J’ai vraiment vraiment lutté pour démarrer ce livre…
Pour tout vous dire, il est sur ma liseuse depuis le début du mois d’aout. Une copine l’avait lu avant sa sortie, et je l’avais précommandé, tellement elle était enthousiaste.
Et puis les vacances sont arrivées, et j’ai commencé les premières pages.
Fail.
J’ai changé d’idée et décidé de relire le tome 1 de Harry Potter.
Et puis une autre copine me l’a conseillé. Je lui ai dit merci bien poliment, je l’avais déjà, j’étais sur l’affaire, tout allait bien. J’ai donc repris ma lecture du début parce que je n’avais rien imprimé de ma première tentative.
15 pages plus tard, re-fail.
J’ai donc lu une romance nulle. (Je vous en parlerai un autre jour)
Et puis deux, et puis trois. J’étais dans une mauvaise passe, j’étais fatiguée et tous les clichés de toutes les romances de la terre m’agaçaient.
Et puis Lady V. qui a plutôt la dent dure, n’est pas spécialement une fan de romance et est pourvue d’un talent rare pour démonter en 5 secondes les livres qu’elle a trouvé nuls/clichés/trop faciles/pas logiques (ne rayer aucune mention), m’a dit qu’elle avait aimé ce livre.
Cette fois c’en était trop, il fallait que je comprenne pourquoi tout le monde chantait les louanges de The Hating Game, alors que je n’arrivais pas à dépasser les 20 premières pages !
Installée sur mon canapé, j’ai repris le livre, fait mon deuil du début que je refusais de relire, et repris là où je m’étais arrêtée. J’ai passé les 20 premières pages maudites. Puis 30, puis 50. Et puis rien, cela ne venait toujours pas. C’était lent, assez descriptif, pas très enthousiasmant.
Lucy et Josh travaillent ensemble et ne peuvent pas se voir en peinture. Alors ils passent leur temps à jouer à des jeux de gamins, le jeu du silence, le jeu de celui qui détournera son regard en premier, le jeu du miroir…
On ne sait pas comment cela a commencé, on ne sait pas pourquoi ils jouent, on ne sait pas vraiment à quoi cela sert ni où l’auteur veut nous emmener.
J’ai lancé un appel sur FB (oui, vous saurez vraiment tout des étapes de ma relation avec ce livre, à la minute près). J’en étais presque à 25% et je m’ennuyais. D’habitude, je renonce, refusant de perdre mon temps avec un livre qui m’ennuie, mais c’était dimanche, c’était le lendemain de mon anniversaire et j’aurais donné n’importe quoi pour ne pas faire le ménage post-soirée…
Et puis à un moment, justement au quart du livre, j’ai tourné LA page.
Et là, tout a changé.
Je ne peux pas vous dire quoi, ni quand ni comment, mais j’étais d’un coup totalement accrochée. On avait allumé la lumière, tout s’est éclairé d’un jour différent, et je voulais savoir la suite.
Qu’allait-il se passer ? Lucy et Josh se retrouvent en compétition pour une promotion, et le fait de changer le prix change les règles. Alors, d’un coup, je voulais savoir. Allaient-ils se comprendre ? Quel serait leur prochain jeu ? Et puis, à chaque nouveau rebondissement, un petit frisson d’excitation, parce que OMG c’est mené tambour battant, et c’est drôle, et tout à coup, cela devient hyper sweet, et on se met à les aimer, nos personnages, et à vouloir qu’il leur arrive plein de bonnes choses, et c’est tout à fait à la hauteur, et zut, la journée est déjà passée et oh mon dieu quelle horreur mais c’est déjà la fin et la dernière page et le livre est fini, je vais pleurer, ou sautiller partout parce que cela donne envie d’être à la place de Lucy, ou plutôt tiens si j’allais relire quelques passages parce que c’était trop bien !!!
Alors voilà, je crois que tout est dit, je vais en rester là pour The Hating Game de Sally Thorne, Meilleurs ennemis en VF, sorti le 5 octobre chez nos amis Harlequin.
Que dire de plus à part peut-être, lisez-le et ne ne vous laissez pas décourager par un début un peu lent, cela en vaut totalement la peine !
Bonne lecture,
Chi-Chi