Seduce me at sunrise

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Entre deux histoires de vampires, revenons à notre série de Lisa Kleypas.

Je dois avouer que si je voulais connaître la suite des aventures des Hathaway, l’histoire de Win (L’étreinte de l’aube en français) n’était pas celle que j’avais le plus hâte de lire. En effet, les deux héros, que l’on rencontre dans le livre précédent, sont tous les deux de nature plutôt réservée. On les connaît donc mal, et je craignais vraiment que toute « l’intrigue » tourne autour de leur incapacité à se parler. Si si, ce n’est pas une blague, il arrive que les auteurs de romance tiennent 300 pages sans que les héros n’aient une seule vraie conversation ensembles sur leurs sentiments, d’où des cascades de malentendus tous plus stupides les uns que les autres. Autant dire que dans ce cas, le livre est rarement bon. Ah, l’incapacité des héros à se parler…

C’est un ressort classique, et en ce qui me concerne, très agaçant. Comment peut-on tomber amoureux que quelqu’un à qui on ne parle pas (et par conséquence, dont on ne sait rien…)??! Les éléments utilisés par les auteurs pour faire rebondir leurs histoires me font parfois lever les yeux au ciel, tant ils sont peu crédibles. C’est un problème que l’on ne rencontre pas que dans la romance à mon humble avis! Vous connaissez la peinture au numéro? Eh bien on dirait un livre écrit au numéro…

Comme si il existait un recueil des situations et de mécanismes et qu’en cas de nécessité, l’auteur se tournait vers lui pour y piocher son inspiration…Et on se retrouve avec des personnages qui n’ont pas de substance, car ils agissent de manière illogique!



 Maintenant que je vous ai bien fait peur, je vous rassure, rien de cela ici!



En même temps, pourquoi me suis-je inquiétée??! Lisa Kleypas ne déçoit pas ses lecteurs, elle a cette grande qualité de savoir éviter les ressorts trop prévisibles, même quand elle ne parle pas de grandes aventures dans des contrées exotiques! Et ceux qu’elle utilise sont assez finement intégrés à l’histoire pour ne pas agresser le lecteur.
Enfin, revenons à nos moutons. Win est une « invalide » : elle a eu la scarlatine quelques années plus tôt et ne s’en est jamais vraiment remise. Sa santé reste très fragile, elle s’épuise en montant un escalier, bref, ce n’est pas la grande forme! Mais, comme Win n’est pas la petite chose fragile et sans volonté que l’on pourrait croire (et au passage, physiquement, elle remplit parfaitement le cliché de la belle blonde éthérée que tout le monde sous-estime à cause de son apparence), elle décide de partir en France dans une clinique spéciale, suivre un traitement révolutionnaire (maintenant que tous les soucis financiers sont réglés). Et à son retour, deux ans plus tard quand même (la clinique fait des miracles, mais il faut que cela reste crédible, n’est-ce pas?) la voilà transformée. Merripen (Kev de son petit nom) est un bohémien grand et sombre, bref, le parfait héros ténébreux au passé mystérieux, qui a été élevé par la famille Hathaway depuis l’enfance (mais il ne parle jamais de ses souvenirs, respectons le mythe du héros s’il-vous-plaît) (Oui, aujourd’hui est un jour de parenthèses.) (Ça me plaît bien en fait…).



Bref, Win et Merripen se connaissent quasiment depuis toujours, et s’aiment en secret et en silence depuis à peu prés aussi longtemps (Ah, les amours d’enfance qui grandissent… bah euh, rien de spécial sur le sujet en fait…). Et c’est à ce moment là qu’un frisson de crainte vous saisit : mais en fait, les héros s’aiment et ne se le disent pas??! Eh bien oui! Mais respirez, tout va bien, ils ne mettront pas trop longtemps après le début du livre à se le dire. Enfin Win surtout… Merripen lui est surtout persuadé de ne pas être digne d’elle, il l’a placée sur un piédestal tellement haut qu’il ne la voit même plus!


Et voilà, Win réussira-t-elle a convaincre Merripen qu’il est digne de son amour et qu’il est bien l’homme qu’elle veut? Le suspens est d’autant plus insoutenable qu’on voit survenir de tous les cotés des révélations sur les origines de Merripen, avec en prime, des relents de vengeance (dans les livres, les méchants attendent toujours pile 25 ans, que le héros ait une amoureuse, pour mettre leur plan diabolique à exécution)…
Ne vous y trompez pas, ce livre est agréable à lire, mais 375 pages pour que cette espèce de tête de mule de héros dépasse son complexe d’infériorité, c’est un peu frustrant, aussi sympathique soit-il! Et bien évidemment, on retrouve avec délice les autres Hathaway, et on trépigne d’autant plus que l’on voit s’esquisser une future histoire…

Bonne lecture,
Chi-Chi

Une histoire de vampire pas comme les autres

J’aime le fantastique, le féérique. J’aime les choses qui sortent des limites de notre univers. Croire en la magie est sans doute une part résiduelle de la petite fille de 4 ans qui parlait avec son ours « Chuchu-Bubu » – et j’anticipe vos questions, oui, cet ours a existé et s’est bien appelé ainsi, et non, je ne sais pas ce qui m’est passé par la tête ce jour là.

 


Dans la littérature actuelle, il n’est pas rare de trouver des références à la magie et/ou au paranormal. C’est un ressort de l’intrigue qui est de plus en plus utilisé pour une histoire d’amour. J’ai parfois observé que ce ressort était le chemin facile vers une intrigue souvent construite autour de la problématique des deux mondes opposés/incompatibles quand auparavant les auteurs faisait référence aux différences sociales. Souvent vous remarquerez, il est question de vampire ou de magicien… oui, étrangement, le gnome et le troll font moins rêver !!




La plus belle réussite en date est sans aucun doute la saga Twilight, dont je ne suis pas fan, mais à laquelle je reconnais la capacité à avoir su jouer avec l’éternel problème des jeunes amours contrariés (même si Edward est très très très vieux…).

 



Récemment, j’ai découvert une auteur qui arrive à parler de vampire sans tomber dans ce travers.




Michèle Bardsley raconte l’histoire d’un groupe de mères (ou pères) de famille célibataires ayant été malencontreusement transformés en vampire. Petit problème, leur progéniture reste humaine, et les voilà donc obligé de gérer leur nouveau statut de suceur de sang et la crise d’adolescent de leur petit dernier.




