The Lizzie Bennet Diaries… en DVD!!!

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Gnnniiiiiii!!!!!

Après 13 long mois de patience, ils sont enfin là!!!!

J’ai eu le temps de faire un bébé entre la fin de série youtube et l’arrivée des DVD, mais cela valait le coup d’attendre! J’ai maintenant 9 DVD à visionner, ainsi que des marques pages, un autocollant Emma, et une carte postale swoonante du couple phare!

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Et comme je suis dévouée à la cause, j’ai commencé par le bêtisier et les interviews (sans doute parce que je me suis fait mon best of il n’y a pas si longtemps que cela), et j’ai adoré (surprenant hein?).

Et j’en connais une qui trépigne que je finisse de tout regarder…
Vous ne me croyez pas, voyez donc sa réaction à ma réception du colis tant attendu…

 

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Bises à tous,
Tam-Tam

Mia – L’île des trois sœurs 3

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Après Nell et Ripley, voici (enfin) le dernier opus de la trilogie de Nora Roberts qui sort le 7 mai (youhhouhh, je suis en avance d’une petite semaine, juste assez pour vous faire envie niark niark!). Et… Malheureusement… Ce n’est pas mon préféré (ratéééééé!!).

Ce qu’il faut savoir sur NR, elle aime la constance et les schémas reproductibles. Je veux dire, si vous aussi avez lu quelques unes de ses séries, vous avez sans doute remarqué que ses personnages sont similaires dans les grands traits.

Ainsi il y a toujours ce personnage fragile et blessé. Dans la trilogie des 3 sœurs, il s’agit de Nell, mais dans d’autres séries elle s’appelle Brianna (Les trois sœurs) (oui, faut suivre), Cassie (frères McKade), Grace (frères Quinn), Tia (La fortune des Sullivan), ou encore Lily (Meurtres au Montana).

Et le personnage de Mia est aussi un standard Robertsien. C’est la flamboyante, forte et absolument sublime avec sa cascade de cheveux (à la princesse Disney), parfois rousse mais pas toujours, un charme légendaire, un caractère en acier trempé et un tempérament de feu. C’est l’emmerdeuse aussi un peu. A toujours être parfaite sans un pli de travers, moi elle me donne souvent des complexes. Et vous ajoutez à cela l’élément « retrouvailles » et vous comprenez pourquoi, non, cette histoire n’est pas ma préférée.

Mais c’est tout de même la conclusion de la trilogie, donc on peut difficilement passer à côté…

A la conclusion du tome 2, nous avions donc laisser Nell avec son shérif, Ripley avec son docteur (spoilers de la mort, je sais, toutes mes excuses) et de plus en plus la prophétie et sa malédiction menacent… Quand nous apprenons le retour de Sam le méga grand amour de Mia.

Celui là même qui lui a brisé le cœur en très très nombreux minuscules morceaux… Et si certaines personnes aiment à passer des heures à assembler les morceaux d’un puzzle, Mia me semble faire parti de cette catégorie de personnes qui s’est arrêté au puzzle pour enfant 50 pièces (non, mais après c’est du masochisme quand même). Elle a ramassé tous les morceaux (comme elle a pu), elle mis le tout dans un sac, a fermé le sac et a décrété avec aplomb qu’a partir de maintenant, on n’en parlait plus.

Cette technique, au delà du fait qu’elle permet de fonctionner à nouveau plutôt rapidement, est quand même compliqué pour l’entourage qui a pour obligation de faire « comme si rien ne s’était passé ». Si bien que lorsque notre ami Sam revient (sans avoir bu une goutte d’alcool nul doute)(ceux qui comprenne la référence, je vous aime), le mirage « tout va bien » vole légèrement en éclats (sans blague!).

La suite est somme toute prévisible, puisque c’est une histoire de retrouvaille, mais n’ayez crainte, vous aurez le droit au feu d’artifice final avec annihilation du méchant (genre, spoiler de la mort, un happy end dans une romance).

De mémoire, cette trilogie est une des première de NR où il est question de magie. La grande dame de la romance en a sorti moulte depuis (avec des fantomes, des elfes, des cercles de pierres, des vampires… you name it!). Mais celle ci, elle résonne encore de l’époque de sa publication, et à l’époque où je l’ai lu pour la première fois, j’étais dans la foulée de la trilogie irlandaise… Du coup j’ai aimé, vraiment.

Après relecture, je vois mieux les défauts, mais ce qu’il y a de bien avec Nora, c’est finalement cette constante dans les schémas. On sait dans quoi on s’embarque, et on passe un très bon moment.

Alors, lisez cette trilogie, ou si vraiment vous n’avez pas même le temps de vous laver les cheveux, juste le second opus (pour me faire plaisir).

Bonne lecture,
Tam-Tam

Les jumeaux en romance: Prête moi ta vie – Double reflet

(Réédition du 11/10/10)
Selon des sources très compétentes, j’ai appris récemment que sur 100 naissances, seules 1,2 sont des naissances gémellaires.

Sur ces paires de jumeaux, seuls 8% sont des jumeaux monozygotes (de « vrais » jumeaux, en français vernaculaire).

Sur la centaine de livres qui ont réintégré ma bibliothèque, quatre livres sont consacrés exclusivement aux vrais jumeaux, soit un pourcentage bien plus élevé que la normale.

En rangeant ces livres, ma mémoire a commencé à tourner à plein régime… des histoires de jumeaux, il y en a dans la littérature ! Et j’en ai lu un bon paquet !

J’ai donc décidé que le post d’aujourd’hui serait double. Deux livres pour le prix d’un, deux histoires de jumeaux et une analyse pointue de ce ressort littéraire qui semble être courant à défaut de cliché. Nos jumeaux d’aujourd’hui, Prête-moi ta vie de Judith Michael et Double reflet de Danielle Steel possèdent en effet un certain nombre de points communs.

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Notre premier duo (Prête-moi ta vie) est composé de Stéphanie et Sabrina.

Filles de diplomate, elles ont grandi en Europe et ont fini leur scolarité dans une pension super select en Suisse (d’ailleurs, à ce propos je m’interroge… Comment autant d’héroïnes arrivent-elles à atterrir dans des lycées privés helvétiques, quand personnellement je n’ai jamais rencontré qui que ce soit ayant enduré les règles « strictes » d’un tel endroit ?). Leur Bac en poche, elles se séparent et décident de vivre chacune leur petite vie sur deux continents différents, histoire qu’aucune confusion entre elles ne soit possible.

Stéphanie repart pour les Etats-Unis, rencontre Garth, se marie, lui fait deux beaux enfants (un garçon plein d’énergie et une fille sensible) et s’installe dans la vie parfaite d’une épouse (parfaite?) de professeur/chercheur sur un campus américain dans la banlieue de Chicago.

Sabrina reste en Europe, fait ses études à la Sorbonne, se marie avec un lord Anglais, en divorce presque dans la foulée et décide d’ouvrir un magasin d’antiquités à Londres pour occuper ses journées de jeune divorcée.

Deux vies bien différentes en somme. L’épanouissement personnel pour l’une et la réussite professionnelle pour l’autre… Du moins en apparence, car Stéphanie commence à se sentir insatisfaite dans sa vie. Tellement insatisfaite qu’elle arrive à persuader sa sœur d’échanger leurs vies pour une semaine…


Le deuxième duo sort de l’imagination fertile de la mondialement connue Danielle Steel.

Olivia et Victoria sont deux jeunes filles de bonne famille et la prunelle des yeux de leur cher notable de papa. Nous somme en 1913, nous sommes dans la région de New York, nous sommes dans un milieu qui, s’il n’a pas le nom de noblesse, en possède tous les attributs… Gouvernantes, valets et femmes de chambres se mêlent aux corsets, bals de débutantes et réceptions au champagne. Mais nous sommes aussi au début d’un siècle de grands changements, et ces changements, tant politiques que sociaux sont personnifiés par Victoria. La vie d’une jeune fille de bonne famille ne la satisfait pas et contrairement à sa sœur qui s’épanouit à compter les assiettes manquantes dans les armoires du grand manoir paternel, Victoria a besoin de lutter pour une cause supérieure pour se sentir utile.

Si j’arrive très facilement à comprendre et à m’identifier aux aspirations de Victoria (pas que d’envoyer les servantes chercher des assiettes manquantes chez Tiffany’s ne soit pas utile, mais du côté de la réussite personnelle, c’est moyen quand-même) je comprends beaucoup moins sa stupidité et son égoïsme.

Oui, parce ce qu’il faut savoir, c’est que la jeune fille veut lutter pour les droits des femmes, mais s’inquiète fort peu de mettre sa sœur et son père dans l’embarras… Même topo lorsqu’elle rencontre un tombeur notoire… Elle se fiche pas mal des répercussions sur la réputation de sa sœur (qui est quand même son double je le rappelle), ni des mises en garde qui lui sont prodiguées, elle tombe tête la première dans les bras d’un coureur de jupon marié. Bilan des courses, la voilà elle-même mariée en hâte au nouvel avocat de son père ; lequel cherche une nouvelle maman pour son fils…

Il va sans dire que cette nouvelle existence domestique n’épanouit pas la jeune femme…Elle est tellement insatisfaite, qu’elle arrive à persuader sa sœur d’échanger leurs vies pour quelques mois, histoire de faire un break…

Cela vous rappelle quelque chose ? Oui… Nous le tenons notre point commun ! Les deux livres sont construits sur le principe de l’échange des vies. Car qui n’a pas rêvé de vivre une vie différente ? Ne serait-ce que pour un instant ? (NDLR: perso, je le fais une fois par semaine, quand j’enfile mon costume de princesse…et vous?)

