Happily Ever Ninja- Knitting in the city #5

HEN-Penny reid

Jamais 2 sans 3 n’est-ce pas? Après des semaines et des semaines de romances historiques, voilà 3 semaines que je déroge à mes romances de prédilection. Mais qu’y puis-je si les auteurs de contemporains ont le don de me rendre infidèle…

Cette semaine, nous retrouvons Penny Reid et son groupe de tricoteuses. Penny Reid tient une place particulière dans mon coeur. C’est en effet la première romance que j’ai lu après mon accouchement, et depuis, j’ai pratiquement lu tous ces livres avec le petit prince endormi sur moi… Et laissez moi vous dire que lire avec un bébé tout chaud sur le ventre ça rendrait couinant le code du travail, alors avec une bonne romance, on a une expérience hors du commun.

Mais fermons la parenthèse de la maternité triomphante et revenons en a « Knitting in the city », notre série chouchou, et ce cinquième opus qui nous compte l’histoire de Fiona et Greg… mariés depuis plus de 10 ans.

Oui, Penny l’a fait. Elle nous a créé une romance où il est question d’un vieux couple, et elle a réussi a rendre l’histoire délicieuse sans même avoir recours à la séparation/l’adultère/la réconciliation/l’amnésie/les jumeaux maléfiques (rayer les mentions inutiles). Comment a-t-elle fait?

Hello à tous! Chi-Chi ici… Alors j’interviens parce que T. est pleine de bons sentiments et d’enthousiasme, mais de mon coté, le couple marié depuis 14 ans, ensemble depuis 18 ans, je n’en revais pas franchement. Ce qui attire certaines pourrait donc en repousser d’autres. Je dis ça…

C’est simple, elle a utilisé une ninja: Fiona, c’est une ancienne de la CIA, une ancienne gymnaste, une ancienne survivor du cancer. Fiona, c’est une ninja dans la vie, dans la maternité, dans le boulot. Elle jongle, elle fait des listes intérieures de choses à faire, à accomplir, de deadlines et de priorités. Mais Fiona parfois elle fatigue un peu…

C’est vrai que Fiona est très superwoman. Avec un mari absent 10 mois sur 12, il vaut mieux pour elle en même temps. Le quotidien de Fiona ne m’a pas vendu du rêve non plus. Je sais que c’est le lot de toute mère de famille, mais pour une ninja, notre héroine manque singulièrement de recul, de fantaisie, de… je ne sais pas, d’une petite étincelle qui refleterait son caractère extraordinaire.

Parce que Greg, sublime, sexy, charismatique, formidable, agacant, taquin et intelligent Greg travaille sur des plates-formes pétrolières et l’alternance entre son absence et sa présence est dure au quotidien. Ce qui n’enlève rien de son charme, rassurez vous!

Alors là je t’arrete tout de suite. Greg pour moi c’est le degré zéro du fantasme. Il m’avait énormément plu dans la nouvelle « prequel », et dans le livre, j’ai eu envie de l’étrangler tout du long. Le beau, l’extraordinaire, le merveilleux Greg est une brute. Oui il est beau. Oui il est sexy. Oui il est ultra amoureux de sa femme. Mais amoureux pour lui cela ne va de toute évidence pas de paire avec le respect et l’écoute, la communication, bref, des choses que je considère un peu comme le b-a-ba de la relation de couple. Il a la détestable habitude de faire des allusions graveleuses quand Fiona essaye de soulever des problèmes graves dans la conversation, il est buté sur ses idées et se permet à peine une petite excuse du bout des lèvres quand, après coup, il s’avère qu’il avait tort. Bref, Greg m’énerve.

Du coup, quand un grain de sable (métaphorique le grain, je veux juste éviter le spoil) vient perturber la machine de guerre qu’est le quotidien de la famille Archer, la vie (cette sale truie) rappelle à nos deux héros que parfois le changement c’est aujourd’hui, et que c’est pas si mal.

Dans cette histoire, on pourra arguer qu’on s’éloigne de la romance traditionnelle où un garçon rencontre une fille et BAM! Happily ever After – Pour cette partie là, je vous invite à lire la nouvelle délicieuse « Ninja at first sight » qui vous fera placer notre ami Greg dans le top 10 des mecs les plus swoonant du monde connu (après Anthony et Jamie, faut pas déconner). On pourra…

Mais outre le fait que le traditionnel de la romance entre nos deux héros est traité dans la nouvelle, cet opus donne une dimension autrement plus flatteuse à Fiona, qui se révèle être le preux chevalier sur le blanc destrier, c’est le prince, la princesse et le carrosse magique (le beurre, l’argent du beurre et le fils de la crémière, si on veut donner dans l’expression plus traditionnelle). C’est elle qui sait que la communication est clé, c’est elle qui sait qu’il faut travailler et faire des compromis, c’est elle qui étincelle et scintille dans cette romance.

Et Greg, finalement, c’est Robin, le sidekick. Mais un sidekick avec le plus beau popotin de la série et un sens de la répartie assez puissant. Et moi, le sens de la réparti, c’est un truc que je trouve mega sexy… C’est pas pour rien d’ailleurs que j’ai couiné à mort quand le prince m’a sorti un « Greg-isme » parfait une semaine après ma lecture.

Le fameux sens de la répartie de Greg… C’est à la fois ce qui le sauve (ok j’avoue, il a ses moments sexy) et ce qui le rend insupportable pour moi. J’adore l’esprit, la bonne répartie, mais dans ce livre, je l’ai trouvé à la limite de la grossiereté, pas seulement avec Fiona mais avec tous ceux qu’il rencontre…

Imaginez la scène, je suis agacée (pour une raison tout à fait légitime, promis), et à la fin de l’argument, je lui sors « de toute façon, je t’aime plus » (dans l’agacement, j’ai eu l’audace de faire tomber la double négation). Ce a quoi il me répond « ma chérie, ce n’est pas la bonne prononciation, il faut dire « je t’aime plus » (avec prononciation du « S » final, bien évidemment). Je referme la parenthèse de félicité conjugale…

Bonne lecture,

T.

Vous l’avez compris, contrairement à T. je n’ai pas du tout été convaincue par le potentiel sexy/romantique de ce livre… Mais je reconnais à Penny de savoir raconter ses histoires avec talent et humour, cela se lit, vite et facilement, il se passe plein d’aventures, c’est drôle, on retrouve les autres persos de la série, bref, ce n’était pas mal. Mais sans plus…

Love,

C.

Here comes the bridesmaid

J’ai une passion pas très cachée pour les romances de type Harlequins. Les vraies romances de mes débuts, toutes dégoulinantes de guimauve, avec une histoire simpliste, des personnages peu compliqués, et une résolution en 150 pages, épilogue compris.

Les Harlequins sont les Haribos de la romance!

J’aime ces livres que je dévore comme des bonbons, simples et faciles à lire. Une rencontre, vaguement 3 problèmes facile à résoudre, et pouf, un happy-end. Parfait pour moi, surtout quand mon cerveau ne demande qu’une chose, se mettre au repos.