J’ai lu les deux premiers :



I’m the vampire that’s why (parce que je suis ton vampire, voilà pourquoi)

Don’t talk back to your vampire (ne répond pas à ton vampire)




En faisant référence aux phrases que nous avons tous entendu nos parents prononcer un jour , elle donne le ton : léger et drôle.


Elle sort ainsi du modèle où le héros est un vampire torturé et mélancolique, qui semble être la règle depuis que Buffy est tombée amoureuse d’Angel, en face d’une héroïne frôlant souvent le statut de « TSTL » (Too Stupid To Live : trop stupide pour vivre). Le genre de tête à claque qui nous fait dire que parfois trop naïve fait cruche !




C’est le genre de livre qui trouvera sa place parfaite dans le panier de plage. Quelque chose de drôle, sexy, fantastique avec un happy end pour couronner le tout.




Petit bémol néanmoins, les histoires sont à la première personne. J’en connais que cela arrête.


J’ai surmonté mes doutes et me suis lancée dans l’histoire pour découvrir que finalement cela rajoute un plus au personnage qui nous raconte son adaptation à sa nouvelle vie avec canines !






Le premier raconte l’histoire de Jessica, qui vient de se faire plaquer par son mari après avoir découvert que ce dernier n’était pas d’une fidélité à toute épreuve. À la suite du décès de ce dernier, en pleine procédure de divorce, elle se retrouve à devoir gérer 2 enfants, une nouvelle paire de canines, et une libido en feu pour le très appétissant Patrick.


Dans le second on découvre l’histoire de Eva, la bibliothécaire et de Lorcan, le frère de Patrick. Mère célibataire, Eva affronte de plein fouet la crise d’adolescente de sa fille quand elle est transformé. En plus d’être vampirisée, la voilà qui attire les animaux de toutes plumes et de tout poils…de quoi lui attirer bien des ennuis !!

Tam-Tam

Mine till midnight

Laissons là le contemporain pour revenir à nos séries.


Mine till midnight (Les ailes de la nuit en français) est donc le 1er livre de la série des Hathaway. Il prend le temps de poser le décor, dans un contexte classique de régence anglaise. Mais pour le lecteur fidèle, Cam, le héros, est déjà familier, c’était l’un des personnages récurrents de la série « Wallflowers » qui a précédé celle-ci. On a d’ailleurs le bonheur de retrouver un certain nombre des personnages déjà rencontrés et d’avoir de leurs nouvelles…
Cam, gitan, d’une beauté renversante et exotique, élevé par le tenancier d’un casino pas des mieux fréquenté, très doué pour les affaires, donc très riche, donc accepté avec grande réticence par la bonne société qui le méprise, ce dont il se fiche royalement (mais sans tomber dans l’excès ou la provocation, c’est un calme), partagé entre deux cultures, il est pour le moins complexe! Personnellement, j’ai longtemps spéculé sur le genre d’héroïne qui lui serait attribué, il m’était très sympathique et je ne voulais pas qu’il finisse entre les bras d’une chiffe-molle!



Finalement, c’est Amélia qui emportera ce gros-lot! Amélia, c’est l’héroïne typique qui ne paye pas de mine. Venant plutôt de la bonne bourgeoisie campagnarde, parents décédés, donc situation financière pas brillante, elle prend très à cœur son rôle d’aînée. Et puis, évidemment, nous sommes dans un roman où tout doit bien se finir, in extremis et par une bizarrerie d’héritage, son frère Léo entre dans les rangs de l’aristocratie, toute la famille va pouvoir profiter des avantages que cela procure (notamment financiers, on l’aura bien compris!). Propulsés à Londres dans un milieu qui n’est pas du tout le leur, les Hathaway accumulent les impairs et les faux-pas, et Amélia, en bonne mère poule qui se respecte, cherche une solution pour faciliter l’intégration de sa famille, notamment de ses jeunes sœurs. Cette solution passera bien évidemment par Cam… Comment un original comme Cam peut aider une famille d’originaux comme les Hathaway à se faire bien voir de la bonne société londonienne? C’est ce que je vous laisserai le plaisir de découvrir.
Leur rencontre fait des étincelles. Ce sont tous les deux des protecteurs, plus habitués à prendre soin des autres qu’à se soucier d’eux-mêmes. Et puis voir cette fratrie hors du commun, comme un poisson hors de l’eau dans les beaux salons londoniens, cela donne lieu à des scènes absolument savoureuses. D’autant que, étant moi-même dotée d’une famille nombreuse, j’adore voir comment les auteurs parlent des relations familiales (souvent un peu idéalisées certes, mais tellement drôle…). C’est l’ouverture parfaite pour une série, tous les personnages sont intrigants, j’ai trépigné d’impatience en attendant la suite!

Bonne lecture,
Chi-Chi

Nuit Blanche

Le choix du livre d’aujourd’hui est un concours de circonstances. Je voulais vous présenter de la romance contemporaine, un seul problème, je viens de déménager et mes livres n’ont pas encore trouvé une place dans mon nouveau palais.




Et je n’ai lu ces dernières semaines que des romances historiques… Heureusement que la somme des livres lus ces dernières années est grande.

Je vous présenterai donc aujourd’hui ma première nuit blanche : Linda Howard et son Son of the Morning. (À l’époque où je l’ai lu, il était intitulé « La femme et le Chevalier », aujourd’hui vous le trouverez sous le titre d’ « Obscure Prémonition »)



La rencontre avec ce livre s’est faite sur un coup de chance. J’avais 18 ans, et une dure semaine de prépa princesse derrière moi. C’est sur un « va t’en choisir un ou deux pour décompresser ! » que je me suis retrouvé devant le stand de J’ai Lu. J’avais une liste de choses à lire longue comme mon bras, et dedans ne figurait pas d’histoires avec « happy end ». Mais j’ai obéi. J’en prends un au hasard. J’inspecte la 4ème de couverture et découvre les étoiles que J’ai lu y plaçait à une époque, indiquant le degré de comédie, suspense et sensualité du livre. Ce n’est pas une comédie. Il y a du suspense. Banco. Je n’ai même pas lu le titre, Je connais encore moins l’auteur, et ma mère me fait signe de la rejoindre…



Ce n’est que bien plus tard dans la soirée, que j’ai découvert le résumé. Une infusion et mon livre à la main, je me suis installée confortablement dans le fauteuil du salon. J’ai ouvert le livre, découvert le nom de l’auteur et ai commencé ma lecture. Lorsque j’ai refermé le livre, le petit matin pointait.



