Trouver son Jamie Fraser

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Fans du kilt et de la roussitude, cet article est pour vous car il sera plein de morceaux de Jamie (les morceaux sexys, bien entendu), et de Outlander.

Morceau #1: en papier, avec une couverture, un titre et une 4ème qui vend du rêve; j’ai nommé le dernier tome que j’ai fini en septembre dernier (oui, je suis à la bourre pour la chronique, je ne vous le fais pas dire!). Written in my own heart’s blood est le 8ème opus et dernier en date de l’auteur Diana Gabaldon. Il nous raconte toujours l’histoire de Claire et Jamie et alors que les années passent, les voilà qui traversent les évènements qui animent les « colonies » de l’autre côté de l’Atlantique… Claire et Jamie, où le couple qui est stratégiquement au coeur de beaucoup d’évènements historiques de l’époque. Après, vous me direz que ce n’est pas de leur faute si l’époque était mouvementée…

Mon avis sur le livre est partagé. Si je suis en besoin d’une romance, clairement, ce n’est plus du tout cela. Mais je swoone encore à mort à chaque fois que je surprends au détour d’une page la manifestation de l’amour incommensurable qu’ils se portent. Les livres de Diana Gabaldon sont de grandes fresques historiques documentées avec soin, et l’histoire de nos héros s’articule de manière pertinente autour de l’Histoire avec le H qui va bien.

Si comme moi vous êtes des inconditionnels de la série, plongez-vous dedans avec délectation, c’est toujours aussi bon, aussi haletant, aussi trépidant et Jamifiant (oui, mot du jour!).

Morceau #2: sur un écran, avec du son, un accent râpeux et un galbe du mollet qui fait bien envie ma foi : j’ai nommé la série « Outlander » de Starz. J’ai eu la chance (et le temps, surtout le temps en fait) de voir la première partie (c’est à dire les 8 premiers épisodes) et j’attends avec impatience que le DVD de la saison complète soit disponible pour me faire un marathon (que j’espère estival) et boire le Jamie cinématographique pendant 16 épisodes chargé en kilt.

La première partie est franchement belle, les acteurs sont bluffant de vérité. Il n’y a qu’a voir la prouesse de l’acteur qui joue à la fois le mari de Claire au 20ème siècle et le capitaine des Dragons. Tobias Menzies qui joue les deux rôles me fait frémir d’horreur en Randall alors que je le trouve affectueux et plein d’humour en Frank. Un coup de maitre.

Morceau #3: en version papier (ou du moins digitale), qui m’a bien fait sourire et qui fait un peu voyager, j’ai nommé Finding Fraser, de l’auteur K.C. Dyer.

Ce livre raconte l’aventure de Emma Sheridan, 29 ans, qui décide de tout plaquer pour aller se trouver son Jamie à elle en Ecosse. Elle en a marre d’attendre, sa vie ne la satisfait pas et parce qu’elle est tombée amoureuse de Jamie il y a des années, elle se dit qu’en fait, c’est lui qu’il lui faut.

Pitch simple plutôt bien mené par l’auteur qui fait parlé son héroïne de blogs post en chapitres rédigés à la première personne. Cela est plus de l’ordre du roman féminin que de la romance à l’état brut, mais il était intéressant de voir que dans la folie de cette décision, la protagoniste évolue et apprend des autres et d’elle-même.

J’ai une grande affection pour les romans qui parlent de nouveau départ, et ce Finding Fraser en est un bon exemple. Je regrette cependant que la part romantique soit à ce point sous-développé car la 4eme avait clairement plus surfé sur cet angle.

3 morceaux de Jamie, c’est pas mal pour aujourd’hui non?

Bonne lecture/visionnage,

Tam-Tam

Outlander (oui, encore)

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Sauf que c’est une news d’importance épique qui me pousse à prendre la parole aujourd’hui. En effet, il a été porté à mon attention que certaines personnes ne savaient (et ne se réjouissaient) pas encore de la prochaine sortie de la série OUTLANDER, directement adaptée des livres de Diana Gabaldon.

