Où l’on me demande quelle genre de lectrice je suis…

Dear Shopgirl, je suis honorée et jamais trop fatiguée pour raconter ma vie! 

(surtout quand il s’agit de la grande histoire d’amour qu’il y a entre les livres et moi…)

Donc, j’ai été tagguée, et je suis une grande fille obéissante qui fait ses devoirs, voici la liste de question que vous bruliez tous de me poser sans oser le faire, j’en suis sûre… 
Es-tu une acheteuse compulsive de livres ?

Complètement !

Je peux ne rien acheter pendant des semaines puis 10 livres d’un coup… Le passage à l’e-book n’a fait qu’empirer les choses… Je suis une nature compulsive pour tout en fait.
 
A quelle fréquence achètes-tu des livres ?
 
Cf. la réponse précédente ? ^_^
 
As-tu une librairie favorite ?
 
Shakespeare & Co, pour le cadre, l’ambiance, l’histoire… Boulinier, à Saint-Michel pour les vieilleries Harlequin que l’on ne trouverait nulle part ailleurs… Et The San Francisco book company près d’Odéon. En général, des bouquinistes ou des librairies qui donnent le sentiment d’en être, les librairies bondées ou modernes sont ma hantise, je n’y trouve jamais rien…
 
Fais-tu tes achats livresques seule ou accompagnée ?
 
Seule, toujours. Même avec d’autres lecteurs, personne ne traine au même rythme et puis la lecture est un plaisir solitaire non ? Je garde un souvenir nostalgique de Chapters au Canada et des heures que j’ai pu passer à errer dans les rayonnages. Inégalé jusqu’à aujourd’hui !
 
Librairie ou achats sur le net ?
 
Beaucoup sur le net pour les ebooks et lorsque je cherche quelque chose de particulier. Les librairies sont pour les surprises, les achats inattendus et impulsifs… ou les cadeaux !
 
Vers quels types de livres te tournes-tu en premier ?
 
Hum, la romance, ce n’est une surprise pour personne ! Et les livres d’art… Il y a quelques années, j’ai dû me séparer de ma collection, j’en pleure encore. Depuis, je la reconstitue tout doucement, un coup de cœur à la fois.
 
Préfères-tu les livres neufs, d’occasion, ou les deux ?
 
J’avoue une préférence pour les livres neufs. C’est un objet très personnel, et mes achats d’occasion mettent toujours du temps avant de devenir vraiment miens.
 
Qu’aimes-tu dans le shopping livresque ?
 
J’aime l’évasion, le voyage, même le temps d’une 4ème de couverture, la porte ouverte sur un nouvel univers. J’aime la beauté de l’objet, le luxe de passer la main sur une couverture neuve, de tourner les pages pour la 1ère fois et d’y découvrir une beauté qui m’échappe. J’aime que ce soit un investissement, et non pas du shopping. J’aime savoir que je perpétue une tradition (ou devrais-je dire une maladie) familiale et savoir que je transmets un peu de cette passion à mes proches. 
Que l’on se rassure, comme je suis une princesse, et compulsive de nature, je me trouve aussi plein d’excuses pour tous les autres genres de shopping possibles et imaginables…
 
Te fixes-tu une limite d’achats par mois ?
 
Pas vraiment, il y a des mois où il vaut mieux ne pas faire le compte. Mais il est certain qu’entre une romance à 5 euros et un livre d’art à 50 euros, le budget varie et la fréquence d’achat avec…
 
A combien de livres s’élève ta wish-list ?
 
Infinie ! (Vers l’infini et au-delà ?)
 
Mais, je reconnais que là aussi, le passage à l’ebook m’a changé la vie. Je n’achète presque plus de romance papier, et garde mon précieux espace pour des éditions de prestige… Triste nouvelle, je n’ai plus de bibliothèque arc-en-ciel…
 
Cite trois livres que tu veux TOUT DE SUITE!
 
Le tome 2 de Jane Austen aux Editions Pléiade, j’ai reçu le 1er en cadeau de diplôme de mon grand-père et j’attends la sortie du 2 avec impatience !!!
 
Doctor Who l’encyclopédie ou Firefly : a celebration, bref un livre de geek (ne faites pas semblant de savoir que T. et moi sommes des princesses geekettes) !
 
Les nymphéas la nuit de Pierre Wat, Mauve de Titouan Lamazou, le catalogue Van Cleef & Arpels aux Arts Décoratifs, et encore une bonne dizaine d’autres ouvrages magnifiques…
 
Comment ça, cela ne fait pas trois? Trois genre de livres, c’est presque pareil non? Et puis je viens de le dire, ma wish-list est infinie…
(ah oui et aussi, je veux le livre de Lauren Graham mais j’ai cru comprendre que ce n’était pas avant avril… Désespoir!!!)

(oh et aussi, si mes guest-stars chéries veulent m’écrire un tome 2 de mes aventures dans le monde merveilleux de la romance, je ne dirais pas non… still the best gift ever !)

 
Précommandes-tu tes livres?
 
Très rarement… Je le mets dans ma wish-list, je note la date de sortie, mais après tout, qui me dit que j’aurais envie de lire ce livre là précisément au moment exact où il sortira ? Je préfère attendre que ce soit le bon moment et l’humeur adéquate…
 
Pourquoi un tel/pseudo, nom de blog ?
 
Je renvoie à cet article déjà écrit sur le sujet… Futures bloggeuses pleines d’innocence, nous voulions un nom qui reflète ce que la romance signifie pour nous. A savoir, non, ce n’est pas parce que l’on aime les histoires qui finissent bien que l’on est une jeune dinde naïve qui attend un prince charmant irréaliste et vit dans l’illusion que sa vie sera une comédie romantique avec Hugh Jackman dedans… Ou une vieille fille frustrée qui collectionne les chats et vit par procuration d’ailleurs ! Essayer de montrer que la lectrice de romance est comme toutes les autres lectrices et qu’elle n’a pas besoin d’un prince charmant pour être heureuse dans la vie. Montrer que la romance, ce n’est pas le conte de fée où la princesse attends que le prince vienne la sauver, mais au contraire un genre qui met en avant l’indépendance féminine et sa capacité à accepter le prince parce qu’elle le veut bien et non pas parce qu’elle n’a pas le choix.
 
Oui, beaucoup d’ambition pour un tout petit nom de blog… Mais on s’est bien amusées à le chercher !

