It’s not me, it’s you

Grande victoire, avec T. on a réussi à se parler hier pour la 1ere fois depuis presque 3 semaines.

La vie, la distance, le travail, les enfants (enfin surtout le sien), et les voyages pour moi, le temps passe trop vite. Ici, c’est notre bébé à toutes les deux, et il est tristement négligé ces derniers temps. Et la lecture, l’écriture, le blog, tout cela tend à passer un peu au second plan.

Tellement au second plan qu’on va encore une fois devoir changer le rythme du blog. Avec parfois un peu l’impression de renoncer, que la clé sous la porte n’est pas loin, et pourtant, nous ne sommes pas prêtes à renoncer. On en reparle mercredi…

En attendant, j’attaque la semaine avec un mini-coup de cœur tout récent, le 3ème livre de Mhairi McFarlane It’s not me, it’s you, sorti fin 2014 en VO et je suis certaine que la VF n’est pas loin, vu l’accueil reçu par les deux premiers livres de l’auteur chez Milady ! Si j’avais été mitigée sur le 1er et que je n’ai pas lu le 2ème je peux vous dire que celui-ci est plus que réussi et qu’il faut vous précipiter.

Delia a une petite vie bien tranquille à Newcastle, avec un boulot plan-plan et Paul avec qui elle vit depuis 10 ans. Delia a 33 ans et se dit qu’il est temps de passer à l’étape suivante : le mariage.

D’où la demande en mariage soigneusement orchestrée par ses soins, et dans la foulée, la réception d’un texto malencontreusement qui ne lui était pas destinée…

En parallèle, le fameux boulot plan-plan prend une drôle de tournure et n’est finalement plus si plan-plan que ça.

Et voici Delia, plus très sûre de sa place dans sa propre vie, qui se demande si c’est elle la responsable, si elle aurait pu faire quelque chose pour éviter cela, femme trompée qui plie bagage, le temps de remettre un peu d’ordre dans sa vie.

Entre Newcastle et Londres, un (deux) boss complètement dingues, dans des genres différents, notre héroïne reprend les choses en main, se réveille de la torpeur de sa vie trop tranquille et se transforme en super-héroïne. Non non, vous avez bien lu, notre héroïne est pourvue d’un alter-ego qui veille sur la ville et n’a pas froid aux yeux.

Le truc avec ce livre, c’est que je n’avais pas lu la 4ème (comme c’est de plus en plus souvent le cas en fait, j’aime me garder la surprise), et que donc, chaque nouvelle péripétie m’a tenue en haleine !

Entre le Naan cyber-justicier, Steph et son accent du Nord, Ralph le doux géant, Paul le hipster, Emma avocate de choc et londonienne de haut vol, Adam le corbeau, Kurt australien aux méthodes peu orthodoxes, toute la faune urbaine semble s’être donné rendez-vous pour graviter autour de Delia au look de pin-up, super-héroïne qui s’ignore…

Le tout dans une histoire choupinette comme tout, tendre, drôle aussi, avec une sublime lettre de déclaration d’amour comme on aimerait toutes en recevoir et qui m’a fait refermer le livre avec des petits frissons.

Après Edenbrooke, et avec mon amour du roman épistolaire, je crois que It’s not me, it’s you a gagné une place dans mon panthéon personnel.

Et vous, dans quel livre se trouve votre plus belle lettre d’amour ?

Bonne lecture,
Chi-Chi

Le temps volé

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Les amis, c’est l’heure de la reprise…

Et vous n’allez pas être déçus du voyage quand vous allez voir le rythme de la reprise.

Bon, reprenons au début.

En janvier, j’ai eu la grippe. Et en même temps, marié une de mes meilleures amies. Et bossé 50h par semaine. Autant vous dire que je suis présente à 300% sur le blog ! En février, j’ai encore bossé 50h par semaine, mais là (demain pour être précise), je pars en vacances. Sans mail, sans téléphone, sans internet. J’ai hâte à un point que vous n’imaginez pas. Je reviens en mars et le travail devrait s’être calmé un peu d’ici là ! (on peut rêver)

Quand à T., elle a eu la grippe, son prince et son empereur aussi, et elle bosse aussi 50h par semaine. Et en panne totale de lecture depuis avant Noel. Donc qui dit pas de lecture dit rien à écrire.

