Mrs. Miracle


Réédition du 31/03/2011
Lecteurs, mes amis, j’ai appris une grande nouvelle la semaine dernière… (et je vous le dis tout de suite, j’admire le calme olympien qui transparait dans cette phrase, en vrai je suis comme une gamine le matin de Noël – et vous allez voir à quel point cette image est justement choisie!)En trainant sur un blog d’auteur de romance que je ne connaissais pas (oui, on pourrait croire comme ça que j’ai du temps à perdre, en fait pas du tout, je cherchais des infos sur un livre que j’envisageais d’acheter) (et d’ailleurs acheté mais c’est une autre histoire), je disais donc en trainant sur un blog inconnu (activité dangereuse et chronophage), j’ai appris quelque chose de formidable, d’extraordinaire, de merveilleux : il existe un film tiré du roman Mrs Miracle de Debbie Macomber! Joie dans mon petit cœur de fan, bonds de cabri autour de la chaise de bureau, meilleure nouvelle du jour (voir de la semaine…) (peut-être même du mois!) (je ne pousserais pas jusqu’à dire de l’année quand même sinon vous allez vous demander à quoi ressemble ma vie…). Je disais donc, UN FILM MRS MIRACLE!!! (oui je crie, pardon)Quoi, quel livre, me direz vous? Mais si voyons, Mrs Miracle, LE livre de Debbie Macomber qui avait eu l’honneur de figurer dans mon Top 15! (je vois que vous n’avez pas bien appris vos leçons, c’est mal!)

Un film sur lequel il me fallait mettre la main séance tenante. Internet, mon ami, où puis-je trouver ce film? Eh bien pas en France apparemment. Quelle perte pour la culture française… Mais qu’importe, Amazon US est aussi mon ami, et hop, 5 minutes plus tard, je commence à faire des croix sur mon calendrier et à guetter le facteur, prête à faire un procès à La Poste s’il prétend encore mettre directement un avis de passage sans sonner alors que j’étais là… (La Poste, mon amour) (remarquez, j’ai découvert pire : Adrexo, sous-traitant de La Poste… eux je ne veux même pas en parler, ce serait dangereux pour ma tension)

Mais pour une fois, le saint patron des colis était avec moi et le DVD est arrivé hier sans encombres, juste à temps pour ma chronique de la semaine, c’est un signe, il est temps de vous parler de Mrs Miracle.

Mrs Miracle est un livre de Noël… (pas la saison dirons les râleurs. M’en fiche, c’est un livre doudou, et il n’y a pas de saison pour ça) (si vraiment cela vous perturbe, vous pouvez toujours prendre votre agenda et noter soigneusement, à décembre prochain : lire Mrs Miracle puis regarder le film)

En prime, les acteurs principaux sont James Van der Beek, le cher Dawson de mon adolescence (enfin cher si j’avais été fan de la série, mais on va faire comme si) et Erin Karpluk, Erica dans Being Erica (dont je suis réellement et totalement fan, pour de vrai et depuis peu)! Avec un casting pareil, j’étais convaincue que le film ne pouvait pas être mauvais…

Et je ne me suis pas trompée! Certes, il ne raflera pas 9 statuettes aux prochains Oscars, mais il est fidèle à l’histoire du livre (avec tout de même les quelques petits détails de rigueur que seul le fan fidèle saura détecter), et il parvient très bien à nous en traduire l’ambiance…Reba tient une agence de voyage, elle a renoncé à tous ses rêves de gloire sur les planches d’un théâtre pour la « réalité » et a apparemment quelques tensions avec sa famille.Seth peine à élever ses jumeaux de 6 ans depuis la mort de sa femme. Pas matériellement, non, Seth est architecte, et sa maison est digne de figurer dans un magazine de décoration (si on ne regarde pas trop le bazar que peuvent mettre deux enfants lâchés dans un salon). Mais il a un sérieux problème d’autorité, et toutes ses gouvernantes rendent leur tablier plus vite que leur ombre. (entre nous, je trouve qu’elles ne sont pas bien résistantes ces gouvernantes, mais c’est parce que je me souviens de La mélodie du bonheur et de ces charmants enfants Von Trapp, cela remet tout de suite les choses en perspective!)