En leur qualité de jumelles, les héroïnes de nos romans ont eu l’occasion dans leur enfance de pouvoir se jouer des adultes ne les connaissant pas suffisamment pour pouvoir faire la différence… Une fois adultes, les voilà qui « remettent le couvert ».

Stéphanie part vivre la « vida loca » à Londres tandis que Sabrina se glisse dans son rôle de mère et d’épouse…

Victoria part combattre sur le front de la première guerre mondiale en Europe tandis qu’Olivia prend sa place dans la vie du petit Edward et de son père Charles…

Un plan simple en somme…

Minute, un plan simple ???? Ça sent quand même un peu le coup foireux si vous voulez mon avis…

Je me vois encore arrivant au moment fatidique où Olivia et Sabrina accèdent aux désirs de leurs jumelles… Je pense d’ailleurs avoir crié aux livres « aahhhh les filles, on ouvre les yeux, on agite sa cervelle de jolie jeune femme bien éduquée et on se rend compte que c’est une très mauvaise idée »!

Mais comme bien souvent dans les livres, les héros ont besoin de se retrouver le nez dans leurs erreurs avant de réaliser que leurs choix passés n’ont pas été des plus judicieux.

Pour nos deux duos, c’est bien le cas. Les histoires prennent des tours à la fois dramatiques et romanesques. Mais les deux auteurs sont des routières de l’écriture, elles savent s’y prendre pour nous attirer dans leur histoire et nous emmener exactement là où elles veulent. Je me suis prise au jeu des histoires, des retournements de situations, des intrigues amoureuses complexes et malgré tout le pragmatisme dont je peux m’enorgueillir, j’y ai cru.

Et puis j’ai fermé le livre. Et là, mon esprit a recommencé à travailler… Et la vérité de ce que je venais de lire m’a frappée en pleine face. Vraiment, j’avais cru un instant qu’un échange pareil pouvait être possible ?

Dans « Prête moi ta vie », comment Garth a-t-il pu une seconde se laisser prendre au jeu de la jumelle de sa femme ?

Sabrina habite au Royaume-Uni, elle doit avoir un fond d’accent sensiblement différent de celui de sa sœur qui habite dans la région de Chicago depuis plus de 10 ans… Et la voix ? J’admets fort volontiers être particulièrement sensible aux timbres et à la musicalité des voix, mais même avec du coton dans les oreilles, un verre de vin de groseilles, une carence de sommeil avérée et une rhinopharyngite je pense pouvoir reconnaître la voix d’une personne qui a vécue plus de 10 ans avec moi et à qui j’ai fait deux enfants…

Sans parler du fait que Sabrina n’ait jamais eu d’enfant ! Car même si la nature a été généreuse avec Stéphanie, j’ai du mal à croire qu’aucune différence ne soit notable. Vergetures, élargissement des hanches, variations de poids… Franchement ? Au bout de 13 ans de mariage, ce cher Garth ne s’est douté de rien ?

Chez Danielle Steel, c’est la même chose. Charles ne se doute de rien, reste aveugle au changement de caractère de sa femme qu’il l’attribue à une volonté de faire fonctionner le mariage… Hahaha, que d’humour ce petit!

Peut être ai-je placé trop d’espoir dans la gente masculine, mais j’aime à croire que tout individu est unique, même s’il s’avère qu’il partage avec quelqu’un d’autre son patrimoine génétique… Nos auteurs ont bien du talent, pour m’avoir ne serait-ce que le temps d’un livre, laissé croire autrement.

Mais ces histoires de jumeaux sont pleines de surprises… Aussi laissez-vous tenter par leur dualité.

Bonnes lectures,
Tam-Tam

Les âmes vagabondes

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En 2007, j’ai eu une correspondance un peu longue en gare de Châteauroux, et horreur et damnation, je n’avais plus rien à lire. J’avais en effet sous-estimé le pouvoir de la délégation laborieuse des porteurs de chemises à carreaux et leur capacité à faire résonner leur rires gras dans le wagon à l’heure indue de 6h du matin…

Moi qui avait prévu de finir ma nuit sur la première partie du trajet, j’avais fini par sortir ma lecture, et au moment de l’entrée en gare, l’avais finie…

Sauf qu’il me restait pas loin de 3h de train…

J’ai donc fait un tour par la boutique « relay » (la Mecque du lecteur voyageur avant la démocratisation de la liseuse) et parce que j’avais ouïe dire que c’était « super trop cool » et « plein de vampires », j’avais acheté le premier tome de la saga Twilight en me disant « why not »…

… (silence lourd de sens)

Pour plein de de raisons (certaines évoquées ici par Lady V.), je n’ai pas aimé. Et ce n’est pas faute de leur avoir laissé leur chance (oui, parce que je suis un peu maso sur les bord, je les ai tous lus). Mais je comprends que l’histoire puisse à ce point avoir plu aux adolescente de l’époque. Mais j’étais sans doute une « vieille âme », et l’amourette entre un vampire de plus de 100 ans et une ado aux pulsions suicidaires, en fait… non.

Conséquence de cela, la mention de Stephanie Meyer sur une couverture a été pour moi un frein considérable (pour ne pas dire rédhibitoire) et je n’ai plus rien lu d’elle ni conseillé comme étant le nouveau Twilight depuis le-dit Twilight.

Et au début du mois de mars, je suis tombée en rade de série. Je n’avais pas d’audiobooks sous la main – d’ailleurs, j’en appelle à votre générosité et conseil, parce que même la liseuse n’est pas complètement compatible avec sa majesté Imperator qui trouve que c’est vachement drôle de mettre des coups brusques dedans, me déstabilisant et ayant eu pour conséquence un lâché soudain de la-dite liseuse (oui, je ne lâche pas encore le bébé).

Bref.

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J’ai décidé de regarder Les âmes vagabondes, alors même que je savais que c’était une adaptation d’un roman de Stéphanie Meyer.

Et bah, vous savez quoi, je n’ai même pas zappé/fast-forwardé/éteint (rayer la mention inutile). Et j’ai même trouvé ça plutôt très correct! (Je n’en revient pas moi même).

Le concept?
Une histoire d’alien qui prend possession du corps des humains et vit dans une société utopique où tout le monde il est beau et tout le monde il est gentil. Les humains « libres » sont en fuite, isolés.

Mélanie est de ceux là. Jusqu’au jour où elle devient l’hôte non consentante de Wanderer, dîte Wanda. Sauf que Wanda est finalement différente, et que le duo finit par discuter. Ça fait parfois un effet « je me parle à moi-même mais tout va bien », mais j’ai gobé.

Et à force de parler à Melanie, Wanda s’interroge… Et parce que Mélanie est sérieusement douée, elle finit par piéger Wanda qui se retrouve, à l’insu de son plein gré, sur la route de la maison de son hôte.

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Il sera donc question de fuite, d’un triangle amoureux, de liberté, de résistance, de pardon… plein de belles choses. Ainsi, sans doute parce que je n’attendais rien de ce film (les Monthy Pythons avaient vu juste, il faut toujours s’attendre au pire, on est jamais déçus), j’ai aimé. Et même suffisamment aimé pour croire que ce n’est ni la fatigue ni le bébé qui était dans mes bras qui m’ont fait oublier les défauts du film.

Si vous aussi vous n’attendez rien, essayez… vous pourriez vous aussi aimer.

Bon mercredi,
Tam-Tam

PS: Wouhhhhhhhh!!! j’ai aimé une histoire de Stephanie Meyer!!! Je ne sais pas si vous vous rendez compte du truc là!!!!
PS2: bon, je ne suis pas assez aventureuse pour tenter le livre, faut pas rêver!

Ripley – L’île des trois soeurs 2

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Le mois dernier (oui, parce que je suis toute en bonnes résolutions, et j’ai arrêté de procrastiner) (sauf pour le ménage, je procrastine encore le ménage à mort), j’ai ressorti de ma bibliothèque la trilogie Nora Roberts L’île des trois sœurs et j’en ai dépoussiéré mes exemplaires vintage. Avec la sortie chez J’ai Lu pour elle d’une réédition toute jolie, je ne pouvais passer à côté.

Et cette semaine, c’est au tour de mon tome préféré d’avoir droit à son moment de gloire en ces murs.

Ripley, comment vous dire… C’est un peu moi avant de rencontrer le prince. Bon, je n’ai ni les yeux verts, ni d’ancêtre sorcière sur une île. Et je ne suis pas non plus l’assistante du shérif. Ok, j’avoue on ne se ressemble pas tant que cela, mais il y a un point capital sur lequel elle et moi on était totalement en phase : on était pragmatique, l’amour c’est pas rationnel, de fait, pas pour nous… Et elle aussi, elle avait dit « jamais ». Mouahahaha! Je me marre.

En effet, j’ai une théorie infaillible. Si je dis « Jamais » à quelque chose, que j’en suis convaincue et complètement persuadée, cela va forcément arriver. Mais bien entendu, je n’en ai pas conscience au moment du jamais, ravissante idiote que je suis.