*petite musique embarrassée*

On essaye vraiment de continuer à être présentes ici, mais c’est dur de tenir le rythme en ce moment. C’est un de ces moments où la vie nous oblige à sélectionner à mort, pour revenir aux priorités, et dormir, manger, parfois avoir une conversation avec une personne en live deviennent ces priorités. Lire, c’est facile dans le métro. Mais écrire, là, on touche à des sommets de complexité inatteignables.

Bref.

Après en avoir discuté, pause, pas pause, arrêt, pas arrêt du blog, on a décidé de ne rien décider. On revient donc pour le moment, mais probablement pas au rythme d’une chronique par semaine. On verra comment cela se met en place…

Ceci dit, je veux vous parler d’un livre !

Cela fait presque un an que j’attends de pouvoir vous en parler !

Sort mercredi chez Milady le 2ème roman de Chloé Duval, Le temps volé. Synopsis :

« La lettre d’un inconnu peut-elle changer votre vie ?
Flavie, auteure de romans d’amour et fleur bleue dans l’âme, ne peut qu’être conquise, quand elle reçoit un jour une missive mystérieuse, accompagnée des excuses de la Poste pour… les quarante-trois ans de retard.
Qui étaient donc cette Amélie et cet anonyme désespéré de la convaincre de tout quitter pour vivre avec lui ?
Bouleversée, Flavie brûle de les réunir, si longtemps après, et part en quête d’une aventure surgie du passé qu’elle espère faire renaître de ses cendres, au cœur de la Bretagne et de ses légendes.
Malgré les embûches, elle est bien décidée à obtenir son happy end. »

Je crois que Chloé s’améliore à chaque nouvelle histoire.

Sur deux époques à la fois, elle nous raconte les histoires de Flavie et d’Amélie, deux histoires d’amour qui s’inscrivent dans les pas l’une de l’autre. Et comme toujours aussi avec Chloé, c’est tendre et romantique. C’est plein d’optimisme, de retenue, et parfois d’un trait d’audace qui change tout. C’est une enquête qui vous emmène en voyage à travers la France, et avec quelques éléments de surprise pour pimenter le tout.

Cela donne envie de partir en vacances, de visiter la Bretagne (comme si on avait besoin d’encouragements), de tomber amoureuse, et de lire des histoires d’amour. Ah non pardon, ça c’est déjà ce que l’on est en train de faire !

Je ne vous révèle rien sur les héros, je sais qu’il faut garder la surprise.

Mais pour résumer (et parce que vous voyez bien que je suis loquace en ce moment, en réalité je suis tellement fatiguée que je ne trouve plus mes mots et que je passe ma vie le nez dans un dictionnaire), j’ai aimé cette belle histoire et je sais que vous l’aimerez aussi. Vous savez ce qu’il vous reste à faire…

Je vous laisse, j’ai un avion à attraper, et je reviens bientôt pour de nouvelles aventures !

Bonne lecture,

Chi-Chi

Edenbrooke

Ce moment ATROCE où il est minuit trente, j’essaye de m’endormir (je suis insomniaque), et je réalise qu’après avoir procrastiné toute la journée, je n’ai pas écrit mon article pour le lendemain…

Ce moment encore plus atroce où il est minuit cinquante et après avoir écrit ledit article, mon ordinateur plante et perd tout et là, j’en pleurerait de rage!!!!!!!! (et j’envoie des textos pas polis du tout à T. qui va halluciner en les lisant demain matin…)

Ce moment on ne peut plus pénible où, il est une heure dix (mon ordinateur met littéralement dix minutes à se rallumer, oui, il est presque aussi vieux que moi), et où je recommence mon article.

Autant de dire que vous allez me pardonner le coté un peu décousu de mes propos!

Pour mon anniversaire, T. m’a envoyé un care-package. Dedans un livre, Edenbrooke de Julianne Donaldson. Il ne vous a pas échappé, et à T. non plus, que je suis dans une looongue phase de contemporain. Et ça c’est un historique. Dubitative, j’étais. Et puis j’ouvre le livre, et là, une dédicace de l’auteur, et une carte, signée par une tierce personne. Je vous rejoue la scène :

T. –  Penny, tu n’aurais pas une recommandation de livre pour Chi-Chi, c’est son anniversaire et elle ne jure que par Drew en ce moment…

Penny – Son anniversaire? Ok, bouge pas, j’ai encore mieux, je t’envoie un truc, elle va kiffer! (manifestement Penny n’a pas eu le mémo du contemporain)

Moi à la réception du colis – OH PUNAISE T. COMMENT TU AS FAIT CA????