Cette histoire est en fait un « time travel », une sous-section de la romance qui ne fait pas toujours l’unanimité. Linda nous conte ici l’histoire de Niall, ancien chevalier de l’Ordre des Templiers, viril et puissant écossais en charge de la protection du trésor. En face de lui, nous avons Grace, une académicienne, experte en langues anciennes et chargée de traduire des documents anciens.



À la suite de l’assassinat de son mari et de son frère, Grace prend la fuite avec des documents que Parish Sawyer (le vilain du livre) veut à tout prix récupérer. Grace entreprend alors de les traduire pour comprendre la raison de la mort de sa famille et se venger.



Pendant les 2 premiers tiers du livre, les protagonistes évoluent dans leurs époques respectives. Grace apprend à connaître Niall à travers les écrits qu’elle traduit et les nuits de Niall sont peuplées de rêves de la jeune femme.

Il a souvent été reproché à ce livre que la rencontre soit si tardive…et si improbable.

Personnellement, lorsque j’ai lu « time travel », j’ai arrêté de m’attendre à du plausible, et j’ai juste apprécié les ressors « howardiens » utilisés ici avec art.



Le héros Howardien est fort, musclé, souvent torturé, macho, viril, possessif, bestial, courageux, mâle…. bon, je peux continuer comme ca longtemps (j’aime les héros howardiens !)…mais vous avez compris l’idée.

Niall est toutes ces choses ET c’est un chevalier (nous avons déjà établi à quel point j’aime les chevaliers).

Le méchant howardien est vil, intelligent, cruel, sans pitié, souvent d’une beauté machiavélique, …

Parish est tout cela ET il n’a même pas l’excuse d’être fou. Il est conscient du mal qu’il fait pour parvenir à ses fins.



L’héroïne howardienne est jolie, mais pas bombe fatale, Intelligente et décidée, courageuse, passionnée, souvent doté d’un caractère bien trempé, et sait faire face à l’adversité – vous apprendrez que c’est une qualité essentielle pour survivre à une intrigue howardienne (Grace a quand même vu son mari et son frère se faire assassiner devant ses yeux !).

Grace est tout ça ET elle traduit des livres dans des langues super compliquées. J’admets, il n’y a sans doute que moi que cela fait rêver, mais être polyglotte est un de mes grands rêves !



Tous les ingrédients sont donc réunis. Et comme à chaque fois dans les Howard, beaucoup de sensualité entre les héros, ce qui ne gâche rien.



Ma première nuit blanche. Mon premier Howard.



Depuis j’en ai lu d’autres, dont Mr Perfect, son plus connu. Mais je garde une affection particulière pour mon héros en kilt et sa douce académicienne des temps modernes.



Et vous quelle est votre première « nuit blanche » ?

Tam-Tam




La loi des séries

1, 2, 3, 4, 5… Il y a une satisfaction certaine à regarder une pile de livres que l’on a fini de lire, la sensation d’un travail terminé. Et pourtant, la lecture, ça n’a rien d’un travail! Tout au plus, un marathon, n’est-ce-pas, Tam-Tam? Mais parfois, exceptionnellement, trop rarement d’ailleurs, les auteurs ont la bonne idée de nous offrir des séries. Et lire une série, c’est un investissement, en temps, en émotions.


En fait, certains auteurs se spécialisent même dans le genre. Le premier nom qui vient à l’esprit, c’est celui de la reine du genre, Nora Roberts, bien sur, mais c’est un sujet pour un autre jour. Aujourd’hui, je veux parler d’une autre référence : Lisa Kleypas.

Pas moins de 10 séries à son actif. Je ne vais pas toutes les examiner, évidemment! Pourquoi toutes ces séries? Pour que nous ayons le bonheur de retrouver, livre après livre, les personnages auxquels nous nous sommes attachés. Pour que les personnages secondaires aient eux aussi droit à leur histoire, leur happy-end, et que nous, lecteurs, puissions en apprécier chaque instant! Et une fois la série terminée, nous sommes un peu tristes, nous savons qu’à partir de la dernière page, nos héros vont vieillir, heureux on l’espère, mais sans notre regard sur eux. Et il faut tourner la page, notre investissement s’achève. Avec une série, ce n’est pas seulement une histoire, mais un univers entier que l’on quitte. Une fois la lecture finie, on souffle, on se libère. D’autant que, si vous avez le malheur (si on peut vraiment parler de malheur… plutôt de frustration) de suivre la série au fur et à mesure de sa publication, il faut souvent attendre plusieurs années pour connaître le fin mot de l’histoire! Souvenez-vous du désarroi des fans de Harry Potter, attendant la sortie du prochain tome. Eh bien croyez-moi, une fan de romance ne souffre pas moins!

Pour toutes ces raisons, voir s’achever une série, c’est à la fois triste et heureux, et à peine fini de lire, on s’empresse de saisir le livre suivant, dans l’espoir de retrouver un nouvel univers tout aussi envoûtant que celui que l’on vient de quitter. Parfois, cet espoir est déçu, et parfois, on tombe sur de véritables perles.

Ma dernière série, c’est un authentique collier de perles! 5 livres, un pour chacun des enfants de la famille Hathaway :












A tel point que je n’ai pas pu me résoudre à boucler toutes ces histoires en un seul post, après tout, chacun son livre, chacun son post, cela paraît juste non? Au cours des semaines à venir, vous aurez donc droit à une petite chronique sur ces 5 livres…


Et pour la petite histoire, la série des Hathaway fait suite à celle des Wallflowers, traduite en français par « La ronde des saisons » !

Bonne lecture,
Chi-Chi




Le chevalier n’est plus ce qu’il était


Je suis épuisée, je viens de finir un marathon. J’ai les yeux qui piquent et les cheveux qui se dressent seul au sommet de ma tête. Un marathon, c’est éprouvant !


- soyons clair, quand je parle de marathon, je parle bien sûr de session lecture intense où je lis des livres au kilomètre. Il fait trop chaud pour courir de toute façon !