Et Ripley, c’est pareil. Elle a dit « Jamais » à la relation amoureuse avec un grand A. Celle qui donne des papillons dans le ventre, qui amène un sourire idiot sur le visage et qui fait réviser tous ses plans de vie.

Elle a donc dit « Jamais » quand MacAlister Book arrive sur l’île. Et bam…. elle se prend son « Jamais » dans la figure. Parce que le Docteur Book, Mac pour les intimes, est un scientifique qui est venu sur l’île pour étudier le mythe des trois sœurs. Et qu’à son pragmatisme, il répond par une dose inépuisable de patience, à sa mauvaise humeur, un optimisme inébranlable, et à son « Jamais », un brillant « Toujours » lumineux, au néon à paillettes avec l’arc en ciel dans le fond (enfin, vous voyez le tableau).

Parce que Mac a beau être un scientifique, il a cet un esprit « ouvert » qui lui a fait choisir comme thème de prédilection, l’impossible. Fantôme, elfes et lutins, tout y passe, y compris les sorcières!

Car bien entendu une fois de plus il sera question de la légende, de magie, du mal à combattre et du bien qui triomphe.

Mais alors que Nell est la petite chose fragile, et Mia, la bombe flamboyante, je préfère Ripley, la guerrière. Que voulez vous, c’est mon côté pragmatique!

Bonne lecture,
Tam-Tam

SFALO pour les intimes


(Réédition du 06/10/10)
Pour les fidèles lecteurs(trices) de ce blog, nous avons déjà établi qu’il y a des moments marquants dans la vie d’une lectrice. Des livres qui vous accompagneront jusqu’à la fin de votre vie, tant vous pouvez dire qu’il y a eu un avant et un après. Aucun livre ne m’a fait autant d’effet que celui dont je veux vous parler aujourd’hui.

J’ai trouvé mon Saint-Graal chez un bouquiniste miteux, un soir de mars. L’harmonie sans fausses notes de la couverture a, à elle seule, suffit à me séduire. Admirez, sur l’image ci-jointe, ce couple en ombres chinoises où l’on devine le mulet de l’homme ET de la donzelle qui lui faisait face, cette splendide voiture gris souris de marque indéterminée se la jouant bolide des années 70 (j’hésite entre Starsky et Hutch et K2000), ce tramway grimpant péniblement une rue escarpée, cette femme voilée (ah non, pardon elle porte juste un poncho sur la tête) dissimulant sa célébrité (ou sa honte d’apparaître en si mauvaise compagnie) derrière des lunettes noires, et surtout, ce tas informe couleur drapeau américain avec 3 roses posées dessus (là, j’ai beau chercher je n’ai toujours pas compris ce que c’est supposé représenter).

Oui oui, tout cela pour la couverture de « San Francisco, après l’orage », le livre le plus délicieux qu’il m’ait jamais été donné l’occasion de lire.

Cette petite perle de littérature a d’ailleurs été délicatement annotée de ma blanche main, et de celles qui ont eu le courage de s’y risquer après moi (et je constate que je suis la seule à être allée jusqu’au bout, je ne comprends pas pourquoi…). Voilà un livre qui étale sur 150 pages épouvantablement mal écrites/traduites (j’ai compté, rien que pour les adverbes, en moyenne, 3 par page, 27 différents recensés – imaginez les redondances) une histoire parfaitement ridicule. Si vous aimez les héros grossiers et machos et les héroïnes si stupides qu’on les pousseraient bien sous un bus – ou un tramway, une voiture, un cheval, un vélo même pourrait faire l’affaire si cela la fait taire, passez votre chemin, cet article n’est pas pour vous.

Si vous pensiez que Face de moineau était un livre accumulant les clichés, vous n’avez encore rien vu! J’ai prêté ce livre à Tam-Tam. Notre amitié a failli ne pas y résister. Si si, je vous jure! Elle ne voulait plus me le rendre tellement elle l’avait aimé… Bon, en réalité, elle a menacé de le brûler avant de me le jeter à la tête et me demandant ce qu’elle m’avait fait de mal pour mériter une chose pareille. Mais c’est tout comme!

De quoi parle SFALO? Si on en croit la 4ème de couverture, il est question de Jordan, de Lise, d’enfants qui jouent sous le soleil, d’un tramway dans le lointain et d’un secret fort suspect.

Publicité mensongère mes amis! Déjà, le livre commence à Londres, où je sais de source sûre qu’il n’y a ni tramway ni soleil! Lise est actrice, et maladivement timide (ce qui est ballot pour monter sur scène vous avouerez, mais passons), elle n’est pas non plus très rigolote. D’ailleurs, elle-même se trouve étrangement mélancolique pour une jeune fille de son âge. Selon mon avis hautement médical, Lise est tout simplement dépressive (quand elle ne retient pas ses larmes, c’est parce qu’elle pleure), mais parler de mélancolie c’est plus glamour pour son aura mystérieuse.

Mais attention hein, Lise n’est pas une fille de mauvaise vie! Contrairement à ce que son métier pourrait laisser penser, elle ne se laisse pas séduire comme ça (c’est bien connue, actrice = prostituée, non?)… D’ailleurs, Ashley (j’ai bien vérifié, c’est un garçon, pas d’amours saphiques ici), son partenaire de scène s’y casse le nez régulièrement. Il la traite délicatement de petite sauvageonne qui doit être conquise par la force. Pensez, une femme qui lui résiste, à lui, le jeune premier? C’est qu’elle doit secrètement désirer ses attentions, pas d’autre explication possible. Insistons, je ne vois que ça, rien de mieux qu’un bellâtre lourdement insistant pour faire se pâmer d’émoi une jeune fille en fleur, non?

Et puis, un soir, une amie la traîne de force en boite (mais une boite très classe, où on danse la valse, pas un lieu de débauche où on risquerait de danser collé-serré), et là, son regard est magnétiquement attiré par un bel homme de l’autre coté de la salle (oui, la boite en question est aussi très bien éclairée et quasi-vide, pour que son champ de vision soit bien dégagé). Lequel homme débarque à sa table environ 15 secondes plus tard, et ô surprise, c’est un grand mécène de théâtre, que TOUS ses collègues connaissent sauf elle. Mais comme Lise est une sublime beauté pure et innocente, il n’a d’yeux que pour elle et snobe les autres. Son nom? Vous mourrez tous d’envie de savoir son nom bien sur! C’est Jordan Hayes voyons!!!

Comment, vous ne savez pas qui est Jordan Hayes?

Eh bien Lise non plus, mais rassurez-vous, elle ne va pas tarder à le savoir… Sauf qu’elle s’en fiche notre Lise, elle est pure et innocente, on vous l’a déjà dit. Elle n’est pas impressionnée par l’argent, et elle trouve que Jordan Hayes a le regard froid. D’ailleurs, elle nous précise bien lourdement que Jordan Hayes ne représente rien pour elle. C’est marrant parce que personnellement, les types que j’ai rencontré 2 minutes plus tôt dans une boite de nuit représentent toujours beaucoup de choses dans ma vie. Tout de suite. Dès le 1er regard froid échangé.

Prenez note d’un détail d’une importance fondamentale pour la compréhension de la suite : Jordan Hayes ne s’appelle pas Jordan mais Jordan Hayes. Il faut attendre environ la page 100 pour que Lise cesse de faire référence à ce cher Jordan autrement que par son nom et prénom réunis (elle a quand même quelques petites rechutes dans les 50 dernières pages, je vous rassure). Pour une question de confort, et par pitié pour mes petits doigts fatigués, je parlerai désormais de JH!

Notre héros rencontre donc notre héroïne. Mais le courant ne passe pas trop entre eux. Pourtant, 15 minutes plus tard, dans le couloir devant les toilettes (sexy!), JH embrasse Lise puis s’en va, on ne sait pas bien pourquoi. Lise est étrangement troublée, elle ne sait pas bien pourquoi non plus. C’est fantastique, tout le monde est perdu, Lise, le lecteur, le type bourré du bar (mais lui il cherchait les toilettes). Dès la page/jour suivant, quelqu’un sonne à la porte de Lise, et quelle surprise, c’est JH! Ne me demandez pas comment il a eu son adresse, c’est un homme riche après tout… JH veut emmener Lise dîner le lendemain, Lise ne veut pas. JH insiste lourdement (la harcèle et lui ordonne d’obéir), Lise finit par céder. Tension, suspense…

C’est là, qu’arrive le grand moment d’anthologie du livre selon moi… JH débarque chez Lise pour l’emmener dîner, « grand, brun, très élégant dans un costume fauve de soie sauvage. L’étoffe brillait dans la nuit ». Donc, un costume orange fluo. Bien. Et moi, malheureuse lectrice que je suis, qui entretenait encore quelques lambeaux d’espoir que cette histoire puisse être sauvée! Après avoir amèrement pleuré la perte de mes illusions, je décidais de me sacrifier pour la science : il fallait finir ce livre à tout prix!