T. – Facile, j’ai des relations moi Madame! L’année prochaine, c’est Julia Quinn qui vient te chanter Joyeux anniversaire!

Moi – WHAAAT??! Trop sympa, merci Penny!

Voila comment je me suis retrouvée avec entre les mains un livré dédicacé par l’auteur, et une carte d’anniversaire de Penny Reid, qui me dit que c’est le livre qui contient sa scène de déclaration d’amour préférée de tous les temps.

Elle est quand même trop stylée notre T., non? Ok, je suis flattée et en rupture d’inspiration, je vais lire le livre…

Et WAOUH! Penny ne m’avait pas menti sur le coté follement romantique de l’affaire!

C’est une romance tendre, rétro à la limite du too-much parfois, mais waouh, Philip, le héros… Vous parlez d’un homme amoureux, il est à tomber à la renverse! Un peu frustrant à quel point Marianne ne le voit pas parfois, mais aussi, un livre dévoré en une nuit, et que je vous recommande d’autant plus vivement que c’est mon premier 5 étoiles Goodreads pour un historique depuis plus de 18 mois. Penny n’a pas menti, j’ai kiffé!

Sur ces bonnes paroles, je vais dormir, et vous, vous savez ce qu’il vous reste à faire (en plus le livre est traduit chez Milady) !

Bonne lecture,

Chi-Chi

Vampire et Célibataire


Cela faisait longtemps qu’on avait pas parlé vampires… Qu’ils soient Dark Hunter, qu’ils habitent en Louisiane, ou qu’ils soient parents célibataires, ils sont sur toutes les lèvres et peuplent les étalages des meilleures librairies. Il me coûte de l’évoquer, mais mon éthique morale de chroniqueuse me pousse à parler du tsunami qu’a été la sortie des quatre opus de la série Twilight. A elle seule, cette série témoigne de l’engouement de l’édition et de ses lecteurs pour nos héros de la nuit.Ce mouvement a un nom. La bit-lit.

N’en déplaise à ma chère Chi-Chi qui, il y a quelques semaines, me catapultait fantasy experte de notre duo, si j’admets fort volontiers aimer ce genre, je n’en fais pas ma lecture systématique. Je suis encore loin du doctorat en bit-lit, mais mon esprit curieux a cherché à se renseigner sur la question. Qu’est-ce que la bit-lit ?

Si j’en crois les différents textes qui en parlent, la bit-lit est un sous-genre de l’urban fantasy. Il s’agit donc de livres fantastiques dont l’histoire se déroule dans un contexte contemporain. Leur valeur ajoutée ? Les vampires, garous et autres gnomes sont des personnages appartenant à la réalité de ces histoires.

Le marché nous propose un nombre impressionnant de nouvelles histoires et auteurs spécialisés dans ce sous-genre. Je suis une lectrice difficile mais MaryJanice Davidson a su gagner mon cœur avec sa série « Queen Betsy », à l’humour léger avec une pointe girly.

Dans « Vampire et Célibataire », Besty, secrétaire au chômage est tuée dans un accident de voiture le jour même de son anniversaire. Mais Besty, au lieu de mourir proprement et de manière définitive, se réveille dans son cercueil, à la morgue.

La voilà donc sans travail, sans pouls, et condamné au régime liquide. Mais si on lui a appris qu’il ne fallait pas mâcher la bouche pleine, elle ne sait rien de cette nouvelle existence qui s’impose à elle, ni de l’étiquette à suivre en matière de hiérarchie vampire.

N’en déplaise aux chasseurs de la nuits à l’aura sombre et ténébreuse, les histoires de vampires où le chaos, l’obscurité et la fatalité d’un avenir sombre transparaissent à chaque page ont eu tôt fait de me lasser, et c’est avec soulagement et joie que l’on m’a fait découvrir cette héroïne qui n’a pas choisie de devenir un vampire, qui trouve que boire du sang n’est pas vraiment sa tasse de thé et qui considère qu’une prophétie écrite à l’encre de sang dans un manuscrit qui rend fou si on le lit trop longtemps n’est pas vraiment dans son idée du fun.