Et je ne pouvais rester silencieuse plus longtemps, parce que un peu plus de Jamie dans nos vies est essentiel à la survie de l’hiver! C’est bien simple, à chaque fois qu’une nouvelle info sur la production filtre, je suis intenable et je sautille (métaphoriquement) sur place en poussant des petits cris (ça par contre c’est vrai).

Ainsi, en vrac, vous trouverez ci dessous le cast déjà annoncé et une des bandes annonces (ma préférée). Et si après ça vous arrivez à rester de marbre (même à l’intérieur) (je sais que parmi vous, il y a des poker face toute en retenue)

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Lotte Verbeek – Geillis Duncan
Laura Donnelly – Jenny Fraser Murray
Sam Heughan – Jamie Fraser
Tobias Menzies – Frank/”Black Jack” Randall
Gary Lewis – Colum MacKenzie
Graham McTavish – Dougal MacKenzie
Duncan Lacroix – Murtagh Fitzgibbons
Caitriona Balfe – Claire Beauchamps
James Fleet – Reverend Wakefield
Nell Hudson – Laoghaire MacKenzie

Il en existe une autre version, mais j’adore la fin de celle ci! Jamie est soooooo very yummy!! (J’ai le rose au joue et le sourire aux lèvres rien que d’en parler)

Et juste parce que je suis une vilaine tentatrice, et que je vibre de l’entendre le dire (et que je suis généreuse, je partage), quelques leçons de « outlander », histoire d’être au point pour le jour J!

Bonne attente,
Tam-Tam (en mode impatiente!!)

Crédit photos: Starz et montage yours truly.

Jamie Alexander Malcolm Mackenzie Fraser

Ça c’est pas du titre en carton hein?


Ne nous voilons pas la face, nous connaissons l’effet que ce nom peut créer chez certaines d’entre nous. 
Je peux sans mal imaginer cet enchainement de syllabes avec l’accent un peu rugueux des Highlands et voir vos lèvres s’entrouvrir doucement, comme dans l’attente.
Je vous sais aussi capables d’imaginer la chevelure de feu virevoltant dans un paysage de brume matinale, dardant sur vous son regard de chat. Et là, je sais qu’un soupir vous a échappé. Et oui, je vous vois déjà en train de frissonner à l’évocation de ces 5 mots. 
Comment je le sais? Parce que Jamie.

Je sais, certaines ici n’ont pas encore succombé au charme irrésistible du géant Écossais. Mais les autres, là bas dans le fond, qui soupirent, comprennent.

Ainsi donc, j’ai lu « An echo in the Bone », 7ème opus de la saga de Diana Gabaldon
Je pourrais vous faire un article sur la question, sauf que deux problématiques se posent à moi:

  • comment vous parler du tome 7 sans rien révéler sur les 6 précédents?
  • comment vous parler de ce tome en restant cohérente?

Car Jamie me fait non seulement soupirer d’aise, mais il arrive à me rendre aussi éloquente qu’un yaourt périmé dans le frigo quand on le fixe de bon matin. 

Je sens que je vous perds avec mes métaphores, je vous explique. Un yaourt périmé dans le frigo semble vous fixer et vous envoyer un message, « jette-moi », « mange moi avant qu’une colonie de champignons ne viennent m’envahir », ce genre de chose. Sauf que de bon matin, les neurones n’ont pas encore réussi à trouver le chemin de la connexion rationnelle, et clairement, il peut m’arriver de prêter à ce yaourt des intentions pour le moins étranges « range ton bureau », « il faudrait laver l’arrière du frigo », etc…

Ainsi, Jamie, non content de me faire swooner à mort, me fait partir dans des envolées formidables (à défaut de rationnelles) qui peuvent parfois résulter en une poussée de brillance… Du moins c’est ce que j’aime me dire pour me rassurer (et j’en ai besoin, si l’on considère que je viens d’admettre entretenir une relation étrange avec mes yaourts périmés).

Du tome 7, j’ai tiré une citation et de cette citation est né un dessin que je vous dévoile aujourd’hui… à défaut de vous raconter ô combien ce livre était merveilleux!

