt dans sa vie. L’héroïne fait partie de ces personnes qui recherchent un noyau familial à créer. Elle n’a plus de famille, et a vagabondé longtemps avant de poser ses valises. Au début de notre histoire, elle vient de s’installer dans la maison que lui a léguée sa grande tante. Bien qu’idéalement placée en bord de plage, la maison est en bien piteux état, et pour ouvrir la petite boutique ésotérique elle va devoir procéder à quelques travaux, ou du moins va-t-elle devoir engager une personnes aux main capables pour les faire…Et c’est là que notre héros entre en scène.

Tori est du genre lutin facétieux, un peu excentrique, un peu fofolle. Nick voit en elle la possibilité d’une relation légère, sans attache et sans soucis…

Ha. Ha.

J’ai parfois envie d’envoyer un mémo à tous ces fringuant jeunes hommes qui pensent pouvoir lire dans le mode de vie d’une femme si elle est à la recherche d’une relation sérieuse ou pas…et ne parlons même pas de ceux qui s’illusionnent avec les « relations sans attaches ». Mes petits chéris, si vous me lisez, une relation « sans attaches » a au moins autant de chance de rester simple et légère que moi d’épouser Hugh Jackman – il est Australien morbleu ! si peu de noblesse ferait se retourner mes aïeux dans leur crypte…

Que l’on soit bien clair, une femme qui veut une relation légère et sans attaches…va la chercher toute seule comme une grande. Plusieurs méthodes s’offrent à elle, mais la plus simple reste de demander à l’homme convoité. Je sais, c’est injuste, mais dans ce sens là, c’est une méthode pratiquement toujours assurée de succès.

Vous messieurs, si vous allez chercher une femme, RIEN ne vous garantit que cette dernière n’a pas le néon « mariage, enfant, famille » qui clignote derrière son sourire et son décolleté avantageux…Après je dis ça…

Et ce que Nick ne sait pas encore, c’est que Tori recherche du sérieux, des racines, des enfants, une famille…Sauf que Nick a un « lourd passif »…

Bingo, il est de retour le fameux passif, tout s’explique !

Sa femme ayant quitté mari et enfant pour vivre la « vida loca », Nick a ce que l’on appelle dans le jargon des « trust issues », sa confiance dans la gente féminine laisse à désirer, comme le prouve sa longue série de relations superficielles.

C’était sans compter sur l’arrivée de Tori…

Ha.ha…bis…

Sauf qu’elle sait ce qu’elle veut le petit lutin ! C’est sans doute ce qui m’a le plus plu dans cette histoire…malgré les invraisemblances, les clichés, et quelques longueurs, l’héroïne sait ce qu’elle veut quitte à se montrer un peu déraisonnable et plus entêtée qu’une mule corrézienne ! Et ce n’est pas le héros et sa testostérone qui va la faire changer d’avis ! Et comme il s’agit ici d’une histoire de famille, Nick et Tori ne sont pas les seuls à avoir leur mot à dire. Leur couple se construit grâce et en dépit de leurs « familles ».

J’aime à lire des histoires de famille, surtout quand elles finissent bien. En romance, il n’est de problème de famille qui ne trouve sa solution. Et dans un monde où le partage de la dernière part de gâteau au chocolat peut tourner en guerre des Balkans, un peu de facilité ne fait pas de mal.

Bonne lecture !

Tam-Tam

Si les Bridgerton m’étaient filmés…

Parce que deux têtes valent mieux qu’une, et que les fêtes sont propices aux réunions au sommet sur les sujets les plus importants, nous avons décidé qu’il était temps de vous présenter quelques détails supplémentaires sur nos chouchous de la romance, la famille qui a scellé notre amitié

Et quand on parle de détails, nous voulons bien sûr dire, le casting idéal pour la future série qui, nous en sommes convaincues, ne devrait pas tarder à voir le jour… 

Sans plus attendre, voici, rien que pour vos beaux yeux, et pour commencer l’année en beauté, la famille Bridgerton…
 
Enjoy, 
Chi-Chi et Tam-Tam
PS : à vous bien sûr de vous prêter au petit jeu de retrouver le nom des acteurs choisis (et non, ce n’est pas du tout parce que l’une de nous a eu la flemme de tout écrire), et de nous proposer vos alternatives, si vraaaaaaiment vous n’étiez pas convaincus… (mais c’est une option trop horrible pour mériter d’être envisagée) (la famille Bridgerton a un potentiel swoonesque assez phénoménal, il faut bien l’avouer…) 
PPS : Inutile de vous préciser que je compte bien jouer le rôle de Kate et que la proposition n’est valable que dans le cas de force majeure où j’aurais les deux jambes dans le platre et ne pourrait assurer la prestation. Mais Anthony is mine et les autres peuvent arrêter de rêver!  T.
PPPS : Et inutile de vous préciser qu’il en va de même pour mon Colin d’amour…  C. 
  