Enfin, Seth a donc un problème de gouvernante et l’agence qui les recrutait pour lui ne veut plus en entendre parler. En prime, Noël approche, les enfants vont participer au spectacle de Noël à l’école, ce qui implique de les conduire aux répétitions, non, vraiment, c’est la galère!

Si ce livre était du pur cliché, Reba, pour une raison X, Y ou Z, perdrait son emploi et se retrouverait obligée d’accepter le premier job qui passe par là, donc gouvernante, et serait tellement géniale instinctivement que Seth tomberait sous son charme en 48h et qu’après une semaine, hop, livre terminé, ils seraient fiancés. (ne rigolez pas, j’ai vu ce film il y a quelque temps, je n’arrive pas à me souvenir du titre, c’est dire si cela m’a marquée!)

Mais ce livre fait appel à un autre genre de cliché : les miracles. Pas les miracles à la baguette magique, genre conte de fée et phénomènes paranormaux, ouvrage à ranger fermement dans l’étagère des livres fantastiques, non juste une pincée de magie qui effleure subtilement l’histoire, donnant aux personnages le petit coup de pouce nécessaire pour qu’enfin, ils sortent du marasme qui les emprisonnait.

Entre donc en scène Mrs Emily Merkle, une charmante vieille dame que les enfants surnomment aussitôt Mrs Miracle. Il faut dire que elle, elle sait y fait et ne se laisse pas impressionner par leurs bêtises… Et surtout, c’est elle qui saupoudre l’histoire de ces petites touches qui lui donnent tout son charme!

On comprend très vite que Mrs Miracle a des intentions cachées en ce qui concerne Seth et sa petite famille. En ce qui concerne Reba aussi d’ailleurs. A commencer par faire en sorte que ces deux-là se rencontrent. Comment? Eh bien je vous laisse le plaisir de le découvrir, car Mrs Miracle ne fait jamais rien simplement, elle use de stratagèmes tous plus subtils et ingénieux les uns que les autres. Et d’un soupçon de magie quand la stratégie ne suffit pas…

Finalement, si ce livre (et ce film) racontent la jolie histoire d’amour entre Reba et Seth, le personnage principal reste Mrs Miracle. Qui est-elle, pourquoi est-elle là? Mystère et boule de gomme (ou de Noël en l’occurrence)!

Même si c’est le printemps, même si les arbres bourgeonnent et que les fleurs pointent le bout de leur nez un peu partout, l’esprit de Noël qui se dégage du livre fonctionne parfaitement et pour une fois qu’une romance est bien adaptée en film, je me devais de partager cet événement avec vous… Oui, ne faites pas semblant, je sais bien que vous êtes tous suspendus à mes avis avisés. (oh la belle allitération) (oui, j’ai des restes de littérature) (et j’ai envie de frimer) (et de croire que vous n’attendiez que ce post pour connaitre Mrs Miracle) (et d’arrêter avec les parenthèses) (je suis fatiguée en même temps j’ai des excuses) (maintenant j’arrête, promis…)

Donc, si vous connaissez et aimez l’univers de Debbie Macomber, n’hésitez pas!

Et sur ces bonnes paroles, je vous annonce que nous avons officiellement parlé de tous les auteurs (si ce n’est tous les titres mais ne désespérez pas) du Top 15…

Bonne lecture,
Chi-Chi

Les relectures grippales


Pendant que T. avait la grippe/bronchite pendant un mois et qu’elle relisait à tours de bras (« Hyacinthe« , le tome 7 des Bridgertons de Julia Quinn, « La loterie de l’amour » de Lisa Kleypas, « Obscure prémonition » de Linda Howard), cela a été pour nous le temps des bilans…

La question existentielle du jour : quel le meilleur héros entre Gareth St. Clair, Derek Craven et Niall MacRobert?

Gareth, qui sous une enveloppe un peu scandaleuse est une guimauve loyale à souhait. il croit qu’il ne peut plus risquer de s’attacher à quelqu’un par peur de le perdre mais c’est sans compter sur 1) le poids de la solitude et 2) la force de persuasion de Miss Bridgerton!

Derek, qui à lui tout seul est un synonyme de scandale, de sensualité et danger, qui prétend être un être sans moral mais se révèle être un homme bon avec les gens qui voient au delà des apparences…

Niall, le Highlander puissant et régalien. Fils illégitime du roi d’Ecosse, ancien templier chargé d’une mission divine, il est tel Atlas qui porte le monde sur ses épaules, il endosse les écrasantes responsabilités qui lui ont été attribuées avec un stoïcisme ronchon profondément sexy.

