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Ça y est, tout le monde a bien fait sa rentrée, acheté ses cahiers et son agenda, rangé son bureau et pris des bonnes résolutions ?
De mon côté, j’ai commencé un nouveau travail, trié ma penderie et lu un livre que j’attendais avec impatience (ok, pas qu’un seul, mais c’est pour la prochaine fois) !
Faisons bref avec le résumé du tout nouveau Penny Reid, Beauty and the mustache : on retrouve Ashley, membre de notre groupe Knitting in the City, et après Janie, Elisabeth et Sandra, il était temps pour elle d’avoir son happy end.
Ash retourne chez elle, dans le Tennessee, qu’elle a quitté 8 ans plus tôt pour ses études. Elle ne rentre pas de gaité de cœur puisque sa mère est malade et que c’est à peu près la seule raison au monde qui aurait pu la convaincre de revenir. Entre les souvenirs d’un père psychopathe et six frères assez peu tendres avec elle, il n’y avait pas grand-chose pour l’y inciter, il faut bien le reconnaitre.
Mais voilà, Ash est de retour, et les choses ont bien changé en huit ans.
Je ne vais pas en dire beaucoup sur l’intrigue, parce qu’à la différence des tomes précédents de la série, ce livre se concentre sur Ash, sa famille, ses relations avec ses proches, et bien sûr, Drew et leur histoire d’amour. On retrouve l’humour de Penny mais les grands retournements de situation rocambolesques ne font pas leur apparition ici (enfin presque pas), et c’est une romance toute en nuances et en tendresse qui se développe sous les yeux du lecteur.
C’est une romance dans le tout premier sens du terme, c’est une histoire d’amour profond avant d’être une histoire d’attraction. C’est une histoire qui prend son temps, une histoire où la séduction passe bien plus par l’esprit que par le physique. Ash parle de cet amour dont elle ne veut pas, elle le compare à est un feu qui détruit tout sur son passage et ne laisse rien derrière lui. Mais Drew est différent. L’amour avec Drew est une pluie d’été, bienfaisante, qui nourrit et régénère, vous enveloppe en douceur, vous surprend parfois par sa force mais toujours vous laisse apaisé, qui ne s’arrête que pour mieux vous laisser respirer et revient quand vous en avez besoin… C’est une eau constante, à la force tranquille et puissante…
C’est aussi la toute première fois de ma vie que je surligne des passages d’un livre pour les relire plus tard. La poésie qui infuse tout le livre m’a laissée toute bouleversée, la gorge serrée…
Surtout quand Ash parle de son type d’homme : « My type has a romantic soul. He’ll make my brain and my heart fight over who gets him first. »
Mon type d’homme à une âme romantique. Mon cœur et ma tête se battront pour savoir lequel l’atteindra en premier.
Surtout quand Drew parle du feu à Ashley, dont le diminutif signifie « cendre » :
« I love fire the most because of what it leaves behind » (…)
– What does the fire leave behind? Destruction? Death? (…)
– Ash – the fire leaves ash. »
J’aime le feu plus que tout pour ce qu’il laisse après son passage.
Que laisse le feu après son passage? La dévastation? La mort?
Ash – le feu laisse Ash.
Surtout quand Drew parle de la distance, et rejette toute unité de mesure. Il n’y a que deux unités qui comptent, dès qu’Ash est concernée :
« Here, not here ».
Là, pas là.
Mais il vous faudra tout lire pour comprendre vraiment la portée de ces petits passages et tous ce qu’ils révèlent sur nos personnages…
Dans ce livre (et je le précise parce que j’imagine bien que ce ne sera pas le cas pour tout le monde), je me suis identifiée à mort à Ash, à ce qu’elle pense de l’amour, à la relation qu’elle a avec ses frères. C’est assez fantastique chez Penny cette capacité à me parler de situations psychologiques complexes que j’imagine, elle n’a pas vécu (ou alors elle nous ment, et elle a 92 ans pour avoir vécu tant de choses) – elle fait mentir cette idée selon laquelle on ne parle vraiment bien que de ce que l’on connait.
Il y a donc Ash, qui traverse une période pas simple de sa vie, et qui ne cherche pas du tout l’amour, et elle face d’elle, il y a Drew. Drew le Viking/Highlander avec sa barbe blonde (je vous ai déjà dit que je craquais à mort sur les hommes à barbe ?) – Drew qui ressemble à Charlie Hunman, Drew qui a adopté sa famille, qui est un protecteur, qui est attentif et silencieux au milieu du vacarme, Drew avec son regard qui cache plus qu’il ne révèle et Drew qui cite Nietzsche comme moi je balance des répliques de Tontons flingueurs. Que voulez-vous, on a les références que l’on mérite…
Drew à l’âme de poète qui m’a émue comme peu de héros savent le faire.
Pour conclure, vous avez 15 secondes pour vous précipiter sur Beauty and the mustache, et vous plonger avec délice dans cette histoire d’amour romantique !
Bonne lecture,
Chi-Chi
It’s back to school for everyone now, and lots of new things for me too. New job, cleaned my closet, and read the long-awaited Penny Reid, Beauty and the mustache…
In this new book of her Knitting in the city series, we find Ashley, going back home to Tennessee after 8 years, to look after her dying mother. That is not the lightest of settings for a love story, and Ash doesn’t seem to have very fond memories of her childhood, between her lunatic father and her 6 brothers – I have 4 myself and I can totally understand the feeling…
Let’s not say anything else about the plot, because, contrary to the previous books, this is about Ash, her family, relationships, and of course, Drew. There is no big, over the top, crazy twist in the story. Penny still writes beautifully, it is still incredibly funny, but the overall tone is a bit quieter, more serious. I loved it.
This really is romance, in the purest sense of the word. This is about love, before it is about chemistry (and believe me there is plenty of chemistry). This is about taking the time to get to know somebody, and about seducing one’s mind just as much as it is about seducing one’s body. This is the reason I started reading romance.
Ash fears love, she compares it to an all-destructive fire, but with Drew, love is rain. It helps her grow, it nurtures her, soothes her, supports her and surrounds her. Love becomes strength and peace.
For the first time ever, I found myself writing down lines, just so I could go back later and savour them again :
Ash speaking of her ideal man « My type has a romantic soul. He’ll make my brain and my heart fight over who gets him first. »
Drew talking about fire « I love fire the most because of what it leaves behind » (…)
– What does the fire leave behind? Destruction? Death? (…)
– Ash – the fire leaves ash. »
Drew talking about distance « Here, not here. You are not here. »
But in order for you to fully grasp how much the poetry in this book moved me, you really would need to read it, to understand the context, to see what every little word reveals about each character.
I am amazed by Penny’s ability to write about situations that she could not possibly have lived (at least not all of it – or has she had 9 lives like a cat??), and talk about them with so much understanding. Ash’s situation with her brothers rang so true to me, I could hardly believe it…
To sum it up, in this book, you have Ash, going through a hard time, definitely NOT looking for love, and you have Drew. I feel I should tell you more about Drew…
Drew, the Viking/highlander, bearded, Charlie Hunman lookalike. Drew who adopted his family. Drew the protector, Drew silent and watchful in the midst of a storm. Drew whose silvery eyes hide more than they ever reveal. Drew and his Nietzsche quoting at the most random moments. Drew who’s poet soul had my heart beating, butterflies and shivers and losing my words I loved him so much.
Well, really, Drew that can’t be described, and that is why you all should go right this second get your own book and read it as soon as possible!
Love
Chi-Chi