Je disais donc, j’ai fini un marathon. 8 livres lu (ou relus) autour d’une seule et même auteur Kinley MacGregor, et d’un seul et même thème, Les Chevaliers.


Dans ma prime jeunesse, alors que mes jambes ne touchaient pas encore le sol lorsque j’étais assise sur une chaise, j’aimais écouter la douce voix de mon grand-père me lisant des contes de fées tandis que mes jambes se balançaient dans le vide. À l’époque, les princesses étaient retenues prisonnières dans les plus hautes tours des châteaux, ces derniers étant toujours gardé par une vilaine créature pleine d’écailles…

Dans ce temps là, les chevaliers n’avaient pas peur, Ils s’élançaient sur leurs blancs destriers, et sauvaient les princesses. La princesse, une fois libérée, poussait alors un petit cri de plaisir, battait des cils, et leur amour naissait…

Cliché n’est ce pas ?

Et le plus dur dans cette histoire, c’est de réaliser à quel point on a pu y croire aux vraies larmes que la princesse versait (oui, comme Candy) lorsque son chevalier était blessé par la bête…non, je veux dire, un dragon contre un type d’1m80 environ, c’est super crédible !


Aujourd’hui nous n’y croirions pas 2 secondes !

D’ailleurs je pense que je serai pour le dragon pour une fois…

Nous sommes bien plus malines….quoique…

Je me suis penchée sur la question des chevaliers en lisant avec application deux séries, Les MacAllisters et The Brotherhood of the sword.

Huit chevaliers et leur donzelle pour déterminer si oui ou non, nous lectrices étions encore une fois tombées dans le panneau…


J’ai commencé par Born in Sin, j’avais adoré le couple que formait Callie et son chevalier. J’avais beaucoup aimé le caractère de cochon de la jeune fille, et la loyauté de Sin.

Puis j’ai continué sur ma lancée avec l’histoire de Braden, Claiming the Highlander…Encore une réussite avec l’impétueuse Maggie qui impose un moratoire à la gente masculine de son clan. Plus une femme pour leur préparer de bon petit plats et/ou satisfaire leur désirs.

Au bout du 4ème roman fini – Master of Desire où Draven, un délice de virilité, un gros dur super balèze est apprivoisé par les gracieuses et blanches mains d’Emily – mon clichéomètre a commencé à montrer des signes de mécontentement…

Une fois les 8 romans tous relus dans l’ordre et en série, mon clichéomètre était dans le rouge. Force était de constater que tous les héros se ressemblaient. Voyez donc :
Nous avons huit héros : Draven, Braden, Sin, Simon, Ewan, Stryder, Christian et Lochlan
Ils sont tous frères, de sang ou d’armes, tous féroces et vaillants au combat, tous super potes avec Henry Plantagenet, tous plus musclés et plus virils les uns que les autres, ET tous ont un passé de folie !

Entre Draven qui a été traumatisé par son père qui a assassiné sa mère devant ses yeux sur la table de la salle à manger (perso, je crois que je serai condamnée à manger des sandwichs debout dans la cuisine le reste de ma vie durant après une expérience pareille), Sin qui a été renié par sa mère et son père, a été vendu comme esclave aux Sarrasins, Stryder qui a passé des années dans les geôles sarrasines et dont le père a tué la mère dans un accès de colère (vous noterez le grand classique du genre). Nous avons là une belle brochette de testostérone, qui à notre époque, en aurait signé pour 10 ans de thérapie.

Non, là, leur remède à leur traumatisme a été de décider que nonononononon jamais ils ne se marieraient/tomberaient amoureux/auraient des enfants !


Mais comme nous sommes dans la romance, nous avons en face une équipe de choc : Emily, Maggie, Callie, Kenna, Nora, Rowenna, Adara et Cat.

Elles sont toutes belles, brillamment intelligentes (qualité peu désirée à l’époque chez une femme) sont toutes liées de près ou de loin au pouvoir (on a quand même le droit à l’histoire de la fille cachée du roi Henry), et… ont toutes un passé de malade !

Emily est limite cloîtrée par son père qui ne veut surtout pas qu’elle se marie au risque de la perdre (Oedipe, tu Sors!), Rowenna est la risée de toute la cour car la donzelle ne croit pas à la violence depuis que son père est mort, Cat n’est qu’un petit pion dans l’échiquier politique de son papounet Henry…Bref, une vraie sinécure pour ces dames!

Mais contrairement à ces brutes épaisses que sont les chevaliers, ces dames ne vont pas faire les autruches et vont se battre pour leur chevalier, qui à le sauver de lui-même.


Les clichés 2 – Lectrices averties 0


Mais comment m’étais-je donc faite avoir une nouvelle fois ?

J’ai refait le tour des contes qui me faisaient vibrer enfant, j’ai recherché dans ma mémoire les différents « profils » de personnage de romans de cape et d’épée qui me font encore vibrer.

J’ai sué sang et eau pour en arriver à la conclusion suivante :


Nous voulons des princesses féministes. Au placard donc les princesses sans défense dont la seule compétence était de savoir pleurer tout en restant irrésistibles.

Ici ces dames se battent contre des chevaliers aussi entêtés que des troupeaux d’ânes du périgord. Elles se battent pour prouver leur amour et extorquer celui de l’homme!


Nous voulons des chevaliers aussi barbares que ceux d’antan, mais avec la tolérance des hommes modernes (on me souffle en régie que tous ne sont pas encore comme ça…). Peu importe que la révolution de la femme n’ait pas encore eu lieu. Nous voulons qu’ils prouvent leur amour par des actes grandioses. Perso, on ne m’a pas encore fait le coup de se sacrifier pour que je conserve ma liberté (lire The Warrior)!


Chez Kinley MacGregor, le cliché est là. Mais il fonctionne.
Alors ne vous laissez pas intimider par les couvertures à mulet, et que vivent les histoires de chevaliers !


Bonne lecture !
Tam-Tam


Note : Et pour celles (et ceux) que cela intéressent, dans cette jolie brochette, je vous conseille plus particulièrement Sin et Draven, à bon entendeur…

PS: les autres sont bons…mais on a toujours ses chouchous!