Mouahaha, l’analogie confiserie, sans même avoir lu le paragraphe suivant… Parfois nous me faisons peur…

Dans une de ces phases rose bonbon, je suis tombée sur cette petite perle d’Avril Tremayne, Here comes the bridesmaid. J’ai sommé Tam-Tam de le lire séance tenante, mais il faut savoir qu’elle n’est pas aussi réceptive que moi au plaisir régressif de ces histoires simples et faciles. Elle a du goût et des standards pour nous deux (remerciez la, sinon vous n’auriez rien à vous mettre sous la dent) !

Tu parles, j’aime juste vachement le galbe des mollets de l’historique, et les hommes dans les romances Harlequin contemporaines sont rarement en collants! ^^

Ce livre, c’est donc l’histoire de Sunshine (merci les parents hippies) qui est chargée d’organiser le mariage de son meilleur ami, de concert avec le frère du fiancé, le très charmant Leo. Et Leo et Sunshine ensemble, c’est drôle !

C’est vrai, ils sont drôles. 
Oui, parce que je me suis laissée tenter et je l’ai lu celui là. Sauf que je suis moins emballée que ma comparse…

Voilà, c’est le plus marquant pour moi dans cette histoire, cet humour. Ils ne s’entendent pas bien sûr, elle est libérée, un peu excentrique, créative, extravagante, un peu blessée par la vie, il est bien plus carré, réservé, conventionnel. Mais pas trop non plus, il est protecteur… Ils ne sont pas non plus d’accord sur ce qui représente un beau mariage, et de malentendus en quiproquos, les négociations ne se font pas sans mal.

J’aime beaucoup les mails qu’il envoie à son frère d’ailleurs.  Mais, mais…

Si vous rajoutez dans ce cocktail quelques étincelles sensuelles, vous obtenez une romance toute mignonnette dont il n’y a en fait pas grand-chose à dire de plus.

Déjà, voilà… pas grand chose de plus à dire comme tu le dis. Et il y a un élément qui m’a chiffonné. Alors je vais spoiler un peu:
Il est question du décès de quelqu’un et de la gestion du 
deuil, et cette partie là, j’ai pas aimé. Sans doute parce que le deuil est quelque chose de très personnel, sans doute aussi parce que ça  me touche  de trop près et que je suis trop différente de notre héroïne. Au final, cela m’a clairement empêché de profiter à fond.

Rire et émotion, c’est déjà un bon début pour cette histoire, et si comme moi, vous aimez les romances guimauve, je vous conseille de donner sa chance à l’auteur (j’ai lu 3 autres livres d’elle depuis, Here comes the bridesmaid reste mon préféré mais elle tient ses promesses) !

Bonne lecture,

Chi-Chi

Et Tam-Tam… vachement plus circonspecte aujourd’hui.

Délicieuse Dépendance (ou pas) – Harlequin 100% Rugby

Délicieuse Dépendance

Bonjour à tous, c’est Min’ qui repasse par là !

Quand Chi-Chi m’a parlé d’une série de romances sur le rugby, je me suis vite portée volontaire pour en lire une (grand coeur, abnégation, sens du sacrifice, tout ça tout ça…).

Mais on se dévoue pour la cause, oui madame! On travaille d’arrache-pied chaque semaine à rester la plus objective sur les profils de rugbymen!!! ON effectue des recherches approfondies sur le sujet, toussa, toussa…

PS : c’est T.

Mon enthousiasme a été un peu tempéré quand j’ai compris qu’il s’agissait de nouvelles, mais j’avais déjà donné ma parole. (A qui le dis tu! Des nouvelles, le plan casse gueule franchement!) Comme je vous le disais la semaine dernière, je n’aime pas trop les nouvelles. De deux choses l’une: soit elles sont ratées (comme le dit si bien Tam-Tam, la nouvelle c’est une alchimie particulière), soit elles sont réussies et je suis toujours frustrée de ne pas pouvoir en savoir plus sur les personnages et leur histoire.

Bon après, une nouvelle qui donne envie de lire d’autres choses mais ne frustre pas, c’est plutôt une réussite. Mais clairement, les auteurs aiment explorer leur personnages et du coup, souvent, c’est périlleux la nouvelle en romance.

Bon mais qu’en est-il de cette Délicieuse Dépendance rubgystique (si si c’est un vrai mot) me direz vous ? Sous l’élégante accroche « Amour, rugby et erreur de plaquage », Eve Borelli nous parle d’Agathe, jeune médecin de campagne, et de son cœur brisé par Nicolas, véritable dieu du stade, qui l’a plaquée (ha ha) du jour au lendemain sur un bout de Sopalin. (un bout de Sopalin? Il n’avait plu d’enveloppe usagée? ou de vieux ticket de caisse? parce que globalement, il y a plus pratique que du Sopalin!) Plus d’un an après, Nicolas repasse avec son équipe par la petite ville où vit toujours Agathe, ce qui donne naturellement des vapeurs à cette dernière. Mais Agathe est en colère et blessée, que va-t-il donc se passer ???

Gros suspense donc… Moi je vois déjà plusieurs problème, les retrouvailles déjà. Et je ne parle même pas du fait que ce soit un truc que je n’affectionne que moyen. Mais qui dit retrouvailles dit bagage émotionnel à traiter. On est dans une nouvelle, pour être efficace, l’auteur vient de se rajouter un niveau de difficulté supplémentaire. Après je dis ça…

Je vous épargne le suspense, la seule raison pour laquelle je l’ai lue jusqu’au bout c’est que c’était une nouvelle, donc très court. Je ne vous fais pas une liste exhaustive mais malgré quelques tentatives d’humour pas trop mal réussies (j’ai bien aimé le concept de « la respiration de la loutre en trois temps » pour se vider la tête, ou quand Agathe compare son ex à « une ridicule paire d’escarpins synthétiques: brillants au premier abord, puants en un temps record. »), le style est plutôt moyen.

La respiration de loutre en trois temps? tu m’intrigues… ça consiste en quoi spécifiquement?

Les personnages et l’intrigue ne sont pas du tout convaincants: Agathe et Nico vivent une histoire d’amour intense, elle est convaincue qu’il est l’homme de sa vie, il lui a déclaré son amour éternel, et quand il la quitte par essuie-tout interposé elle ne lui passe même pas un coup de fil pour essayer de comprendre ? Et je ne vous parle même pas de la raison pour laquelle lui est parti comme ça.

Mouahahahaha… Non mais tu pensais vraiment qu’il y  aurait de la communication? Malheureuse, ce serait espérer un raisonnement cortiqué de la part d’une héroïne qui est en proie à ses hormones!

En plus Agathe, la pauvre, est clairement nymphomane : l’histoire commence sur une scène « torride » avec Nico qu’elle est en train de revivre dans son imagination. Soit. Sauf qu’en fait, elle est complètement obsédée et ne peut plus fonctionner normalement parce que ce genre de scène lui envahit l’esprit tous les quart d’heure, y compris en pleine consultation médicale d’un rat répugnant (non non, elle n’est pas vétérinaire, elle se laisse juste harceler par Louis, l’ancien entraîneur de Nicolas, et son rat tricolore). Personnellement vous me mettez un gros pervers et un rat agressif sous le nez, je peux vous dire que ça calme mes fantasmes rapido, dieu du stade ou pas…

C’est le genre de meuf qui doit se faire des films au rayons saucissons du supermarché et qui a des vapeurs devant un concombre.