Assortie d’une flopée de truculents personnages pour lui donner la réplique (mot du jour, truculent, ça change de haut en couleurs), les aventures de cette jeune blonde sont exactement ce dont j’ai besoin en hiver : de l’humour, de l’esprit et un sens de style et de la réplique acéré.

Sans même me connaitre, l’auteur sait déjà comment me faire plaisir puisqu’elle a déjà écrit plus d’une demie douzaine de volumes pour cette série. Les mois d’hiver sont longs, j’ai mené un combat rangé contre mon envie compulsive de tous les lire d’une traite et je m’en suis gardé quelques-uns pour les grands moments de disette.

En attendant, le bilan de la lecture des trois premiers tomes parle de lui-même : 17 sourires, 6 éclats de rire et 3 ricanements, me valant au passage de nombreux regards menaçant de la part de ma voisine dans le train. Une histoire de vampire simple qui fonctionne. Tout cela, sans fin du monde prévue par une voyante borgne vouant les héros à un combat  légendaire dont l’issu déterminera de l’avenir du monde!

Bonne lecture
Tam-Tam

L’anti-booklist

Le Vendée Globe d'une princesse

Ceux qui m’ont suivi ces derniers temps sur Goodreads le savent, j’ai lu. Beaucoup. Il est temps de faire donc une petite mise à jour, d’abord de ce que je ne vous recommande pas, pour vous laisser le temps de vous préparer à l’arrivée, dans les semaines qui viennent, de multiples listes de TOUT ce que je vais vous recommander (avec plus ou moins d’enthousiasme, mais le pire est pour aujourd’hui) !

  • Sans plus attendre, on commence avec Just one song de Stacey Lynn :

Je sais que ce livre a été traduit chez Milady, je sais qu’il y a des fans (il m’a été recommandé par Melwasul), et je ne l’ai pas détesté. Mais c’est un livre moyen pour moi. Pas inoubliable, et qui présente le défaut majeur de m’avoir donné l’impression de faire 978 pages – et non pas 200 et quelques. Nic n’était pas très sympathique, et malgré ses raisons d’être blessée, je n’ai pas réussi à avoir d’empathie pour elle. Zack est finalement plutôt plat comme héros, et tous deux m’ont laissé le sentiment d’une histoire en 2D, manquant cruellement de profondeur et de subtilité.

  • La suite est une difficile à supporter, avec The girl in room fourteen de Carol Drinkwater :

J’avoue avoir choisi ce livre parce qu’il y avait des jolis citrons sur la couverture et parce que l’héroïne s’appelle comme moi, et que cela se passe sur la côte d’Azur. Que des raisons parfaitement valables, vous en conviendrez.

Mais hélas, quelle déception!!! On rencontre Cécile, femme belle et mystérieuse d’un âge indéterminé (que l’on déterminera par la suite). Elle vit en vendant des citrons sur les marchés (et rien que des citrons ou produits dérivés de ses citrons) mais est tellement riche qu’elle a une voiture avec chauffeur. Elle ne parle jamais à personne mais tout le monde l’aime. Elle a une fille à qui elle ne parle pas non plus. Et elle ne prend qu’une semaine de vacances par an, pour aller au festival du citron dans une ville voisine et elle dort toujours dans la chambre 14 du même hôtel. Et bien sûr, à grand coups de flash-backs, on apprend que cela fait 16 ans que Cécile revient dans cette chambre pour attendre le retour de son amour de jeunesse, le père de sa fille, que cela fait 16 ans que sa vie est en suspens, 16 ans qu’elle n’a pas d’amis, pas de vie, RIEN.
Et il y a peu de choses qui m’énervent plus qu’un personnage qui n’évolue pas. Quelques mois, un an ou deux, mais 16 ans ???!!!!

Pour ne rien arranger, c’est un roman très court, et la chute est à se taper la tête contre un mur de bêtise. Je n’en dirais pas plus, ne le lisez pas !

  • Next, Not the marrying kind de Nicola Marsh :

Gah. Une héroïne qui prend en charge la boite de party-planner de sa sœur parce que celle-ci est tellement mal en point à cause de son divorce qu’elle ne peut plus travailler. La boite allant mal, elle a une Idée de génie « et si on diversifiait l’activité avec des « divorce-party » ? Mais incognito, car cela ne ferait que remuer le couteau dans la plaie pour ladite sœur.