Chevalier, Ecosse, Kinley McGregor 6 Commentaires

Sous la voute étoilée

Scroll down for english

Quand on se met en tête de rédiger un blog sur ses lectures, on se trouve face à un dilemme : parler de ses lectures au fur et à mesure, ou se retourner sur les livres que l’on a déjà lu?En ce qui me concerne, ma bibliothèque est d’une taille plutôt gargantuesque… Par de savants calculs, j’évalue la chose à environ 30 livres au m². Pas forcément impressionnant dit comme ça, mais quand on sait que je vis dans 18 m²…


Je ne peux donc pas prétendre ignorer tout ce que j’ai lu jusqu’à présent, d’autant que je garde tout ce que j’ai aimé et que je relis beaucoup! Et il y a évidemment le fameux Top 15, mais j’y reviendrais une autre fois. J’ai donc fini par décider : je prendrais les livres au hasard dans mes étagères pour les commenter ici!

Aujourd’hui, Halfway to Heaven (Destins blessés), de Susan Wiggs

Ce livre est le n°3 de la série « Les chroniques Calhoun », ce qui ne doit pas être un obstacle. Ils peuvent tous être lus de façon complètement indépendante, ou sans ordre chronologique. D’ailleurs, je me souviens avoir lu le n°2 il y a presque 10 ans, et j’ai lu le n°1 l’an dernier, il m’a fallu attendre le n°3 pour réaliser qu’il s’agissait d’une série!

L’une des originalités de ce livre, c’est le contexte. La romance fonctionne souvent par thèmes, surtout pour les localisations géographiques et les périodes historiques, et peu d’auteurs sortent des sentiers battus : on se retrouve donc souvent en Angleterre, Irlande, Etats-Unis, Australie ou Nouvelle-Zélande parfois (la très grande majorité des auteurs du genre viennent de ces pays-là). Quand aux romans historiques, ils sont le plus souvent situés au Moyen-Age, durant la Régence anglaise (1811-1820) ou pendant la conquête de l’Ouest.

Ici, l’histoire se passe à Washington en 1884, dans le milieu politique. Abigail est la fille d’un sénateur influent, mais elle ne colle pas du tout avec son milieu, elle est plutôt maladroite (pour des raisons mystérieuses que je vous laisserais découvrir par vos propres moyens, il faut bien entretenir le suspens!) et en conséquence, pas franchement à l’aise dans la haute société. Et encore une héroïne avec une passion originale : ici, l’astronomie, elle possède même son observatoire personnel sur le toit de la maison familiale! A croire que les héroïnes de romances sont toutes dotées de talents extraordinaires… Je jure que ce n’est pas le cas, il existe aussi de très belles histoires avec des femmes parfaitement ordinaires, mais chaque chose en son temps. Enfin, Abigail se voit comme l’héroïne d’une passion tragique et sans espoir, elle aime désespérément. Et souhaiterais changer les choses, être enfin remarquer, mais pour les bonnes raisons, par l’élu de son cœur. Quitte à faire un peu n’importe quoi au passage, après tout, elle a déjà une réputation d’originale, pourquoi ne pas en profiter?

En face, Jamie est un tout nouveau sénateur, il aimerait bien obtenir l’appui du père d’Abigail pour faire voter son projet personnel. Et après tout, quel meilleur moyen de gagner les bonnes bonnes grâces d’un homme que de fréquenter sa fille? Et là, surprise! Abigail n’est pas du tout la gourde qu’elle donne l’impression d’être, bien au contraire, et le jeu lui échappe complètement…

L’histoire s’entortille autour de quelques manipulations politiques, beaucoup d’évolution personnelle pour l’héroïne qui prend confiance en elle et pour le héros qui se retrouve littéralement la tête dans les étoiles, un père absent qui se révèle enfin, une sœur parfaite qui se fait protectrice d’un secret. Et puis le rire et la complicité des héros, la métamorphose en papillon, une valse sur les toits de la ville… Les astres veillent sur nos héros et les guident l’un vers l’autre tout au long de l’histoire.

Ce n’est pas un roman de passions intenses, de déclarations enfiévrées et de conflits angoissés. Susan Wiggs est une spécialiste du genre : une histoire touchante, douce, et pourtant jamais ennuyeuse, souvent surprenante. Un livre a savourer…

Très bonne lecture,
Chi-Chi

When you start thinking about writing a blog, you wonder, what is it going to be about? Are you going to talk about what you recently read or will you turn back to books you read a long time ago?

As far as I am concerned, I own a ginormous quantity of books… Through some very sophisticated calculations, I arrived to the conclusion that I own about 30 books per square meter. Don’t be fooled, it doesn’t seem to be much, until you know that I live in an 18 square meters appartement!

Therefore, I could never ignore all the books I read in the past, especially since I keep and re-read all the books I loved! And of course, there is that famous Top 15, but I  will get back to that on another occasion. So I’ve decided : I will just take some book off the shelf to comment them here!

Today, Halfway to Heaven by Susan Wiggs

This is book number 3 in the Calhoun Chronicles serie, whitch shouldn’t be a problem, since the books can be read independantly and out of their chronological order. As a matter of fact, I  remember reading book number 2 almost 10 years ago, and book number 1 last year, and it wasn’t until book number 3 that I realised they all were part of a serie.

Part of this book’s originality is it’s context. Romance is often organised in themes, mostly through geography and history, and few authors go towards original times or places. We can see books set in England, Ireland, Australia, United-States, sometimes New-Zealand (most of romance writers come from one of those countries), and set during the middle-ages, english regency ou conquest of the west.

Here, the story is set in Washington, in 1884, amongst politicians. Abigail is an influent senator’s daughter, but she doesn’t really fit with the crowd. She is rather clumsy (for some mysterious reason I will leave to you readers the pleasure of discovering, after all one must keep some discoveries for you to make), and because of that, she is socially awkward. Here, we face yet another heroine with an unusual hobby : astronomy. She even had her own observatory build on the roof of the family house! You would think that those romance heroines are all blessed with extraordinary talents… I swear that is not the case, you could find beautiful stories with perfectly ordinary heroines, but that story is for another time. As for Abigail, she sees herself as the heroine of some tragic unrequited love story, she is hopelessely infatuated. And wishing things were different, wishing she would get noticed by her love, but for the right reasons, and not because she embarassed herself yet another time. And in order to achieve that, she would do just about anything. After all, she is already seen as an original, so why not go all the way and enjoy the freedom it gives her?