Donc entre les scènes sexy imaginaires un peu clichés toutes les 2 pages, les personnages stéréotypés (James, son collègue médecin gay londonien), le surnom douteux que lui donnait Nicolas (« cul » – oui, il l’appelle affectueusement « cul ») (Mouahahahahahahan juste là, mouahahahahaha. Juste pour rire, ce soir, je tente le sobriquet avec le prince, juste pour voir la réaction d’une personne normale, et je vous tiens au jus), c’était mal parti. Tout ça pour finir sur des retrouvailles parfaites alors que dans toute la nouvelle les héros passent en tout à peu près 15 minutes ensemble – et que quand Nicolas essaye de s’expliquer, Agathe lui saute dessus et déclare que ce n’est pas nécessaire, passons tout de suite au sexe et aux projets de mariage – moi je dis merci mais non merci.

J’imagine la scène, petite musique d’Ennio Morricone en fond (Le Professionnel, parce que ça fait toujours un peu royal canin), elle et lui qui court dans une prairie en se déshabillant… pour finalement se sauter dessus en parfaite synchronisation…. explosion de paillettes hallucinogènes (c’est nouveau sur le marché, très efficace!)… Et BAM, happy end. Je me trompe?

Après la chronique de Tam-Tam de la semaine dernière, je crois que je vais plutôt me contenter de regarder les rugbymen jouer dans le stade et de me plonger dans une bonne romance historique… ou steampunk tiens !

Moi je n’ai pas envie de lire en ce moment, j’ai la troisième saison de Miss Fisher qui m’attend! (et la lecture assidue de Pierre Lapin aussi, mais c’est dans un autre registre!)

Bonne journée à vous et peut-être à bientôt !

Min’

Et Tam-Tam

A un stade du plaisir – Harlequin 100% Rugby

a-un-stade-du-plaisir

Harlequin s’est mis aux couleurs de la coupe du monde, et comme 1) je n’ai pas eu la chance d’aller admirer les Gallois se faire ratatiner par les Irlandais et que 2) il faut bien quelqu’un pour se dévouer pour la science, j’ai lu ce weekend « A un stade du plaisir » de Valéry K. Baran dans la collection 100% Rugby de Harlequin.

De la romance et du rugby, ça promet de réchauffer nos soirées d’automne ça ! *se lèche subrepticement les babines* (Au fait bonjour, c’est Min, je passe juste pour le thé)

Bilan: extrêmement mitigé. Un peu comme un match des All Blacks où ces derniers ne marqueraient qu’après presque une heure de match… Une question de rythme qui ne colle pas.

Inimaginable pour les All Blacks ! Quoique, s’ils pouvaient faire ça contre les Bleus… En attendant ça s’annonce mal pour les soirées lecture romance-rugby…

Le pitch? Josh, rugbyman en proie à une colère sourde, a été sélectionné pour jouer dans l’équipe des bleuets (ce qui pour les non rugbysants veut dire qu’il est dans l’équipe de France des moins de 20 ans). Dans son équipe se trouve Damien. Damien, ses muscles, son aura, sa vitesse, sa puissance, sa testostérone et son sourire perturbent Josh et ses hormones (d’où la colère).

Des muscles, de l’aura, de la puissance, de la testostérone, un beau sourire… Moi ça me plaît déjà ! *se re-lèche subrepticement les babines*

Josh réussira-t-il à y voir clair dans le magma de sensations et sentiments qui l’habite? Damien saura-t-il lui montrer le chemin?

Oh oui Damien, montre nous le chemin !

La réponse? Oui, bien évidemment. Mais c’est le comment qui est intéressant en romance. D’où l’amour sans frontières que je porte à ce genre de la littérature. Ainsi, c’est avec tristesse que je suis au regret de vous annoncer que les sentiments qui m’agitaient à la fin de la lecture de cette nouvelle n’étaient pas chatoyants de couleurs et de paillettes. Je suis mitigée.

NOOON on veut des paillettes ! Moi je ne suis pas mitigée: « sans paillettes, nouvelle ne vaut que poubelle ». C’est une nouvelle vérité universelle de la romance, je le déclare solennellement ! Là !

Si il y a des très bon passages (du genre de ceux qui donnent chaud), le rythme est « off », des retours en arrière pour expliquer d’où viennent les personnages, beaucoup de débat intérieur, et au final, pas tant d’échanges entre les deux héros… Mais le format nouvelle est complexe, il faut en dire suffisamment mais pas trop. Il faut de l’efficacité. Le background des personnages est compliqué à aborder, parce que s’il faut que les héros aient de la matière et de la profondeur, il ne faut pas que cela se fasse au détriment de l’action elle même et de l’histoire.

Bon je dois vous avouer 2 choses : 1) Je n’aime pas trop les nouvelles et 2) Nous on a vu les Gallois jouer pour de vrai dans leur magnifique stade ce weekend et ça, ça tient bien chaud en hiver (oui, à Galles c’est déjà l’hiver).

Lorsque le mot fin est arrivé, j’avais l’impression que l’auteur en avait encore tellement à nous dire et qu’il n’avait que gratté la surface, sauf que c’est ma lecture qui en a pâti. Grrrrr… pourquooiiiiiiii?????

Bon ce n’était pas un échec total au moins, si ton sentiment à la fin était l’envie d’en savoir plus et pas le soulagement que ce soit terminé. Mais je ne la mets quand même pas dans ma PàL…

Merci pour le thé et à très bientôt ;)

Tam-Tam

Et Min

Him

Qu’est-ce que j’ai hésité à lire ce livre !

Déjà des retrouvailles… J’essaye de ne pas être fermée à la possibilité, mais cela reste un ressort scénaristique qui me laisse un peu froide. Et puis du NA. Et puis encore une histoire de couple gay, je suis un peu en overdose de ça en ce moment.

Mais j’ai adoré les Elle Kennedy, et les Sarina Bowen, chacun de leur côté, et des copines me harcelaient en me disant que c’était trop top génial de la mort qui tue (traduction littérale puisque cette conversation a eu lieu en anglais et que mes copines ne parlent pas comme une ado hystérique – je me réserve ce privilège).

Tu parles, moi je peux parler comme une ado hystérique parfois (surtout pour tous les gloussements).
Oui, je suis là même si je n’ai pas lu le livre. Mais je me suis dit que comme je venais de relire « The deal » et « The mistake », j’avais mon mot à dire!

Un peu poussée donc, vous rajoutez dans l’équation un dimanche morose de retour de vacances, avec la météo anglais qui s’en même (je suis emballée dans une couverture et ma coloc m’a dit ce matin qu’elle hésitait à allumer le chauffage ce soir parce que la lessive ne sèche pas depuis 3 jours) (love London, vraiment), bref, tous les ingrédients pour que je regarde ma PAL et me dise que j’allais donner sa chance à Him – fruit de la collaboration entre les deux auteurs susmentionnés.