Levons au passage le voile sur le mystère de la voiture sur la couverture : il s’agit de toute évidence de la Ferrari noire de JH (l’illustrateur était daltonien), et comme JH est un type épatant, sa Ferrari se plie pour rentrer dans sa valise, puisqu’il l’a à Londres ET à San Francisco 3 jours plus tard. Car, oui, nos héros dînent, tout se passe bien, mais à peine rentrée chez elle, Lise reçoit un coup de fil de sa cousine (une pouffe menteuse et sans cœur apparemment), leur grand-père est gravement malade, elle doit rentrer à San Francisco. Ah, enfin, on voit poindre le tramway à l’horizon!

C’est que le grand-père de Lise est très riche, il possède un journal, là-bas, en Amérique, et notre Lise, pure et innocente qu’elle est, ne voulait pas vivre à ses crochets. Elle a donc renoncé à tout pour vivre sa vocation sur les planches en Angleterre. De retour au bercail, le grand-père est en voie de guérison, et voilà que débarque JH, qui, en fait, est lui aussi originaire de San Francisco, et qui, coïncidence incroyable, connaît la cousine/pouffe, laquelle s’imagine d’ailleurs qu’il va l’épouser parce que JH aimerait bien racheter le journal du grand-père.

Vous suivez tout bien? Donc, Lise croit que JH s’est moqué d’elle, parce qu’il est quasiment fiancé à sa cousine (si la pouffe menteuse le dit, c’est forcément que c’est vrai non?). JH ne dément pas, mais insiste pour emmener Lise partout avec lui (continue à donner des ordres comme un épouvantable dictateur macho de seconde zone), et cette chère enfant ressent des choses dans le dedans d’elle-même, des choses indéfinissables et très intenses, elle passe d’ailleurs sa vie à pleurer. C’est une glande lacrymale sur pattes.

Et là, attention, préparez vous pour le retournement de situation de folie : le grand-père fait une vilaine rechute, et, de son lit d’hôpital, il décide que Lise doit lui promettre d’épouser JH, LA MAINTENANT TOUT DE SUITE, les papiers sont déjà prêts, y a plus qu’a signer. Et Lise, croyant que son papy va mourir, dit oui (cruche).

Pouf, miracle, la voilà mariée avec JH!

Bilan de la situation, Lise est épouvantablement malheureuse (verse quelques larmes de circonstance tout à fait hors de caractère pour elle). Elle aime JH mais est persuadée qu’il ne l’a épousée que pour prendre le contrôle du journal de son grand-père. En plus, c’est un sale type qui a plusieurs maîtresses : non seulement il était presque fiancé à la cousine (menteuse notoire mais peu importe, si elle se dit fiancée, c’est que cela doit être vrai), mais en plus, Lise l’a vu déjeuner avec une autre femme, il lui a même fait un sourire, alors si ça c’est pas de la preuve franchement je ne sais pas ce qu’il vous faut! CQFD, JH voulait seulement l’ajouter à son tableau de chasse, Lise voulait rester pure et innocente, et voilà qu’ils sont mariés, enfer et damnation!

Et ça tombe bien, car JH, lui, n’a qu’une idée en tête : consommer le mariage. Lise ne veut pas? Peu importe, il passe en mode Tarzan échappé d’un film porno : tu dis non, mais je sais que tu en as quand même envie, ne mens pas, hop, viens ici, de toute façon on est mariés, tu ne peux pas me résister. Enfin, ne te contente pas de rester là comme une poupée gonflable, s’il-te-plaît, un peu d’action quand même! Le livre a effectué un léger vol plané à travers la pièce à ce moment de la lecture… Mais j’avais un défi à relever, je suis allée le ramasser au bout d’un moment, après quelques exercices de respiration pour me calmer.

Et comme à ce stade, j’étais à 15 pages de la fin, la tension se faisait insoutenable : comment l’auteur allait-elle s’en sortir??! Eh bien, je vous rassure, en adéquation avec le reste de l’histoire, tout est amené très subtilement. En l’espace d’une seule conversation, après une 37ème dispute stérile, Lise finit par dire à JH qu’elle l’aime (on se demande bien pourquoi), ce à quoi il lui répond que lui l’a aimée au 1er regard (et c’est pour ça qu’il n’en a jamais rien dit évidemment), la femme du déjeuner c’était sa sœur, le journal, il l’avait acheté avant leur mariage, finalement le papy ne meurt pas, tout se résout par magie, et ils vécurent heureux, etc, etc… Travelling d’un couple qui s’embrasse sur une terrasse au bord de la mer sur fond de coucher de soleil orange et rose. FIN.

Ouf! Même pris au 72ème degré, il m’a fallu un cœur bien accroché pour venir à bout de ce livre. Il faut l’admettre, parfois, un navet n’est rien de plus qu’un navet (moisi en prime). Une fois n’est pas coutume, mon conseil d’aujourd’hui sera : si jamais SFALO croise votre route, surtout ne vous arrêtez pas!

Chi-Chi

Enigme de princesse #1

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enigme1
Petit jeu en ce mercredi… Sauras-tu reconnaitre le ou les livres qui sont évoqués/représentés dans cette image? Alors bien entendu, Ariel la petite sirène ne compte pas (faut pas déconner non plus), et je veux des arguments!!! – indice, il a été chroniqué ici.

Let’s have some fun this Wednesday… Will you be able to recognize the book(s) alluded to/represented in this photo? And obviously, The little mermaid isn’t one of them (no kidding!). Also, I want arguments!!! – and someone wrote a blog post about it here! 

Bon mercredi,
Tam-Tam

Nell – L’île des trois soeurs 1

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Nora Roberts… haaaa…. la lectrice de romance avertie avouera souvent avoir eu une « phase » Nora. Sachant que parfois, la phase peut se prolonger toute la vie.

Nora est prolifique, Nora donne dans le consensuel et juste. Nora donne dans le doudou prévisible, mais toujours agréable. Et donc Nora, c’est un peu Dieu au pays de la romance contemporaine. C’est simple, les « nouvelles » auteurs de romance avouent être fan, et couinent, trépignent et gloussent lorsqu’elles apprennent qu’elles seront voisines lors de manifestations littéraire outre-Atlantique. Il faut les voir en parler, on comprend tout de suite que Nora, c’est une institution.

Et institution elle est, dans ma bibliothèque, malgré les tri, les donations (Little B. a une collection de Nora vintage aux couvertures collectors!), j’ai encore une vingtaine de VF dans ma bibliothèque, et une dizaine de VO. Alors quand j’ai découvert que J’ai Lu pour Elle rééditait la trilogie « L’île des trois sœurs », l’envie m’a pris de les relire.

Aujourd’hui Nell:

L’histoire commence 3 siècles plus tôt, lorsqu’un trio de sorcières sépare une parcelle de terre du continent et crée l’île des trois sœurs (avouez, le nom a du être très très dur à trouver). Avec l’île, naquit aussi la légende autour des trois sorcières. Légende assez dramatique, mais avec comme toujours l’espoir qu’un jour prochain, une prophétie s’accomplisse et que l’ordre et la paix soit rétabli (la prophétie standard en somme)…

300 ans plus tard (plus 10 ans, puisque la trilogie date du début des années 2000) (cela ne nous rajeunit pas ma bonne dame!), Nell arrive sur l’île. Si elle n’affiche plus de cicatrices apparentes, elle reste blessée par un mariage désastreux dont elle n’a pu fuir qu’en prétendant être morte (c’est vous dire le level de désastre).

Sur l’île, elle fait la connaissance de Mia, Ripley, et son frère Zach le yummy yummy shérif de l’île. Et le reste, vous devinez!

Car les « Nora Robertsiennes » ici auront reconnu le schéma classique de l’héroine « petit oiseau blessé » de Nora. Zach est fort et loyal, Nell est douce et aimante. Et vous dire que Nell n’est pas si « en sécurité » qu’elle le croit n’est pas vraiment spoiler…

Toutefois, il y a une composante qui sort de l’ordinaire (du moins elle sortait vraiment de l’ordinaire il y a 10 ans): la magie. Et oui, vous ne pensiez quand même pas que la légende était là juste pour faire joli! Bien entendu, notre fil rouge (la légende et la résolution de la malédiction) va durer sur les 3 volumes, mais l’amorce est plutôt sympathique, même à la relecture.


Nell n’est pas mon tome favori, mais c’est du bon Nora, prévisible et constant dans l’histoire mais toujours très agréable à la lecture. Je l’ai relu dans mon édition bien vintage (Cess, je vais faire péter les compteurs de ton challenge « Oh my, cette couverture »), et même si clairement, la nouvelle édition est plus jolie graphiquement, j’aime le kitch honteux de la mienne…

Bonne lecture,
Tam-Tam

Prédatrice de la nuit

(Réédition du 04/10/10)
Etre latiniste… Lorsque l’on est un petit écolier français, il arrive un moment dans notre scolarité où il nous est demandé de choisir des options…
Souvenez-vous !! Cela commence en 6ème avec le choix de la première langue vivante, puis cela se poursuit en 5ème avec « l’éveil aux langues mortes ». Lors de l’année d’éveil, on découvre avec émerveillement les déclinaisons latines, l’alphabet grec… Tout ceci sensé nous aider à savoir si l’année suivante nous ferons parti des 1) latinistes, 2) hellénistes ou 3) petits chanceux qui auront leur mercredi après midi de libre… Pour ma part, à la fin de cette fameuse année, mes parents ne m’ont pas vraiment laissé le choix, et c’est donc avec entrain que j’ai pris ma carte au club des latinistes…

Pour ceux qui n’ont jamais fait partie de ce club, laissez-moi vous résumer succinctement ce qui composait nos heures. Thème, version et apprentissage des déclinaisons… l’ablatif absolu et la proposition infinitive… Aujourd’hui encore, je me souviens de ces noms (par contre, je serai bien infichue de les détecter dans un texte latin, et encore moins de l’utiliser !).