Les trois soeurs – Born in

Je discutais avec Tam-Tam l’autre jour.

Si, parfois, ça m’arrive. Genre, elle m’a lâchement abandonner pour aller vivre à l’autre bout du monde (et j’exagère à peine) mais je daigne encore lui adresser la parole (quand je vous dis que je suis trop sympa…).

Enfin, on discute, on discute… On discute surtout pour parler de romance, puisque ce petit blog remplit finalement assez bien sa mission, et que je suis régulièrement o-bli-gée d’avoir de longues séances de débriefe téléphonique sur le dernier chef d’œuvre qui secoue le monde de la romance (et non, il ne s’agit pas de Fifty shades, T. ayant déjà décrété qu’elle ne le lirait pas – a moins que ce soit moi qui le lui ai interdit, je ne sais plus bien).

Bref, je disais donc… Je discutais avec T. l’autre jour…

De romance of course ! Et plus précisément, de l’importance de Mrs Nora Roberts dans ce petit microcosme (qui va bientôt conquérir le monde, sachez-le).

Parce que nous sommes un peu vieilles (enfin surtout elle mais chut, ne lui dites rien), ou juste de vieilles lectrices (ce qui est à peine meilleur pour l’ego), nous avons toutes les deux découvert la romance à l’époque ou Nora était la reine incontestée des séries en tous genres. Il y a pffff… ah moins 6 mois ? 6 ans ? Plutôt 16 ans en fait… Gloups… Changeons vite de sujet avant que l’une de nous ne fasse une crise cardiaque devant cette prise de conscience du temps qui passe.

Nora était donc la reine de la romance, dans un univers dominé par le old-school, elle est venu apporter un vent d’air frais (c’est beau, je suis presque poète à cette heure) et je peux m’avancer sans risque en disant qu’elle a vraiment contribué au mouvement de modernisation de la romance dans les années 90. Mais Nora reine de la romance, c’était avant… Avant les premières déceptions, avant les vilaines rumeurs sur l’usage de nègres, avant que l’expérience ne nous rende de plus en plus difficiles dans nos attentes vis à vis des auteurs. Avant qu’elle ne perde son mojo ?

Quoi qu’il en soit, en discutant avec T., nous avons réalisé que nous avions le même parcours avec Nora (Pirouette va encore dire des jumelles séparées à la naissance… Pirouette, si tu nous lis, les preuves s’accumulent un peu plus chaque jour, je songe à contacter la clinique et à demander des explications à mes parents !) : des premières amours intenses, et puis petit à petit, des déceptions. Une, puis deux, puis trois… Et pour finir, plus rien. J’ai arrêté d’acheter le nouveau Nora. Je ne m’y intéresse même plus, je ne sais plus où elle en est. 

Pourtant je la cite toujours en référence ! Mais toujours avec ses vieilleries, ses valeurs sures lues et approuvées. Parce que la romance aujourd’hui ne serait pas la même sans elle dans le paysage et parce que, quoi qu’on puisse lui reprocher, elle reste responsable de mes premiers émois de lectrice romantique.

Et parce qu’elle m’a fait tomber amoureuse de l’Irlande, dans une série dont je vous ai déjà parlé… et dans une autre dont je vous parle aujourd’hui. Les experts auront deviné (enfin surtout T. qui me connaît bien) que je veux parler de la série des Trois sœurs, « Born in » en VO.

Entre Maggie la rebelle (Born in fire), Douce Brianna (Born in ice) et Shannon apprivoisée (Born in shame), Nora nous raconte l’histoire d’une famille qui a planté ses racines, là-bas au fin fond du comté de Clare, dans la campagne irlandaise, un petit village perché près de la mer, battu par les vents et la pluie. Et si la magie n’est pas présente dans sa forme la plus évidente, les mystères du paysage et de la culture locale suffisent à envoûter le lecteur (aidé de quelques rêves prémonitoires, Nora ne serait pas Nora sans un soupçon d’étrangeté paranormale que nul ne peut vraiment expliquer)…

Maggie est une artiste, une souffleuse de verre dont les sculptures sublimes attirent l’œil de Rogan Sweeney, galeriste célèbre bien décidé à faire sa fortune malgré elle. Maggie est la rebelle, l’irlandaise typique à la chevelure de feu et au tempérament ardent, vouée à son art, jusqu’à cette rencontre… Et après ? Eh bien après je ne vous fais pas un dessin, puisque notre héroïne avec son caractère doux et conciliant, apprécie follement de voir débarquer ce citadin, businessman, qui ne peut s’empêcher de lui dire ce qu’elle doit faire. Ou pas. A vous de voir !