Et voilà le produit fini… Le grain du papier fait que le rendu digital est moins bon qu’en vrai, sur une étagère de ma bibliothèque. Mais Jamie! Non?

   Bon mercredi,
Tam-Tam




Le Chardon et le Tartan, ou la sexytude de la jupe

Le livre d’aujourd’hui est une institution dans ma bibliothèque. A chaque regard que je lance à ma bibliothèque, je me lamente que Chi-Chi n’aime pas les sagas. Imaginez, c’est comme si dès le début de notre relation littéraire je lui avais annoncé que « la régence, c’est pas possible ». J’imagine que notre amitié aurait peut-être pu naître, mais je suis pratiquement persuadée que si j’avais ajouté que les séries, c’était « no way », j’aurais sûrement atterri sur les fesses, sur le paillasson de son château en moins de temps qu’il n’en faut pour dire Bridgerton.

Heureusement, j’aime les séries et la régence et elle a eu la sagesse de ne pas mentionner ce petit détail immédiatement. Je n’ai appris son aversion pour les histoires en 10 tomes qu’une fois notre amitié irrémédiablement établie (you know I still love you anyway, don’t you dear ?). Sauf que, amitié ou pas, je n’avais pas la même motivation pour écrire mon billet.

Que ce dernier soit d’une qualité exemplaire, écrit dans une style formidable, plein de références hilarantes, tourné avec beaucoup d’intelligence le tout sans une seule faute d’orthographe (qui est mon objectif à chaque fois, sachez le), Chi-Chi n’irait pas lire le-dit livre.
Et vous le savez à présent, j’aime vivre dans l’urgence. Sans l’urgence de faire lire un livre fétiche, ce poste est donc resté bloqué dans mon imagination pendant de longs mois…

Jusqu’à ce que Pimpi me dévoile son affection pour les histoire sur plusieurs tomes. C’était par là même l’occasion pour moi de faire avec elle une lecture commune. Comme elle est délicieusement compréhensive, elle a consentie à découvrir Outlander et Jamie Fraser, tandis que j’en faisais la (énième) relecture.

Et si le concept de LC (oui, ici on aime parler en acronyme, ça fait toujours plus pro) ne m’avait jamais tenté pour moi-même, cette lecture avec elle m’a ravie. Imaginez, c’est un peu comme regarder Star Wars avec quelqu’un qui ne l’a jamais vu et observer son visage tandis qu’il découvre (avec effroi) qui est le père de Luke (toutes mes excuses pour les infortunées qui ne le savaient pas). La personne qui sait vit le cliffhanger par anticipation.

« Je suis ton père Luke ».
Toute une oeuvre se résume en une phrase. « James Alexander Malcolm MacKenzie Fraser »

Pimpi, c’est à ce moment précis qu’elle a fondu. Je vous avouerais, moi depuis le temps, je ne sais plus quand Jamie est devenu la personnification de toute la perfection du héros écossais. AnimeJune, auteur de Gossamer Obsessions a d’ailleurs trouvé la phrase parfaite pour résumer la personne de Jamie Fraser (je lui pardonne ainsi de ne pas avoir aimé le livre autant que moi).
« There’s never been, nor will there ever be, a man born of a human woman who can ever even hope to approach the pure and glorious manliness of Jamie Fraser ».
Ce qui donne en français dans le texte (référence aux comptine de l’enfance inclues): « Jamais on a vu, jamais on ne verra, un homme né d’une femme humaine, qui pourra ne serait-ce que caresser l’espoir d’approcher la pure et glorieuse masculinité de Jamie Fraser ».

Voilà, le héros est posé. Je pourrais presque vous laissez aller vous précipiter chez votre libraire pour vous en procurer un exemplaire – du livre hein, pas du héros.  Malheureusement !

Mon travail est quasi bouclé. Mais pour les quelques dubitatives, voyons comment vous faire craquer… Pour vous, l’homme grand, roux, en kilt, puceau, et écossais est l’antéchrist de la sexytude ? C’est bien simple, Le chardon et le tartan, au-delà de son intrigue historique hyper documentée et fort élégamment écrite, c’est le livre qui vous fera (normalement) changer d’avis.