Mais je vous rassure, le latin ce n’était pas seulement ça, car entre deux traductions et une déclinaison, nous avions droit à l’enseignement de la civilisation. Et ça, mes chères ami(e)s, c’était le pied intégral ! Imaginez, le droit exclusif de se languir devant des statues de dieux tout en dissertant sur leurs petites vies.

Je dois avouer que je n’ai survécu aux rigueurs de l’apprentissage du latin que grâce aux potins de l’Olympe et aux malheurs des habitants de l’empire. Entre traîtrise, drame, amours impossibles, jeux politiques, la vie à cette époque, c’est un peu « Plus belle la vie » en mieux, because des hommes pleins de muscles en jupette, c’est forcément plus vendeur !

Pourquoi vous parler de mon amour des héros de l’antiquité, des dieux romains et péplums en tout genre ?

Tout simplement parce que le livre que je vais vous présenter aujourd’hui rassemble mes deux obsession d’adolescente non boutonneuse (oui, vous pouvez me détester) : Vampires et antiquité romaine…

C’est un roman où sont réunis la sexitude d’un général romain – les muscles, la gravité et l’excellence à l’épée – la vie éternelle au service de l’humanité (qu’on soit bien claires, quand je dis l’humanité, c’est moi d’abord les autres ensuite !) le tout dans un corps magnifique, celui de Valerius Magnus du roman Seize the Night (Prédatrice de la nuit) de Sherrilyn Kenyon.

Contrairement à ses compatriotes des opus précédents, ce Dark Hunter (pour les retardataires, vous trouverez ici pourquoi un DH c’est tellement mieux qu’un vampire standard !) est romain… et là déjà, en bonne latiniste, pour moi, il avait tout juste…

Je sens néanmoins qu’il va vous falloir plus que cette raison seule pour me croire. N’ayez crainte, voici 5 bonnes raisons qui font que si vous ne deviez lire qu’une seule histoire de DH, je vous conseille celle-là :

Raison N°1) Vous me feriez tellement plaisir, je veux dire, c’est tellement cliché de fondre pour Zarek, l’éternel incompris au passé siiiii sombre. Non, Valerius, il est un peu stoïque certes, mais il a appris à vivre avec ses traumas et ne passe pas sa vie à s’en prendre aux autres comme une manière d’afficher son lourd passif à la face du monde. Il est tout en subtilité, tout en mesure, et seule l’énergique Tabitha saura passer au-delà de sa réserve apparente pour découvrir la perle qui se cache derrière son apparente froideur.

Raison n°2) Valerius est loyal. Bon, d’accord, ça fait un peu Lassie chien fidèle dit comme cela, mais selon moi (et je pense parler pour toi ma chère Chi-Chi), la valeur d’un homme passe aussi par sa constance dans la vie… Un homme qui sera là à vos cotés « no matter what  » c’est un peu le fondement de tout non ? Et Valerius, même s’il accorde difficilement sa confiance, une fois son affection donnée, elle est là pour de bon.

Raison n°3) Le juste dosage de possessivité et de confiance dont il fait preuve. C’est d’ailleurs un point qui serait peut-être à approfondir, cet aspect irrésistible qu’ont les hommes à l’attitude un chouilla néanderthalienne dans la romance. Je ne sais pas, cela vient sans doute de la testostérone et de la virilité que cela renvoie, mais une partie rationnelle de ma personne ne peut s’empêcher de se dire qu’un homme qui me dit « tu es à moi, le danger te guette, je vais aller tuer le vilain méchant (et risquer ma vie pour toi par la même occasion), tu m’attends ici sagement au coin du feu en tricotant des bonnets pour nos futurs bébés », cela risque de me faire grincer des dents… Valerius, quand le danger guette, il vous montre juste son stock d’armes (confiance et compréhension, check !), mais prends bien garde de prendre un maximum de coups pour vous pendant le combat (protection et possessivité, check !)…

Raison n°4) Tabitha n’est pas une demoiselle en détresse comme les autres, d’une part elle a un prénom très « sorcière bien-aimée » qui me fait sourire systématiquement, et puis c’est un peu Buffy en mieux! Buffy, elle est l’élue, c’est La tueuse. En gros pour les profanes, son talent au combat n’est pas uniquement le résultat de longues heures d’entrainement… Alors que Tabitha, c’est à la sueur de son front qu’elle est devenue une combattante hors-paire !

Raison n°5) Tabitha parle latin, couramment ! Dans une joute orale avec le digne Valerius, elle lui dame le pion d’une insulte bien sentie… en latin ! Je pense vous avoir déjà fait part de mon amour pour les gens polyglottes… c’est sans doute idiot, ou alors appelez cela le syndrome un poisson nommé Wanda, mais lorsque Valerius et Tabitha conversent en latin, j’en perds le mien…

Raison n°6) La dernière, et c’est sans doute la plus importante… Il est une phrase dite par Tabitha au cours du roman que je trouve parfaitement représentative de leur couple : « I guess I feel like all of us misfits need to hang together. At least that way we don’t swing alone. » – en français dans le texte : Lorsqu’on est mal taillé, on a besoin de rester dans le même sac, de cette manière au moins on se sent moins seul… Je préfère la métaphore du texte anglais avec les habits dans la penderie, mais en français, cela ne rendait vraiment rien… A leur manière, cette réflexion qui rassemble Valerius et Tabitha, peut s’appliquer à tous à un moment ou un autre, rendant d’un seul coup les personnages beaucoup plus proches et réels (vampirisme et immortalité mis de coté bien sûr).

Cela fait donc 6 raisons… Une de plus pour s’empresser de le lire non?
Tam-Tam

27 questions à Courtney Milan, l’interview fleuve

(Scroll down for english)

1- J’ai lu sur votre site que vous aviez travaillé dans plein d’autres domaines avant de devenir un auteur à temps complet. J’aime comment expliquez vos choix de carrière (Chi-Chi et moi-même avons nous aussi emprunté des chemins peu habituels). Pensez-vous que cela vous a aidé à créer des personnages qui sont à la fois hors du commun et réalistes?

Non, pas du tout. C’est surtout que je suis une grande curieuse, j’écoute tout le temps les conversations des autres, au restaurant et quand ils se disputent, j’ai toujours une oreille qui traine et j’aime les entendre échanger leurs arguments, quand ils prennent simplement un café à côté de moi, tout le temps en fait. Les gens hors du commun sont plus issus d’exemples de ma famille et de mes souvenirs d’enfance.

T : Hors du commun comment? Vous m’intriguez !

2- Quelle sorte de personnages avez-vous toujours rêvé d’écrire, sans trouver le temps/courage?

J’ai un duo de livres que je veux désespérément écrire, des romances contemporaines, ce qui explique pourquoi j’ai du mal à prendre le temps nécessaire à leur écriture. Je ne suis pas certaine que mes lecteurs sauteraient dessus automatiquement comme ils le font pour les autres livres. Je ne vais pas en dévoiler plus sur eux parce que si je trouve le temps, vous les lirez, et je ne veux pas vous donner de faux espoirs.

T : Gniiiiiiiiii!!!!!!!!!!!!!! Trop hâte!!!!! Et je sais que certains de nos lecteurs en seraient ravis car ils préfèrent le contemporain à l’historique!!!

3- Qu’est-ce qui vous a fait vous concentrer sur les hommes dans vos séries? (les frères Carhart, Turner, Sinister)? Et qu’est ce qui a motivé le changement, avec l’histoire de Free qu’il me tarde de lire ?

C’était une sorte d’accident. Pour les Turner, je voulais définitivement écrire sur des frères. Pour les frères Sinister, j’ai commencé avec un préambule sur deux demi-frères qui se rencontrent pour la première fois à Eton, et j’ai continué à partir de là. Mais je veux souligner que le troisième livre de la série n’est pas exactement le livre sur Sebastian. Violet est aussi un “frère Sinister”.

T : Indeed!

4- Tous vos livres se passent au Royaume Uni, avez-vous déjà voyage là-bas, prévoyez-vous/rêvez-vous de partir en vacances là-bas?

Oh je voyage. J’ai commencé lors de l’écriture de la série des Turner et j’essaye de visiter tous les endroits où se situent mes livres. J’explore pour trouver mon inspiration, je me renseigne sur l’histoire locale (ce que vous ne pouvez trouver nulle part ailleurs). J’ai passé du temps à Leicester et Cambridge lors de mes recherches sur les frères Sinister, ainsi qu’à Bristol et Shepton Mallet pour les Turner. J’ai déjà visité Wolverhampton, où commence ma prochaine série, et j’ai un voyage de prévu plus tard cette année qui sera ABSOLUMENT génial.

C : Venez en Angleterre, je suis à Londres, j’ADORERAIS vous rencontrer!!!!!
T: Ou alors écrivez une histoire qui se passe en France, hihi!