Quand au pseudo, Chi-Chi… T. m’appelle la maîtresse de l’étiquette, je crois que tout est dit non ? (oh et puis aussi une petite référence de geek…)


Il parait que je dois maintenant renvoyer le tag à quelqu’un d’autre… Je vais faire quelque chose de scandaleux, je vais demander à Tam-Tam de répondre à son tour! (pas pour moi of course, je sais déjà tout ce qu’elle peut avoir à raconter – sauf quand elle me fait des cachotteries et ça je ne suis pas prête de l’oublier ma chère, crois moi ! Ma vengeance sera terrible… – mais pour votre bénéfice…). Si vous êtes sages, elle vous mettra peut-être même quelques gifs, c’est sa nouvelle passion ! Certes, on n’est pas encore sur Tumblr, mais cela ne saurait tarder… Je ne suis pas la seule ici à être compulsive tiens! T. à toi de jouer !
  
 
Love, 
Chi-Chi
  
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Suspect lover – Une ombre sur le passé

Chi-Chi est d’une efficacité redoutable. Après une absence beaucoup trop longue à mon gout (oui, elle me manque, moquez vous, mais je sais qu’elle vous manque aussi). Elle revient pour un article, un… Et m’enchaine à mon Kindle pour la soirée.
 
Car en suggérant que Stephanie Doyle était un auteur à surveiller, ce qu’elle ne savait pas, c’est que j’ai des envies de suspense ces derniers temps. J’ai envie de romance avec une touche de course poursuite, de méchant tapi dans l’ombre et de crime à élucider. 

Mais elle vous l’a déjà dit. C’est un genre qu’elle affectionne fort peu. Ce qui me va parfaitement puisque cela me laisse ainsi toute latitude pour dire plein de bêtises sans qu’elle puisse jamais vérifier (même si je ne le fais jamais, bien entendu) (c’est juste la possibilité qui est euphorisante).

Après son article sur « One final Step », je me suis donc précipitée sur mon revendeur de « came » préféré, et  me suis procurée « Suspect Lover », que vous trouverez publié en français sous « Une ombre sur le passé ».

Et une fois encore, Chi-Chi avait vu juste sur toute la ligne et vous le recommander à l’aveugle était un conseil en or. 

Mais je connais la tendance suspicieuse et dubitative de certaines. Je me fais donc mission de vous prouver que cet Harlequin, sous sa couverture un peu bleutée, un peu sucrée et surtout un peu kitch, raconte une histoire qui peut valoir le détour.

Et puisque l’on parle d’histoire, tout commence par la correspondance entre Dominic Santos, co-créateur et président d’une compagnie de logiciel de sécurité informatique (passionnant, je vous l’accorde, mais cela a son importance pour la suite), et Caroline Sommerville, auteur de polars.

Notre duo cherche en effet à s’installer. Ils ne sont pas amoureux, se connaissent à peine,  mais l’un comme l’autre cherche à fonder une famille et attend du partenaire un certain nombre de qualités. Ils ont ainsi décidé que la roulette de l’amour et de écueils du jeu de la séduction n’étaient pas pour eux, et ont préféré s’en remettre à une agence, le pragmatisme des questionnaires détaillés et autres études des antécédents familiaux. 

Caroline veux aller de l’avant. Car depuis le décès de ses parents dans un accident de voiture 2 ans plus tôt, elle vit entre parenthèses, dans la crainte de tout…
Dominic veut perpétuer son œuvre, sa réussite, et léguer le tout à sa descendance…

Les voilà donc mariés, tout aussi rapidement que dans un historique. 

Mais nous avons déjà établi ici à quel point nous aimons les mariages arrangés. Et quoi de mieux pour apprendre à se connaitre et à se faire confiance qu’un petit meurtre?

Denny, l’autre co-fondateur, et génie informatique, est en effet retrouvé mort. Tous les indices désignent Dominic, qui a disparu. Caroline découvre alors que celui qu’elle appelle son mari n’est pas celui qu’il prétend être, et que dans sa recherche du coupable, la police va mettre à jour le passé de Dominic. Caroline se surprend à vouloir faire confiance à son mari, malgré l’aspect précipité de leur union, et les arguments de certains…

Je pourrais vous en raconter plus, mais ce serait spoiler. Et ce serait mal. 
Parce que ce livre mérite qu’on le découvre. Certes il est trop court pour tout explorer, mais il est efficace. Pas d’action superflue, les scènes s’enchainent, les personnages se découvrent, le coupable est démaqué. Et le mot fin est arrivé bien trop vite.

Tout comme Chi-Chi, j’ai donc eu recours une fois encore à mon revendeur et me suis procurer un autre roman suspense de l’auteur, histoire de comparer…

Bonne lecture,
Tam-Tam
Suspense 10 Commentaires

The Princess Bride

Bonjour à toutes (et à tous) !

Moi c’est Min’ et j’ai été gentiment invitée par Tam-Tam et Chi-Chi pour vous parler du film culte, que dis-je, cultissime : « The Princess Bride », de Rob Reiner. Mais si voyons, vous connaissez : Tam-Tam vous en a déjà donné un petit aperçu la semaine dernière – et comme vous suivez toujours assidûment ses conseils éclairés vous l’avez bien sûr regardé depuis… N’est-ce pas ?

Bon alors, pour les (inconcevables !) retardataires, en voici un résumé pour finir de vous convaincre d’aller emprunter le DVD sur le champ.

The Princess Bride, c’est le livre qu’un grand-père lit à son petit-fils malade. Il faut savoir que le petit fils est plutôt sceptique au départ (« Un bouquin ?!? ») mais qu’il sera (tout comme vous !) rapidement conquis par cette histoire. Après tout il y a tout ce qu’il faut pour en faire l’aventure préférée de toute la famille : « Bagarre, duels, torture, vengeance, géants, monstres, poursuites, évasions, grand amour, miracles… » Mais commençons par poser le décor.

L’histoire dans l’histoire donc, c’est celle de Bouton d’Or (Buttercup), une jeune princesse qui tombe amoureuse de son Valet de Ferme (oui oui, avec une majuscule, parce Farm Boy mérite bien ça pour avoir fait battre la chamade à mon petit coeur de fillette… puis d’ado… puis de grande) après avoir réalisé qu’il lui déclarait son amour à chaque occasion de la servir par un tendre « Comme vous voudrez… ». 