N’empêche, je ne sais encore rien de l’histoire et mon côté monomaniaque se dit qu’il va falloir que je l’ajoute à ma PAL de fin d’été…

Que vous dire de cette histoire ?

Oui, parle nous sexytude, abdos dessinés, et sourire canaille!!! Please, please!

Wes est une superstar du hockey pour son équipe universitaire. L’an prochain, un avenir radieux s’offre à lui, une carrière professionnelle lui tend les bras. Wes a tout pour être heureux. Mais Wes est aussi ouvertement homosexuel, ce qui, dans le monde du sport de haut niveau, n’est pas toujours simple. Il est donc discret, sans se cacher, et compte bien faire profil bas en attendant d’avoir solidement établi sa carrière.

Cela ressemble à un plan murement réfléchi si vous voulez mon avis !

Wes a un regret cependant. Un terrible regret, une erreur de jugement, une culpabilité atroce qu’il traine, tel un boulet, depuis des années. C’est que Wes, adolescent, était amoureux de son meilleur ami. Lequel n’était pas spécialement gay. Rajoutez dans la balance un épisode malheureux, vers 18 ans, et pouf, voilà 4 ans que Wes n’a pas parlé à Jamie.

Il s’appelle Jamie??? OMG!!! OMG!!! OMG!!!! Genre Jamie pour de vrai? Si tu me dis qu’il a des ancêtres écossais et qu’il est roux, je ne réponds pas de moi!!!
Alors, l’ado hystérique, crédible ou bien?

Sauf que, évidemment, il en est toujours amoureux. Et bien embarrassé de ne pas savoir que faire de ces sentiments. Et voilà que le hasard remet Wes et Jamie en contact…

Hasard, vous êtes cool sur ce coup là. Par contre, si vous pouviez glisser à Hugh Jackman que des vacances en Tam-Tamland c’est le comble de la détente, ce serait cool…
Hey! On peut rêver non?

Je vous raconte la suite ou je vous laisse imaginer ?

Eh bien je vais vous laisser imaginer en fait, car j’ai adoré Wes et Jamie ensemble. Ils sont juste trop choux ces deux-là, drôles, sexy, ils communiquent. J’ai adoré ressentir le fait que, par-dessus tout, ils sont amis. Ils se connaissent depuis longtemps et les années séparées n’ont pas altéré leur complicité. Jamie est tout ce que Wes n’est pas, et cela fonctionne de A à Z.

*Bruit de chaise qui tombe*

Les chapitres sont à point de vue alternés, Wes puis Jamie, mais pour moi, c’est vraiment Wes le héros. Jamie est tout aussi charmant, un california boy dans toute sa splendeur. Il a une famille au top du top, je veux la même ! Son homosexualité, ou plutôt bisexualité, est traitée un peu rapidement mais finement et même la traditionnelle « crise » vers la fin du livre, qui a pour seul objectif d’obliger nos héros à sortir de leur zone de confort, est intelligemment traitée et ne bascule pas dans le ridicule.

*Farfouille dans son sac pour trouver son kindle*

Bref, j’ai lu ce livre d’une traite, et j’y ai trouvé le meilleur des deux auteurs, vous connaissez la suite !

*soupirs de satisfaction*

Bonne lecture,

Chi-Chi

*Vous avez perdu Tam-Tam, mais vous vous en étiez rendu compte je crois*

Truth or beard

Je suis plutôt une lectrice fidèle. Comprendre, quand j’aime une auteur, je vais essayer de lire tout ce qu’elle écrit. Le souci, c’est quand cette auteur perd la main. Ou part dans une direction qui ne me plait pas trop.

Moi aussi je suis comme ça, j’appelle ça ma tendance monomaniaque, mais fidèle ça marche aussi.

Un livre, deux livres, je laisse passer, je me dis que c’est de la malchance, que l’on ne peut pas toujours tout aimer, que l’amour c’est comme dans la vie, parfois, on a envie de hurler même sur les personnes que l’on adore…

PS: c’est T. hein, dès fois que vous n’auriez pas connecté vos neurones (de bon matin, ça pourrait se comprendre).

C’est un peu ce que je vis avec Penny Reid en ce moment.

Et c’est carrément triste comme processus… Perso, je ne suis toujours pas remise du fait que je n’ai pas lu un SEP depuis 4 ans, je n’ai pas apprécié de Nora Roberts depuis le Bride Quartet, j’ai deux tomes de retard chez Elizabeth Hoyt, et avant de sortir son dernier opus de la série Smythe-Smith, Julia Quinn et moi-même étions en froid…

Je l’ai découverte au tout début, quand elle n’avait publié qu’un livre, et j’ai lu tout ce qu’elle a publié depuis. Dont le dernier, Truth or beard, tome 1 de la série sur les Winston Brothers, apparus pour la 1ère fois dans Beauty and the mustache.

Je me souviens de la première fois où j’ai lu un de ces livres. J’ai commencé à rebrousse chemin avec le tome 2 et Nico. Sa majesté dormait sur moi. J’adore ce souvenir.

Et Dieu sait que j’avais adoré ce livre, je suis encore émue à sa seule pensée. Mais dans ce livre, les frangins m’ont plus donné des cauchemars que des papillons dans l’estomac.

Je dirais même plus, j’étais horrifiée et j’ai eu de la peine pour cette malheureuse Ashley, affligée d’une famille pareille.

J’avoue, l’aspect hyper ours de la capillarité des frères me fait bien envie malgré leurs défauts. Et puis j’aime me rappeler que les « reformed rakes make the best husbands ».

Entre temps, j’ai lu Elements of chemistry, et je vous rappelle le désastre que cela a été pour moi. Autant vous dire que j’ai attaqué Truth or beard avec les plus grandes précautions…

Moi pas, il est toujours dans la PAL estivale… Mais j’ai lu Hermit and the Hooker.

Commençons par l’essentiel. J’ai apprécié ce livre. Mais je ne l’ai pas aimé. Je commence avec le résumé de l’histoire :
Jessica est prof de maths, elle rêve d’explorer le vaste monde mais commence par revenir vivre chez ses parents parce qu’elle a un crédit étudiant à rembourser. Elle n’est là que de passage, 2/3 ans max, et donc aucune intention de s’encombrer d’une relation sentimentale qui compliquerait tout.

Les maths, c’est sexy!

Sauf si on lui parle de Beau Winston, sur qui elle a un crush depuis la nuit des temps. Enfin ça c’est ce qu’elle croit, jusqu’au soir où elle embrasse Duane par erreur. Parce que Beau et Duane sont frères jumeaux et qu’une erreur est si vite arrivée…

Mouahahahaha… Le coup des jumeaux! 
C’est quoi son excuse? Il était de dos, dans le brouillard, un soir où elle avait abusée de Ginger beer? Parce que bon, même si ce sont des vrais jumeaux, si elle rêve en secret de Beau depuis des années, elle a du en passer des heures à détailler la grandeur de son physique et la noblesse de son profil hein… non?

Sauf que Duane a d’autres projets pour Jessica, des projets qui impliquent de lui faire la cour dans les règles de l’art, et de terminer tout cela par un entretien avec le papa et une jolie bague de fiançailles, un pavillon en banlieue et 2.5 enfants. J’exagère à peine.