5- Concentrons-nous sur votre dernier livre. Je me demandais si vous aviez trouvé votre inspiration pour Violet dans la personne d’une vraie scientifique de l’époque, et si non, comment avez-vous créé ce personnage particulier?

Je ne sais plus comment j’ai trouvé l’idée pour Violet. J’ai toujours su qui elle était et ce qu’elle avait fait. Je suis sure que j’ai été influencée par quelque chose que j’ai lu quelque part, mais je ne m’en souviens plus. Il y a cependant tellement d’exemples de femmes ayant accompli des choses pour lesquelles des hommes ont récolté les lauriers, qu’il ne serait sans doute pas difficile de trouver des dizaines d’exemple de ce genre.

C : Violet m’a fait penser à Ada Lovelace, une mathématicienne dont j’ai lu la biographie, et dont le travail a abouti à des systèmes de cryptages qui servent encore aujourd’hui dans les ordinateurs !

6- De plus, je me demande comme Sebastian et Violet vont réussir à faire fonctionner la situation “pas d’enfants”. Parce que, même de nos jours, il n’y a vraiment qu’une seule manière d’éviter la procréation qui soit 100% efficace…

Violet et Sebastian sont doués en organisation, et il y a plein de manières de faire l’amour sans risquer de tomber enceinte. Je vais laisser cela à l’imagination des lecteurs. De nombreuses personnes m’ont écrit, certains ont suggérer que la responsabilité des fausses-couches de Violet pesait son mari, et qu’elle serait donc capable de porter un enfant au terme. D’autres ont suggéré qu’à ce stade, toutes ces fausse-couches l’auraient rendue infertile. Ou alors ils vont privilégier d’autres façons de faire l’amour sans pénétration. Je vous laisse choisir. Vous pourriez même imaginer que Violet inventerait la contraception avec des décennies d’avance, ce serait tout à fait dans son caractère !

7- Mon livre préféré de la série Sinister pour le moment est “The Heiress effect”. Je voudrais savoir comment avez-vous su qu’un héros roux serait encore plus sexy qu’un héros blond ou brun/châtain (du moins pour moi)?

Je ne sais pas, je voulais juste écrire une histoire sur un héros roux parce que personne n’en écrit jamais. Les héros rouquin ont aussi droit à l’amour, non?

T : Je ne dirais que deux mots : Jamie Fraser. Enfin, je suis d’accord avec vous, on dirait parfois qu’il n’y a que des femmes qui naissent rousses !
C : Sauf moi. Moi je ne suis jamais rousse, pour mon plus grand désespoir!
T: Mais tu es rousse à l’intérieur ma chère Chi-Chi!

8- J’ai lu que le héros de vos rêves était Mr. Milan (j’ai un petit peu couiné en lisant ça au fait). Donc comment trouvez-vous l’idée de votre personnage masculin? Est-ce que vous vous inspirez d’un homme existant (pour l’aspect physique par exemple)? Ou sont-ils tous des créations de votre imagination?

Mr. Milan est un héros formidable dans la vraie vie mais pas vraiment pour un livre. Il est très discret, n’en fait pas des tonnes, il communique très bien, est attentif et n’a pas de trauma horrible à surmonter. Son plus grand défaut est sans doute qu’il n’est pas très bon en paperasse, mais d’un autre côté, il fait la lessive ET nettoyé la salle de bain. Je ne fonde pas mes héros sur des homes réels car je n’ai pas vraiment une bonne imagination visuelle et que je ne les imagine pas avec un physique particulier. Dans mon esprit, ce sont juste des… formes. Des formes plutôt canons, mais sortes de formes avec des cheveux et qui disent des trucs plein d’esprit. Et quand j’écris une description du héros, je dois la garder écrite afin de me rappeler de son allure, du genre « Est-ce qu’il a une mâchoire carrée, ou est-ce que je confonds avec un autre héros? ». Je ne base certainement pas l’aspect émotionnel sur des personnes réels, vu ce que je fais subir à mes héros, je détesterais penser que quelqu’un a du souffrir à ce point!!

C : Vous et moi sommes pareilles, je ne suis pas du tout visuelle et les héros restent toujours très « abstraits » dans mon esprit, limite une description trop appuyée me dérange !

9- Pourquoi avez-vous choisi d’écrire à propos d’un héros vierge? Qu’est-ce qui vous a fait choisir ce trait particulier?

J’adore les héros vierges. Je ne sais pas précisément pourquoi mais c’est tellement fun d’écrire sur eux, ils peuvent avoir plein d’incertitudes et de vulnérabilités sur le sujet. Et j’adore écrire sur des hommes qui ne sont pas trop surs d’eux. Je ne crois pas que j’abandonnerai ce genre de héros un jour et j’ai du mal à comprendre pourquoi certains auteurs les évitent tellement.

C : C’est à cause d’un héros vierge que je suis tombée sur vos livre la première fois, et j’ai adore la manière dont vous en parliez. Je suis ravie de savoir qu’il y en aura d’autres !

10- Comment choisissez-vous les prénoms de vos héros?

Pour les frères Turner, j’ai choisi le nom qui leur est donné (Ash, Mark, Smite) en premier et ensuite j’ai été cherché les “vrai noms” en utilisant un moteur de recherche biblique en ligne. Pour Ash, cela a été très dur de trouver un bon verset. Pour les autres personnages, je regarde dans des vieux livres pour voir quels étaient les prénoms utilises à l’époque. J’ai même été dans un cimetière en Angleterre pour me donner des idées, mais tout le monde s’appelait George ou John, plutôt raté donc.

11- Si vous étiez un de vos personnages, qui seriez-vous et pourquoi?

Parmi toutes mes héroïnes, celle qui me ressemble le plus est Violet. Je peux être grincheuse et râleuse, mais quand je m’attèle à une tache, plus rien ne m’arrête. J’ai aussi tendance à ne pas dire ce que je suis en train de faire avant que tout soit terminé, ce qui surprend beaucoup les gens.

12- Vous dites sur votre site que vous liriez n’importe quelle histoire avec une fille travestie en garçon. Cela nous donne une idée de ce que vous aimez, mais quels sont les ressorts d’histoire qui vous agacent ? C. n’aime pas les retrouvailles, T. se méfie toujours des triangles amoureux, et pour vous ?

Je déteste vraiment les histoires de princesses dans des pays imaginaires. Je ne sais pas vraiment pourquoi mais il y a quelque chose dans le fait que le pays soit complètement inventé, dans le fait que ce soit forcement une princesse, qui me rend dingue et les deux ensemble me mettent juste mal à l’aise. Certains de ces livres sont surement excellents, mais ils ne me tentent pas du tout. Et je ne suis pas fan des triangles amoureux non plus !

13- Qui sont vos auteurs de romance préférés?

Oh mon dieu il y en a tellement, j’ai peur d’en oublier. Sherry Thomas. Cecilia Grant. Tessa Dare. Ruthie Knox. Victoria Dahl. Jeannie Lin. Julia Quinn. Elizabeth Hoyt. Julie James. Ilona Andrews. Patricia Briggs.

14- Quels sont les livres (entre 5 et 10 titres) que vous mettriez dans un kit de conversion à la romance?

Avant de commencer, je précise que je ne recommanderais pas ces livres à tout le monde. Je chercherais d’abord à savoir ce qu’ils aiment lire par ailleurs. Mais il y a quelques titres qui, je trouve, représentent bien le genre :

  • Tessa Dare A Week To Be Wicked
  • Sherry Thomas The Luckiest Lady In London
  • Susan Elizabeth Phillips Ain’t She Sweet
  • Jennifer Crusie Bet Me
  • N’importe quoi de Kresley Cole
  • Nora Roberts Serie Eve Dallas
  • Julia Quinn The Duke And I (Et tous les Bridgerton)
  • Marie Force Serie McCarthy
  • Elizabeth Vaughan Warprize

C : OMG nous avons plusieurs livres chouchous en commun! Soulmates !

15- Quels ont été vos livres préférés en 2013?

Il y en a probablement beaucoup d’autres, mais ceux-là sont les premiers à me revenir à l’esprit.

16- Nous sommes toutes les deux des “vieilles” lectrices de romance. Et il devient un peu difficile de trouver de nouveaux auteurs, probablement car notre niveau d’exigence est de plus en plus élevé. Le fait d’avoir autant lu et de connaitre bien le genre fait que nous avons du mal à nous laisser porter par certains clichés. Vous êtes, avec Penny Reid, l’un de ces auteurs que nous suivons de près, et vous avez toutes les deux fait le choix de l’autoédition. Notre théorie est donc de penser que ce qui rend vos histoires si réussies sont des particularités qu’un gros éditeur voudrait atténuer pour mieux rentrer dans les codes. Etant donné qu’il y a peu de chance que vous écriviez assez de livres par an pour nous satisfaire, avez-vous d’autres auteurs indépendants à nous recommander ?