Oui mais voyez-vous, Wesley, de son vrai nom, n’a pas le sou et se voit obligé d’aller conquérir le monde et sa fortune avant de pouvoir épouser sa belle (ce serait trop facile sinon). Et là c’est le drame, enlevé et tué par le Terrible Pirate Roberts, Wesley semble perdu à tout jamais et Bouton d’Or est fiancée de force à l’horrible Prince Humperdinck.

Je vous entends vous indigner : comment ça, pas de Happy End ? Et la romance alors ? On nous a trompées ! 


Revenez, revenez ! Vous n’avez même pas encore rencontré le Mysterieux Homme en Noir et son masque sexy (on se demande bien qui ça peut être !), ni Vizzini, Fezzik et Inigo (trio d’enfer qui enlève Bouton d’Or), ni Miracle Max, et promis ça vaut la peine de rester ! Comment vous convaincre…

Avec de l’humour me direz-vous ? Ah mais Princess Bride c’est aussi une collection de répliques cultes hilarantes, déclamées par des personnages tous plus déjantés les uns que les autres. Tam-Tam vous en a déjà citées quelques unes mais je ne résiste pas au plaisir d’une de plus. C’est lorsque ce cher et toujours si poli Inigo rencontre le Mystérieux Homme en Noir (et son masque !) et avant leur légendaire duel à l’épée : 


- Inigo: « Je ne voudrais pas abuser, mais pouvez-vous me dire si par hasard vous avez six doigts à la main droite ? »
- L’Homme en Noir : « Vous commencez toutes vos conversations comme ça ? »
 
On découvre en fait à cette occasion qu’Inigo cherche depuis 20 ans à venger son père, tué par un homme à six doigts, mais qu’en attendant il est obligé de travailler pour le sournois Vizzini, histoire de payer les factures parce que bon « ça rapporte pas grand chose la vengeance ».

Et de l’amour entends-je ? 

Je n’oublie pas que nous somme sur un blog dédié à la romance et Princess Bride y a toute sa place, car au grand dam du petit graçon et pour notre plus grand plaisir, il n’y a pas que du sport dans ce film, c’est aussi une histoire où on s’embrasse. En fait l’intrigue est centrée sur le thème du Grand Amour (oui encore des majuscules, vous croyez que ça arrive tous les jours ?) Et qui mieux que ce cher Miracle Max pour vous parler d’amour, avec son inimitable sens de la poésie ? 

« Le grand amour c’est la plus grande chose en ce monde. Sauf peut-être un Big mac, un bon sandwich bœuf, tomate et laitue, que le bœuf il est maigre et tendre et kasher et que la tomate elle est bien mûre. Ca ravigote, j’adore ça ! » – Quel poète ce Max… 

Mais pourra-t-il rivaliser avec les talents innés du géant Fezzik et d’Inigo en matière de rimes ? Je vous laisse en juger par vous même, et si vous avez la chance de le regarder en VO c’est encore mieux.

Princess Bride est tout simplement la parodie de film de cape et d’épée la mieux réussie de tous les temps – même les princes l’aiment, quoiqu’ils ne l’admettront jamais en public. Un de mes colocs à qui je l’avais fait voir m’a dit à la fin : « Je ne m’y attendais pas mais il est super ce film ! J’ai vraiment aimé – mais si tu répètes ça à un seul de mes amis je te tue. » Afin donc de préserver sa vie privée (et ma chère petite vie tout court) je ne le nommerai pas ici (mais j’ai des témoins !).

Allez, plus d’excuse, allez le voir, en famille ou entre amis c’est un bon moment garanti !

  
A bientôt peut-être et merci encore à Tam-Tam et Chi-Chi.
Min’

  

Chasse au Yeti à Vera Cruz

Et oui, aujourd’hui un article presque ton sur ton avec la météo de ces derniers jours. 
En Tam-Tamland, la neige avait recouvert toute la campagne ce weekend, et avec le prince pas si charmant, et ma mini Chi-Chi dans la poche, j’ai enfilé ma parka (pas très princesse) et mes grosses bottes (pas très princesse non plus) avant d’aller m’aventurer dans des contrées blanches et hostiles. 

Pourquoi hostiles? Parce qu’avec les flocons semblaient avoir poussé pléthores de petits personnages, aux dégaines…. surprenantes!

Je vous montre? 

Alors on a déjà le chevelu, avec lequel le prince pas si charmant nous a fait un revival de la fusion entre Trunk et Sangoten (DBZ) (Le prince a un humour de geek) (et moi aussi si on y réfléchit bien)
Je vous présente les Minipouss glacés. Car vous ne le réalisez peut-être pas, mais ils font environ 10 cm de haut.
 
Alors pour celui là, je n’ai pas vraiment compris l’intention de l’artiste derrière… Une trompe? (mais où sont les oreilles?) Un spaggetti? (mais ou sont les boulettes?)
 
Celui ci, c’est un peu le Hobbit de la bande. Il est petit trapu, et porte un chapeau…étrange. Je ne sais pas s’il a des pieds velus, mais j’espère que les nains ne sont pas loin!
Je vous présente Justin Beiber. La mèche, le froid (Justin est canadien, n’oublions pas). Il a tout pour plaire…….. ou pas!
Et voici Laurel et Hardy. C’est un duo de blagueurs, il n’y a qu’à voir le sourire du petit!
Et enfin, tin-man. qui finalement n’est plus en fer, mais en neige. En le découvrant, j’ai eu des remontées du Magicien d’oz, de Dorothy, et de ses souliers ROUGE!!!!
Alors Tam-Tamland sous la neige? vous en pensez quoi?
Bon mercredi
Tam-Tam

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Si la peinture est la nourriture de l’amour, dessinez

L’amour, c’est un peu notre marchandise première. Ce qu’il y a de bien, c’est qu’en parlant d’amour, on est pratiquement sûr de toujours apporter un sourire sur les lèvres de la personne qui nous lit. D’autant que, comme on parle d’amour ET de lecture, il serait fort malvenu que des sujets graves et sérieux passent les barrière de ce blog. Ou alors, si, sur un malentendu, parce qu’à bien y réfléchir, l’amour c’est du sérieux!

Les livres d’aujourd’hui sont d’un genre particulier. Vous qui êtes des machines de déduction, formés chez les meilleurs scénaristes hollywoodiens, à coup de série à suspense et de thrillers, vous savez. Vous savez que les six livres de cette photos sont des bandes dessinées. Et comme vous avez la vue d’un lynx et le flair d’un basset, vous avez vu que ces six ouvrage avaient des titres…. très appropriés en ces lieux!