Sans oublier le « white picket fence », qui dans la culture Américaine est LE must de l’accomplissement familial. Marié, 2.5 enfants et une maison avec une palissade blanche… 

Et bien sûr, rien ne va se passer comme prévu, mais cela vous vous en doutiez…

Duane et Jessica sont sympathiques, mignons ensemble même. Sexy par moments, oui. Tout cela est très joli et Penny a un talent indéniable pour entrainer le lecteur dans les mésaventures les plus improbables et lui faire oublier toutes les incohérences de son scénario.

Car incohérences il y a, et c’est ce que j’ai le plus de mal à accepter.

A commencer par le fait que les frères Winston ont totalement changé de personnalité entre les deux livres ! D’hommes un peu rustres (voir péquenauds) perdus au fin fond du Tennessee, border line délinquants et illettrés – ok j’exagère mais franchement ils n’envoyaient pas du rêve, les voilà qui deviennent des incompris, en réalité parfaitement éduqués, ayant lu tous les classiques, respectueux de ces dames, allant à la messe tous les dimanches (??!!!!). Incompréhensible !!!!

Quoiiii???? Moi je voulais du bad boy!!! Je voulais du mec au plaisir simple. Celui qui t’emmène en balade dans la foret et qui sait te montrer le nid des petits oiseaux et les terriers des petits lapins. Mais qui me cite Kant ou Twain… OMG non! Même chez BHL c’est pas sexy.

Ensuite Jessica. Son grand plan pour explorer le monde ne tient pas debout, pour une wannabe aventurière, elle n’est jamais allée nulle part à l’âge canonique de 24 ans. 4 ans de fac à 2h de route de chez ses parents, et pas l’ombre d’un petit week-end dans l’état d’a côté, ou d’un road-trip pendant ses vacances ? Et elle accepte un job dans son ancien lycée au lieu d’en profiter pour voir autre chose ? Non, vraiment, je n’y crois pas.

Attend, tu es dure, elle doit peut être montrer son passeport à la sortie de la ville. Supposément, le fin fond du Tennessee, c’est presque le tiers monde, non?

Et enfin, last but not least, il y a toute la partie du livre sur le gang de motard. Je ne vous dis rien, je vous laisse lire le livre et me dire ce que vous en avez pensé. Personnellement, je choisis de prétendre que cette partie du livre n’existe même pas, toute traumatisée que je suis par le dernier gang que j’ai rencontré

Pour conclure, j’ai envie de dire que c’est une lecture agréable, mais bien en dessous de ce que j’ai déjà pu lire de la plume de l’auteur. C’est à vous de voir sur ce coup-là !

Bonne lecture,

Chi-Chi

Et T.

Suddenly one summer

Quand Tam-Tam et Chi-Chi sont sur un canapé, ça donne l’article de Suddenly one summer, le dernier Julie James, comme décrit ci-dessous :

C’est l’histoire d’une fille, un soir elle rentre chez elle, elle vit dans une belle maison dans un quartier bien comme il faut, elle a un super système d’alarme, elle est prudente et ré-arme son système après être rentrée chez elle (tard parce qu’elle est avocate et qu’elle travaille beaucoup), et va s’endormir (parce que demain elle va encore travailler beaucoup, elle est comme ça notre héroïne, conscience professionnelle de malade et tout et tout).

Alors déjà, rien à voir, mais vous auriez du voir la rapidité de frappe de Chi-Chi, un truc de fou ce nombre de mot à la minute, je suis encore estomaquée et sous le choc, à tel point que je me devais de vous en parler. En plus maintenant, j’ai Romain Duris et Deborah François en tête…
Mais revenons à notre héroïne…

Et puis, pas de chance, notre Victoria, qui a plutôt la classe il faut bien l’avouer, va vivre une expérience que je ne lui envie pas du tout (et qui me fait même assez franchement flipper) : une « home-invasion », comprendre un cambriolage alors qu’elle est chez elle. Comme c’est une super héroïne et qu’elle est smart et qu’elle a de bons réflexes, elle se planque dans son dressing et appelle la cavalerie qui arrive, les voleurs sont arrêtés, et tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes.

Tout?

Non.

Sauf un petit détaillounet qui est que, suite à l’incident, Victoria se met à faire des crises d’angoisse de malade, et réalise qu’elle va devoir déménager, associant à tout jamais sa jolie maison de ville à cet épisode malheureux.

Déjà, heureusement qu’elle avait un dressing! Parce que moi, je ne pense pas que je rentre dans ma commode hein… ou alors en morceaux… Mais c’est un détail, avouons-le!

Entre la vente de la jolie maison et l’achat d’un nouvel appart ultra-sécurisé, elle décide de s’installer pour l’été dans l’appart d’un ami d’un collègue. Appart qui est doté de murs en papier de riz (vie communautaire avec le voisin pas en option) et d’un voisinage charmant : le beau (très très charmant) Ford.

J’ai eu des murs comme ça. J’étais étudiante et je n’avais pas la vie débridée de ma voisine délurée. Oui, j’ai été élevée chez les princesses, et les princesses ont besoin de leur beauty sleep! Pourquoi ça a un rapport avec la lecture? Parce que partager la vie nocturne de son voisin, c’est pas forcément reposant.

Je ne vous fait pas un dessin, Victoria, Ford, la vie sexuelle de Ford, plein de préjugés et des murs trop fins, vous rajoutez dans l’équation une petite sœur dans une situation délicate et plein de raisons plus ou moins valables pour jeter nos deux tourtereaux dans la même pièce, et cela vous fait une petite romance d’été charmante, pétillante et légère comme Julie James sait si bien les faire!

D’autant que nos deux héros ont été agrémenté de toute la panoplie « gros bagage et trust issues ». Père alcoolique pour monsieur, père absent suite au divorce pour madame (et vous ajoutez une carrière qui ne vous donne pas envie de croire en la bonté de la nature humaine) (elle s’est spécialisée en droit de la famille et en divorces sordides).  
Pas besoin d’avoir un doctorat en paillettes pour savoir qu’il va y avoir de la remise en 
question, avec pas mal d’étincelles…

Je vous laisse sur ces bons sentiments, pas la peine d’en dire plus, vous connaissez l’essentiel!

Bonne lecture,

Oui, vraiment bonne!

Chi-Chi

Tam-Tam

PS : Ce livre ne fait pas partie d’une série, même si l’on y retrouve quelques personnages de la série FBI/District attorney (une de nous chouchoutes en ces lieux)!

PAL estivale

photo 5-2

Tam-Tam Land, par une chaude soirée de juin.
Intérieur appartement, lumière sur le lit.
Une princesse s’y trouve allongée, férocement occupée à taper sur son ordinateur…
Un téléphone sonne, la princesse décroche et un gémissement se fait entendre…
« J’ai rien à liiiiiire……….. »

Je ne sais pas qui n’a rien à lire, mais je vous jure que ce gémissement n’a pas ma voix…

Je n’ai jamais rien à lire. C’est le grand problème de ma vie, et ce problème se trouve accentué quand je sais que je vais m’éloigner d’une connexion internet et partir en voyage diplomatique pendant 2 semaines (pour ceux qui n’ont pas suivi, c’est ICI pour la remise à niveau des aventures d’Ariel).