Je trouve moi aussi que Penny Reid est une auteur fabuleuse, et j’ai adoré son dernier livre. Une romance avec tout ce que vous ne saviez même pas que vous vouliez savoir sur les bitcoins ? Je dis oui ! C’est une comparaison très flatteuse. Je vous suggère quelques auteurs qui selon moi valent le détour, justement parce qu’ils essayent d’écrire des choses un peu différentes. Elles ne sont pas toutes autoéditées, mais la plupart mélangent avec des contrats traditionnels :

  • Kit Rocha (très TRES sexy, mais qui ne ressemble à rien de ce que j’ai lu jusqu’ici)
  • Sharing space de Nina Perez, que je viens de finir et qui est absolument adorable
  • J’ai aussi entrepris de lire l’intégrale d’Alisha Rai, j’ai adoré Night Whispers et Hot as Hades, et je me garde son prochain livre de côté pour une panne de lecture.
  • Zoë Archer écrit des aventures historiques magnifiques (elle n’est pas autoéditée) et si vous ne l’avez pas encore découverte, elle en vaut vraiment la peine.
  • Je mentionnerai avec un peu plus de prudence R. Lee Smith. Ses livres ne plairont pas à tout le monde, il y a souvent (et je veux dire, vraiment souvent) des histoires de viol. Mais si certains auteurs ignorent les standards de la romance, elle les fait carrément voler en éclats et ses livres sont hors du commun. Ce n’est pas toujours une réussite pour moi, et les histoires sont parfois très sombres, mais s’il fallait en recommander un, ce serait Heat, ou The last hour of Gann
  • Tiffany Reisz est également une auteur que je recommanderai avec enthousiasme mais “pour ceux qui ont le cœur bien accroché”. Ses livres sont étranges mais elle écrit merveilleusement bien. Beaucoup sont un peu méprisant, pensant qu’elle surfe sur la vague 50 shades/BDSM, mais la plupart de ses livres ont été écrits bien avant, et même pour quelqu’un comme moi qui n’est pas une fan du BDSM, ils fonctionnent bien et je lis tout ce qu’elle écrit.
  • Anthea Lawson / Anthea Sharp a commencé à s’autoéditer, comme moi, elle vient d’être nominée pour un RITA award en romance historique. Je suis complétement accro à sa série sur les Faeries et les jeux vidéo.
  • Ilona Andrews est en partie autoéditée et en partie soutenue par un éditeur classique, et je suis une grande fan de tout ce qu’elle écrit. Si vous ne connaissez pas encore Clean Sweep, c’est une histoire à la fois intelligence et adorable.
  • La série des McCarthy de Marie Force est l’exact opposé de stressant, j’en lis un à chaque fois que je veux me détendre.
  • Avez-vous déjà lu un livre de Ruthie Knox ? C’est une auteur formidable.

C : Ruthie Know ayant été mentionnée 3 fois dans les 3 dernières questions, je pense que cela va être mon prochain auteur à découvrir !

17- Vous écriez des romances historiques qui sont vraiment (vraiment) excellentes. Mais aimez-vous autant les autres genres de littérature (romance ou autre) et pourquoi ?  

Merci! Je lis beaucoup de choses différentes, mais en majorité, science-fiction, fantasy et romance. Je lis aussi pas mal de YA. Je lis tous les genres de romance, beaucoup de contemporain, paranormal et bien sûr d’historique, mais j’évite les histoires trop violentes.

18- Quelle est la première romance que vous ayez lu, et quand?

Ma première romance était A Civil Campaign de Lois McMaster Bujold, vers la fin 1999. J’adore ce livre et je voulais en découvrir d’autres dans la même veine. Comme sa dédicace s’adressait à 4 auteurs qu’elle considérait comme ses plus grandes influences, et que l’une d’elles était Georgette Heyer, en 2000 j’ai commencé à lire ses livres. Entre 2000 et 2001 j’ai dû lire 60 ou 70 livres d’elle, et à partir de là, j’ai pu explorer d’autres auteurs. Je dirais qu’en 2003, j’avais lu des tonnes de romance historique !

19- Quel livre se trouve sur votre table de chevet en ce moment?

Il y a tellement de choses sur ma table de chevet! Je viens de finir Run or Die de Kilian Jornet, je suis en train de lire Three Weeks with Lady X d’Eloisa James. J’ai également un exemplaire d’Absolute Surrender de Jenn LeBlanc qui sortira bientôt (elle écrit des romances historiques extrêmement sexy… avec des illustrations !) et qui attend que je me précipite dessus.

20- Est-ce que vous avec une méthode d’écriture ? Du genre vous enchainer au bureau comme d’autres vont au travail ? Ou plutôt attendre d’être emportée par l’inspiration ?

J’ai une routine bien établie, mais on ne pourrait pas la comparer à aller au bureau. Sans cette routine, je n’arriverai jamais à rien. Je travaille par sessions d’1h30, coupées de pauses d’1h, de 6h30 du matin jusqu’à 7h du soir. Je coupe internet quand je travaille, je me laisserai trop distraire sinon ! Le soir, je prends le temps de répondre à mes mails et de gérer tout l’administratif. Mais comme je n’arrive pas à travailler plus d’1h30 à la suite, j’essaye d’entrecouper mes heures d’écriture avec les courses, les tâches ménagères, m’occuper de mon chien, faire du sport…

21- Quelle est votre drogue de prédilection ? Thé ou Café ?

Sans hésiter, thé. Je n’aime pas du tout le café mais j’ai un placard rempli de différentes sortes de thé!

22- Plutôt du matin ou du soir?

Du matin! Je m’endors très facilement le soir, vers 9 ou 10h, et je me réveille très tôt le matin.

23- Dans la vie, êtes-vous à cheval sur les convenances (comme Chi-Chi) ou plus susceptible de jurer (comme Tam-Tam)?

Définitivement plus susceptible de jurer! Je peux être très expressive, ce qui pose parfois problème, et je dois alors faire un effort dans le contexte professionnel. Ce qui n’est pas toujours couronné de succès !

24- Jupes (robes) ou pantalons?

Pantalons la plupart du temps, jupes pour les conférences.

25- Chocolat ou fromage?

100% fromage.

26- Mc Steamy or Mc Dreamy?

Attendez, je peux encore accepter de choisir entre chocolat et fromage ou entre thé et café, parce que je n’aime pas trop le chocolat et que je déteste le thé, mais cette question-là est parfaitement injuste. Pourquoi choisir ? Je peux garder les deux ?

27- Mer ou montagne?

Je vis dans le Colorado, donc au milieu des montagnes. Le choix est un peu facile en faveur de la montagne !

Mille merci à Courtney d’avoir pris le temps!

Bonne journée à tous,

Love

Chi-Chi et Tam-Tam

1- So I read on you website that you had many other careers before being a full time author. I love how you explained your career path choices (both chi-chi and I have very unusual paths like yours). Do you think it helped you create characters that are both unusual and so real at the same time?

No, not at all. That happens because I’m nosy. I listen in on conversations that other people are having all the time: when they’re at dinner and arguing (I love overhearing other people’s arguments), when they’re sitting across from me in the coffee shop, any time.

The unusual characters are more a function of me and the family I was in growing up.

2- And also, what kind of characters have you always dreamed of writing about, not finding the time/courage?

I have a set of books (two) that I desperately want to write. They are contemporary romances (which is why I’m struggling to make time for them—I don’t think my readership would automatically snap them up the way they would my other books).

I’m not going to say anything more about them because if I find the time, you’ll read them, and I don’t want to raise any hopes either way.

3- What made you chose to focus your series on the men (brothers Carhart, Turner, Sinister)? And what made you decide to change that (I cannot wait for your story on Free)?

This was kind of an accident. For the Turners, I definitely wanted to write about brothers. For the Brothers Sinister, I started with the premise of two half-brothers meeting each other for the first time at Eton, and went from there. But I do want to point out that the third book in the series is NOT necessarily Sebastian’s book. Violet is also a Brother Sinister.

4- All your books are set in England, have you already travelled there, do you plan to/dream of vacationing there?

I actually visit. Starting with the Turner series, I try to visit all the places where I’m setting books and walk around and get inspiration and read local history that you can’t get anywhere else. I spent time in Leicester and Cambridge while researching the Brothers Sinister, Bristol and Shepton Mallet for the Turners.

I’ve already visited Wolverhampton, which is where my next series will start. And I have a trip planned for later this year which will be COMPLETELY awesome.

5- Let’s focus on your latest novel: I was wondering if you found your inspiration for Violet in a real female Scientist of that time, and if not, how did you come up with this particular character?

I don’t remember how I came up with the idea of Violet. I’ve always known who she is and what she’s been doing. I’m sure it was prompted by something I read somewhere, but I don’t remember that any more.

There were so many instances, though, of women doing things and men getting the credit, that it wouldn’t be hard to come up with ten or twenty or thirty such examples. Really.

6- Also, I wonder how are Sebastian and Violet going to manage the “No kids” situation? Because even nowadays, there is only one way to avoid procreation that is 100% effective…

Violet and Sebastian are good at timing things, and there are actually lots of ways you can have sex without risking having kids.

I’m going to leave this up to the readers. I’ve had lots of people write to me. Some of them have suggested that the cause for Violet’s miscarriages lay in her first husband, so she might be able to carry a child to term. Others have suggested that at this point, she might be infertile entirely as a result of her miscarriages. Or maybe they just have lots and lots of oral sex.

Your choice.

If you want to imagine it, Violet could very well invent birth control many, many decades early. It would be just like her.

7- My favourite book so far in the sinister series is “the heiress effect”. I would like to know how did you know that ginger would be even sexier than regular brown/chestnut or blond (at least for me)?