Six BD dont les titres crient « amour » « gloire » et « beauté » mais comme certaines autres couvertures en leur temps, ces six bandes dessinées racontent-elle une histoire à la hauteur de leur titre?

C’est un challenge que je me propose de relever aujourd’hui pour vous (abnégationeuse que je suis).

Commençons dans l’ordre (de haut en bas, de gauche à droite) :

Love Blog par Gally et Obion

Il était une fois Gally, jeune fille du sud souriante, et Obion, breton un peu ours, mais tendre à l’intérieur. Gally et Obion se rencontre, l’amour les foudroie et les voilà filant le parfait amour. 
Sauf que nos deux tourtereaux vivent aux antipodes et se lamentent de ne pouvoir se voir. Ils créent donc un blog pour se raconter à quel point ils s’aiment en attendant de pouvoir nager dans l’arc en ciel à paillettes du bliss amoureux.

Ici, le titre, la couverture, tout évoque l’amour. Et c’est bien ce que le lecteur trouvera à l’intérieur, tout à la fois plein d’humour et graveleux. C’est l’amour rose paillettes avec les scènes qui font rougir. Parce que lorsque le couple s’aime, il s’aime dans tous les sens du terme. 

C’est authentique, c’est drôle, j’aime cette BD!

Titre et couverture: 5/5
Histoire: 4/5 (c’est réservé aux adultes avec poutres apparentes, ça tue la romance parfois)



L’amour par Bastien Vives

Certains disent que c’est l’auteur qui monte. Perso, je l’ai découvert il y a plusieurs années, et il n’a jamais quitté les présentoir depuis « Un gout de chlore », donc de là à dire qu’il monte…
Mais passons. « L’amour », c’est le 3ème opus d’une série publiée chez Shampooing, qui rassemble des titres comme « Les jeux vidéos », « La blogosphère », et plus récemment, « La guerre » et « La bande dessinée ». Chaque opus se penche de manière humoristique sur le domaine qu’il étudie. 
Sauf que ceux qui croyaient trouver dans les ouvrages de Bastien une vision édulcorée et pleine de bons sentiments pourront repasser. C’est un humour parfois noir, souvent ironique et toujours très pertinent dans sa vision. L’amour parfois, c’est petit, mesquin, horrible et pas romantique pour deux sous.
J’ai lu « L’amour » avec le prince à mes cotés, j’ai poussé de hauts cris, ai ri comme une baleine. Il en a posé son jeu vidéo et l’a lu par dessus mon épaule. 

Titre et couverture: 5/5 (on a quand même un arc en ciel!)
Histoire: 3/5 (mais qu’est ce que c’est bon) (et le prince est d’accord)



Mélusine – Philtres d’amour par Clarke et Gilson

C’est un des premiers tomes (le 5) d’une série qui en compte une vingtaine. Et malgré les années qui passent, je ne me lasse pas. Mélusine, d’abord, elle est rousse (comme une certaine princesse de ma connaissance!), ensuite, elle est brillante (comme tous mes amis, je ne m’entoure que de gens brillants, non mais!) mais elle a néanmoins son lot de problèmes, tels une patronne pénible mais intouchable (puisque intangible) des études à mener en parallèle (avec des camarades de classe un peu boulets)…
« Philtres d’amour » ne nous raconte pas comment notre sorcière rencontre l’amour, mais sert plutôt de fil conducteur à ce tome. De l’apprentissage aux conséquences des filtres, rien n’est épargné à la sorcière.

Titre et couverture: 3/5 (Mélusine est seule, et la chimie ne fait pas tout en amour haha)
Histoire: 2/5 (mais c’est du bon, du pour enfant et parfois on a pas besoin de happy-end romantique pour aimer un livre, même chez les princesses)



Le Bestiaire amoureux – L’age où l’on est mort par Joann Sfar

La seule et unique série FINIE de l’auteur. Tous les lecteurs de BD ici bas comprendront l’importance de ce détail (message personnel à Mr. Sfar : si vous pouviez finir vos séries en cours avant d’en commencer d’autres, ce serait über top, bien à vous, Tam-Tam).
Donc « Le bestiaire amoureux » raconte les histoires d’amours croisées (et parfois contrariées) d’une bande de créatures fantastiques. Il y a Richard le loup-garou tombeur de ses dames, il y a Aspirine, Edmundo le vampire, et surtout Fernand (vampire lui aussi) qui est amoureux. Sauf que c’est compliqué quand on est chauve, petit et rabougri…
Dans cette série, la romance est reine, mais de romance comme chez les princesses vous n’en trouverez point. Il sera question de couples, de sentiments changeants et pas de happy-end, non que la fin soit triste hein, mais Fernand reste seul avec ses sentiments…

Titre et couverture: 4/5 (un couple de vampire, un clair de lune amoureux, l’ambiance est là)
Histoire: 2/5 (je suis une princesse, je veux un happy-end) (mais la série est très bonne ET complète)



Pico love par Dominique Roque et Alexis Dormal

Pico Bogue, c’est ma découverte BD anti-grisaille, anti-déprime et anti-fatigue. C’est le rayon de soleil en image que je relis parfois, quand la journée a été rude ou que la météo est contrariante. En plus, Pico, c’est un duo d’auteur adorable rencontré il y a 3 ans et qui n’ont pas sourcillé en voyant arrivé une princesse sautillante, complètement intenable à l’idée de rencontrer l’auteur de sa BD préférée du moment. 
Au-delà du fait que je vous recommande vraiment de tous les lire, j’ai choisi ce tome… Bon, disons que le gros cœur rouge sur la couverture et le titre ne me donnait pas trop le choix. 
« Pico Love », c’est comme les trois premiers opus, un enchainement de petites scènes où il est question de Pico, de sa soeur Ana Ana, de leurs parents, des amis de l’école, de Papic et Mamite et de la vision du monde à travers les yeux des enfants sages. 
Mais par sage, comprendre plein de maturité et de recul sur les choses, avec cette note d’humour et de ridicule dans l’innocence dont savent tellement faire preuve les enfants. Vous ajoutez à cela un trait efficace et léger, une aquarelle gracieuse et vous tombez amoureux…
(oui, je suis fan, cela se sent hien?)