Mais heureusement, j’ai une Chi-Chi dans ma vie. Et Chi-Chi, c’est un peu le couteau suisse de la romance, le scout de la lecture, elle est toujours prête (et en plus elle a des cookies!). 2 heures plus tard, Super Chi-Chi, la super princesse aux supers pouvoirs de la romance m’avait concocté une PAL estivale ambitieuse et swoonante comme il se doit. La princesse esseulée que j’étais pouvais enfin gémir sur autre chose que la lecture (sa valise par exemple)…

Chi-Chi, toujours prête! (surtout pour les cookies, mais pas téléphone, ça passe moyen…) (je suis aussi experte en valise, j’en ai fait un challenge personnel, voyager toujours plus léger – du genre 15 jours au Brésil avec un bagage cabine) (et donc, challenge PAL de l’été, accepted!)

Je suis rentrée de voyage diplomatique, nous sommes début août, où en suis-je de ma super PAL?
Voyez donc:

LUS:
-Landline de Rainbow Rowell:
Georgie est mariée à Neal, ils ont deux adorables filles. Mais le couple va mal. Georgie a un boulot prenant (elle écrit des sitcoms) et alors que nous sommes 4 jours avant Noël, Georgie travaille tandis que sa famille est allé réveillonner sans elle…
Bon clairement, l’intérêt de cette histoire est plus dans la justesse des sentiments qui agite Georgie lors de sa crise existentielle que dans le swoonant. C’est archi pertinent, et ça démontre une fois de plus combien la communication est nécessaire…

C’est bien, je lui recommande des trucs que je n’ai pas lu, comme ça elle vérifie pour moi que c’est bien!

-Within Reach de Sarah Mayberry
Mickeal a perdu sa femme, le laissant avec 2 enfants à élever seul. Angie a perdu sa meilleure amie, et en un sens, celle qui était sa famille…
L’histoire est très joliment traitée. Le deuil, les sentiments que la perte d’un être cher peuvent provoquer sont pertinent, évoqué avec beaucoup de sensibilité et de pudeur.

Une histoire qui m’a beaucoup émue, comme Sarah Mayberry sait les faire quand elle s’y met… 

-About last Night de Ruthie Knox
Cath rencontre Nev. Cath et Nev font des étincelles, mais Cath ne veut pas retomber dans les travers de son passé. 
L’histoire est très physique, très vite. Si bien que la construction de la relation semble parfois un peu superficielle et téléportée. C’était dommage, parce que Cath et Nev avaient du potentiel!

Mais c’est chaud, tout à fait dans le thème de votre été (pas du mien parce que j’attend encore de voir arriver la canicule – totalement absente sur mon île – j’ai froid et pas encore rangé mon imper et mes bottes – j’en pleure – d’où l’utilité des livres qui donnent chaud)

-Tempting de Hope Tarr (audiobook)
Simon aspire à devenir membre du gouvernement et se doit d’avoir une vie irréprochable, aussi est-il le premier surpris lorsqu’il déroge à toutes les règles en sauvant Christine de la prison. Prête à tout pour remercier son sauveur, Christine accepte de travailler à devenir une jeune lady qui connait les bonne manières. Mais les passés respectifs de nos deux héros sauront se rappeler à leur bon souvenirs…
Plus j’écoute des audiobooks, plus je réalise à quel point la performance du « lecteur » va conditionner mon expérience et mon ressenti sur le livre. Par exemple, j’ai écouté récemment un JQ que j’adore en version papier et clairement, je l’ai trouvé bof.
Le livre de Hope Tarr est un excellent audiobook, les accents sont hilarants, le rythme cohérent, sans trop de longueurs. Toutefois, avec le recul, je trouve que l’histoire n’est pas sans énormes défauts (la crédibilité de certains personnages et situations) et je me demande si mon jugement n’aurait pas été plus cassant si je l’avais lu en version papier.

Alors pour les audios je ne peux rien dire, je suis totalement hermétique au charme de la voix… 

PREVUS POUR AOUT:
Et je suis aventureuse, je me refuse à lire les 4eme de couvertures. Je lis à l’aveugle ^^

-Suddenly one summer de Julie James (en cours de lecture)
-Une héroïne américaine de Bénédicte Jourgeaud
-Seven Nights in a Rogue’s Bed de Anna Campbell
-La trilogie Elements of Chemistry de Penny Reid
-Breath of Magic et Touch of Enchantement de Teresa Medeiros

Une douzaine de livres pour l’été. Vous pensez que je vais la finir?

Mais ouiiiii tu peux le faire, easy! De mon coté, je bêta-read le livre d’une copine, une romance dans l’Angleterre des années 50 avec meurtres et universitaires, c’est un grand bonheur de lire un historique d’une période qui change!  La suite au prochain épisode… 

Chi-Chi

Et votre PAL estivale, elle ressemble à quoi?

Tam-Tam

De l’art de finir une série en beauté – Asa (Marked Men #6)

asa_jay_crownover

Aujourd’hui, deux couvertures pour le prix d’une, pour une fois, je les ai trouvé toutes les deux aussi réussies et je n’ai pas eu envie de choisir!

Et je vous raconte l’histoire du livre qu’il aurait été dommage de ne pas lire.

Tout le monde ici se souvient de mon crush sur Rule de Jay Crownover. Crush qui m’a conduite à lire tous les tomes suivants de la série et à trépigner d’impatience en attendant chaque sortie. Tous ? Non en fait, pas tout à fait.

On récapitule. Dans la série Marked Men de Jay Crownover, il y a eu :

  1. Rule
  2. Jet
  3. Rome
  4. Nash
  5. Rowdy

et maintenant, last but not least, Asa…

Et de Rule à Rowdy, un intérêt décroissant de ma part. L’auteur s’est empêtrée dans ses histoires, devenues trop compliquées, trop clichées, ses héros toujours plus bad boy, toujours plus tatoués, toujours plus percés (aie mes pauvres yeux quand j’ai été faire des recherches…) (et puis là pour le coup, je vous préviens tout de suite, y’en a pas) (et tant mieux, je frôlais l’overdose).

Bref, c’est l’histoire d’une série que j’ai failli abandonner plus d’une fois.

Mais le souvenir de Rule… C’est quand même le livre qui m’a fait découvrir le genre. Donc je suis prête à être très patiente pour l’auteure.

Mais c’est aussi l’histoire d’une série que je lisais en duo avec La Petite Lady (une de nos guest-stars récurrentes pour ceux qui n’étaient pas là et donc mon binôme pour la lecture du jour) (tout le monde, dites bonjour La Petite Lady!), et quand elle m’a glissé, au coin d’un petit texto, qu’elle avait prévu de commencer à lire le tome 6, Asa donc, sorti en avril dernier, je me suis dit que je n’avais rien de mieux à faire ce soir-là (surtout pas mon ménage).