As a match for Abigail, we have Jamie, brand new senator, wishing he could get Abigail’s father to approve one of his projects. And what better way to get a father to like you than to court his daughter? But… surprise, surprise, Abigail is not at all the ninny she appears to be, quite the contrary! And this courting game gets completely out of control…

The story then wraps itself around a few political schemes, lots of growing up and gaining self-confidence for both hero and heroine, who find themselves walking amongst stars, quite literally, one absent father reveling himself, one paragon of a sister protecting a secret, … And we are enchanted by their laughter and connivence, the transformation to a beautiful butterfly, waltzing on the rooftops… Stars look out for our heros and guide them towards one another all book long.

This is not a story of flaming passions, of heated speeches and anguished scenes. Susan Wiggs made a speciality out of that kind of stories : a story that touches the heart, soft yet never weak, often surprising. This is a book to savour.

Chi-Chi

Souvenirs, souvenirs…


Tam-Tam vous parlait de ces auteurs que l’on découvre, et qui changent toute votre façon de voir la lecture. Tous les « gros » lecteurs ont un panthéon personnel d’auteurs. Malheureusement, quand on se penche sur un genre littéraire particulier, quand on spécialise ses lectures, il devient difficile de partager ses découvertes avec d’autres personnes aussi intéressées…


La romance (oui, car en français, on parle de romance, pas de harlequins ou de romans à l’eau de rose, termes bien trop restrictifs pour un genre tellement vaste) souffre d’une image redoutablement niaise… Je me souviens de la tête de mes parents quand je suis tombée dedans, je devais avoir 14 ans… Je lisais de vieux Harlequin des années 80, toute une époque… Et puis j’ai quitté la France pour le Canada et là, il y a eu trois découvertes fondamentales, dans cet ordre : la collection J’ai Lu, le forum des Romantiques, et la VO…

- Les J’ai Lu, parce que, en dépit d’une traduction parfois désastreuse, les histoires étaient souvent plus longues, plus complexes et plus subtiles que dans les collections Harlequin que je connaissais. Et que sans ça, je me serais vite lassée du genre…

- Le forum des Romantiques, attaché au site des Romantiques, car il m’a permis de rencontrer des dizaines de personnes aussi intéressées que moi, car c’est une mine de conseils, d’échanges et d’avis, de discussions aussi bien sur les auteurs que sur les livres et sur le genre en général.

- Et enfin, la VO, qui m’a ouvert un monde infini de possibilités. Ne rentrons pas dans les détails techniques, mais il est difficile d’imaginer la quantité incroyable de romances publiées chaque mois en Amérique du Nord!

Aujourd’hui, je parlerais d’un livre qui se trouve dans mon Top 15 personnel (le genre de liste que l’on fait en se disant « si ma maison brûle et que je ne peux sauver que 5 livres, lesquels? » et où on finit par en retenir 15 parce que 5, c’est impossible, trop difficile, le choix est cruel pour tous ceux que je devrais abandonner)…

Ravished, donc…

Pourquoi ce livre? D’abord, parce que c’est l’une de mes premières lectures en VO, et je vous prie de croire que mon exemplaire a bien vécu, voilà bientôt 10 ans qu’il m’accompagne fidèlement! Le papier commence à jaunir et à prendre cette odeur un peu particulière des livres quand ils vieillissent… Et ensuite, parce que son auteur, Amanda Quick, est l’une des stars du genre, et que pour présenter un genre, il vaut toujours mieux commencer par ce qui se fait de mieux en la matière, non?

Voyons un peu ce dont il s’agit :

Harriet Pomeroy a une passion dans la vie : les fossiles… Bon, à première vue, on pourrait se dire que c’est mal parti pour elle, une (plus très) jeune fille anglaise au début du 19ème siècle, qui aime explorer les grottes et creuser la terre pour ramasser des bouts d’os et de pierre… Elle vit bien évidemment dans un village typiquement anglais du bord de mer, passe pour une originale, et se mêle trop souvent de ce qui ne la regarde pas. Et entre autres affaires, elle se met en tête de convoquer Gidéon, Vicomte St Justin, le seigneur local qui ne met jamais les pieds dans la région, au sujet d’une sombre histoire de voleurs utilisant une grotte voisine pour entreposer leur butin. On pourrait croire que ce qui dérange Harriet, c’est la présence de voleurs, non? Eh bien pas du tout! Ils risquent surtout de perturber ses recherches, or, Harriet est sur le point de faire une découverte capitale, elle le sait, elle le sent. Et pour cela, il faut qu’elle puisse accéder à la grotte. En bref, Gidéon pourrait-il venir, s’il-vous-plaît-monseigneur-dégager-le-terrain-pour-que-je-puisse-continuer-ma-petite-vie-tranquille? Problème? Gidéon, c’est un peu l’équivalent en version moins conte de fées de la Bête. D’une taille impressionnante, pas franchement beau, des cicatrices sur le visage, tout le monde a peur de lui. Et pour ne rien arranger, il a un sale caractère et n’apprécie pas trop d’être convoqué de façon aussi cavalière. Et pourtant, il vient… Évidemment, sinon où serait l’histoire! S’ensuivront pas mal de péripéties, et évidemment, une histoire d’amour, où tout est bien qui finit bien…

A m’entendre, on pourrait croire que ce livre est une suite de clichés. Eh bien non! La magie opère dès les premières pages… Comme souvent dans les romances, tout le talent de l’auteur réside en cela : nous intéresser à une histoire dont on sait déjà qu’elle finira bien. Ce qui compte, ce n’est pas la fin, mais comment on y arrive…

Et croyez-moi, ce chemin que nos héros parcourent ensembles, il est délectable pour le lecteur. Ensembles, ils font des étincelles, ils sont drôles à observer, touchants, surprenants…

Et surtout, chaque fois que je tiens ce livre entre mes mains, j’ai l’impression de retrouver de vieux amis… des amis que j’aimerais vous faire rencontrer!

Très bonne lecture,
Chi-Chi


Tam-Tam was talking to you about those authors you discover one day and who change the way you read for ever.

Every avid reader has a hall of fame of his favorite authors. Unfortunately, when you favor a specific genre, it gets harder and harder to meet people intersted in the same kind of books as you.

