Ariel, des balades, le tout en vrac

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Ariel et moi-même rentrons tout juste d’un road trip de 2000km environ. Et vous me croirez ou pas, mais je n’ai finalement pas réussi a tant tirer le portrait de la rouquine… Mais mieux vaut la qualité que la quantité non?

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De passage au Musée de Beaux Arts de Nancy, j’ai bavé (avec dignité et distinction) devant des portraits qui avaient tout de héros de romance. Pendant ce temps, Ariel levait les yeux au ciel…

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Le prince Gastéropode a tenté une approche, mais Ariel préfère le baron Bernard l’hermite…

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Attention, derrière toi! (cheri, ça va trancher…)

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La caravane parfaite pour une romance road-trip…Enfin, sans les baskets odorantes peut-être ^^

The Texan’s wager

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Lors de la réflexion sur les titres à chroniquer le temps de la saga, Chi-Chi et moi-même essayons d’être un maximum justes. Certes, nous allons lire des livres qui nous font plaisir, mais nous tachons d’être variées dans les genres, les styles et les auteurs. Ne serait-ce que parce que l’argumentaire sur la thématique n’en est que renforcé, mais aussi parce que nous pensons à vous!

En nous éloignant ainsi des sentiers battus de nos habitudes, nous tombons parfois sur de très bonnes surprises (ou très mauvaises). Et le livre du jour est une vraiment très très bonne surprise! J’ajouterais que sa lecture a été bouclée en 24h, ce qui, compte tenu du rythme imposé par sa majesté l’empereur âgé de 7 mois, vous laisse imaginer que j’en étais au stade où je donnais à manger, je suspendais le linge et je berçais avec le livre à la main tant je voulais le lire.

Notre histoire s’ouvre sur la présentation de Bailee Moore. Rejetée par son père car elle aurait supposément tué le fils du patron (je vous laisse imaginer pourquoi la demoiselle s’est soudainement senti obligée de frapper l’énergumène avec un objet contondant), la voilà de nouveau inculpée de meurtre dans le grand ouest parce qu’une fois encore, un homme a voulu profiter d’elle et de ses deux amies (j’ai bien envie de faire un trait d’humour pourri sur « everything is bigger in texas », mais je n’ose pas, alors je m’en remets à votre imagination).

Voilà donc nos trois amies en prison avec une alternative à la potence: participer à une « wife lottery » (littéralement une vente aux enchères de leur personne) afin que leur « mari » paye l’amende qui pourra les sauver. Trois petits coups de marteau plus tard, Bailee s’en va avec Carter, rancher aux tendances d’ermite qui habite dans les parages.

Et quand je parle de tendance ermite, comprendre introverti à mort, qui parle peu voir pas (c’est à dire 3 mots environ, quand il n’y a aucune autre alternative). Mais notre ami Carter est un personnage dense et complexe qui souffre d’un trauma d’enfance, et clairement est encore sous le coup d’un bon PTSD. Il n’y a qu’à voir son besoin psychotique de « sécurité ». Si bien que dans ce livre, si la virginité n’est pas déclaré « publiquement », elle est un peu l’éléphant rose qui porte un stetson et manie le revolver; autant dire, absolument inratable et inévitable!

Mais heureusement, notre ermite a décidé de se marier! Et vous le savez, les mariages arrangés, dans ces murs, on adore. Surtout lorsque comme ici ils sont bien faits.

Car pour pallier au taciturne de Carter et à la méfiance de Bailee, l’auteur nous transforme en témoins de leurs monologues intérieurs et on assiste à un rapprochement aussi naturel que couinant! Cerise sur le gâteau, une intrigue (ayant à un rapport avec le vilain du début, le deuxième) vient se greffer au tout et pimente le livre en ajoutant un sentiment d’urgence… C’est encore meilleur!

Ça se voit que j’ai aimé hein? J’ai même tant adoré que je me suis jetée sur la suite (je suis en pleine lecture du dernier), replongeant avec délices dans cette atmosphère qui n’est pas sans me rappeler « Chercheuse d’or » (ou mes premiers émois de romance). Les héros sont cohérents et l’histoire monte en intensité…

Seul bémol (il en faut un) malgré des scènes de baisers de plus en plus « wouah mon éventail » (Chi-Chi, c’est Australia, en version écrite), il faut vraiment attendre la fin pour qu’ils « concluent »…. Mais je ne suis pas de nature patiente, que voulez-vous!

Bonne lecture,
Tam-Tam

Roméo, Roméo


(Réédition du 16/12/2010)

Le retour des arts ménagers… Après The undomestic goddess, voici encore une histoire de fée du logis, mais au masculin cette fois, avec Romeo, Romeo, de Robin Kaye!
 