Le héros qui se retrouve obliger d’organiser une fête de divorce pour son associé car celui-ci est tellement atteint par son divorce qu’il ne peut plus travailler et qu’une bonne fête lui remettrait les idées en place.

Mais on n’embauche pas une party-planner sans s’assurer que ce n’est pas un escroc, alors quand le héros réalise que l’héroïne cherche à rester incognito il pense que c’est un mauvais plan et il décide de profiter de la situation en la faisant chanter pour qu’elle organise la fête en personne. Parce que trouver une autre party-planner ou simplement faire confiance à un contrat en béton armé aurait été trop difficile.

  • Devant une logique si implacable, j’ai laissé tomber, je n’ai pas fini le livre et ai donné sa chance à Prejudice meets pride de Rachael Anderson :

Encore une réécriture de P&P qui venait pourtant chaudement recommandée. Elle est fière, il est plein de préjugés, mais il n’y a dans cette histoire pas la plus petite étincelle d’humour qui rendrait les échanges entre nos personnages amusants. Toutes leurs interactions sont forcées, artificielles, et rien ne m’explique pourquoi ils pourraient bien vouloir passer du temps d’un avec l’autre !

  • Là encore, livre abandonné en cours de route… Pour The opposite of wild de Kylie Gilmore :

OMG! Vous parlez d’une héroïne arrogante, donneuse de leçons, qui croit toujours tout savoir mieux que tout le monde ? Ne cherchez plus, vous l’avez trouvé ! Dès le 1er chapitre, elle explique à sa sœur, tombée enceinte par accident et abandonnée par le père, que ce n’est pas grave, qu’elle ne peut pas avorter bien sur parce que cela ne se fait pas, mais pas de souci, elle n’aura qu’à lui laisser le bébé et elle, sœur responsable et dévouée qu’elle est, s’en occupera. Bon bien sûr, il faut que la frangine laisse tomber sa vie à l’autre bout du pays et vienne vivre avec elle, mais après tout elle n’était pas si top que ça sa vie, alors ce n’est pas un souci et puis un bébé cela change tout !

Le héros avait un bon potentiel de son coté, mais rien n’aurait pu me convaincre d’aller jusqu’au bout de cette histoire avec un personnage aussi prétentieux et insupportable.

Sur ces bonnes paroles, je vous laisse démunis et sans nouvelles idées de lecture, en tout cas jusqu’à la semaine prochaine (il me reste pleeeeinn de livres de l’été en réserve) !

Bonne journée,

Chi-Chi

Seconde chance – KGI 2


Vous savez quoi, depuis la dernière fois, j’ai trouvé ce que voulait dire KGI!!! Kelly Group International!

Comme quoi, cela sert de persévérer dans la lecture d’une série et de donner sa chance à une auteur. Et j’ai très très bien fait car si le premier tome m’avait décue, le second, j’ai adoré.

On y découvre Sam (Kelly), en mission incognito mais qui trouve quand même le temps pour avoir une aventure avec Sophie, fille du vilain. Mais au moment de leur torride affaire, ce dernier ne sait pas qu’elle est plus qu’une « simple serveuse »…

4 mois plus tard, alors qu’il regrette encore de ne pas avoir réussi à la retrouver après sa mission bouclée, il la découvre semi-noyée dans le lac en bas de chez lui, enceinte. Et je vous entends protester, mais c’est pas du spoil, c’est l’instinct de la lectrice de romance qui sait que quand il y a « oubli » de protection, il y a « surprise » 9 mois plus tard (le nageur du héros de romance étant de qualité supérieure, bien évidemment).

Les grossesses imprévues ont un effet « mariage arrangé » dans un contemporain que personnellement j’adore (de mémoire, le tome 2 des Kowalski est aussi une histoire de grossesse accidentelle). Cela force les gens à devoir communiquer et apprendre à se connaitre. Parce que bon, un enfant ça lie pour toujours.