Quand je commence une série  ou une saga de livres que j’aime globalement bien, je n’abandonne jamais le train en route… Et à vrai dire, il n’y a que 2 ou 3 livres que j’ai commencé sans les terminer, malgré certains beaux navets que je me suis imposé. Pardon Mes Yeux, je sais que parfois c’est dur.

Dimanche, 18h30, 7%, premier message « Non mais c’est quoi cette pity party de la part de l’héroïne là ??? Je sens qu’elle va m’énerver… »

Disons qu’elle a tout de même quelques circonstances atténuantes : son partenaire professionnel qui est également son meilleur ami a été blessé très gravement alors qu’il était en mission et qu’elle devait assurer ses arrières. Donc elle s’en veut personnellement (bien que ce ne soit pas de sa faute). Elle s’en veut en mode « début d’autodestruction car c’est tout ce que je mérite et ce petit southy m’a l’air tout à fait appétissant ».

Dimanche, 22h, 35%, deuxième message « Bon en fait ça va, c’est pas mal »

Effectivement Royal n’est pas du genre à se complaire dans son malheur donc elle se rend compte assez rapidement qu’elle doit reprendre sa vie en main ! Lucky us ! Mais ça n’exclut pas inclure Asa dans sa vie malgré tout. Lucky him.

Lundi, 15h, 51%, troisième message « en fait je l’aime bien cette fille, elle est smart, elle ne se laisse pas faire, elle est bien équilibrée, ça fait plaisir une héroïne réussie. Lui y va un peu lourdement dans la méga culpabilité mais il a de quoi, ils marchent bien ensemble »

Ouais il a de QUOI. Mais on lui pardonne, parce qu’il a vraiment changé. Et c’est assez heureux que lui mette du temps tout de même à se pardonner… Disons que la première fois qu’il a fait un acte non egoïste dans sa vie c’est peut-être dans le tome Rome, ce qui en dit long sur sa vie d’avant.

Lundi, 21h, 63% « je kiffe de plus en plus, l’auteur n’a pas la main trop lourde sur le drama. Je vais dormir, on en reparle demain »

Et puis mardi, 0h52 « en fait j’ai fini, c’était super »

Là les mauvaises langues vont dire que les LC avec moi ce n’est pas drôle, mais je jure que je ne le fais pas exprès !!!

Alors pour résumer… Asa, c’est le méchant dans Jet, et puis, je ne vais pas vous refaire l’histoire mais vous prenez son tome 3 ans plus tard, il a bien changé, cela fait 3 livres que nous le voyons reconstruire sa vie un gravillon à la fois, pas facile facile mais il essaye.

Depuis Nash, on sent bien qu’il y a baleine sous gravillon avec Royal, la très très jolie voisine de Saint (cherchez pas, les prénoms dans cette série…).

Dinosaure sous grain de sable ! Cachalot sous goutte d’eau. NEZ AU MILIEU DE LA FIGURE.

Et puis, je ne veux pas vous raconter leur histoire, mais simplement vous en dire deux-trois choses :

1. Je commence par le négatif : j’en ai tellement MARRE des auteurs (et accessoirement des personnages dans le livre du coup) qui trouvent que c’est normal et sexy de ne pas porter de sous-vêtements ! Une fois, nue sous le manteau pour surprendre ton mec, ok. Mais systématiquement, non ! Et lui, qui en fait une religion, non non jamais, même s’il trouve que le métal de sa braguette lui donne bien froid en hiver et qu’il ne serait pas contre un peu de protection supplémentaire. Ben alors, les boxers c’est pour les faibles c’est ça ??? Cela me dépasse.

Beurk beurk beurk beurk. Chacun fait ce qu’il veut certes mais un peu d’hygiène svp.

2. Ce tome est moins riche en drama que les autres et cela me convenait parfaitement. Oui il y a un conflit, et oui, on peut ne pas être 100% d’accord avec la manière dont ils vont le régler, mais j’ai trouvé intéressant que justement, cela ne se finisse pas d’une manière toute rose et parfaite, avec tous les problèmes nettement réglés et rangés dans des petites boites. Cela m’a surprise mais j’ai trouvé cela étrangement réaliste !

Effectivement le drama est intéressement géré… Ca change, même si effectivement cela surprends… Voir frustre un peu.  Vous nous direz ce que vous en pensez (voilà maintenant obligé de le lire).

3. J’ai vraiment aimé Royal. C’est une héroïne intelligente, et cela se voit dans son comportement. Elle ne se laisse pas faire mais n’en devient pas hystérique, elle est fine et parvient à ne pas se laisser manipuler, elle a du caractère et sait ce qu’elle veut dans la vie et est prête à se donner du mal pour l’obtenir. Rien que pour elle, cela vaut le coup de lire le livre.

En exclusivité notre grand top des héroïnes les plus stylées par ordre de préférence 1. Royal (voilà maintenant obligé de le lire) 2. Shaw (cool mais gnangan) 3. Ayden (cool mais s’invente des problèmes) 4. Cora (méga chouette mais pas crédible de A à Z) 5. Salem (une dure à cuire mais pas notre style) 6. Sainte (gentille mais trop mauviette)

4. Asa est un bad boy blond avec l’accent du sud. Et moi j’ai rêvé pendant tout le livre qu’il ressemblant à Wade dans Hart of Dixie. Si vous ne connaissez pas Wade, vous avez perdu quelque chose, précipitez-vous… (petit GIF pour la route)

wade

Oh la menteuuuuuuse. C’est ce dont J’AI rêvé et dans ma grande bonté, je t’ai fait partager mon kiffe. Le côté bad boy, bartender tout ça tout ça… SI TU M’ENTENDS WADE, I LOVE YOU.

Pour conclure, je crois qu’Asa est mon tome préféré de la série, ex aequo avec Rule ! Vous savez ce qu’il vous reste à faire,

Bonne lecture,

Chi-Chi

Et comme l’a très bien Lorde :
And we’ll never be royals (royals).
It don’t run in our blood,
That kind of luxe just ain’t for us.
We crave a different kind of buzz.
Let me be your ruler (ruler),
You can call me Petite Lady
And baby I’ll rule, I’ll rule, I’ll rule, I’ll rule.
Let me live that fantasy.

(désolée mais j’ai eu la chanson en tête pendant toute la lecture. En même temps, comme l’a dit Chi-Chi : C’est QUOI CES PRÉNOMS)

Garden of Lies

Mouahahaha c’te blague ce livre.

L’Agence Kern, fondée et tenue par notre héroïne Ursula Kern, offre le service de professionnelles du secrétariat à une clientèle riche. A la suite de la mort de Anne Clifton, une de ses employées, Ursula décide de lever le doute sur les circonstances de son trépas (oui, trépas, j’avais envie ce matin).

Ursula… C’est une grosse pieuvre aux cheveux gris et à la voix stridente?

Elle se présente ainsi devant Slater Roxton, archéologue de son état et présent employeur de notre nouvelle amie Ursula et lui explique qu’elle va devoir prendre un petit congé sans solde et que non, elle n’est pas en mesure de lui donner une date de retour (Ursula travaille au pays des bisounours)…

Je me ferais bien la même avec mes chefs, je sens que cela va leur plaire. Mais tu es mauvaise langue ma chère, c’est parce qu’Ursula est tellement géniale à son métier qu’elle se sait indispensable et pense que personne n’osera rien lui refuser!