Et l’autre question : comment faire pour continuer à tenir le rythme?

Réponse, on va encore changer.

A compter de la semaine prochaine, il n’y aura plus que deux articles par semaine. Un original le mardi et une republication le vendredi. Fini la distinction Vera Cruz (aka le mercredi où on raconte notre vie) et les chroniques, ce sera un peu comme on peut et comme vient l’inspiration.

Nous espérons malgré tout que vous continuerez de venir au rendez-vous et de nous lire/commenter/partager quand même. Car en dépit de tout ce que j’évoquais lundi, nous avons envie de continuer encore, et si ce blog a bien évolué en 4 ans et demi, il nous reste encore des choses à en faire!

Love,

Chi-Chi et Tam-Tam

It’s not me, it’s you

Grande victoire, avec T. on a réussi à se parler hier pour la 1ere fois depuis presque 3 semaines.

La vie, la distance, le travail, les enfants (enfin surtout le sien), et les voyages pour moi, le temps passe trop vite. Ici, c’est notre bébé à toutes les deux, et il est tristement négligé ces derniers temps. Et la lecture, l’écriture, le blog, tout cela tend à passer un peu au second plan.

Tellement au second plan qu’on va encore une fois devoir changer le rythme du blog. Avec parfois un peu l’impression de renoncer, que la clé sous la porte n’est pas loin, et pourtant, nous ne sommes pas prêtes à renoncer. On en reparle mercredi…

En attendant, j’attaque la semaine avec un mini-coup de cœur tout récent, le 3ème livre de Mhairi McFarlane It’s not me, it’s you, sorti fin 2014 en VO et je suis certaine que la VF n’est pas loin, vu l’accueil reçu par les deux premiers livres de l’auteur chez Milady ! Si j’avais été mitigée sur le 1er et que je n’ai pas lu le 2ème je peux vous dire que celui-ci est plus que réussi et qu’il faut vous précipiter.

Delia a une petite vie bien tranquille à Newcastle, avec un boulot plan-plan et Paul avec qui elle vit depuis 10 ans. Delia a 33 ans et se dit qu’il est temps de passer à l’étape suivante : le mariage.

D’où la demande en mariage soigneusement orchestrée par ses soins, et dans la foulée, la réception d’un texto malencontreusement qui ne lui était pas destinée…

En parallèle, le fameux boulot plan-plan prend une drôle de tournure et n’est finalement plus si plan-plan que ça.

Et voici Delia, plus très sûre de sa place dans sa propre vie, qui se demande si c’est elle la responsable, si elle aurait pu faire quelque chose pour éviter cela, femme trompée qui plie bagage, le temps de remettre un peu d’ordre dans sa vie.

Entre Newcastle et Londres, un (deux) boss complètement dingues, dans des genres différents, notre héroïne reprend les choses en main, se réveille de la torpeur de sa vie trop tranquille et se transforme en super-héroïne. Non non, vous avez bien lu, notre héroïne est pourvue d’un alter-ego qui veille sur la ville et n’a pas froid aux yeux.

Le truc avec ce livre, c’est que je n’avais pas lu la 4ème (comme c’est de plus en plus souvent le cas en fait, j’aime me garder la surprise), et que donc, chaque nouvelle péripétie m’a tenue en haleine !

Entre le Naan cyber-justicier, Steph et son accent du Nord, Ralph le doux géant, Paul le hipster, Emma avocate de choc et londonienne de haut vol, Adam le corbeau, Kurt australien aux méthodes peu orthodoxes, toute la faune urbaine semble s’être donné rendez-vous pour graviter autour de Delia au look de pin-up, super-héroïne qui s’ignore…

Le tout dans une histoire choupinette comme tout, tendre, drôle aussi, avec une sublime lettre de déclaration d’amour comme on aimerait toutes en recevoir et qui m’a fait refermer le livre avec des petits frissons.

Après Edenbrooke, et avec mon amour du roman épistolaire, je crois que It’s not me, it’s you a gagné une place dans mon panthéon personnel.

Et vous, dans quel livre se trouve votre plus belle lettre d’amour ?

Bonne lecture,
Chi-Chi