Vous ajoutez le flou autour de leur rencontre, la menace qui pèse sur elle (oui, elle ne s’est pas noyée pour le fun) et le fait que la confiance entre nos deux protagoniste va être dure à obtenir étant donné leurs « origines » respective (elle étant la fille d’un vilain, et lui d’un gentil) (faut que j’arrête le visionnage des Inconnus, cela se sent dans mes chroniques), vous obtenez une romance vraiment tip top sur laquelle je vous recommande de sauter sauvagement!

Bonne lecture,
Tam-Tam

Le dernier souffle


Réédition du 24/01/2011

Parfois, je n’ai plus rien à lire.

Je suis une grosse menteuse ? Je suis blessée dans mon honneur. Vraiment, vous ne me croyez pas quand je vous dis qu’il m’arrive de ne plus rien avoir à lire ?
Ce doit être ces mois passés à vous recommander des livres ? Ou peut être me suis-je trahie en reconnaissant ne pas avoir lu certains livres chroniqués par Chi-Chi…

Bon, je le reconnais, lorsque je dis que je n’ai rien à lire, il faut voir entre les lignes et comprendre « rien ne me tente dans ma bibliothèque » ou « je ne suis pas chez moi et j’ai sous-estimé ma vitesse de lecture, les 6 livres que j’ai apporté pour le weekend sont déjà lu et chroniqués ».
Vous êtes durs avec moi, vraiment !

En plus, il m’est déjà arrivé de n’avoir rien à lire !
Je m’en souviens comme si c’était hier : j’étais en visite dans un royaume voisin et le prince pas si charmant qui me recevait a passé le week-end à lire. Moi qui pensais que l’on passerait cette visite diplomatique à goûter aux charmes du pays, j’étais un peu vexée.
Et puis il s’est mis à me parler de la trilogie du Dernier Souffle de Fiona McIntosh. « C’est une histoire d’amour formidable, tu devrais être sensible ! ». Le rustre, il marquait un point.

Pourtant rien dans la quatrième de couverture du premier opus intitulé « Le Don » ne laisse entrevoir la moindre romance. Il est question de Wyl Thirsk, général et chef des armées du royaume de Morgravia, dont l’ennemi juré et héritier du trône, a juré la perte. Il est question d’une menace venue du nord, d’une malédiction (ou d’un don, question de point de vue) transmise par Myrren, une sorcière, qui doit être la réponse au mal qui ronge le continent et que Wyl va devoir embrasser s’il espère sauver le pays qu’il a juré de défendre.

Fidèle à ses talents d’argumentateur, ce prince pas si charmant me rétorque :
« Si ! Si ! là.
– Mon cher prince, peux tu développer ?
– Wyl et une fille du livre! Le doigt pointé sur un passage qu’il est vraisemblablement en train de lire, il lève le bout du nez et rencontre mon regard interrogatif.
– Ah bon ? Pas une chèvre ? »

Le prince pas si charmant est quelqu’un de concis. Mais j’ai eu recours à ma technique de sniper pour lui tirer les vers du nez. Quelques spoilers suivent, mais ce sont ces informations même qui m’ont poussée à ouvrir le premier tome et à plonger avec délice dans les aventures du général à la crinière de feu. A bon entendeur…

Wyl est l’héritier d’une longue tradition de militaires et proches amis du roi. Son père était général et le frère de sang du roi Magnus, son grand-père était général et confident du roi précédent, und zo weiter…
Le souverain souhaite que son fils Celimus fasse de même avec Wyl (la tradition, vous comprenez). Mais l’amitié ne se commande pas, et il est clair dès leur rencontre qu’ils sont destinés tout au mieux à se détester cordialement. Magnus n’est pas éternel. A l’heure de sa mort, c’est une profonde haine que voue Celimus à l’égard de Wyl.

A présent que son royal père n’est plus là pour temporiser ses excès, la cruauté naturelle du nouveau souverain peut enfin se révéler dans toute sa splendeur.
Sa première mission, faire tuer Wyl (Parce que sinon, c’est pas drôle hein ? Une histoire sans complications en heroic fantasy, faut pas trop compter dessus !).

Quelques années plus tôt, Wyl a bravé le courroux de l’héritier et fait preuve de compassion envers une jeune femme accusée de sorcellerie en lui donnant un verre d’eau et en s’opposant à la poursuite de sa torture. Cette dernière, avant de succomber, a transmis le « dernier souffle » à Wyl pour le remercier et faire du jeune homme l’instrument de sa vengeance…

Ce dernier souffle transmis par Myrren se matérialise au moment de la mort. L’âme de Wyl se trouve alors transportée dans le corps de son assassin. De corps en corps, Wyl devra traverser le continent entier, affronter des armées entières, ruser, mentir et se battre pour venger sa famille, protéger la femme qu’il aime et rétablir la paix.