Rosalie vit à Brooklyn, et elle est dotée d’une famille italienne légèrement envahissante, qui n’attend qu’une chose : la voir accomplir le but ultime dans la vie de toute personne de souche italienne, c’est-à-dire se marier et faire des bébés, plein de bébés italiens, que toute la famille pourra gâter outrageusement, pendant que la mamma (qui aura renoncé à toute activité professionnelle pour s’occuper de la maison) fera la cuisine pour 12. Trois fois par jour. Jusqu’à ce que mort s’ensuive. En tout cas, c’est la vision qu’en a Rosalie!
Seulement voilà, Rosalie est plus intéressée par sa carrière que par le projet que ses parents ont conçu pour elle. D’autant qu’elle n’a pas trop les talents nécessaires pour devenir la parfaite femme d’intérieur. Elle est plutôt du genre à ranger ses chaussures sous la table de la salle à manger, ses sous-vêtements sur la tringle de la douche, et ses provisions dans le four!
De son coté, Nick a beaucoup de succès avec les femmes. Mais il à un grave problème : son compte en banque aurait tendance à inciter les femmes qu’il fréquente à parler mariage très vite. Or, Nick n’a aucune envie de se marier! Ah l’éternel dilemme de l’homme riche qui n’est jamais sur que l’on l’aime pour lui-même et non pour son argent…
Quand Nick et Rosalie se rencontrent, on pourrait donc croire qu’ils sont faits l’un pour l’autre : dès leur premier rendez-vous, il est décidé que ce sera une relation sans engagement, qui prendra fin dès que l’un des deux ne s’amusera plus. Et vu les étincelles qu’ils font, cela doit être très très amusant…
Nick est tout ce que Rosalie n’est pas, à commencer par un cordon-bleu/maniaque de l’aspirateur. Aspirateur qu’il achète d’ailleurs lui-même pour Rosalie, puisqu’elle n’en a pas (dans mes bras ma fille, toi et moi, nous étions faites pour nous entendre!!!). Et aspirateur qui, non content d’être violet, est spécialement étudié pour les gens qui ont des animaux, car il aspire mieux les poils de chiens et chats!!!
Quelqu’un peut m’indiquer où trouver un tel phénomène? Mon appartement a justement besoin d’un grand ménage de printemps! Oui, j’ai pris un peu de retard sur le programme…
Évidemment, l’histoire ne serait pas drôle sans quelques soucis qui viendront entraver le déroulement parfait de la destinée de nos héros : une dissimulation d’identité, une pneumonie, un passé de délinquant, un mafioso de pacotille…
A défaut de drame shakespearien, voici une comédie romantique bien enlevée, dynamique, un de ces livres qui se lisent tout seuls… Et puis un homme qui apporte le petit déjeuner au lit, cela ne se refuse pas!
Et ça tombe bien, je n’ai encore rien demandé au Père Noël, voila qui sera très joli sur ma liste…
Bonne lecture,
Chi-Chi

L’homme-tigre

Est-ce que l’on pourrait faire semblant d’arrêter d’être sérieux deux minutes, avec tous ces héros inexpérimentés mais incroyablement doués ?

Ah bah non en fait, today on parle de Sherrilyn Kenyon et de son best of the best, les Dark Hunters.

Cela faisait longtemps !

Non mais bon, je me souviens, j’ai découvert les DH à peu près une semaine avant de rencontrer T. Qui elle, en bonne experte, en était déjà au tome 10 ou 12, je ne me souviens pas de ce qui était sorti à l’époque. J’ai donc, grâce à nos échanges de bibliothèque, lu à la file, beaucoup beaucoup de DH. Et je me suis arrêtée après Unleash the night (avec une exception pour Acheron) (mais ASH mérite toutes les exceptions du monde) (#EnvoléeDePetitsCoeurs).

Cela tombe bien, ce sera le sujet d’aujourd’hui – Wren le tigard (tigre-léopard des neiges) et héros pur et innocent, comme la neige de son pelage tiens, comme cela tombe bien !!

Résumé ultra ultra rapide :

Wren est un marginal, c’est un Were-Hunter, il est mélangé de deux races, donc rejeté de partout. Il a grandi à Sanctuary, où personne n’a le droit d’essayer de le tuer parce que c’est un espace sacré (même si la maman-ourse/tenancière l’a un peu mauvaise et qu’elle va tout faire pour s’en débarrasser ASAP) (et qu’en dehors, le monde entier veut sa mort – vous saurez pourquoi plus tard).