Titre et couverture: 5/5 (un gros cœur rouge plein de looooove)
Histoire: 3/5 (il n’est pas vraiment question de la rencontre amoureuse de deux enfants. Mais les sentiments vont au-delà non?) (comment cela je suis de mauvaise foi?)



Lou – Idylles par Julien Neel

Le petit dernier. Encore un peu jeunesse, mais tellement doux et sucré. Dans ce 4ème tome des aventures de Lou, nous découvrons la blondinette et ses trois amies en vacances au bord de la mer. Tandis que sa maman et Richard sont en tournée promo pour la sortie du nouvel opus des aventures de Sidéra (Cf. la maman de Lou est auteur SF). Et vous savez ce qui arrive avec l’été avec la chaleur, la langueur… Il sera question d’amitiés, de sentiments naissants et d’autres plus anciens, des hormones et de leurs impératifs, du questionnement adolescent et de l’avenir.
J’aime beaucoup voir Lou grandir. Au fil des tomes elle est passé d’une petite fille à une adolescente en plein développement. Et si clairement je ne souhaite jamais revivre la mienne (d’adolescence), voir celle de Lou en BD me rendrait presque nostalgique.

Titre et couverture: 4/5 (Lou qui saute dans une piscine, on a vu mieux pour nous vendre une idylle)
Histoire: 4/5 (il n’y a pas vraiment de fin fin. Oui, sinon  il n’y aurait pas de suite haha) (mais cette série est une petite perle, à lire vraiment)

Petit bilan de mon étude en profondeur. Dans le monde de la bande dessinée, les vraies romances, ce n’est décidément pas sur le titre ou la couverture que je les trouverai! L’amour il en est souvent question, mais un homme qui rencontre une femme avec un happy-end à la fin… pas vraiment! 
Mais n’ayez crainte, je m’en vais aller demander conseil à mon expert (mon libraire), lui saura me trouver les perles! Je reviendrai avec des titres, sans doute moins évocateurs, dont les histoire vous feront palpiter le cœur! Foi de princesse!

   En attendant, tous ces ouvrages sont délicieux, à leur manière, je peux donc vous souhaiter une bonne lecture,
Tam-Tam

 PS: Le barde me pardonnera cette adaptation très libre de ses mots : « If music be the food of love, play on ».
  

Breathing Room – Les leçons du cœur

Ou de l’importance de Lorenzo Gage dans ma vie.

Je suis une inconditionnelle de Susan Elizabeth Phillips, SEP pour les intimes. C’est une auteure incontournable de la romance. 

Du moins, c’est ce que je pense. En fait, en vrai, je suis pas la plus culturée en romance, j’ai encore beaucoup à apprendre, mais je trouve SEP si particulièrement géniale que je la décrète comme une incontournable. 

Ici, Chi-Chi et Tam-Tam ont déjà fait l’éloge du merveilleux Ain’t she sweet et de l’incroyable série des Chicago Stars. Quant à moi, je vais vous parler de Breathing Room (Les leçons du cœur) donc, l’étincelante rencontre entre une gourou (au féminin) et un tueur sur fond de paysages toscans… Hin hin hin…


Mais avant de vous conter leur histoire, je voudrais vous parler de cette romancière. Dans chacun de ses romans, on retrouve des ingrédients pour la recette parfaite de la romance. Bon, il y a l’éternel lourd passé des héros/l’attirance physique incontrôlable/les situations alambiquées imposant la bi-présence des personnages qui ne peuvent pas s’encadrer au premier abord, mais cela ce n’est pas nouveau. 

Non, SEP, elle, aime :

  • Les héroïnes fauchées et les héros millionnaires (ou plus encore). S’ils ne sont pas sportifs de haut niveau ou acteurs de renoms, ils ont fait fortune de quelque manière que ce soit. Bien sûr, l’héroïne devient toujours aussi riche que son prince charmant à la fin. Question d’équilibre dans le couple. La femme n’a pas besoin de l’homme pour survivre. Et ouais, d’abord.
  • Les situations gênantes… vraiment très gênantes… Le genre où tu fermes le bouquin subitement en hurlant « Arrrrg, pourquoi ?!! ». Elles ont lieu au début, mais c’est toujours pour mieux rebondir par la suite.
  • Et surtout, les histoires parallèles. SEP a cette qualité de bien développer ses personnages secondaires, et ils ont aussi droit notamment à leur happy-end. Parfois, on aime la zapper. Parfois, elle est aussi bien que la trame principale. Deux histoires pour le prix d’une, si c’est pas gégé !
Breathing Room n’est certainement pas une exception et on retrouve ces trois éléments qui fonctionnent parfaitement.

D’une part, Isabel Favor, docteur en psychologie, partie de rien et qui a construit son empire. Si tant est qu’on puisse considérer le «courant auto-aide» un empire (comment traduire «self-help movement» ?). En fait, elle écrit des livres, part en tournée à travers tout les Etats-Unis, donne des conférences. Elle enseigne les fondements d’une vie saine et bien menée, se posant en modèle (gourou-style). Mais c’était sans compter sur son escroc de comptable. Une visite de l’IRS plus tard, Isabel est sans le sous, sans job, sans rien. Pour couronner le tout, son fiancé la quitte pour une femme plus vieille. Ça arrive. Afin de se reprendre en main, elle décide de s’exiler quelques temps de l’autre côté de l’Atlantique dans un beau pays qu’on appelle l’Italie.

D’autre part, Lorenzo Gage, plus communément appelé Ren, est un tueur/violeur/bourreau professionnel… sur grand écran. Oui, il fait le méchant dans les films. Mais un méchant diablement sexy et complètement beau. C’est peut-être ses origines italiennes… Lui aussi traverse une crise majeure. Son ex-petite amie, actrice adulée, s’est donné la mort et il est considéré comme responsable de cette tragédie. De plus, il n’a pas une haute estime de lui-même, et ne pense pas valoir mieux que les personnages ignobles qu’il incarne derrière la caméra.

Bref, voilà le contexte dans lequel Isabel et Ren vont se rencontrer. Par le plus grand des hasards, la charmante maisonnette que va louer notre héroïne est située à deux pas de la villa de notre héros, et il en est, bien entendu, le propriétaire. 