Romance is often seen as very silly. I remember my parents’ face when I started reading old Harlequin books, I was 14 I believe. Then I left France for Canada, and there, I discovered 3 things, in that order :
- J’ai Lu, the publisher, because despite their less than perfect translations, was printing stories often more complex and longer than Harlequin, and I was getting bored with the genre…
- The forum attached to the website http://www.lesromantiques.com, because it allowed me to meet dozens of other fans, because I found so many good advices there, as much about the genre as about the books.
- English! By learning english well enough to read the language, a whole new world opened to me. Without getting specific about numbers, you would hardly imagine how many new romances are published each year!

As for today, I would like to talk about a book that ranks in my personnal Top 15 of all times (the kind of list you make when asking yourself « if my house were to burn, and I could only save 5 books? » and you always end up chosing 15 instead of 5 because, really, 5 is not enough, and making a choice is cruel to all of those poor books I abandonned to the fire)…

That book would be Ravished.

Why that one? Well, first of all, because it’s one of the very first english books I bought and read, and believe me when I tell you that it is well worn, having followed me around the world for 10 years! The paper is getting yellow, and it’s starting to smell a bit dusty, like every old book after a time. And because it’s author, Amanda Quick, is one of the genre’s greatest names, and when trying to promote a genre, it’s always better to present the best of the best!

Now let’s see :
Harriet Pomeroy lives for one thing : fossils… You could think that things are not really looking good for her : one not-so-youg-anymore english miss, around the begining of the 19th century, whose passion in life is to dig up old stones and bits of bones… And of course, she lives in a typical english seaside village, where she is a reknowned original and where, more often than not, involves herself into other people’s business. Amongst other people’s business, she decides to write a letter to Gideon, Viscount St Justin (who would be the local nobility, except that he is never around), and in that letter, she asks him, or rather orders him, to come right away because some thiefs are using nearby caves to hide their stolen goods. One could think that Harriet is upset because of the presence of thiefs. Well, not at all! What Harriet is upset about is that she is on the verge of some great fossil-related discovery, and she needs to have access to the caves. So could Gideon come right over, and get rid of those thiefs as soon as possible so that she can get back to her work? There is just one small problem with Harriet’s plan. Gideon is kind of like the Beast from Beauty and the Beast, without the fairy-tale part. He is massive, not very good-looking, with scars on his face, and everyone is scared of him. And, on top of that, he is bad-tempered, and not too happy to be ordered about in such a fashion! Still, he comes. Well, of course, he had to come, otherwise, there would be no story! From there on, adventure, love and trouble will happen, and in the end, all will be well, and they will live happily ever after…

Listening to me, you could believe that the book is just one cliché after another. Well, don’t worry, that is not the case. Right from the beginning, magic happens… As it often happens in romance, the author shows her talent by intriguing us with a story where we know the end : the happy-end. What matters is not the end but the journey to the end.

And trust me when I say that the journey our heros will take together is pure delight for the reader. Together, Harriet and Gideon sparkle, they are so much fun to watch, full of surprises…

And every single time I hold this book in my hands, it feels like meeting old friends… friends I would like you to meet too!  

Chi-Chi

10 things I love about You


Par Julia Quinn.


Dans une vie littéraire, il est des moments de grande déception (la saga Twilight, non, vraiment !? Pourquoi tant de haine ?) et des moments de grâce où l’on découvre un nouvel auteur.

Ce n’est pas juste découvrir un livre. Découvrir un livre, c’est le coup de pot. Le « Lucky number » dans un colis amazon…

Découvrir un auteur, c’est un peu comme quand vers 2 ans, après avoir réclamé pour la 4ème fois une nouvelle feuille blanche à mon honorable mère, j’ai réalisé que les murs offraient un potentiel de surface et de blancheur inexploité pour mon art! (je vous épargne les conséquences qui suivirent cette découverte)

Découvrir un auteur, c’est être Christophe Colomb…sans les 3 caravelles.

Peu importe si bien souvent c’est un autre Christophe Colomb qui vous tend le livre en vous disant « tiens, lis ca, tu vas aimer ».

Au contraire ! C’est ce qu’il y a de plus joli avec la lecture, la découverte se partage ! Et bien souvent on redécouvre l’auteur à travers les yeux de celui ou celle qui nous a tendu l’ouvrage.

Mais je m’égare, revenons en à Julia Quinn, l’auteur de ce livre.

JQ est de ces auteurs dont on m’a tendu un exemplaire un jour en me disant : Tu vas A-DO-RER !

The duke and I…ahhhhh c’était il y a si longtemps…

Mon Christophe Colomb ce jour là n’était autre que Chi-Chi, je trouvais donc normal que pour ce premier article entièrement rédigé par mes blanches mains, je rende un hommage à une auteur qui est le ciment de notre amitié !

(Julia, si tu lis ces lignes, je t’en conjure, ne régresse pas ! Nous avons besoin de ton talent !)

Et parce que la chaleur a momentanément atteint mes fonctions cognitives et amoindri mes capacités littéraires, voici les 10 raisons d’A-DO-RER son dernier roman.

1- Pas de grande héritière ou de duc à la fortune colossale. Sebatian et Annabel sont comme vous et moi, si nous étions nés au 19ème siècle j’entends – oui, perso, je me vois bien être née dans la noblesse, mais je suis une princesse n’est-il pas ?

2- Annabel n’est ni une cendrillon, ni une mijaurée naïve qui ne rêve que de faire battre le cœur d’un homme. Non, c’est une jeune fille intelligente au sens pratique affuté par sa vie à la campagne au sein d’une grande fratrie. Elle a eu une enfance ensoleillée, et même si cela lui coute, elle sait qu’il est des choix dans la vie que la nécessité exige. Comme se marier à l’Earl of Newbery. Un vieil homme assez antipathique qui ne rêve que d’une chose : avoir un héritier.

3- Sebastian est un peu plus cliché. Il a un passé à la guerre qui le tourmente, et c’est un « rake ». Mais contrairement à bien des histoires, son « lourd passé sur le continent » ne l’a pas rendu complètement zinzin et n’en fait pas un héros qui « a tant besoin de trouver « la blanche main qui viendra le sauver de sa tourmente »

4- Leur amour coule de source. Bien souvent l’histoire d’amour autour des héros est pleines d’amours impossibles : tu es le fils de l’ennemi de mon père, mon 3ème cousin à la mode de Bretagne a tué le chihuahua de ta grande tante et nos deux familles sont en guerre…Non, ici, les sentiments naissent et sont reconnus pour ce qu’ils sont même s’ils ne sont pas sans créer des problèmes à nos deux jeunes gens

5- La référence à l’édition. J’ai cette affection particulière pour les romans où il est question de romans. Les héros semblent plus proches étrangement.