Pourquoi lire Le don, Le sang et L’âme ?
Parce que fondamentalement, voir un guerrier rouquin réagir à la découverte de ses « nouveaux corps » successifs est un amusement sans fin.
Parce que comme toujours dans l’héroic fantasy, la division manichéenne du monde est reposante. Les méchants sont de la pire sorte, pas de circonstances atténuantes, pas de sursaut d’humanité. On est heureux de les voir périr avec fracas. Les héros luttent pour une noble cause. Ils sont généreux, loyaux, téméraires… Bref, tout ce que nous ne sommes jamais totalement.
Parce que l’auteur est une femme. Et si nous avons le droit à des descriptions rondement menées de combats au corps à corps, Fiona McIntosch vous épargnera les chapitres entiers de descriptions de batailles qui personnellement m’ont fait périr d’ennui à la lecture du Seigneur des anneaux.
Enfin, parce que le prince pas si charmant avait raison, il y a une belle histoire d’amour qui vaut le coup d’être découverte.

Bonne Lecture
Tam-Tam

En Sursis – KGI 1


Pour les habituées de ces murs, la déclaration suivante ne sera pas une surprise : j’aime les hommes pleins de testostérone.

Il n’y a qu’à voir mon amour des Linda Howard, ou mon amour des highlanders (en général et en particulier, évidemment), et la couleur de mes joues lorsque l’on me parle de Batman

Aussi, lorsque Hibana m’a parlé des héros muy sexy de Maya Banks, je me suis dit pourquoi pas, puis elle a ajouté qu’ils étaient « bien testostéronés », et là, j’ai fait « un homme sexy avec sauce testostérone, un! ».

C’est ainsi que le restaurant des princesses vous propose aujourd’hui Ethan Kelly sur un plateau…

Le héros de « En sursis » de Maya Banks vient de passer toute l’année à pleurer sa femme disparue (il nous la fait dans le genre inconsolable, ma vie est finie, que vais-je faire sans elle) quand tout à coup il reçoit un courrier lui révélant que 1) sa douce Rachel n’est pas morte mais que 2) elle a été kidnappé par un cartel d’Amérique latine qui la retient prisonnière dans la jungle (je suis pleine d’humour noir aujourd’hui et je dois me retenir pour ne pas appeler l’héroïne Ingrid…).

Le sang de notre héros se regonfle de testostérone et il organise une mission sauvetage avec ses frères tous membre d’un club d’élite testostéroné nommé le KGI…

Quand j’ai lu le synopsis, qui vous dévoile plus ou moins cela (sans doute de manière plus alléchante), je me suis dit « Chic! une course poursuite dans la jungle pleine de suspense et de tension (sensuelle ou pas hein, je ne suis pas sectaire)! ». J’étais même prête à fermer les yeux sur le fait que nos deux héros allaient se « retrouver » (vous nous connaissez, nous et les retrouvailles…). Je m’étais raisonnée en me disant que cela ne faisait qu’un an, toussa…

Sauf que voilà, cela ne s’est pas déroulé comme je l’avait envisagé.
Spoilons un peu pour les besoins de mon argumentaire.

Tout d’abord, la mission de sauvetage est bouclée en 2 chapitres environ, ce qui fait que la quasi totalité du livre nous raconte la vie après le retour. Ce qui n’est pas un problème en soit.

Sauf que…
Spoilons un chouilla plus…

Ethan est affublée du syndrome « ne parlons de rien, dès fois que cela pourrait faire avancer le schmilblick ». En effet, Rachel vient de passer un an en captivité. Ses geôliers l’ont rendue addict à l’héroïne (pour adoucir son quotidien sans doute) et elle est atteinte d’amnésie. Mais juste avant l’enlèvement, le mariage avait perdu les paillettes. Les licornes s’en étaient allées et Ethan, dans un élan de stupidité avérée s’est dit que si il lui parlait de sa vie d’avant, elle allait forcément le quitter.

Ha. Ha. Ha.