Wren est à peine sorti de l’adolescence (il a quand même une petite quarantaine, puisque ces bêbêtes-là ne vieillissent pas comme les humains), et il commence à se faire un peu impatient, un peu trop agressif, un peu trop marginal, à attirer un peu trop l’attention à lui (les hormones, toussa).

Wren rencontre Marguerite, jeune fille de la très très bonne société de la nouvelle-Orléans, complétement coincée dans ses conventions et des relations pseudo-amicales avec des gens qui se comportent comme des crétins de bas étage. (imposture sur la couverture, elle est blonde la Marguerite!)

Et je ne vous fais pas un dessin, Wren aime bien Marguerite, Marguerite (qui préfère que l’on l’appelle Maggie parce que c’est moins chic et qu’elle ne se sent pas l’âme d’une débutante bien comme il faut) – Maggie donc, aime bien Wren, des méchants veulent tuer Wren pendant que d’autres veulent le faire bannir par le Grand Conseil du clan/l’emprisonner/insérer ici toute autre option pas sympa à laquelle vous pourriez penser, il se passe plein de trucs, il y a un DH qui s’appelle Jean-Luc (juste, crise de rire et je reviens), on revoit plein de nos chouchous des tomes précédents, nos amoureux déjouent les plans diaboliques de tout le monde pour leur mettre des bâtons dans les roues, Wren découvre le sexe (mais comme en fait c’est son côté animal qui ressort, il fait tout à l’instinct et du coup ça passe comme une lettre à la poste – littéralement – même avec de l’expérience, il fallait y penser), c’est beau, c’est choupinet, c’est mimi tout plein et c’est paradoxalement une lecture légère et jolie et facile !

Après, est-ce que Wren est une licorne, un nessie, un dahu ou que sais-je encore ?

Pas vraiment…

Comme susmentionné, l’auteur nous contourne la question « virginité » en deux coups de cuillère à pot, il est encore jeune, il a vécu très en retrait du monde, il ne fait confiance à personne pour l’approcher, CQFD il n’a jamais couché avec personne et puis finalement il aime bien Maggie alors avec elle il veut bien et on ne se pose pas plus de questions que ça. Tout se fait tout seul – je dirais presque par magie mais dans ce contexte ce serait trop facile ! D’ailleurs, à part nous dire que c’est sa première fois, on en parle pas vraiment…

Voici donc une jolie histoire, un bon prétexte pour moi pour vous chroniquer un autre tome de la série, et pour vous, une occasion de reprendre cette série, parfaite pour l’été, la plage, le métro désert au mois d’aout ou les pauses déjeuner au soleil !

Bonne lecture,

Chi-Chi

Amour, conflits et préjudices

(Réédition du 27/12/2010)
La période des fêtes est souvent très intense, entre les fêtes de familles, la célébration du réveillon et les divers trajets que cela implique.

Mon record en la matière fut 2500 km entre le 24 et la nouvelle année il y a deux ans. De quoi laisser rêveur…

Cette année ne fait pas défaut à la règle. Mon carrosse, mes cadeaux et moi-même traversons la France de part en part sur deux semaines, de quoi me laisser fort peu de temps pour lire et donc écrire… J’aurai bien eu recours à l’audiobook, mais ces derniers sont d’une part beaucoup plus long à « lire », et un veto a été posé par les autres voyageurs contre toute forme d’audiobook anglophone… Ce qui réduit mon champs d’action considérablement.

Mais n’ayez crainte, j’ai su trouver cette semaine les précieuses minutes nécessaires à la rédaction d’un article sur un livre qui fut, en un sens, un cadeau de noël.

Chez les Tam-Tam, l’échange des cadeaux se fait au déjeuner du 25, ou du 18, 23 ou 27, selon les agendas respectifs de chacun. Ce qui me fait d’ailleurs penser que ma crédulité d’enfant n’avait pas de bornes, si l’on considère que j’étais prête à croire que le planning de ce cher Santa Claus pouvait s’adapter à celui de ma famille, mais passons et admettons que nous soyons le 25…

Le chapon fume sur la table, le bouchon du champagne a cette fois encore évité de peu le lustre de la salle à manger, les plus jeunes se sont amusés à changer les couverts de place et ricanent alors que nous nous approchons de la table joliment décorée de clémentines, de papillotes et de bougies. Dans nos assiettes, sont posés deux paquets. Cette année, les miens sont rouges. L’année dernière, j’ai eu le droit au papier cadeau Polly Pocket, ce qui m’a valu de porter, pour un après midi, le délicieux sobriquet de Polly – je vous épargne les multiples jeux de mots, mon frère les a tous trouvé en quelques heures. Je saisis le paquet, tout comme mon frère à mes côtés (cette année, le sien est couvert de Dora l’exploratrice… Vengeance, comme tu es douce parfois). Dans ce beau paquet brillant, il y a, comme tous les ans, un pyjama et un livre.