6- Annabel a les hanches larges. Je sais, c’est petit, mais que voulez vous, toutes ces beautés sans précédent ne sont pas sans aider mes complexes (même si mes hanches vont très bien, merci)

7- La vieille bique lubrique. Lady Vickers. Qui parle de sexe aussi crûment qu’un marin. A sa petite fille. Un délice.

8- Parce que les héros sont adorablement cute à observer (je pense instaurer d’ici peu une échelle de cutitude…oui, j’aime le cute)

9- Parce que les listes ajoutent du peps à ce livre comme jamais une liste avant…C’est vrai! Vous éclatez de rire à la lecture de votre liste de courses vous ?

10- Parce que sur l’échelle des Julia Quinn (vous apprendrez que j’aime le cute ET les échelles de mesure), ce roman arrive dans le peloton de tête.

Très bonne lecture
Tam-Tam

In a reader’s life, there are moment of great disappointement, (Twilight, really??! that was so mean…) and there are magical moments, when you discover a new author. It’s not only a new book. To find a good book, it’s luck. That lucky number amongst other books in an amazon package.
But to discover an author, it’s about the same thing as, when I was 2 years old, after asking my mother for the fourth time if I could have an other sheet of paper, I discovered that walls offered so much more free white space for me to express my art (and I won’t bore you with the consequences of THAT discovery)!
To discover an author, it’s to be Christpher Colombus… without the 3 caravels.
It doesn’t matter that most of the time, it’s another Christopher Colombus that gives you the book, saying «read this, you will like it».
On the contrary! The greatest thing about reading is that you can share a discovery! And often, you re-discover the author through the eyes of the person who gave you the book.

But let’s go back to Julia Quinn, author of this book.
JQ is one of those authors. Someday, someone gave me one of her books and told me : you will LOVE this. The duke and I… such a long time ago already…
That day, my Christopher Colombus was Chi-Chi, and so I thought it was natural for my first real post on this blog to honor the author who founded our friendship!
(Julia, if you read this, please keep on writing such great stories, we need you!)

And because it is so hot here, and it has fried most of my brain cells and diminished my litterary talents, I will give you 10 reasons to LOVE her last book :

1- No great heiress or insanely rich duke here. Sebatian et Annabel are people like you and me, if we had been born in the 19th century. Yes, I believe that I would have been born in the nobility, but I am after all a princess, aren’t I?

2- Annabel is not a cinderella, she doesn’t put on airs, she is not some naive young girl with only one dream, to find love. No, she is intelligent, sensible, thanks to being raised in the countryside and to her numerous brothers and sisters. She has had a happy childhood and even if she doesn’t like it, she knows that sometimes in life, there are some choices dictated by necessity. Marrying the Earl of Newbury is one of those choices. The old man is rather unpleasant, and he only wants to produce an heir at any cost.

3- Sebastian is a bit more of a cliché. His past experience in the war has traumatised him, and he is a rake. But, he is not too much of a cliché, since his «dark past» hasn’t turned him into a lunatic, and he is not a hero in desperate need of the delicate touch of the heroin to save him from himself.

4- Their love seems so natural. Too often, love between the heros is absolutely impossible : you are my fathers’ennemy’s son, my third cousin twice removed killed your great-aunt’s chihuahua, and our whole familys have been at war ever since… No such thing here, feelings bloom between them, and they are aknowledged for what they are, even if they do create some problems for them.

5- References to books. I have a special fondness for books where heros talk about books. It makes them feel closer to me.

6- Annabel has large hips. I know, it’s not so nice of me, but I have to admit that all of those prefect beauties, everywhere, doesn’t help at all with my complexes (though my hips are fine, thank you for asking).

7- The lecherous old bag. Lady Vickers. Who talks about sex as crudely as any sailor. To her grandaughter. Deliciousely priceless.

8- Because Annabel and Sebastian are so cute to watch (I believe I will work on the concept of a cute-scale for my readings… yes, I like cute things).

9- Because those lists really add some sparkle to the book, more than I’ve ever seen before. I mean, come on, how often do you laugh out loud reading you grocery shopping list?

10- Because on my JQ scale (you will learn that I like cute things AND scales), this book is very close to the top.

Enjoy your reading!
Tam-Tam 

Once upon a time…

… deux princesses. Chi-Chi et Tam-Tam.


Elles étaient belles et intelligentes et les princes charmant se pressaient par centaines devant leurs portes…Mais les princesses de nos jours, ce n’est plus ce que c’était. Elles ne se contentent plus d’un beau cheval blanc, d’une belle épée, et d’une cape rouge flottant au vent.
Aujourd’hui, elles veulent…mais que veulent-elles d’ailleurs ?


Elles veulent un prince, mais un prince charmant, non merci !

Si c’est pour finir comme Cendrillon, autant rester seule…


À l’école des princesses, on leur a appris que la réponse à leurs questions se trouve souvent dans les livres. Prenant leur professeur au mot, elles ont décidé de se documenter sur les princes, afin de ne pas laisser passer le bon lorsqu’il croiserait leur route.


Et quelle meilleure source d’information que les histoires d’amour ?


Le sujet est vaste, mais nos princesses sauront être à la hauteur de la tache.






… There were two princesses. Chi-Chi and Tam-Tam.
They were beautiful and intelligent and hundreds of charming princes rushed to their doors… But nowadays, princesses are not what they used to be. They are not satisfied with a pretty white horse, a nice sword and a floating red cape. Today, they want… But what do they really want by the way?

They want a prince, but prince charming, no thanks!
If it means ending up like Cinderella, they would rather stay single…
(Translator’s note: There is a French song that tells the story of what happens after Cinderella’s « happily ever after ». And it is not pretty!!)

At Princess School, they were taught that all answers often lie inside a book. Taking their teacher’s words literally, they decided to start their research on princes, in order to recognize Mr Right when he entered their lives.

And what better source of information than love stories?

Quite an extensive subject, but our princesses will be up to the challenge.

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