Ahhhh il est beau le courage du héros. Mieux vaut ne pas l’aider à aller mieux, dès fois qu’elle se souviendrait que j’ai été un goujat et qu’elle me quitte à nouveau. Infaillible comme plan, c’est bien connu.

En Sursis n’obtient pas d’étoiles au Michelin des princesses, loin de là, mais je dois tout de même reconnaitre à l’auteur un talent avéré pour la mise en place des personnages secondaires. Parce que je n’ai qu’une envie, lire la suite!

Tam-Tam

 

Pour un tweet avec toi


(Réédition du 06/01/2011)
Après mon expérience ratée avec Lisa Kleypas, j’avais des angoisses à l’idée de retenter l’expérience de l’une de mes auteurs fétiches passant au contemporain.

Et puis, tout de même, le livre était déjà commandé, c’était juste après Noël et, coincée à la campagne chez mes parents, j’avais le choix entre ça et une biographie de Charles de Gaulle (certes passionnante mais pas tout à fait assez légère pour une sieste post-repas de fête).

J’ai donc saisi mon petit livre, et me suis mise à lire… Une bonne surprise!

L’histoire d’Abigail Donovan, auteur de son état, qui, 4 ans auparavant, a presque gagné le prix Pulitzer pour son premier roman, un succès qui a même été couronné par Oprah Winfrey… Mais depuis, rien. La page blanche. Impossible de dépasser le chapitre 5 de son second livre… Pour ne rien arranger, elle vire légèrement agoraphobe, et ne quitte plus  son vieux survêtement maculé de taches de café. C’est le syndrome de l’imposteur : et si son succès avait été un accident, et si elle n’avait plus rien à écrire, et si tout était fini pour elle? Ce sentiment ne fait que se renforcer lorsque son éditeur la remercie, fatigué d’attendre le chapitre 6. Voila une histoire qui débute fort mal pour notre héroïne!

C’est alors que son agent à l’idée de lui ouvrir un compte Twitter, pour qu’elle communique avec ses lecteurs et qu’ils ne l’oublient pas. Abby n’est pas une fan de technologie, pensez, elle n’a même pas d’iPhone ou de Blackberry, à peine un vieil ordinateur portable! La voilà donc un peu perdue, et l’un de ses « followers », Mark Baynard, la prend sous son aile pour lui apprendre les ficelles du réseau. Mark, professeur de littérature qui a pris un congé sabbatique pour parcourir le monde, Mark qui la surnomme Tweetheart, en référence à un vieux feuilleton « Goodnight Sweetheart », Mark qui donne à Abby l’envie de sortir de nouveau de chez elle et surtout, d’écrire. De tweet en tweet va se nouer entre ces deux-là une relation pleine d’humour, de plus en plus complice, à mesure que tombent les masques et que les secrets de chacun sont révélés…

Véritable version moderne du roman épistolaire, Goodnight Tweetheart pourra déconcerter certains. Comment croire que deux personnes puissent tomber amoureuses via Twitter? Mais selon moi, en quoi est-ce plus inconcevable que par lettres (comme dans le classique Cyrano de Bergerac et Papa Longues-Jambes, ou, en romance, dans To Sir Phillips, with love de Julia Quinn et Love in the afternoon de Lisa Kleypas) ou, dans un genre plus moderne, par e-mail?  Le roman, contrairement à ce qui a pu être dit, n’est pas constitué exclusivement de « tweets », il y a des passages écrits du point de vue d’Abby, nous éclairant à la fois sur sa personnalité, et sur la façon dont ses sentiments évoluent vis-à-vis de Mark.

On y trouve également de très nombreuses références à la culture nord-américaine, particulièrement aux séries télévisées (d’où le titre!), mais même sans en connaitre une bonne partie, je n’ai pas été gênée dans ma lecture. Et bien que l’histoire soit un peu courte et la fin un peu trop rapide (j’aurais aimé plus d’Abby et de Mark, avoir la chance de les accompagner un peu plus longtemps…), j’ai apprécié la forme, ces tweets qui permettent d’assister à un échange constant entre nos héros, et leur donne à mes yeux une réalité bien plus forte que n’importe quelle description que l’auteur aurait pu m’en faire.

Voici donc une histoire d’amour charmante et cute dans les règles de l’art!

Bonne lecture,


Chi-Chi