Slater, sous le charme de ses yeux verts-dorés, écoute tout cela avec attention et finit par lui proposer son aide (oui, il avait poney après-demain, mais il peut reporter). Notre duo de choc est en place, en avant l’aventure… (j’ai failli vous le faire, en avant les histoires, mais je me suis dit que les amoureux de lego allait me lancer des marrons de préférer les playmobils)

Alors, comment vous le dire avec toute la délicatesse du monde…
Ce livre n’est, selon moi, pas un bon Amanda Quick, ce n’est même pas un moyen Amanda Quick. C’est un Amanda Quick décevant et frustrant!

Frustrant de par cette intrigue: j’ai une vague sensation de déjà vu, comme si notre auteur avait pris les ingrédients de ses historiques, en avaient sélectionnés quelques uns au pif, les avaient mis dans un shaker, et voilà!!!! (nescafé cappuccino!!!).

C’est le jour des référence culture pop!

En effet, cette romance comprend:

-l’agence de secrétaires (pas de dames de compagnie comme dans « Un alibi de charme », mais une agence qui permet à des femmes de trouver du travail, sans avoir à rouler de la croupe)

-l’archéologie. Non, mais Ravished quoi! Harriet!

On ne touche pas à Harriet, elle est géniale!!! Si vous ne la connaissez pas, il est temps!

-la disparition d’une proche. J’avoue, là, il y en a plus qu’un qui le traite. Souvent les héros de AQ cherche à se venger de quelqu’un qui aurait fait disparaitre un oncle/mentor/ancienne flamme (ne rayer aucune mention, et ricaner en silence)

-le séjour sur l’île mystérieuse. OMG Vanza revisité. Slater n’est pas devenu un ninja de la haute société avec un grand maitre à servir mais juste végétarien (ricanons, ricanons) après une année passée sur une île quasi déserte dans une communauté (genre monastère) oubliée de tous (looping oculaire en boucles mesdames!)

Moi tu me dis végétarien, je me dis « sur son ile déserte, où il ne devait pas y avoir grand chose à manger, il a du faire un régime express »!!!

-une femme indépendante. Alors bon, là j’admets, c’est plutôt une bonne chose. Sauf que finalement je ne me suis pas pris d’une énorme affection pour Ursula. Elle est un peu butée, et pas forcément ouverte… ce qui est un problème quand on se veut moderne et pertinente!

-L’homme au passé sombre. Vous l’avez tous compris, Slater a passé un an sur un île alors que toute la bonne société le croyait mort. Depuis qu’il est de retour, il catalogue ses artéfacts archéologiques. Et quand soudainement Ursula entre à son service, il se découvre une passion dévorante et se dit qu’il va se plier en quatre pour elle. comme ça, parce que elle a de beaux yeux.

Non, juste Non.

Décevant à cause de cette sensation déplaisante qui a entouré ma lecture. L’auteur essaye de s’en sortir sans magie et autre supercherie surnaturelle (comme dans Arcane et les autres séries qui en découlaient), l’auteur essaye de nous mettre de la tension, du mysticisme, de l’intensité, mais toute tentative de l’auteur se conclue par un échec et le tout tombe complètement à plat.

J’ai un exemple parfait. Alors attention spoiler à suivre :

Sur l’île, Slater a été coincé dans un labyrinthe. Il a passé des jours sans vivres et eau et a fini par en sortir en vie. Comment? En décryptant les histoires des 3 passages qui étaient proposés dans les tréfonds du dédale (Ta-ta-ta-tinnnnnnnnn).

C’est la musique d’Indiana Jones? Genre la même que quand il survit à une explosion nucléaire planqué dans un frigo qui vole? Si ce n’est pas le cas, cela devrait, même niveau de crédibilité!

Il nous explique au détour d’une conversation avec U. que la philosophie qu’il a découvert sur l’île se sert du labyrinthe pour « trouver la voie » et ajoute qu’il en fait une reproduction chez lui dans son sous-sol. Ainsi, quand il se pose une question, ou qu’il a un problème à résoudre, il va dans le labyrinthe, et quand il sort du-dit labyrinthe, il a sa réponse.

Alors de prime abord, comme ça, c’est sympa. C’est même plutôt profond comme thématique. ça évoque les possibilités de se recentrer, de prendre du recul pour voir la situation différemment, de méditer en concentrant son esprit sur une route, toussa toussa…

Mouarf, oui, on va dire, en théorie, c’est possible. Mais en théorie tout se passe bien aussi… Et on sait tous que l’on ne vit pas en théorie!

Et puis il y emmène U. alors qu’elle est en proie à des doutes concernant sa quête de la vérité. Elle est devant le labyrinthe, elle se pose la question, fait le labyrinthe, en sort et attend.

Elle met 3 jours et n’a pas emmené de gourde aussi?

Slater lui demande alors si elle a sa réponse, ce à quoi elle répond qu’elle attend qu’il la lui donne. Slater, doté d’une intelligence hors norme, lui rétorque alors qu’il est donc celui qui doit lui donner la réponse et Ursula conclut: « Est ce que vous aller m’embrasser? » (Tsoin-tsoin-tsoinoinoinnnn).

Tu parles d’une douche froide! Moi j’étais branché sur la profondeur des sentiments, la complexité de la vie, le futur incertain et BAM… le bisou qui tombe comme ça. Et il faut dire que ça fait un peu tout le roman comme ça.

Encore un bel exemple (spoiler sensuel) (oui, je sais, je sais…)
« He kissed her deeply, drinking of her essence. She was wet and she tasted of tropical seas and sunshine and moonlight. »
Il l’embrasse, boit son essence (j’hésite encore l’incontinence et la femme fontaine). Elle était mouillée et avait le gout des mers tropicales, des rayons du soleil et de la lune.
Les mers tropicales? Les rayons du sol…?????? Sweet Sparkling Poney!!!

Mouahahahaaaaa la blague! Ça suffit le langage fleuri!!! (et aussi, T. s’est lancée dans une nouvelle gamme d’expressions, je pense que l’on devrait les faire breveter)

Dans quel univers est-ce glamour? En vrai? Car si on lit entre les lignes et qu’on explique l’expression, Ursula est salée. Voilà.

Après le goût du soleil et de la lune… Déjà que je trouvais que les robes de peau d’âne c’était du grand n’importe quoi, mais là, j’imagine juste le type la bouche grande ouverte un 15 aout en pleine canicule à « gouter le soleil ». Parce que pour dire qu’elle en à le gout, faut être capable de comparer. Ou alors elle est lumineuse « du bas », un peu comme un phare qui permettrait au bateau pénis de trouver la route…

T. en très très grande forme décidément!

Donc non, j’ai pas franchement aimé, et je suis carrément déçue parce que Amanda Quick, ce sont presque mes premiers historiques, et lire ce livre c’est un peu comme quand j’ai découvert que le nutella c’était pas bon pour mes hanches. C’est le drame de ma semaine.

 

Snif…
Tam-Tam

Euh, ben c’est bon le nutella, je ne vois pas où est le problème?

C.