Je le sais, car chez les Tam-Tam, en plus de la tradition du paquet cadeau ridicule et du bouchon de champagne traitre, nous avons la tradition du livre de Noël.

Je ne peux malheureusement pas vous envoyer à tous un livre emballé dans un papier cadeau ridicule, non pas que je ne le souhaite pas, mais j’ai des égards pour la planète, tout ce papier… J’ai néanmoins décidé de vous faire un cadeau avec « Practice makes it perfect » de Julie James.
C’est juste le livre qu’il vous faut pour les fêtes :

Léger : pour changer de l’overdose de foie gras/saumon fumé/huitres/champagnes/buche réglementaire à laquelle nous aurons droit pendant ces deux semaines. Ce livre se lit d’une traite, sans indigestion. Ce qui n’est pas peu dire pour l’histoire de deux brillants avocats, Payton Kendall et J. D. Jameson. C’est bien simple, après lecture de ce livre, je veux devenir avocate, juste pour pouvoir moi aussi enregistrer une déposition, utiliser des blocs notes jaunes avec un naturel déconcertant, et avoir une bombe de sexytude juridique dans le bureau en face de moi (même si cette dernière est ma Némésis depuis mon arrivée au cabinet, j’ai des yeux pour voir, merci!).

Drôle : Payton est un concentré de répliques cultes telles que je ne peux résister à l’envie de vous faire part de certaines d’entres elles :

Définition du business entre hommes “Let’s play some golf, smoke some cigars. Here’s my penis, there’s yours – yep, they appear to be about the same size- okay, let’s do some deals”.
Description du héros au début de notre histoire “In that upper-crusty, Ralph Lauren-y, sweater-thrown-over-the-shoulder, have-you met-my-polo-pony kind of way, J.D. was pretty damn good looking”.

J’ai gloussé comme une dinde (ou une bécasse, tout dépend de ce que vous avez prévu pour le menu des fêtes), je l’admets sans honte, mais lorsque mon cousin arrivera au déjeuner de Noël en arborant fièrement sa nouvelle chemise rose Ralph Lauren, j’aurais le droit de rire une nouvelle fois.

Crédible : dans la limite du raisonnable. Un juriste pourra sans doute trouver le fait que nos deux héros n’aient jamais perdu un seul procès peu probable, mais nous sommes en pleine période de l’avent, et si je ne crois pas au Père Noël en décembre, quand vais-je y croire ? L’auteur réussi à nous embarquer avec naturel dans l’histoire de ces deux avocats d’une prestigieuse firme de Chicago. Aux yeux du monde, Payton et JD sont on ne peut plus polis l’un envers l’autre, mais sous le couvert des apparences, ces deux-là mènent une bataille rangée pour la première place depuis 8 ans. Elle est brillante, féministe et sarcastique. Il est talentueux, arrogant et un brin snob. Contraints par la force des choses de travailler sur le même dossier, ils vont réaliser que le chemin pour atteindre le sommet peut parfois réserver des surprises.

Référencé : Pride and Prejudice. La référence par excellence. L’un des personnages secondaires et meilleur ami du héros trace un parallèle entre le couple phare du roman de Jane Austen et nos deux protagonistes. De quoi me faire soupirer un peu plus. J.D. Darcy… Mmmmm…

Offrez-vous une orgie littéraire de fin d’année, vous verrez, entre deux chocolats, elle se déguste sans modération.

Bonne lecture,
Tam-Tam

P.S. : Et pour ceux qui s’interrogent, cette année, dans mon assiette, il y avait « Le métronome » de Lorant Deutch, emballé dans du papier Disney. Tradition, quand tu nous tiens…

Liebster à Vera Cruz

Onze questions et une chanson

Pour illuminer ce milieu de semaine un peu lent (mon dieu, c’est quand les vacances ? ah oui, c’est vrai… JAMAIS !), Pancake a décidé de nous donner de l’occupation avec un nouveau tag ! En plus, cela faisait longtemps que l’on n’avait pas parlé de Vera Cruz… (avec une recette de cocktail à tester au bord de la piscine)

Les règles sont les suivantes :

– Citer la personne qui vous a taguée et mettre un lien vers son blog.
– Dévoiler 11 choses à propos de vous.
– Répondre aux 11 questions posées par le blogueur ou la blogueuse qui vous a taguée.
– Poser 11 questions.
– Taguer 11 blogs, mettre le lien de leur blog dans votre article et les en informer en les taguant.