Préparez-vous à êtres séduites !

Il était donc une fois Claire, infirmière de son état, qui vient de subir six années sur le front pendant la Seconde Guerre Mondiale et s’en va en vacances en Ecosse avec son mari Franck. C’est en effet en Ecosse que nos deux touristes avaient été unis et avaient passé quelques jours de voyages de noces à l’aube du conflit.

Plusieurs années ont passé, et le téléphone portable, internet et Skype n’existant pas alors, ils n’ont pas eu beaucoup d’échanges et cherchent à recréer l’atmosphère intime et enthousiaste des premiers temps.

Cerise sur le shortbread, Franck est historien, et l’Ecosse est un lieu clé pour lui et l’histoire de sa famille. Pour en savoir plus sur cet ancêtre qui hante les livres d’histoire, le capitaine Randall, il passe de longues heures farfouiller dans des archives poussiéreuses et à deviser avec l’autochtone.

Claire, qui malgré l’effort syndical de l’épouse pour s’intéresser au sujet, est vite dépassée sous le flot d’informations et décide de laisser son mari à ses occupations pour aller explorer ce petit coin des Highlands où ils logent. Entre deux fleurs et trois cailloux (oui, les cailloux sont une vieille obsession of mine), elle découvre un cercle de pierres levées. Un Stonehenge en kilt si vous le voulez. Hasard et coïncidence, Claire pose la main sur le cercle, et se retrouve catapultée plusieurs siècles plus tôt.

Et c’est là que tout se corse. Claire, passé un petit moment de surprise et une rencontre fortuite avec de fiers Highlanders finit par faire preuve d’une adaptabilité que je lui envie. La partie cartésienne de mon esprit ne peut que s’étonner d’une telle nonchalance, mais celle qui est tombée tout de suite raide dingue de l’histoire la bâillonne et hurle à qui veut bien l’entendre qu’après six années de guerre, il en faut sans doute plus pour faire paniquer une infirmière. Reste que notre anglaise est tout de même dans une posture sacrément compliquée :

– Les frères Colum et Dougal, leaders du clan des MacKenzie sur les terres desquels elle a atterri la croient espionne ; à la solde de qui, c’est encore à définir, mais ils la placent sous résidence surveillée.
– Pour la protéger d’un certain capitaine anglais aux pulsions sadiques et parfois incestueuses, la voilà mariée à Jamie, guerrier blessé rencontré dès son arrivée.
– Et parce que bon, l’Ecosse à cet époque, c’est le racisme anti-anglais à son paroxysme, c’est la place de la femme au même niveau que les oies de la basse-cour, c’est la chasse aux sorcières, la guerre, la famine et l’absence de chauffage central.

Mais il y a Jamie. Et Jamie, même pour moi qui pleure quand une chaudière en panne fait tomber le mercure en dessous de la barre fatidique des 15 degrés, j’aurais supporté !
Oui, juste pour Jamie, son courage, sa loyauté, son intelligence, son charisme, le galbe de son mollet et son regard pénétrant…

800 pages à la gloire de l’Ecosse, son histoire, ses highlanders, ses combats, ses paysages. Une saga entière à la gloire d’un homme qui me fait encore soupirer rêveusement lorsque je vois des kilts ou des motifs à carreaux.

Laissez-vous aussi séduire par ce cocktail magique et tentateur.

Bonne lecture,
Tam-Tam

PS : Les titres de la saga Le chardon et le Tartan, dans l’ordre :
Outlander (La porte de pierre & Le bucher des sorcières)
Dragonfly in amber (Le talisman &  Les flammes de la rébellion)
Voyager (Le voyage)
Drums of autumn (Les tambours de l’automne)
The fiery cross (La croix de feu, Le temps des rêves & La voie des songes)
A breath of snow and ashes (La cendre et la neige, Les grandes désespérances & Les canons de la liberté)
An echo in the bone (L’écho des cœurs lointains : Le prix de l’indépendance & Les fils de la liberté)
A venir en 2013 : Written in my own heart’s blood