I didn’t know that! I just wanted to write a ginger hero because nobody ever writes ginger heroes. Ginger heroes should get love, too, right?

8- I read that your dream hero is Mr. Milan (I kinda swooned a little reading that btw), so how do you come up with the idea for your male characters? Do you base them on real actual men (for the physical traits for example)? Or are they creation of your imagination?

Mr. Milan is a wonderful hero in real life and a terrible one for a book. He’s very low key, no drama, good at communicating, listens well, no horrible trauma to overcome. His main flaw is that he’s not very good at doing paperwork, but on the other hand, he does the laundry AND he cleans the bathrooms.

I don’t base my heroes on real men. I don’t have a very good visual imagination, so I don’t imagine my heroes as anything in particular. In my mind, they’re just sort of…blobs. Good-looking blobs, naturally, but sort of blobs with hair and stuff who say witty things. And then I write a description of the hero, and I have to keep it written down so I can keep track of how he looks. Does this guy have the square jaw, or is it some other hero?

I certainly don’t base their emotional characteristics on real people. I’m pretty mean to my heroes in my books; I’d hate to think that someone else had gone through all that crap.

9- Why did you choose to write about a virgin hero? What made you choose that particular trait?

I love virgin heroes. I don’t know why I like writing them, but it’s so much fun. Guys who are virgins can have all kinds of uncertainties and vulnerabilities about sex. And I love writing men who are uncertain.

It is so much fun. I will never stop writing virgin heroes, and I don’t know why other people avoid it.

10- How do you choose the names for your heroes?

For the Turner brothers? I chose the names that they were called (Ash, Mark, Smite) first, and then had to look up their “real” names using an online Bible search program. It was really hard to find a good Bible verse for Ash. For the other characters, I look at old books and see what names were in use then.

I went to a graveyard in England to get some idea, but everyone was named George or John. So that didn’t work.

11- If you were one of your hero/heroine who would you be and why?

I am most like Violet of all my heroines. I’m cranky and ornery and then I go and do lots of stuff and kick ass at it. And then I don’t tell anyone I’m doing it until long after the fact. People are confused and surprised by this.

12- You say that you would read anything with a girl dressed as a boy. So we know how to make you read, but any pet peeves? Chi-Chi isn’t found at all of long lost love stories, and I am suspicious of love triangles. Do you have any of the sort?

I really hate stories about princesses of fake countries. I don’t know why, it just drives me nuts. The whole fake country thing. The whole princess thing. Together, that just makes me feel squirmy.

I’m sure that the fake country princess books are really good books, but they are not books that appeal to me.

I don’t really like love triangles, either.

13 -Who are your favourite romance authors?

Oh my goodness. I have so many of them. I’m afraid I’m going to forget.

Sherry Thomas. Cecilia Grant. Tessa Dare. Ruthie Knox. Victoria Dahl. Jeannie Lin. Julia Quinn. Elizabeth Hoyt. Julie James. Ilona Andrews. Patricia Briggs.

14- Which books (name between 5 and 10) would recommend as a romance conversion kit?

I should preface this by saying that I wouldn’t recommend all of these books to all readers—I’d want to know what they also read and enjoyed first. But here are some books that I think represent some of the best of the genre.

Tessa Dare’s A WEEK TO BE WICKED.
Sherry Thomas’s THE LUCKIEST LADY IN LONDON.
Susan Elizabeth Phillips’s AIN’T SHE SWEET
Jennifer Crusie’s BET ME
Anything by Kresley Cole
Nora Roberts’s IN DEATH series
Julia Quinn’s THE DUKE AND I (and really, the entire Bridgerton series)
Marie Force’s McCarthy series
Elizabeth Vaughan’s WARPRIZE

15- Which romances are your pick of 2013?

Tessa Dare’s ANY DUCHESS WILL DO
Sherry Thomas’s THE LUCKIEST LADY IN LONDON.
Graeme Simsion’s THE ROSIE PROJECT
Ruthie Knox’s BIG BOY
Probably lots of others, but those are the ones that I know came out in 2013 and that I can remember most intensely right now.

16 -We have read romance for a long long time. And finding new authors is getting harder every year as our reader experience become more acute. We know what we like, and we are not fooled so easily anymore (sadly). Penny Reid and yourself are our new authors to watch. And both of you have in common your decision to auto publish your stories. We concluded that what we adored in your stories must precisely be what the publishers such as Harlequin want to smoothes, even erase. So, as it will probably be impossible for you to feed our need for romance novels, do you happen to know other authors/friends that have taken this path to write freely their stories?

I think Penny Reid is a fabulous author, too, and I loved her latest one. A romance about bitcoins? Yes! Everything I have always wanted and never known that I did. I’m in very good company there.

Here are some authors who I think are also worth a try because they’re doing different things. Not all of them are self-publishing, but some are, and some are doing some self-publishing and some traditional publishing. So here’s a list of people who I think are out of the box:

•    Kit Rocha (these books are VERY hot – but like nothing I’ve read before).
•    I just read Sharing Space by Nina Perez which was absolutely adorable.
•    I’m slowly working through Alisha Rai’s backlist—I totally loved Night Whispers and Hot as Hades, and I’m saving her next books for when I’m in a reading slump.
•    Zoë Archer writes amazing historical romance adventure books (not self-published, but still outside the box) – if you haven’t read her, do give her a try.
•    With trepidation, I will mention R. Lee Smith. Her books are not for everyone—they have a lot (and I do mean A LOT) of rape in them. But if other people are writing outside their box, R. Lee Smith isn’t even bothering with boxes. She does some really, really different things. It doesn’t always work for me, and she goes really dark, but if you want something completely different, pick up HEAT or THE LAST HOUR OF GANN.
•    Tiffany Reisz is another author that I’ll recommend enthusiastically, but also say “but beware, because these are not for the faint of heart.” Her books are completely wrong, and yet she’s an utterly brilliant writer. I think a lot of people dismiss her because they think she’s just a 50 shades BDSM knock off, but (a) she wrote most of her books BEFORE 50 Shades hit it big, and (b) I don’t really like reading BDSM, and I will read anything she writes.
•    Anthea Lawson / Anthea Sharp has started self-publishing, and like me, she was nominated for a RITA award in historical romance. I’m addicted to her young adult series about Faeries and computer gaming.
•    Ilona Andrews both self-publishes and publishes through a publisher, and I love all of her books forever. If you haven’t read Clean Sweep, it’s smart and utterly adorable.
•    Marie Force’s McCarthy series are exactly the opposite of stressful. I read one whenever I need to relax.
•    And have you read Ruthie Knox? She’s an absolutely lovely author.

17- You write (very very good) historical romance. Do you enjoy other genre (within romance or not)? Why?

Thank you!

I read lots of things—but mostly some variant of science fiction and fantasy and romance. I also read a lot of young adult books. I’ll read all genres of romance, but I can’t really handle anything with a lot of violence in it. I read a lot of contemporary, paranormal, and of course historical romance.

18- What was the first romance you read? And when was it?

The first romance I read was A Civil Campaign by Lois McMaster Bujold, which I read in late 1999. I loved it forever and wanted to read more books like it. Her dedication in the front was to four other authors who she counted as serious influences, and one of those was Georgette Heyer. So in 2000, I started to read Heyer. I read about 60 or 70 Heyers between 2000 and 2001, and then started to branch out into reading historical romances.

By the time 2003 came along, I’d read a ton of historical romances.

19- What book is on your nightstand right this minute?

I have so many books on my nightstand! I just finished Run or Die by Kilian Jornet. I’m reading Three Weeks with Lady X by Eloisa James. I have an early copy of Jenn LeBlanc’s Absolute Surrender (she writes extremely hot historical romances…with illustrations!) begging to be read.

20- Do you have a writing routine? Do you sit down writing like other people go to work? Or do you wait for inspiration to swallow you whole?

I have a routine, but it’s not like going to the office and working. If I didn’t have a routine, I would never get anything done. I work in about 1.5 hour blocks on / 1 hour off from about 6:30 AM to 7 PM. I have to turn off the internet while I’m working or I’d never get anything done. In the evening, I maybe answer e-mails/take care of business.

I can’t work for more than about 1.5 hours at a time, so I try to intersperse the working hours with running errands, making food, walking the dog, exercising.

21- What is your drug of choice? Tea or coffee?

I am definitely a tea person. I do not like coffee at all, but I have an entire cabinet filled with different teas!

22- Early bird or night owl?

Early bird! I fall asleep very easily at night—at around 9 or 10 PM—and then wake up really early in the morning.

23- In life, are you always proper (like Chi-Chi) or prone to curse (like myself)?

I am definitely a curser. I curse so much, it can be a problem to try and remember not to do it in when I’m supposed to look professional. It doesn’t always work.

24- Skirts (dresses) or trousers?

Trousers most of the time. Skirts at conferences.

25- Chocolate or cheese?

Cheese. 100% cheese.

26- Mc Steamy or Mc Dreamy?

Wait, I was okay choosing between chocolate and cheese and coffee and tea, because I barely like chocolate and hate coffee, but this is not fair. Why do I have to choose? Can’t I have both?

27- Ocean or Mountain?

I live in Colorado, which is right in the middle of the mountains. So my vote is definitely for mountains.

    

Thank you Courtney!

Love, Chi-Chi and Tam-Tam