11 choses à propos de moi:
(que l’on aurait pas déjà dit 47 fois)

  1. Je suis une maudite des voyages – 9 fois sur 10, il m’arrive quelque chose (pas toujours une tuile d’ailleurs) qui m’oblige à annuler…
  2. J’ai une phobie, une vraie de vraie, du genre qui fait que je tombe dans les pommes, que je fais des crises de panique et que je refuse d’aller à tout endroit où il y a une possibilité infime que je sois confrontée à « ça » – et non je ne vous dirais pas laquelle, je ne vais pas vous donner des idées.
  3. Je suis très manuelle – la peinture oui, mais aussi le bricolage. Je sais faire les enduits et le carrelage et j’ai été RA-VIE de recevoir une perceuse pour mon anniversaire ! J’ai d’ailleurs un doctorat en montage de meuble Ikea.
  4. J’aurais aimé être écrivain, mais je ne sais pas raconter une histoire. J’ai essayé, rien à faire.
  5. Je veux vivre au soleil, au bord de la mer, et dans un endroit calme. Je vis à Londres. Cherchez l’erreur !
  6. Je n’arrive plus à lire une romance traduite VF – la dernière fois que j’ai tenté, j’ai abandonné à mi-parcours pour acheter le livre en VO et le terminer comme cela (il était nul, ceci explique peut-être cela).
  7. Je suis hyper-sensible au bruit – impossible de dormir avec un tic-tac dans la pièce, j’entends parler les voisins et marcher deux étages au dessus, on me prend souvent pour une folle.
  8. Je ne suis pas rousse – et ceux qui me connaissent savent à quel point cela me désespère.
  9. Il parait en revanche que j’ai une ressemblance certaine – pas physique hélas – avec une certaine Christina…
  10. Je suis fan de tatouages, j’en ai plusieurs – mais chut, c’est un secret.

Les 11 questions que je pose à mon tour:

  • Pourquoi as-tu choisi ce nom pour ton blog?

On a raconté tout ça ICI !

  • Quel est ton genre littéraire préféré?

Hum… difficile à dire… La romance peut-être…

  • Quel est ton couple littéraire favori? Et ton couple de films?

Aie aie aie… je ne raisonne pas souvent en terme de couple je dois dire, c’est rare que j’aime autant les deux. Disons qu’un couple qui m’a particulièrement marqué c’est Colin et Sugar Beth, plus chacun de leur côté qu’ensemble d’ailleurs !

Au cinéma pareil… Mais je vais mettre une option sur Hugh Jackman et Nicole Kidman dans Australia. Je trouve le film assez mauvais et cliché mais il y a un baiser de cinéma comme on ne sait plus les faire aujourd’hui. Et ce n’est pas T. qui va me contredire !

  • Ton entourage est-il au courant pour ton blog?

Tout le monde est même tellement au courant que je l’ai mis sur mon CV !

  • Tu es plutôt robe ou pantalon?

Il y a un an j’aurais dit robe, mais depuis que je suis obligée de me mettre sur mon 31 pour le boulot, je me surprend à préférer les jeans. Souvent femme varie !

  • Dans quelle ville rêverais-tu d’aller vivre?

Pas une ville en particulier mais plutôt une maison. Une petite maison près de la mer, avec pas trop de voisins…

  • Quelle est la technologie qui te facilite le plus la vie?

Mon smartphone ! Il me sert à écouter de la musique, lire mes mails, trimballer mes livres, communiquer avec les amis qui sont loin, prendre des photos, bref je suis accro !

  • Quel est le pire cadeau qu’on t’ait déjà offert?

Hum… J’hésite. La box à thème « tout en forme de pénis » ou la calculatrice pour aveugle ? Ne rigolez pas, c’était des cadeaux très sérieux en plus ! Dans les deux cas, des années après, je me demande encore comment je dois le prendre…

  • Que fais-tu pour te détendre?

Je peins !

  • Quelle est la question que tu aurais aimé que je te pose? Et sa réponse?

Pfiouh ! euh pas de question, ça marche ?
Réponse, oui !

  • Es-tu satisfaite de ton blog? Quel grand changement ou amélioration comptes-tu y apporter?

Pas vraiment de changements prévus, avec T. on lutte déjà pour tenir le rythme depuis 4 ans. On s’est souvent demandé ce que l’on voulait y changer, pour finalement rester sur le même modèle – plus ou moins !

Mais du coup, moi, j’ai une question pour nos lecteurs…
Il y a des choses que vous voudriez voir changer ici ? Genre épineuse question que nous n’aurions pas encore abordé ?