Brianna, comme le titre ne l’indique pas, est douce. Comprenez par là qu’elle est ce que sa sœur appelle une « faiseuse de foyer ». Elle tient un B&B charmant où j’irais bien passer mes vacances, et partage son temps entre la confection de scones aux canneberges (Nora, chérie, les canneberges ne sont pas locales d’Irlande, je pense que tu confonds avec le Massachusetts, mais passons… ce n’est pas la première fois que tu nous fais le coup !), l’entretien de son jardin, et le pliage de draps. Mais ne vous inquiétez pas, elle adore ça. Oh et aussi ? Brianna, en bonne fille dévouée, passe un temps fou à écouter les jérémiades et à céder aux caprices de son acariâtre de mère… Et pour elle aussi tout va changer avec un nouvel client qui s’installe au B&B pour quelques semaines, et va lui ouvrir les portes d’un monde où on ne fait pas sa propre lessive….

Enfin, Shannon… Eh bien je ne peux rien vous dire sur Shannon, sous peine de ruiner la surprise pour vous ! Donc, Shannon n’est pas douce, ce n’est pas une rebelle, mais c’est une héroïne qui conclue en beauté cette trilogie, dans la grande tradition de Nora, à l’époque où elle savait encore me faire rêver et où je n’avais pas l’impression d’avoir lu 20 fois les mêmes types de personnages sous sa plumes.

La trilogie Born In est et restera toujours pour moi une recommandation que je fais à tous ceux qui me demandent conseil, je sais qu’il en va de même pour T., et si vous ne l’avez pas encore lue, eh bien vous savez ce qu’il vous reste à faire !
 

 
Bonne lecture,
Chi-Chi
 

Sweet nothings – Libre d’aimer

Mes petits lecteurs chéris, il n’aura pas échappé à votre œil de lynx que je ne suis pas suuuuper présente en ce moment… Le boulot, la vie, tout ça tout ça…

Et le résultat, c’est que je ne lis pas. Mais genre vraiment pas. Je n’ai pas lu une seule ligne depuis plus d’un mois. Parlez d’une panne de lecture, c’est une traversée du désert !

Bref, quelle plus belle occasion que cette panne pour revenir vers mes classiques et continuer à reprendre pour vous la série des Kendrick/Coulter ? En plus, on est venu nous reprocher sur Facebook de ne pas être à jour (n’est-ce pas Fabienne…), autant dire que j’ai la pression…
 

Retrouvons donc la série avec Jake Coulter, rancher qui murmure à l’oreille des chevaux. Oui, vous avez le droit de vous imaginer Robert Redford dans le rôle. Juste un peu plus jeune, mais tout aussi sexy dans le genre qui fleure bon les grands espaces, la vie saine et rurale perdue au fin fond de l’Oregon… Sinon vous avez toujours l’option Brokeback mountain, Jake Gyllenhaal et Heath Ledger, ou n’importe quel autre cow-boy de cinéma, bref, Jake Coulter est jeune, riche, beau, sexy, talentueux, et je manque de qualificatifs !

Et quand Jake voit débarquer Molly, au volant d’un van, avec un étalon pour le moins agité (comprendre, complètement traumatisé) à l’arrière, Jake se montre aussi noble et chevaleresque. Un vrai prince charmant. 

Et parce que je suis vicieuse, je ne veux pas en dire plus sur l’histoire en elle-même, et vous obliger à aller lire ce tome 3, qui est mon préféré de la série !

Molly est super sweet, une femme un peu paumée mais attendrissante, qui va vraiment se révéler et prendre un nouveau départ. Jake… est Jake ! Ce qui veut tout dire…

Lisez Sweet nothings (Libre d’aimer) de Catherine Anderson, et vous pourrez apprécier par vous-même !

  
Bon week-end,
Chi-Chi 

 
PS : Oui, cet article est scandaleusement court… Mea culpa, je ferai mieux la prochaine fois (enfin j’espère!!!). Pour me faire pardonner, je vous propose une photo de cupcake, offert par Milady à l’occasion de la sortie de Baiser sucré (Sugar rush), tome 1 de la série Cupcake club de Donna Kauffman… Je vous en parle très vite !