Vous imaginez bien que leur histoire fait des étincelles, des éclairs mêmes. SEP est la reine des reparties acides et ironiques… C’est un délice ! Et ici, l’histoire secondaire m’a autant plu. Vous aurez aussi droit à une légende italienne qui sème la panique chez les habitants du village… 

Bref, je n’ai qu’un conseil, courez faire l’acquisition de cette petite perle et faites-vous un plaisir de le lire !
 
Romantiquement votre,
Lady D.
 

La philosophie Princess Bride

« The Princess Bride », pour les incultes, c’est un film des années 80 qui raconte une très belle histoire (les 3 A: Amour, Amitié, Aventure). Et comme je suis magnanime, je vais laisser du temps à ceux qui ne l’ont jamais avant d’écrire un long article complètement dédié au film.

Car non, aujourd’hui n’est pas un article cinéma, mais un article très philosophique. Je souhaite montrer, à l’aide d’image percutante et de phrases efficaces comment les citations de « The Princess Bride » sont les principes fondamentaux d’une philosophie de vie de couple réussie.

Voyez donc…

Bien trop souvent, lorsque les gens me regardent avec ce petit sourire pour m’expliquer que la romance, ce n’est pas trop pour eux, qu’ils préfèrent lire de la vraie littérature… 

Voilà qui met un frein à notre amitié.

Et comme Chi-Chi n’est malheureusement pas toujours là pour me tenir la main dans ces moments de frustration intense, j’en fais part au prince pas si charmant qui réagit de la manière qui suit…

C’est inconcevable !

Mais je n’ai pas d’humour, c’est bien connu, aussi je réagit souvent comme ça…

Vous vous moquez de ma peine!

Ce à quoi il répond (presque dans le texte)….

La vie n’est que peine, altesse.

Ce qui bien entendu provoque chez moi une réaction systématiquement dans l’esprit suivant…

Buenos dias. Je m’appelle Inigo Montoya. Tu as tué mon père. Prépare toi à mourir.

Or Môssieur il ne vit que pour servir, ainsi il répond….

Comme vous voudrez…

Je suis alors totalement désarmée, et je tente vainement de cacher mon rougissement  d’écolière sous un….

Tu me sembles un type bien. Ça m’ennuie de te tuer.

Ce qui nous donne une fin dans la lignée de…

Mais c’est un blog grand public et Chi-Chi fait les gros yeux là au fond… Alors j’arrête de parler, et je rends l’antenne en ajoutant que vous avez tous intérêt à aller regarder Princess Bride, mercredi prochain, je vous quizz! (non mais!)
 
Bon mercredi,
Tam-Tam

  

The Duchess War

… Ou comment je me suis fait un marathon Courtney Milan en un weekend!

 
Car après la série des Carhart et des Tuner, voici enfin venue la nouvelle série de l’auteur: les frères Sinister. Et je peux vous dire que si l’attente fut longue (pour une addict comme moi, l’attente est toujours trop longue avec les bons auteurs), la qualité fut au rendez-vous.
 
Tout a commencé par une nouvelle intitulé « The governess Affair ».
 
Notre livre s’ouvre sur une discussion animée entre le Duke de Clermont (un fiéffé s*****ard) et Hugo Marshall, son « conseiller financier » en quelque sorte. Il est question de la nouvelle femme du Duc, du fait que cette dernière n’est pas satisfaite par la tournure de son mariage, et que cette dernière tient aussi fermement les cordons de la bourse. Ce qui contrarie quelque peu les plans de son mari, qui se voyait bien dilapider sa fortune en femmes de mauvaise vie et autres idées de débauche… D’ailleurs en parlant de débauche, une jeune fille attend patiemment dans le vestibule pour faire entendre sa voix. Car, à trop se concentrer sur son plaisir, il semblerait que le Duc en ai oublié le sens du mot « NON », et Serena demande à présent réparation. Et comme à l’ordinaire, voilà Hugo chargé de « s’occuper du problème »…

 
S’ensuit bien entendu une nouvelle tout à fait délicieuse où notre « conseiller financier » va devoir faire face à bien plus qu’une simple gouvernante et faire des choix… compliqués.
 
Je ne vous en révèle pas plus, mais sachez qu’à la fin, nous découvrons le héros du premier tome de la nouvelle série et fils du Duc de Clermont.
 
Fort heureusement pour mon petit cœur qui aurait du lutter contre une violente envie de pulvériser de ma force herculéenne mon pauvre kindle (qui n’y aurait pas survécu), Clermont père n’est pas dans ce livre. Ou si, mais mangeant les pissenlits par la racine. Et dans « The duchess war », c’est Robert qui a désormais la lourde responsabilité du titre.
 
Très conscient de l’immonde ordure qu’était son père, ce dernier a réalisé il y a bien longtemps que son titre de Duc lui donnait la quasi-immunité. Sauf qu’au lieu de s’en servir pour être un égoïste patenté, il a décidé de redresser les torts commis par son papounet.
 
Ce qui explique sa présence dans le Leicester (cette fameuse contrée de l’Angleterre dont tout français écorche la prononciation au moins une fois) où son père avait une usine textile. Autant dire que les ouvriers ne nageaient pas dans la béatitude et le bonheur du travail bien fait.
 
Qu’à cela ne tienne, Robert les libérera du joug de l’oppresseur en attisant incognito le feu de la révolte chez les travailleurs (pour cette phrase, je m’inspire très largement des discours d’Arlette, aussi veuillez excuser mon ton enflammé, héhé). En plus comme il est Duc, jamais personne ne le soupçonnera.

Car Robert veut sauver
un peu le monde entier, mais il ne veut surtout pas blesser des innocents dans la foulée. Si bien que lorsque la jeune (enfin, plus si jeune que cela) Wilhelmina Pursling vient tempêter chez lui un beau jour en l’accusant de lui créer des ennuis avec ses activité révolutionnaires, il est surpris et reste quelque peu désarçonné par l’esprit de déduction de notre héroïne (il ne croyait pas être aussi transparent). 
Sous son déguisement de petite souris sans saveur qui vit chez ses grand-tantes, s’habille dans des tons sombres et porte d’épaisses lunettes, se cacherait une tout autre personne. Et au-delà du fait que Robert souhaite blanchir la réputation qu’il a entaché sans le vouloir, tout en continuant à lutter dans l’ombre pour la classe ouvrière, il est intriguée par Miss Pursling et son passé. Par le fait qu’en public, elle semble disparaitre alors qu’en privé, des éclairs lui sortent des yeux lorsqu’elle est contrariée…
Et j’aime bien quand un héros est intriguée par une jeune fille mystérieuse. On veut en savoir plus. Et ce que l’on veut surtout savoir, c’est comment nos héros vont gérer les multiples secrets dans lesquels ils sont impliqués. 
 