Love
Chi-Chi

PS : Comme d’hab, en bonne flemmarde, je ne taggue personne en particulier, reprend qui veut !

Arrangements Privés

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Pendant l’une de nos « conf call brainstroming blog » hebdomadaires (comprendre, une conversation facetime où, pendant 15 minutes au moins, on arrive à se concentrer sur le blog sans faire de digression sur la sexytude de Hugh Jackman, la nouvelle collection de vernis Essie ou l’intérêt de la thérapie par le chocolat), nous avons mis en commun des heures de recherche sur le thème de l’année (à savoir la virginité masculine) (il faut suivre bande de vacanciers!).

De ces heures de recherche, nous avons tiré une liste de livres que nous allions vous présenter, avec pour mission pour nous de lire ou relire les livres à chroniquer (cela n’a pas l’air comme ça, mais on travaille sur l’été depuis Mai!) (édit de C. ce qui est bien, c’est qu’on est pas branchées pareil du tout, et que vous ne voyez pas que tout est pré-programmé – du coup T. et moi faisons la même intro deux semaines de suite sans nous en rendre compte…). J’aime bien l’idée d’avoir une liste de taches. C’est assez rassurant. On peut s’organiser pour la lecture et l’écriture et se donner l’illusion qu’on est productif (je ne me fais aucune illusion, cet article a été écrit en 4 fois, juste pour le brouillon, merci le petit prince).

En princesse studieuse, je respectais scrupuleusement mon planning quand l’anicroche est arrivée…
Nous avions prévu de vous régaler de la chronique de « When the duke returns » d’Eloisa James. Oui Oui! Cette chronique LA! Clairement, elle a du être rédigée par une usurpatrice de mon nom….. un clone de moi-même…… ou une Tam-Tam qui avait encore de la mémoire (rayer la mention inutile).

Quoiqu’il en soit, je me retrouvais avec un article manquant…… Le drame!

Fort heureusement, internet est mon ami et j’ai plongé mon nez dans les listes de romances référencées comme affichant un « héros vierge » (autant aller à l’essentiel n’est ce pas?).

C’est ainsi que du chapeau AAR j’ai sorti « Arrangements Privés » de Sherry Thomas (Private Arrangements en VO) qui raconte l’histoire de Camden Sybrook et Gigi Rowland alias, Lord et Lady Tremaine.

Mariés il y a10 ans environ, Camden et Gigi vivent un « mariage parfait » pour la bonne société. Pourquoi? Parce qu’ils n’habitent pas sur le même continent! D’ordinaire, les époux de la bonne société arrivent à s’ignorer royalement dans la même ville, que dis-je, dans la même maison, alors pourquoi tant de distance chez Gigi et Camden?

Vous expliquer les origines m’oblige à vous spoiler un minuscule chouilla, ne m’en voulez pas. Notre héroïne est une riche héritière du commerce, snobée par les plus grands elle n’en reste pas moins riche comme Crésus ce qui lui a permis de décrocher la demande en mariage de Lord Tremaine.

Pas Camden, non… le précédent Lord Tremaine. Ce dernier, en liesse à l’idée de se débarrasser de ses dettes (oui, vous imaginez bien qu’elle avait des arguments de poids pour qu’il lui demande sa main) à décidé de fêter cela en grande pompe et par un curieux revers de fortune, de casser sa pipe dans la foulée (admirez l’ironie de l’homme qui meurt en fêtant ses noces imminentes).

Camden, le cousin du défunt et héritier du titre (et des dettes), vient lui présenter ses condoléances. Nos deux héros discutent, et au détour de la conversation, plaisantant à moitié (mais véritablement complétement sérieuse), Gigi lui annonce que la solution à leurs problèmes mutuels est qu’il se marie avec elle…….

La noce a lieu (of course) et Camden disparait le lendemain (ou comment lui dire d’aller au diable sans un mot).

Bien des années plus tard, Gigi souhaite se marier à un autre et demande le divorce. Camden accepte en l’échange d’un héritier (le deal de la mort)…

Sur le papier, l’histoire fait vraiment envie. Un mariage arrangé, j’adore tellement que je peux facilement fermer les yeux sur le fait que ce sont des pseudo-retrouvailles. D’autant plus qu’ils sont supposés ne pas s’être vus pendant des années et ne se connaissaient pas vraiment avant la noce.

Sauf qu’en fait l’enchainement des actions des personnages est irritante. Hyper réaliste, mais somme toute frustrante.
C’est un peu comme si par leurs actions, ils se sabraient eux-même sans le savoir. Par rancune, préjugés, ignorance (mais pas stupidité)(quoique).

Spoilons un chouilla plus…

Pour décrocher la main de Camden, Gigi a menti. Camden s’en est rendu compte et se sentant trahi, a décidé de lui en vouloir pour l’éternité et un jour. Gigi, lasse d’essayer de se faire pardonner a décidé de tourner la page, et refuse de voir les tentatives d’excuses de Camden, préférant nier le tout et se draper dans une cape de dignité….

Tout cela est bien joli, joli, mais en matière de bliss marital, il faudra repasser, presque jusqu’à la fin (où bien entendu, tout le monde s’aime dans le meilleur des mondes).

Et la virginité dans tout ça?

Croyez le ou non, je suis complètement passée à côté (et pas qu’un peu). Une fois le livre refermé, j’ai cru pendant un instant que c’était une erreur. J’ai été vérifié sur ma liste AAR, dans le cas très probable où j’aurais mal lu le titre et/ou le nom de l’auteur. Non, j’avais bien lu. J’ai poussé mes recherches un peu plus loin et retrouvé ce livre référencé dans une autre liste comme ayant un héros vierge.

Alors j’ai marqué un temps d’arrêt et plongé dans mon souvenir…. Non, j’avais bien lu avec attention la nuit de noces pourtant (sans blague). Cela devait être trop subtile pour que cela me marque (pourtant promis, j’ai bien suivi l’action de ce moment précis) (toi même tu sais!). Ce qui finalement contredisait l’assertion que nous avions au début qui dit qu’un héros vierge c’est toujours « big deal ».

Un peu contrariée, j’ai longuement réfléchi, et force est de constater que la seule explication à mon inattention (en plus du manque de sommeil) (oui, point de sommeil dans le royaume même 6 mois après l’arrivée du petit prince… ) (snif snif) est que l’âge des héros à leur mariage rend la virginité du héros très normale. Même pour une romance historique où l’homme peut avoir très très tôt été initié par son père (irk) aux joies des courtisanes…

Et à l’instar des héroïnes de romance où la première fois est une explosion de plaisirs multiples (mouahaha), ici, monsieur était une rock star du premier coup, comme quoi certaines clichés ne sont pas sexistes au moins!

Bonne lecture,
Tam-Tam

Quatres saisons de fiancailles

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(Réédition du 23/12/2010)
Noël est presque là, et j’ai décidé de changer d’ambiance avant l’overdose (comme si il était possible de faire une overdose d’esprit de Noël…) pour parler mariage! Spécifiquement, de la nouvelle série de Nora Roberts, The Bride Quartet ou Quatre saisons de fiançailles. Les 4 tomes sont parus en anglais, les 2 premiers ont été traduits et le 3 est attendu pour mai prochain… Mon avis sur la série est mitigé. Je suis plutôt une adepte de Nora Roberts, mais en toute franchise, voilà longtemps qu’elle n’a pas écrit une vraie bonne série, où j’ai apprécié tous les personnages du début à la fin. L’île des trois sœurs peut-être? Et encore, il y avait une affaire de retrouvailles et vous savez ce que je pense des retrouvailles… Mais après avoir lu les 4 tomes de cette dernière série, je me devais de vous faire un rapport!

Mac, Emma, Laurel et Parker sont comme les 4 doigts de la main (oui, 4, parfaitement). Elles se connaissent depuis leur plus tendre enfance. Devenues adultes, Mac est photographe, Emma fleuriste, Laurel pâtissière, et Parker… Eh bien Parker avait de l’argent, elle aurait pu ne pas travailler mais finalement, elle a préféré proposer à ses amies d’ouvrir avec elle une entreprise de Wedding Planner, « Vœux de bonheur ». Entreprise qu’elle dirige d’une main redoutablement efficace, et qui est évidemment spécialisée dans le mariage de grand luxe…

Ne vous attendez pas à de grandes histoires d’amour romanesque ici. Si, dans Magie irlandaise le vrai point central était l’Irlande, ici, c’est le mariage. Et plus précisément la cérémonie du mariage… Sous toutes ses formes possibles et imaginables, et avec tout le raffinement et la sobriété que l’on peut imaginer dans un cliché de mariage de riche  fiancée américaine hystérique (oui, l’homme n’a qu’un seul but ici, signer les chèques, et surement pas avoir une opinion sur la couleur des serviettes de table)… Que l’auteur se fait un plaisir de nous raconter jusque dans les moindres détails.