Ici, la gestion, c’est avec fracas qu’elle se fera. Les répliques fusent et mes éclats de rire ont fait hausser plus d’un sourcil. J’ai presque retrouvé les fous-rire que j’ai parfois avec Julia Quinn. Ce qui, sur une histoire aussi grave que celle-ci (il est quand même question de révolte ouvrière et d’arrestation arbitraire) est une grande réussite. Bien entendu, à force de croiser le fer verbalement, nos héros vont se découvrir (et plus si affinités…) et faire face ensemble aux conséquences de leurs actes passés (comment je ne vous dit rien et je vous appâte, je suis éblouie moi-même).
 
Le premier roman de la nouvelle série confirme que Courtney Milan maitrise son histoire à la perfection. Et en voyant apparaitre le mot fin, j’étais triste de voir partir mes héros.
 
J’ai soigné ma peine avec la dernière nouvelle sortie en date « A kiss for Midwinter », celle qui raconte l’histoire de Lydia Charingford, la meilleure amie de Miss Pursling, et d’un médecin qui a de la suite dans les idées…Fort heureusement, Courtney annonce la sortie du tome 2 de la série dans la première partie de l’année… Je vais retenir ma respiration jusque là.

 
Bonne lecture,
Tam-Tam
 

One final step

Les amis, un tout petit mini passage (en fait je ne suis jamais bien loin comme vous vous en rendez compte…), pour vous dire que j’ai lu un livre la semaine dernière.

Et c’est un événement parce que je n’avais pas terminé une romance depuis début novembre (autant dire le paléolithique en ce qui concerne mon rythme de lecture) (je n’ai fini aucun autre livre remarquez) (vivement que je retrouve le temps et l’envie de lire, cela me manque!).

J’ai donc lu One final step de Stéphanie Doyle. Ce n’est pas forcément une auteure super connue mais j’avais déjà vu passer son nom plusieurs fois sur les blogs américains et vu ce qui s’en disait, j’étais curieuse. 

Elle est éditée chez Harlequin, et les bons auteurs Harlequin se noient un peu trop souvent dans la masse de nouveautés mensuelles… Il s’agit donc de garder l’oeil ouvert et de noter les noms qui reviennent régulièrement pour essayer de faire son tri. Sans avoir beaucoup publié, chacun de ses livres a suscité l’intérêt pour une raison ou pour une autre et elle semble généralement plébiscitée. Il était donc temps de me pencher sur son cas!

Alors, réputation méritée ou pas ?

Michael est un enfant des quartiers pauvres qui a lutté pour se hisser au top. Histoire classique du self-made man a l’américaine, il a connu la gloire en devenant pilote (et champion sinon ce n’est pas drôle) de Formule 1. 

Mais tout cela, c’est du passé. Michael ne court plus que pour le plaisir et il s’est reconverti en visionnaire écolo. Michael a inventé la voiture du future, c’est le Henri Ford moderne, il veut mettre la voiture électrique a porté de tous. Noble ambition qui est entravée par sa réputation de play-boy notoire, acquise sur les circuits. Comment faire confiance a un type, certes génie de la mécanique mais sans le moindre diplôme, connu surtout pour ses frasques en boite de nuit, ses cheveux décolorés en blond platine et sa consommation excessive de champagne ? Pour le grand public, impossible. Pour les grands patrons de l’industrie, trop risqué. Et qui dit pas de soutien dit pas d’aide publique.

Vous comprenez donc tous pourquoi Michael va avoir besoin de Madeleine Kane, experte en relations publiques…

Madeleine, femme froide et sévère sanglée dans ses tailleurs noirs comme dans une armure, est elle aussi un génie dans son domaine. Un génie qui a participé à faire élire un président des États-Unis avant d’avoir 30 ans… et un génie qui a créé le scandale de la décennie (si ce n’est du siècle) quand la femme dudit président les a surpris ensemble dans une position pour le moins embarrassante.

Mais Madeleine reste la meilleure dans son domaine, et Michael ne s’arrête pas a des choses aussi futiles qu’une réputation.

A priori, Madeleine n’est pas une héroïne que j’aurais du aimer. Michael parait nettement plus cliché, ou en tout cas plus cohérent avec le stéréotype que l’on attend du héros de romance. Une Monica Lewinski en puissance en héroïne de romance, on a vu plus glamour.

Seulement voilà, et c’est là que l’auteure est très forte, aucun des deux n’est vraiment ce qu’il semble être Et si vous pensez que c’est encore un de mes stratagèmes pour vous appâter, je dirai simplement qu’il y a dans ce livre plus des twists que je n’aurais jamais pu imaginer et surtout, surtout jamais pu imaginer dans une romance. L’auteure a une sacré imagination et pour avoir osé (et réussi) une chose pareille, elle gagne tout mon respect et mon admiration ! (j’aimerai pouvoir vous en dire plus mais je pense vraiment qu’il faut garder l’élément de surprise)

Stéphanie Doyle réussi un coup de maître pour moi, avec des personnages loin des caricatures parfaites que l’on trouve souvent, mais aussi loin des archétypes habituels des personnages de romance, en dessinant des héros terriblement humains sans jamais perdre de vue le plus important… L’amour.

Parce que Madeleine et Michael ensemble, c’est un sacré paquet de difficultés, mais aussi beaucoup, beaucoup d’amour, de pudeur, pas tellement de grandes déclarations mais des gestes qui vous rappellent le quotidien, la réalité, et pour finir, trop rapidement à mon goût, par le happpy-end bien mérité… (et quand je dis trop rapidement, je veux dire que j’aurais aimé que le livre continue, parce que c’était bien et non pas parce qu’il est bâclé…)

En ce qui me concerne, réputation méritée donc !

Ceux qui lisent en VO, allez-y, c’est un petit Harlequin qui ne coûte vraiment pas cher. Pour les autres qui préfèrent la VF, il y a un livre de l’auteure traduit (Une ombre sur le passé) et vu la qualité de ce que je viens de lire, je suis tentée de vous le recommander à l’aveugle.