Elle ne nous épargne rien de ces préparatifs, depuis le premier rendez-vous des fiancés avec nos amies, jusqu’au ménage post-cérémonie… En passant par toutes les discussions minutieuses sur les mérites des roses oranges versus les dahlias blancs, et tous les problèmes que peuvent poser l’odeur trop forte des lys, il vaudrait donc mieux opter pour du lilas, et puis c’est bien lourd à porter tous ces pots de fleurs, et la mère de la mariée est une alcoolique notoire, comment gérer la situation en toute discrétion, et que faire lorsqu’un couple débarque avec ses enfants non prévus dans le plan de table, et comment remettre à sa place l’oncle libidineux aux mains baladeuses, et où placer dans la cérémonie la nouvelle bimbo du père du marié, et un gâteau génoise citron avec une crème au chocolat et glaçage à la framboise peut-il être teint aux couleurs de l’arc-en-ciel pour mieux s’accorder aux rideaux de la salle de réception, oui, mais attention il ne faut pas non plus que cela jure avec la couleur des yeux de la cousine de la mariée, etc, etc, etc.

En parlant d’overdose, je ne veux plus voir une robe de demoiselle d’honneur en peinture pendant au moins six mois. A trop vouloir nous allécher avec les descriptions somptueuses des cérémonies, Nora Roberts écœure ses lecteurs, même les plus fervents. Un peu moins de compositions florales et un peu plus de dialogues aurait été bénéfique à nos héroïnes. Héroïnes qui, selon la grande tradition de la série, auront chacune droit à leur histoire d’amour, je ne vous dirais pas avec qui pour ne pas tout vous révéler!

Mac est selon moi la plus sympathique des quatre, j’ai vraiment aimé et son histoire et le héros auquel elle a droit! Et je n’en dirais pas plus pour vous obliger à aller le lire…

Emma… Emma présente à mes yeux un défaut majeur : elle confond grands gestes pseudo-romantiques et amour. Du genre à considérer que si son chéri n’a pas au minimum privatisé un jardin pour le décorer de bougies partout (quelqu’un lui déjà parlé de consigne de sécurité pour les incendies??!), sans compter les tonnes de fleurs, le champagne, les fraises au chocolat et le quatuor à cordes, le tout pour lui faire sa demande en mariage, eh bien c’est qu’il ne l’aime pas assez, et donc elle refuse! Chez moi, il y a un mot pour désigner ce genre de personne : superficielle (ou complètement cruche, au choix). Donc, je ne suis pas une grande fan d’Emma…

Laurel : qui parmi vous a déjà gouté un gâteau américain, ces empilages de génoises sans goût couvertes de fondant, un genre de pâte de sucre parfaitement écœurant? Ce sont souvent des œuvres d’art, car il faut beaucoup de dextérité pour manier le fondant et il permet de créer des décors très fins et complexes. Alors, même si les descriptions ne m’ont pas du tout mis l’eau à la bouche (comme je suppose que cela aurait du être le cas), Laurel a un sacré caractère et beaucoup de volonté et son histoire m’a intéressée. De plus, connaissant personnellement une pâtissière, je n’ai pas été déçue!

Enfin, Parker, dans le genre psycho-rigide qui veut tout contrôler, est parfaitement crédible! Le parfait prototype de la success woman américaine, qui, en plus d’être brillante dans son travail, est toujours perchée sur des talons de 9cm, met un point d’honneur à courir une heure tous les jours pour entretenir son corps de rêve, a le brushing parfaitement lissé et les ongles toujours manucurés… Et comme son histoire arrive en dernière, on a le temps de voir s’esquisser sa relation avec le héros, et d’avoir envie d’en savoir plus. C’est probablement, avec Mac, le personnage le plus complexe du groupe et son héros est à la hauteur!

Pour conclure, une série agréable à lire, bien qu’inégale, et quelques longueurs dans les innombrables descriptions de mariages. Allez Nora, courage, cette série est déjà bien meilleure que les précédentes, la prochaine marquera le retour de ta grande époque…

Sur ces entrefaites, il me reste à vous souhaiter un Joyeux Noël, riche en livres (le livre étant l’objet de désir numéro 1 de ma liste au père Noël, je ne peux pas vous souhaiter autre chose!)…

 

Chi-Chi

 

Recyclage de costumes

Il y a quelques semaines, je suis tombée sur un site qui recense toutes les réutilisations de costumes dans les films d’époque.

http://www.recycledmoviecostumes.com/

En plus, c’est super bien fait, rangé par époque et tout! Laissez moi vous dire que j’y ai passé quelques minutes (a compter des dizaines) et si je n’avais pas un machin avec deux bras et deux jambes qui s’était rappelé à mon bon souvenirs, j’aurais peut être passé des HEURES!!!

Mais rassurez-vous, j’ai quand même pris le temps de bien explorer l’époque régence…. voyez donc!

Bonne exploration!
Tam-Tam

 

 

recyclage costume