En ce qui me concerne, j’attends avec impatience la sortie en mars du livre consacré à Ben et Anna, aperçus dans One final step (et j’espère bien avoir des nouvelles de Michael et Madeleine par la même occasion!). 
 


Bonne lecture,
Chi-Chi

    
 
PS : J’ai lu The way back, même auteure, hier soir, il est aussi bien. Essai confirmé, je vais me mettre en quête des autres titres! 
 
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Le diable s’habille en tartan

Cet article aurait aussi pu s’appeler « Bilan challenge boule de neige et jour de l’an« . Cependant, on fait bien assez de bilans à l’annonce de la nouvelle année, alors je me suis dit que j’allais faire l’impasse… 
Mais ma conscience a une voix qui sait se faire entendre. J’avoue, c’est plus mon échec sur certains points de ma liste qui explique ma réticence à vous parler de mon challenge. Mais puisque vous insistez (vous et ma satanée conscience) :

  • Je n’ai pas fini Mansfield Park. Il faut croire que la période festive ne se prête pas à ma lecture des classiques. Il y a toujours un munchkin à chatouiller, un festin à manger… Les pauvres Fanny et Edmund auront plus de chance en 2013 j’espère (je vous rassure néanmoins, ce que j’ai lu jusqu’à présent me plait)
  • Je n’ai même pas commencé le dernier Jamie (bouhouh!!) mais j’ai découvert un autre Jamie (dont je vous parle ci-dessous, patience)
  • Je pense avoir trouvé ma jupe, mais j’attends patiemment les soldes
  • J’ai trié ma bibliothèque… Il faut que je trouve le courage au fond de moi de vous faire la liste de mes VO (pour les intéressés) (les VF je les garde pour Little. B.) (vous comprendrez)
  • J’ai fait mon escapade « Marché de Noel » en Tam-Tamland (c’était beau) et chez la douce Eudoxie (c’était beau bis)
  • Mes voyages diplomatiques ne sont pas finis, mais mon foie est coopératif et mon ventre est en effet en communion avec le chocolat
  • J’ai vu l’épisode de Noël du Doctor Who, j’ai hurlé, j’ai swooné et j’ai partagé tout cela avec Persie par textos interposés!! J’ai aussi vu l’épisode de Downton Abbey, et bien entendu j’ai adoré! (vous pensez, il se passe en Ecosse)
  • Mon cadeau Secret Santa est en préparation. Mais chuuuttt… je ne peux en dire plus!
  • Bon, les paillettes… ce n’est pas encore ça. Mais à ma décharge, munchkin #5 a eu des cartes à customiser avec des paillettes pour Noël. Et j’ai la sensation que cela fait 15 jours que j’en suis couverte de la tête au pieds!
  • Pink Martini a fait son travail. Il résonne à ce moment précis, telle l’inspiration musicale de cet article…. « Should auld acquaintance be forgot, and never brought to mind? Should auld acquaintance be forgot, and auld lang syne? » (sans doute mon Xmas Carrol préféré)
  • La flemme a gagné, le sapin est resté rangé, mais les cadeaux ont fait leur effet!
  • Je me suis amusée avec mes mini-munchkins (et les moins minis, Little B. était de la partie vous comprenez) (pour ceux qui se demandent, les munchkins sont les petits de la fratrie) (large fratrie)
  • La météo n’a pas été coopérative, la mer sous la neige, ce n’est pas pour cette année…

Globalement mon challenge est plutôt positif, mais je suis contrariée de n’avoir pu finir Jane Austen, ni d’avoir pu retrouver mon Jamie préféré

Heureusement, j’ai découvert un autre Jamie qui à défaut de compenser, a su sérieusement me séduire!

Alors qu’Emmaline est sur le point de s’unir au puissant (et définitivement passé la date de consommation) (comprendre vieux et fripé) laird du clan Hepburn pour éponger les dettes de son père et sauver sa mère et ses sœurs de la pauvreté, un puissant destrier fait une entrée fracassante dans l’église. Son cavalier, tout aussi puissant et formidable (faites les analogies et tirez les conclusions qui s’imposent, c’est gratuit), n’est autre que le renégat Jamie Sinclair, chef et ennemi juré du clan Hepburn venu tout spécialement pour kidnapper la douce Emmaline…

Sauf qu’il s’attendait à trouver une jeune fille pédante, snobinarde, hautaine et pleurnicharde… le parfait cliché de l’anglaise et qu’a défaut d’être déçu, il va être séduit. 
Le mot clé est ici cliché. 

Parce que ne rêvons pas, le schéma est cousu de fil à paillettes : une jeune fille est condamnée à épouser un vieux bouc parce que papa a bu et joué la fortune de la famille, le jour des noces elle est enlevée par un superbe spécimen de la gente masculine parce que ce dernier voue une haine sans nom au futur mari. Ils vont passer du temps dans la nature sauvage des Highlands, où la pureté de la voie lactée, le froid persistant, la sexytude irradiante du héros vont être autant de facteurs qui…………..
Bref, pas besoin d’être astrophysicien ni de sortir des théories fumantes sur le syndrome de Stockohlm pour résoudre l’équation. Mais c’est magique tout pareil. 
J’ai adoré les dialogues, j’ai adoré les personnages qui, sous les clichés, sont finalement surprenants. Emmaline est forte et indépendante, Jamie… Bon, disons qu’il partait déjà avec l’avantage de son nom, de sa nationalité… Mais il avait beaucoup à faire pour ne pas décevoir.
Il est fort, entêté comme il faut, mais reconnait ses fautes. Il est canon, a un lourd passé qui en fait un de ces hommes que l’on veut prendre dans nos bras pour les réconforter, mais comme ils sont trop pleins de muscles bien confortables, on finit par être nous-même dans leurs bras… Mais je m’emballe.

Le diable s’habille en tartan rassemble les qualités d’un old-school (les clichés, les stéréotypes, les descriptions « imagées » qui pourrait faire grimacer si ce n’était pas si drôle) et celles d’une romance moderne (héroïne forte, dialogue à mourir de rire). Du Medeiros comme je les aime!
A Noël, entre deux ripailles, j’ai adoré. En plus j’avais Little B. à mes côtés qui finissait le dernier tome de la série des Chicago Stars, donc on a gloussé sur le canapé comme deux gamines (c’est à dire qu’elle tenait son rôle et que j’ai perdu toute retenue d’adulte, oui).
 
Bonne lecture,
Tam-Tam